Mgr Schneider soutient Mgr Viganò
Mgr Athanasius Schneider.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici un extrait d'un texte traduit, trouvé sur le site Benoît et moi, dont Mgr Schneider a écrit l'original en réponse à la déclaration de Mgr Viganò et en soutien à celui-ci :
Lire la suite« C’est un fait rare et exceptionnellement grave dans l’histoire de l’Église qu’un évêque fasse des accusations concrètes en public contre un pape régnant. Dans un document récemment publié (22 août 2018), l’archevêque Carlo Maria Viganò atteste que pendant cinq ans le pape François a eu connaissance de deux situations: que le cardinal Theodor McCarrick avait commis des délits sexuels contre des séminaristes et contre ses subordonnés, et que le Pape Benoît XVI lui avait imposé des sanctions. De plus, Mgr Viganò a confirmé ses déclarations d’un jugement sacré prenant Dieu à témoin. Par conséquent il n’y a pas de motifs raisonnables et crédibles pour mettre en doute la véracité du contenu du document publié par l’archevêque Carlo Maria Viganò.
Le renvoi du cardinal Müller causé par sa volonté d’imposer le respect des règles par rapport aux prêtres coupables d’abus sexuels
Cardinal Müller. (au centre, en avant plan.)
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV) — Photo : Elke Wetzig/Wikimedia Commons
Nouvelle retombée de l’affaire Viganò : une source haut placée au Vatican a déclaré à LifeSiteNews que la raison du renvoi du cardinal Gerhard Müller de son poste de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, peu après celui de trois prêtres réputés pour leur professionnalisme, a été causé par l’insistance du prélat allemand à respecter et suivre à la lettre les règles du traitement des dossiers des prêtres accusés d’abus ou de scandales sexuels. Le non-renouvellement du mandat du cardinal Müller, qui lui avait été signifié froidement signifié par le pape François lui-même, aurait notamment suivi le refus de ce dernier de donner suite à des avertissements que lui avait directement adressés le préfet de la CDF.
Un dossier a été cité en particulier par cette source que LifeSiteNews juge « très fiable et bien informée » : celui concernant Don Mauro Inzoli, qui a abusé de nombreux garçons. C’est lorsque les journalistes du site [... canadien] ont cherché à recouper les accusations de Mgr Carlo Maria Viganò selon lesquelles le pape François était au courant des prédations homosexuelles du cardinal Theodore McCarrick que cette source a répondu : « Le cardinal Müller a toujours donné suite de manière très déterminée et précise à ces affaires d’abus, et c’est pourquoi il a été renvoyé, de même qu’on également été renvoyés ses trois bons collaborateurs. »
Lire la suiteLes révélations de Mgr Carlo Maria Viganò et les promesses de Notre-Dame de Fatima
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Ce n’est pas un hasard, me semble-t-il, si Mgr Carlo Maria Viganò a choisi de dater sa terrible lettre d’accusation (publiée en français par “L’homme nouveau”) à l’encontre de ceux qui souillent la Sainte Eglise et l’enfoncent « dans un marais fétide » – le pape François y compris – du 22 août. C’est une fête mariale qui, à l’origine, marquait la fin de l’Octave de l’Assomption fêtée le 15 août, et qui a été remplacée par Pie XII, au cours de la Seconde Guerre mondiale, par la fête du Cœur Immaculé de Marie, avant que celle-ci ne disparaisse à son tour, lors des réformes liturgiques qui ont suivi Vatican II, au profit d’une mémoire de Marie, Reine, anciennement fêtée le 31 mai. Il paraît difficile de ne pas faire le lien de l’affaire actuelle avec les promesses de Fatima, où Notre-Dame promettait le triomphe final de son Cœur Immaculé, non sans demander par la suite la dévotion des Cinq premiers samedis. Le scandale dont Mgr Viganò avait connaissance, et qu’il n’a plus pensé pouvoir taire quoi qu’il lui en coûte, est sans aucun doute le plus grave qui ait jamais secoué l’Eglise du Christ. Et en ces temps troublés, comme le rappelait dans une interview donnée à reinformation.tv le P. Linus Clovis, spécialiste de mariologie et du message de Fatima, la Vierge Marie est l’unique recours.
