Pourquoi parler ainsi des vaccins du covid ?
Réponse de Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, à la lettre d’une lectrice — Photo : pavasaris/Adobe Stock
Lettre de Mme Gabrielle-Lise G. :
Bonjour M. Buscemi !
Je dois d’abord vous dire que les articles de votre bulletin de février sont, à mon avis, tout à fait appropriés ce qui n’était pas le cas dans certains bulletins précédents au cours de la pandémie. Les prières pour que cessent la pandémie et les restrictions sont une bonne chose et auraient dû se faire dès les débuts de cette crise. Personnellement, pendant les premières semaines, j’avais placé un cadre du Sacré-Cœur dans ma fenêtre donnant sur la rue.
Cependant, j’ai beaucoup de restrictions et de questionnements par rapport à la lettre qui accompagne votre envoi [qui peut être lue ici, sous le titre « Que penser du “passeport vaccinal” ? »]. Bien sûr, la liberté de culte n’a pas été respectée (soit dit en passant, aussi pour les juifs, les musulmans et les autres religions). En ce domaine, il aurait fallu rencontrer nos évêques pour leur expliquer nos doléances peut-être, auraient-ils réclamé davantage cette liberté (de culte) auprès de nos gouvernements (du moins ceux des provinces).
Pour ce qui est de l’utilisation de produits de fœtus avortés pour les vaccins, certains en contenaient (Astra Zeneca, par exemple) mais pas Pfizer et Moderna. D’ailleurs pourquoi notre Pape aurait-il dit de se faire vacciner pour protéger notre entourage et que lui-même et le Pape émérite Benoît XVI se seraient-ils fait vacciner ?
Quant aux liens que vous faites avec le baptême, ne charriez-vous pas un peu ? Et ce complexe de persécution ? Il ne faut pas inventer des persécutions où il n’y en a pas. Certains excès de langage et certaines formes d’implication dans des manifestations ne sont pas les meilleurs moyens de faire respecter nos droits, d’autant plus qu’ils divisent la population et provoquent la persécution. Serait-ce l’attitude de notre Divin Sauveur ? N’a-t-Il pas dit du haut de la croix : « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». En tant que chrétiens, ne devons-nous pas chercher à être vrais plutôt qu’à avoir raison ?
En fille de l’Église, j’attends votre réponse,
Gabrielle-Lise G.
Lire la suiteLe pape François parle encore d'« obligation morale » de prendre les vaccins covid — liés à l'avortement
Le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News/YouTube
10 janvier 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a une fois de plus fortement poussé les gens à accepter les injections COVID-19, un produit contaminé par l’avortement, qualifiant les soins de santé et la vaccination « d’obligation morale », à la fois pour la santé personnelle de chacun et celle des autres, tout en continuant à ignorer les préoccupations morales.
Dans son discours annuel au corps diplomatique, le pape François a abordé un large éventail de sujets, dont la promotion des injections COVID liées à l’avortement, prononçant à ce sujet « certains de ses mots les plus forts à ce jour »
Le pontife de 85 ans a appelé à des réponses « personnelles, politiques et internationales » quant à la santé mondiale, affirmant qu’il est « donc important de poursuivre l’effort de vaccination de la population générale autant que possible ».
« Chacun de nous a la responsabilité de prendre soin de soi et de sa santé, ce qui se traduit par le respect de la santé de ceux qui nous entourent », a déclaré François. « Les soins de santé sont une obligation morale ».
Décriant le « monde des forts clivages idéologiques », le pape s’est attaqué à ce qu’il a décrit comme des « informations sans fondement ou des faits mal documentés » concernant le COVID-19.
« Toute déclaration idéologique rompt le lien de la raison humaine avec la réalité objective des choses », a-t-il poursuivi, affirmant que le COVID-19 a indiqué la nécessité d’une « thérapie de la réalité » qui combattrait ces « informations sans fondement ».
Lire la suiteLe pape François fait l’éloge d’un groupe « catholique » pro-LGBT précédemment condamné par l’Église
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Aliaksei/Adobe Stock
9 décembre 2021, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Le pape François a écrit à New Ways Ministry, un groupe pro-LGBT, pour le féliciter et le remercier ainsi que ses fondateurs, malgré leur opposition de longue date à l’enseignement de l’Église sur les questions de moralité sexuelle et la censure qui en avait découlé de la part des autorités ecclésiastiques.
