Viviane Lambert a reçu un appel téléphonique du pape François : entretien
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Viviane Lambert m’a accordé jeudi un entretien pour LifeSiteNews, le plus important site anglophone d’informations pro-vie, où elle a notamment révélé pour la première fois qu’elle avait reçu, sous forme de message, un appel téléphonique du pape François pour la soutenir dans l’épreuve des derniers jours de vie de Vincent.
Interpellé par Vatican News qui a certainement trouvé l’information sur LifeSiteNews, la Salle de Presse du Vatican a officiellement confirmé hier cette information.
Voici la retranscription de mon entretien avec Viviane Lambert dont les réponses sont touchantes à la fois par leur douleur, leur courage et leur grande élévation. Il en ressort un message : il ne faut pas que Vincent Lambert soit mort en vain. Mais notre foi nous dit d’ores et déjà que quoi qu’il advienne dans cette vallée de larmes, il n’en sera pas ainsi.
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Viviane Lambert, vous avez vécu plus qu’une tragédie, vous avez vécu quelque chose d’inouï : que vous en reste-t-il actuellement, qui vous donne espoir pour vivre ?
Ces derniers jours qui se sont succédé dans la tristesse et dans notre impuissance, puisque nous avons dû assister au crime commis sur Vincent. J’ose dire le « crime sur Vincent », qui s’est déroulé sous nos yeux impuissants. Cela a été épouvantable pour nous. Nous en sommes ulcérés — moi je suis ulcérée. Je garde heureusement ceci : j’ai la foi, sinon ce n’est même pas que nous serions abattus, nous serions désespérés. Mais je garde l’espérance parce que maintenant Vincent n’appartient plus à ses bourreaux : il échappe à ses bourreaux par sa mort, par son départ vers Dieu, et maintenant son âme n’appartient plus qu’à Dieu. Et cela, personne ne peut l’enlever. C’est mon espérance, ma seule espérance.
Vous avez parlé du docteur Sanchez qui a mené cette sale besogne et je vous ai entendu dire qu’il fallait prier pour lui. Que voulez-vous dire par là ?
Oui. Cela ne fait pas très longtemps, j’essayais encore de lui faire comprendre que sa conscience va certainement ensuite être différente — et je l’espère pour lui. Je lui ai dit que le seul malheur que je pouvais lui souhaiter, c’était que Vincent le réveille toutes les nuits. Qu’il ait des cauchemars pour qu’enfin il regrette ce qu’il a fait. J’ose encore espérer qu’il le regrette un jour. Il m’a même répondu alors : « Soyez chrétienne, Madame. » Je lui ai dit : « Docteur, je prie pour vous tous les jours. » Et je pense que cela, il ne faut pas l’oublier. Ce sont des êtres humains, ils vont être égarés, ou alors ils vont continuer… c’est cruel. Qu’est-ce qu’ils vont devenir après leur mort ? Il faut prier pour eux ! Moi j’essaie de recommencer à prier pour eux. J’ai eu un moment de battement, j’étais un peu révoltée, mais je me suis reprise. Il faut prier pour eux, vraiment.
Oui, c’est un très grand malheur qui est arrivé, pas seulement pour Vincent et pour vous…
Pour la société ! Oui, c’est cruel mais il y a des conversions. J’espère ceci : qu’ils pourront véritablement se poser les bonnes questions.
Lire la suiteMgr Viganò : le problème d’abus dans l’Église est fortement lié à l’homosexualité
Mgr Carlo Maria Viganò, Évêque titulaire d'Ulpiana et nonce apostolique.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Franciscan Foundation for the Holy Land
Mgr Viganò, nonce apostolique et évêque titulaire d’Ulpiana, avait fait apparition sur la scène publique par ses accusations envers le pape François d’avoir promu l’ex-cardinal McCarrick, tout en sachant que celui-ci s’était livré à des abus homosexuels.
Tout récemment, Mgr Viganò a accordé un entretien au Washington Post, affirmant entre autres que son opinion est que la crise d’abus sexuels serait beaucoup moins grave si l’on reconnaissait le problème de l’homosexualité dans le sacerdoce et qu’on le traitait adéquatement, selon le compte Twitter de Maike Hickson (qui écrit pour LifeSiteNews) :
Mgr Viganò a également parlé en détails d’une de ses opinions les plus controversées : que la crise des abus sexuels serait « beaucoup moins grave » si le « problème de l’homosexualité dans le sacerdoce était honnêtement reconnu et traité correctement ».