La « bombe » par laquelle l’ancien nonce à Washington a accusé nommément et de manière circonstanciée le pape François et de nombreux cardinaux et prélats d’avoir participé aux manœuvres d’occultation des prédations sexuelles du cardinal Theodore McCarrick sur de jeunes hommes, séminaristes ou prêtres, dont il avait la charge morale, ébranle l’Eglise jusque dans ses fondations. Elle crie le besoin de vérité, de justice, de purification de l’institution qui constitue le Corps mystique du Christ, frappé dans sa chair non par les coups de fouet et de marteau de ses ennemis les plus visibles mais par un ennemi qui s’est insinué à l’intérieur, un ennemi qui présente le mal comme le bien et le bien comme le mal, et qui s’est installé au moyen du mensonge.
Lire la suiteExplosif : le Pape François était au courant des abus sexuels du cardinal McCarrick
Par Jeanne Smits (leblogdejeannesmits)
C’est une crise telle que l’Eglise catholique n'en a jamais connu tout au long de son histoire. Dans une lettre d’onze pages extrêmement circonstanciée, publiée par L'Homme nouveau, l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, Mgr Carlo Maria Vigano, affirme, en appelant Dieu à témoin, que le pape François était au courant des abus sexuels commis par le cardinal Theodore McCarrick et qu'il a personnellement levé les sanctions canoniques imposées à ce dernier par Benoît XVI peu après son accession à la chaire de Pierre. De nombreux cardinaux hauts placés avaient été avertis, notamment par Mgr Vigano lui-même, du comportement outrageusement scandaleux de McCarrick, véritable prédateur qui a abusé sexuellement de nombreux séminaristes et prêtres dont il avait la responsabilité. Le prélat, animé d'un profond souci de l’Eglise, demande leur démission, allant jusqu'à accuser directement le pape François d'avoir délibérément participé à la conspiration du silence et d’avoir eu une « conduite grave, déconcertante et peccamineuse ».
Mgr Carlo Maria Vigano conclut sa lettre avec ces paroles terribles :
« François abdique le mandat que Christ a donné à saint Pierre pour confirmer les frères. En effet, par son action, il les a divisés, les a amenés à l’erreur et a encouragé les loups à continuer de déchirer les brebis du troupeau du Christ. En ce moment extrêmement dramatique pour l’Église universelle, il doit reconnaître ses erreurs et, conformément au principe proclamé de tolérance zéro, le Pape François doit être le premier à donner l’exemple aux cardinaux et aux évêques qui ont dissimulé les abus de McCarrick, et démissionner avec eux » (traduction de Riposte catholique).
Lire la suiteLa peine capitale « inadmissible » ?