Le 8 décembre, le National Catholic Reporter (NCR) a révélé que le pape François aurait écrit deux lettres au directeur général du groupe, Francis DeBernardo, les 3 mai et 17 juin. Le NCR a indiqué que les lettres étaient rédigées en espagnol sur du « papier à lettres officiel du Vatican ».
La première lettre, datée du 3 mai, était une réponse à une lettre que M. DeBernardo avait écrite au pape le 21 avril, expliquant la nature du New Ways Ministry (NWM), une organisation pro-homosexuelle. L’organisation prétend « éduquer et travailler à défendre la justice et l’égalité pour les catholiques lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et queers (LGBTQ), ainsi que [promouvoir] la réconciliation au sein de l’église et des communautés civiles ».
Selon NCR, François a écrit avec une discernable « attitude de proximité de berger » envers NWM, disant que la lettre de DeBernardo l’avait « beaucoup aidé à connaître l’histoire complète que vous me racontez ».
« Parfois, nous recevons des informations partielles sur des personnes et des organisations, et cela ne nous aide pas. Votre lettre, en racontant avec objectivité l’histoire [de NWM], me donne de la lumière pour mieux comprendre certaines situations. »
La deuxième lettre du pape à DeBernardo ─ un défenseur de longue date de l’homosexualité et membre depuishttps://gloria.tv/post/7kKf3ZTPHWUACZrx6eiHrmTnc 29 ans de New Ways Ministry ─ a de nouveau fait l’éloge du chef de NWM tout en honorant sa cofondatrice, Sr Jeannine Gramick.
Lire la suiteLe pape François nomme Jeffrey Sachs, militant du contrôle de la population, à l’Académie pontificale des sciences sociales
Jeffrey Sachs et le pape François.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : UN
Citée du Vatican, 25 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Jeffrey Sachs, défenseur bien connu de l’avortement et partisan des politiques des Nations Unies axées sur le changement climatique, vient d’être nommé membre ordinaire de l’Académie pontificale des sciences sociales par le pape François, une décision qui a suscité d’importantes critiques de la part des catholiques engagés.
Lors de l’annonce de cette nomination, le 25 octobre 2021, le Vatican a décrit Sachs, qui était depuis un certain temps un visiteur régulier de l’Académie, comme un professeur « distingué », tout en soulignant son travail dans le domaine du « développement durable », mais en évitant toute mention de son soutien à l’avortement.
La nomination a incité de nombreux catholiques à protester, Mgr Joseph Strickland demandant au pape de clarifier ses actions, et Restoring the Faith Media déclarant à LifeSiteNews que le domaine d’« “expertise” de Sachs est la réduction de la population humaine mondiale, une aspiration qui correspond parfaitement à la vision naturaliste du monde qui anime le programme radical et superstitieux du COVID. »
Un mondialiste pro-avortement devenu figure régulière dans les couloirs du Vatican
Sachs est à l’origine des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies (ONU) et il est l’architecte des Objectifs de développement durable (ODD) pro-avortement et pro-LGBT.
Actuellement directeur du Centre pour le développement durable de l’université Columbia à New York, l’homme de 66 ans est l’un des favoris du pape François depuis les premiers jours de l’actuel pontificat.
Lire la suiteUne lettre du cardinal Burke sur les responsables politiques, l’avortement et l’accès à la communion
Cardinal Raymond Leo Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Le cardinal Burke, qui continue de se remettre de problèmes de santé qui lui ont failli lui coûter la vie, m’a priée de traduire sa lettre sur la question de l’application du can. 915 aux responsables politiques catholiques favorables à l’avortement lorsque ceux-ci prétendent recevoir la sainte communion. Elle a été publiée ce matin en plusieurs langues sur le site du cardinal Burke, et c’est avec son aimable autorisation que je la reproduis ici.
Cette lettre est remarquable à plus d’un titre. Par la vigueur et la clarté du propos, d’abord. Mais on est aussi frappé par la confirmation, par le cardinal Burke, du fait que la lettre envoyée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (dont le cardinal Ratzinger était alors le préfet) aux évêques américains à ce sujet en 2004 ne fut alors pas transmise à lui-même et à nombre de ses confrères.