Suite à l’annonce d’une « révision », réalisée par le pape François, du jugement de l’Église sur la peine capitale dans le Catéchisme de l’Église catholique, nous publions l’article suivant, qui est en fait une fusion de deux articles : Pourquoi l’Église ne peut pas renverser Son enseignement antérieur sur la peine capitale (2017-juin-17) et Pourquoi la peine de mort est encore nécessaire (2017-juin-18) publiés originellement sur The Catholic World Report, écrits par Edward Feser et Joseph M. Bessette, les auteurs de l’excellent livre Par l’homme son sang sera versé : une défense catholique de la peine capitale (Ignatius, 2017)
Traduction : Stefan Jetchick
Pourquoi l’Église ne peut pas renverser Son enseignement antérieur sur la peine capitale et Pourquoi la peine de mort est encore nécessaire
Le pape Saint Jean-Paul II était bien connu pour son opposition vigoureuse à la peine capitale. Pourtant, en 2004, le cardinal Joseph Ratzinger — le principal officier doctrinal du Pape, qui deviendra plus tard le Pape Benoît XVI — a déclaré sans équivoque que :
Si un catholique devait ne pas être d’accord avec le Saint-Père sur l’application de la peine capitale [...] il ne serait pas pour autant considéré comme indigne de se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Alors que l’Église exhorte les autorités civiles [...] à faire preuve de discrétion et de pitié pour imposer des sanctions aux criminels, il est encore permissible [...] de recourir à la peine capitale. Il peut y avoir une légitime diversité d’opinion même parmi les catholiques concernant [...] l’application de la peine de mort [...] La dignité de recevoir la Sainte Communion : principes généraux, (nos italiques)
Lire la suiteLe cardinal Burke parle de la confusion et de la division dans l’Eglise dans un nouvel entretien
Traduit par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Dans un entretien accordé au Catholic Herald, le cardinal Raymond Burke, l’un des deux survivants parmi les quatre cardinaux qui ont présenté leurs Dubia au pape François à propos de l’Exhortation Amoris laetitia, s’est expliqué sur ce qu’il avait voulu dire en parlant récemment de notre temps comme « réalistement apocalyptique », affirmant que la « confusion, la division et l’erreur au sein de l’Eglise » pouvaient être un signe de la fin des temps. La gravité du ton est saisissante, et les propos – si on veut bien réfléchir à leur sens – sont explosifs. S’exprimant de manière particulièrement directe – de fait, lors de ses entretiens au cours de ces derniers mois, le cardinal Burke paraît de plus en plus disposé à dire clairement le fond de sa pensée – il a souligné dans cet entretien paru jeudi que la confusion et l’erreur touchent « aux enseignements les plus fondamentaux de l’Eglise, par exemple en ce qui concerne le mariage et la famille ».
« Par exemple, l’idée que des personnes vivant au sein d’une union irrégulière puissent recevoir les sacrements constitue une violation de la vérité à la fois à l’égard de l’indissolubilité du mariage et de la sainteté de l’Eucharistie », a expliqué le cardinal, rappelant l’enseignement de saint Paul sur l’examen de conscience avant de recevoir le Corps du Christ.
Un nouvel entretien explosif du cardinal Burke
« Aujourd’hui la confusion dans l’Eglise va encore plus loin, car elle porte sur le fait de savoir s’il y a des actes intrinsèquement mauvais ce qui, évidemment, constitue le fondement même de la loi morale. Lorsque ce fondement commence à être remis en question au sein de l’Eglise, alors, l’ordre de la vie humaine dans son ensemble et l’ordre de l’Eglise elle-même sont en danger », a-t-il déclaré.
Lire la suitePourquoi le Mouvement Pro-Vie devrait-il supporter la Correction Filiale ?
Par John Smeaton (voiceofthefamily) — traduit par Campagne Québec-Vie. John Smeaton est directeur général de la Society for the Protection of Unborn Children (Société pour la protection de l'enfant à naître) et co-fondateur de Voice of the Family (Voix de la famille).
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Je lance un appel à mes compagnons de travail du mouvement pro-vie pour qu'ils s'expriment en faveur de la correction filiale adressée à Sa Sainteté le Pape François, laquelle a été rendue publique... par 62 universitaires [et prêtres catholiques], avec présentement plus de 233 signataires. Je considère cela d'une extrême importance pour l'avenir du mouvement pro-vie et l'ultime succès de nos efforts pour l'obtention d'une protection légale complète pour tous les enfants à naître.