Enfin, ce texte marque en quelque sorte le retour public du cardinal Burke aux affaires de l’Eglise. N’écrivait-il pas dans sa dernière lettre à ceux qui continuent de prier pour lui : « Notre Seigneur a préservé ma vie en vue d’une œuvre qu’Il veut me voir réaliser, avec l’aide de Sa grâce, pour Son amour et celui de Son Corps Mystique, l’Eglise » ?
Alors que le pape François doit recevoir ce vendredi 29 octobre le président américain pro-avortement Joe Biden — lui qui continue de s’approcher de la table de communion alors que son administration a demandé à la Cour suprême de bloquer une loi de quasi-interdiction de l’avortement au Texas — ces réflexions du cardinal Burke prennent un poids encore plus significatif.
On peut lire le texte original du cardinal Burke et accéder à ses différentes traductions ici. — J.S.
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Lettre du cardinal Burke sur le canon 915
28 octobre 2021
Fête des saints Simon et Jude, apôtres
Loué soit Jésus-Christ !
Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,
Ces derniers mois, ma prière aux intentions de l’Eglise aux Etats-Unis d’Amérique s’est faite plus intense. Lors de leur prochaine réunion en novembre, les évêques des États-Unis examineront l’application du canon 915 du Code de droit canonique : « Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. » (1) Leurs délibérations porteront, en particulier, sur la situation gravement scandaleuse et durable des responsables politiques catholiques qui persistent à soutenir et à promouvoir des programmes, des politiques et des lois gravement contraires aux préceptes les plus fondamentaux de la loi morale, alors même qu’ils prétendent être de fervents catholiques, notamment en se présentant pour recevoir la sainte communion. En priant pour les évêques et pour ma patrie, les États-Unis d’Amérique, j’ai pensé de plus en plus à l’expérience vécue par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis il y a plus de 17 ans, lors de leur réunion d’été à Denver en juin 2004, où cette même question fut abordée. C’est une expérience que je vécus intensément.
Lire la suiteL'apostasie annonce «très probablement» l'apocalypse et la montée de l'antéchrist, avertit un prêtre fidèle
Un bateau transportant une statue en bois de la « Pachamama » est porté par des indigènes dans la basilique Saint-Pierre lors de la cérémonie d'ouverture du Synode amazonien, Rome, 7 octobre 2019./Vatican News/capture vidéo
Par Emily Mangiaracina - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Vatican News / capture vidéo / LifeSiteNews
8 oct. 2021 PITTSBURGH, PA (LifeSiteNews) - Un prêtre fidèle a averti que les événements décrits dans le livre de l’Apocalypse sont peut-être en train de se dérouler.
Ce « prêtre de parking », l’un des pasteurs qui ont continué à dire la messe pendant les fermetures d’églises de 2020, croit que les fléaux actuels ont été provoqués par la vénération de la déesse païenne Pachamama au Vatican, que l’ecclésiastique décrit comme « le crime le plus terrible » de « toute l’histoire chrétienne ».
Lors de la Conférence sur l’identité catholique qui s’est tenue la fin de semaine dernière à Pittsburgh, le prêtre a affirmé que, tout comme l’apostasie et l’idolâtrie ont déclenché la destruction du temple de Jérusalem, l’idolâtrie et le sacrilège modernes dans l’Église ont déclenché des événements qui pourraient conduire à l’apocalypse finale.
« Beaucoup croient, et moi aussi, que l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible, décrit la destruction de Jérusalem, mais aussi la fin du monde », a-t-il déclaré. Il a ajouté que, selon lui, la destruction du temple en 70 apr. J.-C. est un « prototype ou une préfiguration de l’apocalypse finale, à bien des égards ».
Lire la suiteLettre ouverte aux évêques catholiques au sujet de leur appui aux mesures « sanitaires » et particulièrement aux vaccins
Par Mark Mallett (markmallett.com) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : fizkes/AdobeStock
Lettre ouverte aux évêques catholiques
Les fidèles du Christ sont libres de faire connaître leurs besoins,
surtout leurs besoins spirituels, et leurs souhaits aux Pasteurs de
l’Église.