Le mouvement pro-vie, qui défend le droit fondamental à la vie de tout membre innocent de la famille humaine, a obtenu, depuis plus de 50 ans, le soutien d'hommes et de femmes de toutes les religions et cultures. Il y a toutefois peu de personnes qui nieraient que les catholiques ont fourni, en une large mesure, la structure de notre mouvement. La foi catholique a été, pour plusieurs de nos partisans, la source de leur clarté au sujet de la valeur de chaque vie humaine et du devoir conséquent de protéger tous les enfants à naître sans exception. J'aimerais rendre hommage ici aux centaines de prêtres catholiques, et aux milliers de laïques catholiques, qui ont été le fondement de notre résistance pro-vie ici au Royaume Uni. Nous avons été rendus plus forts par la clarté de l’enseignement catholique sur la loi morale, lequel a été confirmé par l'autorité de l'enseignement papal à travers ces temps tumultueux.
Notre mouvement pro-vie, qui inclut des gens de toute foi et des gens sans foi, a joué un rôle unique dans la défense de la loi naturelle pendant les 50 dernières années. Il continue d'avoir un rôle unique à jouer. Nous avons gagné plusieurs victoires et sauvé des vies. Pourtant, la réalité demeure que malgré nos efforts, le nombre des avortements à lui seul dépasse de loin tous les décès de toutes les guerres de l'histoire de l'humanité, et ceci avant même de prendre en considération le nombre d'innocents tués par euthanasie, contraceptifs aux effets abortifs, et méthodes de reproduction artificielle.
Lire la suiteAnalyse : la “Correctio filialis”, un tremblement de terre dans l’Eglise : sept propositions hérétiques favorisées par “Amoris laetitia”
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
C’est un tremblement de terre qui secoue la chrétienté que cette Correctio filialis par laquelle près de 70 théologiens laïques et clercs ayant charge d’âmes ont interpellé le pape François à propos des erreurs répandues à la faveur de son exhortation post-synodale Amoris laetitia. La presse mondiale ne s’y est pas trompée qui a accordé une large place à ce document très long, très argumenté qui met en évidence non seulement les problèmes inhérents au texte, mais encore les paroles, les actes et les omissions du pape qui favorisent sept propositions hérétiques clairement identifiées par les signataires. Mais – et cela n’a rien de surprenant – le fond de l’affaire n’est que rarement évoqué. On parle de la forme de la Correctio, de son opportunité, du poids (ou pour certains, de l’absence de poids) des signataires, de la présence de Mgr Fellay de la Fraternité sacerdotale saint Pie X parmi eux. On fait remarquer, à la suite des signataires qu’une telle démarche n’a pas été entreprise depuis le Moyen Age. On sous-entend que de telles discussions relèvent de temps où l’on ergotait sur des dogmes et où l’on brûlait des sorcières. « Qu’il soit anathème », c’est démodé ! Mais sur la réalité du danger d’hérésie ? Rien ou quasi.
“Amoris laetitia” et les actes du pape favorisent l’hérésie
Cela correspond parfaitement à l’attitude du pape François. Même s’il laisse assez clairement entrevoir sa préférence pour l’interprétation d’Amoris laetitia dans un sens qui rompt avec la doctrine traditionnelle de l’Eglise, en jugeant possible que des divorcés remariés puissent communier alors que leur première union sacramentelle existe encore, il refuse de parler clair à ce sujet. Le « pape du dialogue », celui des « ponts »et des « serrements de mains » a opposé le silence à toutes les initiatives qui se sont déployées depuis la mise en route des synodes sur la famille, les manipulations qui les ont accompagnés et la publication de l’Exhortation apostolique. Les quatre cardinaux des Dubia – il n’en reste que deux, leurs Eminences Joachim Meisner et Carlo Caffarra étant morts tout récemment à quelques semaines d’intervalle – n’ont obtenu de sa part que le silence, et leur demande d’entretien est elle aussi restée sans réponse.