Ils ont le droit, en effet parfois le devoir,
en fonction de leurs connaissances, de leurs compétences et de leur
position,
de manifester aux pasteurs sacrés leurs vues sur les questions
qui concernent le bien de l’Église.
et de les faire connaître aux autres fidèles
mais ce faisant, ils doivent toujours respecter l’intégrité de la foi et de la
morale,
montrer le respect dû à leurs pasteurs,
et prendre en compte à la fois
le bien commun et la dignité des individus.
— Code de droit canonique, 212
CHERS évêques catholiques,
Après un an et demi de vie dans un climat de « pandémie », je suis contraint par les données scientifiques indéniables et les témoignages d’individus, de scientifiques et de médecins de supplier la hiérarchie de l’Église catholique de remettre en question son appui massif aux « mesures de santé publique » qui, en fait, mettent gravement en danger la santé publique. Alors que la société est divisée entre les « vaccinés » et les « non-vaccinés » — ces derniers souffrant de tout, de l’exclusion de la société à la perte de revenus et de moyens de subsistance — il est choquant de voir certains bergers de l’Église catholique encourager ce nouvel apartheid médical.
Il y a sept prémisses que l’Église a apparemment acceptées comme des faits scientifiques mais qui ne sont, en fait, au mieux, que de la pseudoscience. Je vais aborder chacune d’entre elles ci-dessous. Bien que je sois actuellement un évangélisateur laïc au sein de l’Église, mon parcours professionnel est celui d’un ancien journaliste de télévision avec CTV Edmonton au Canada. En tant que tel, je suis revenu à mes racines journalistiques ces derniers temps dans l’espoir de percer la censure intense et la culture de l’annulation qui ont privé les fidèles et le monde en général d’informations critiques qui représentent une question de vie ou de mort — une question en effet de « bien commun ». Le romancier américain Upton Sinclair a dit un jour : « Il est insensé d’être convaincu sans preuve, mais il est tout aussi insensé de refuser d’être convaincu par des preuves réelles. »
Avant d’aborder ces sept prémisses, il y a un thème sous-jacent qui a été accepté par la société dans son ensemble et qui a causé d’énormes dégâts. Et c’est l’idée tout à fait nouvelle qu’une personne en parfaite santé est en quelque sorte une menace virale. Le Dr Peter McCullough, MD, MPH, FACC, FAHA, est probablement le plus grand expert au monde aujourd’hui sur la réponse à la pandémie et le médecin le plus cité de la National Library of Medicine. Il a déclaré récemment :
Lire la suite« Le virus ne se propage pas de manière asymptomatique. Seuls les malades le donnent à d’autres ». — 20 septembre 2021, entretien, Gab tv, 6:32
Le nouveau directeur de l’institut JPII sur le mariage suggère que l’Église doit changer sa définition de la famille
Mgr Philippe Bordeyne.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : seletlumieretv/YouTube
23 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Quelques semaines après avoir pris ses fonctions de nouveau président de l’ancien Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, Monseigneur Philippe Bordeyne a fait une déclaration surprenante dans une entrevue révélatrice à La Croix International, le quotidien anglophone édité par La Croix, quotidien non officiel de l’épiscopat français, en disant : « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui. »
Quelles sont les « certitudes » sur la famille du point de vue catholique ? Ce sont des définitions, des règles de vie. Ce sont des réflexions fondées sur les réalités et les finalités naturelles du mariage, et sur les lois naturelles qui le régissent. Elles sont le résultat de l’examen de la révélation qui raconte le plan de Dieu pour l’humanité, de l’objectif surnaturel de la procréation, qui est de peupler le ciel de Dieu avec des saints, et de la nature et la valeur du mariage sacramentel, qui est un reflet de l’amour de Jésus pour l’Église.
Lorsque saint Jean-Paul II a fondé l’Institut pontifical d’études sur le mariage et la famille, il était clairement et profondément attaché à la doctrine catholique traditionnelle sur le mariage, reconnaissant l’existence de normes morales absolues qui sont toujours contraignantes et interdisent les actes intrinsèquement mauvais. Telles étaient les « certitudes » mentionnées ci-dessus ─ et le fait qu’il s’agissait de certitudes ne les rendait pas inintéressantes ou rigides au sens où elles ne pourraient pas rendre compte des nouvelles réalités du jour.
Au contraire, elles constituaient les principes, les murs porteurs sur lesquels l’Église pouvait s’appuyer pour évaluer la modernité et, si nécessaire, la défier à l’aide de la foi et de la raison — comme elle l’a fait, par exemple, avec l’idéologie du genre, qui est une négation radicale des règles de la création de Dieu.
Lorsque Mgr Bordeyne déclare que « Nous, théologiens, ne pouvons pas continuer à affirmer des certitudes sur la famille quand nous voyons les transformations qu’elle subit aujourd’hui », il dit en substance qu’il n’y a pas de base sûre à partir de laquelle évaluer ces transformations, et le cas échéant, les condamner et montrer qu’elles ne sont pas conformes aux véritables besoins et à la vocation de l’homme.
Sa déclaration montre qu’en tant que nouveau président, trié sur le volet, de ce qui est maintenant l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille, Mgr Bordeyne adhère pleinement à la révolution qui s’y déroule. Tout a commencé par le limogeage brutal du responsable de l’Institut, Monseigneur Livio Melina, fidèle successeur de son fondateur, le cardinal Carlo Caffarra, en 2019. Dans le même temps, tous les professeurs de l’Institut ont été suspendus ─ tous ne sont pas revenus ─ et sous la houlette de son nouveau chancelier, Mgr Vincenzo Paglia, célèbre pour ses fresques homoérotiques, la porte a été ouverte à la critique d’Humanæ Vitæ, qui condamne la contraception, et à la glorification d’Amoris lætitia, dans lequel le pape François accueille discrètement certains couples divorcés et remariés civilement pour qu’ils reçoivent les sacrements, y compris la sainte communion, sans avoir l’intention de changer leur mode de vie.
Lire la suiteLe Vatican invite des orateurs pro-avortement à son congrès pro-vaccin covid
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Cité du Vatican, 10 septembre 2021 (LifeSiteNews) — L’Académie pontificale pour la vie organise au Vatican un Congrès sur la santé qui fait la promotion des vaccins covid-19 contaminés par l’avortement, et présente des conférenciers qui ordinairement soutiennent et promeuvent l’avortement lui-même. Des observateurs décrivent déjà cet événement comme une « rupture » avec l’opposition permanente et absolue de l’Église catholique à l’avortement.
Intitulé « La santé publique dans une perspective mondiale : Pandémie, bioéthique, avenir », le Congrès aura lieu en ligne et sur place du 27 au 29 septembre 2021.
Le Vatican a annoncé que l’événement accueillera des « orateurs de renommée mondiale », entre autres Dr David Barbe, président de l’Association médicale mondiale (AMM), favorable à l’avortement, Dr Carissa Etienne, directrice de l’Association panaméricaine de la santé, favorable à l’avortement, et Dr Jules Hoffman, lauréat du prix Nobel de médecine en 2011.
Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie (APV), prononcera le discours d’ouverture du Congrès, juste avant que les participants ne bénéficient d’une audience papale.
Cependant, en raison de la promotion des injections contaminées par l’avortement et de l’accueil de nombreux partisans de l’avortement, la conférence a été décrite comme suit par M. Donnelly, diacre au Royaume-Uni : « le Vatican signale au monde qu’il ne s’oppose plus, de manière significative, au meurtre des bébés par l’avortement ».
Un congrès basé sur la « pandémie » du covid qui est « trop dramatique pour être gaspillée »
Le Congrès, un mélange de sessions ouvertes et de sessions réservées aux membres de l’APV, se tient « à la lumière de l’expérience de la pandémie de Covid-19 » et « entend offrir une réflexion sur certaines valeurs éthiques qui se sont avérées cruciales dans cette circonstance, mais aussi une analyse des défis posés par une nécessaire “conversion” éthique, médicale et écologique ». Le pape François et le Vatican lancent également cet appel à la « conversion écologique » dans le cadre d’un événement œcuménique et environnemental qui durera un mois.
Lire la suiteL’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
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