Lire la suite“Amoris laetitia” : la correction filiale adressée au pape François par des laïcs et des théologiens catholiques
Par Jeanne Smits (leblogdejeannesmits) — Photo : Pixabay
En « première » pour les blogs francophones, voici la lettre remise au pape François le 11 août dernier par des universitaires laïques et des théologiens ainsi que par des prêtres ayant charge d'âmes qui ont voulu ainsi mettre en évidence les dangers que font courir l'exhortation apostolique “Amoris laetitia” ainsi que certains actes, déclarations et omissions du souverain pontife lui-même. Il lui est demandé, avec beaucoup de respect filial mais aussi d'insistance, de rejeter publiquement sept propositions « hérétiques » dont la propagation est facilitée par “Amoris laetitia”, étant posé que les signataires se gardent de toute mise en cause personnelle du pape : il ne s'agit pas de dénoncer un « péché d'hérésie » mais de souligner en quoi la propagation de certaines hérésies est favorisée.
Faute de réponse du Saint-Père, cette lettre a été rendue publique ce 24 septembre 2017, en la fête de Notre-Dame de la Merci et de Notre-Dame de Walsingham. La « correctio » vient d'être publiée en plusieurs langues sur un site dédié : correctiofilialis.org. Le texte est long, et par conséquent exhaustif ; il est assorti d'une partie explicative qui vise à faire comprendre les origines idéologiques de ces propositions qui se trouvent dans le modernisme et chez Luther.
La liste complète des noms des 62 signataires est ici. On remarque la présence, parmi les signataires français ou francophones, de Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, ainsi que le supérieur de district au Royaume-Uni, l'abbé Robert Brucciani. Et aussi : l'abbé Claude Barthe, le frère Jehan de Belleville, l'abbé Guy Pagès. Plusieurs autres noms ne figurent pas parmi les signataires ci-dessous et seront ajoutés dès que possible.
La présentation résumée de la « Correction filiale » sur le site correctiofilialis.org précise que les 62 signataires de 20 pays « représentent également d'autres personnes qui n'ont pas la liberté d'expression nécessaire pour signer ».
La traduction française des propositions hérétiques, rédigées en latin dans la « correctio » et dont les signataires demandent au pape de les rejeter explicitement se trouve ici sur le site de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.
– J.S.
Lire la suiteMotu proprio "Summa familiae cura" : le pape François met fin à l’Institut Jean-Paul II sur le mariage et la famille. Une refondation « sociologique »
Le pape François lors de son audience générale hebdomadaire à la place Saint-Pierre, le 13 septembre 2017 au Vatican
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv) — traduit par Campagne Québec-Vie
Une nouvelle bombe du pape François ? Le service de presse du Vatican vient de rendre public un Motu proprio intitulé Summa familiae cura par lequel le souverain pontife met pratiquement fin à l’Institut Jean-Paul II sur le mariage et la famille que le pape polonais avait créé pour répondre à la crise morale traversée par tant de sociétés contemporaines au cœur de leurs cellules vivantes que sont les familles. C’est une refondation « sociologique » qui s’annonce – et ce dans toutes les antennes nationales que compte l’institut, présent sur les cinq continents. Dans la ligne d’Amoris laetitia.
Présenté comme « un nouveau pas sur le chemin synodal » ouvert par Jean-Paul II en 1980 et qui avait donné lieu à l’exhortation apostolique Familiaris consortio, Summa familiae cura présente « la nouvelle étape synodale » comme un événement qui a « conduit l’Eglise à une conscience renouvelée de l’Evangile de la famille et des nouveaux défis pastoraux auquel la communauté chrétienne est appelée à répondre ». Il s’agit donc bien d’une rénovation qui se veut « pastorale », attentive aux « blessures de l’humanité ».
Le Motu proprio Summa familiae cura dans la droite ligne d’“Amoris laetitia”
S’il faut insister sur le fait que cette attitude n’a rien de nouveau, les réponses apportées par Amoris laetitia sont, elles, en rupture en ce qu’elles refusent de parler d’« union irrégulières » sans y mettre des guillemets de précaution, et qu’elles demandent une attitude plus ouverte, y compris pour l’accès aux sacrements des couples de divorcés remariés. Dans un premier temps…
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