Médecins et universitaires réfutent la « mort cérébrale » comme critère légitime de la mort réelle
Stephen Kokx ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : marionbrun/Pixabay
Rome, Italie, 22 mai 2019 (LifeSiteNews) ― Un groupe international d'éminents médecins et universitaires a réfuté la « mort cérébrale » comme critère légitime pour déterminer la mort réelle, lors d'une conférence de deux jours à Rome.
Cet événement du 20 au 22 mai, intitulé « A Medicolegal Construct: Scientific & Philosophical Evidence » (Un construit médicolégal : Témoignages scientifiques et philosophiques) a été organisé par la John Paul II Academy for Human Life and the Family (Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille), dirigée par des laïcs, à l'Hôtel Massimo d'Azeglio, quelques jours seulement après le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie) de 2019 et la Marche italienne pour la Vie.
Certains des titres d’allocutions données lors de la conférence comprenaient « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Évidences philosophiques et scientifiques en résumé », « “La mort cérébrale” n'est pas la mort : Expérience clinique » et « Erreurs philosophiques fondamentales et caractère non-thomique du raisonnement pro-“mort cérébrale” de Lee et Grisez. »
De nombreux participants et conférenciers, incluant le philosophe catholique autrichien Dr Josef Seifert, étaient d'anciens membres de l'Académie pontificale pour la Vie, fondée par Jean-Paul II en 1994 pour combattre la « culture de la mort ». Le pape François a remanié l'Académie en 2017 en remplaçant ses membres conservateurs et en émettant un nouveau mandat qui exige un soutien à l'immigration et à l'environnement. Un engagement qui exigeait auparavant que les membres soutiennent les enseignements pro-vie de l'Église a également été supprimé. Les actions de François ont influé sur la décision de Seifert de fonder l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille en 2017.
Lire la suiteUn universitaire défend la lettre accusant le Pape d’hérésie : L’Église fait face à sa « crise la plus grave » de l’histoire
Le professeur Claudio Pierantoni.
Par Diane Montagna — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : UANDES/YouTube
Rome, le 7 mai 2019 (LifeSiteNews) — La récente lettre ouverte à tous les évêques catholiques, accusant le Pape François d’hérésie et exhortant l’épiscopat du monde à enquêter sur les chefs d’accusation, a suscité l’admiration et l’opposition parmi les catholiques les plus éminents, éveillé une grande attention dans la presse laïque.
De notables réponses à la lettre sont venues de la part des Pères Joseph Fessio, S.J., Brian Harrison, O.S., et Thomas Weinandy, O.F.M. capucin.
La lettre a également laissé de nombreux catholiques avec des questions : les signataires accusent-ils le Pape François d’être un hérétique formel ? Contreviennent-ils au Droit Canon ? Quel en sera l’effet maintenant que le mot « hérésie » a été ouvertement utilisé à l’égard du Pape François ? Et pourquoi n’ont-ils pas d’abord cherché à lui faire part de leurs préoccupations en privé, avant de prendre cette mesure historique ?
LifeSite s’est entretenu avec le professeur Claudio Pierantoni, l’un des universitaires laïcs qui ont aidé à rédiger la lettre ouverte. Le professeur Pierantoni, né à Rome, est professeur de philosophie médiévale à la Faculté de philosophie de l’Université du Chili (Santiago). Il possède deux doctorats : l’un en histoire du christianisme et l’autre en philosophie.
Dans cette vaste entrevue, le Pr Pierantoni aborde ces questions, répondant aux critiques de la lettre ouverte et expliquant pourquoi il croit que l’Église traverse actuellement « la crise la plus grave, non seulement depuis la Réforme protestante, mais de toute son histoire ».
Lire la suiteDes universitaires et théologiens catholiques accusent le pape François d'hérésie
C’est à la fois une douloureuse nouvelle et une nouvelle pleine d’espérance, car elle traite d’un acte nécessaire, étant donné les faits, gestes et paroles du pape François.
Pourquoi parlerions-nous de cette Lettre ouverte aux évêques catholiques, dont est signataire notre président, Georges Buscemi, dans laquelle le pape est accusé d’hérésie ? Eh bien il faudrait, pour commencer, considérer à quel point lesdites hérésies auxquelles le pape adhérerait affectent notre travail pour la défense de la vie et de la famille.
En effet, comme l’affirmait John Smeaton, directeur général de la Society for the Protection of Unborn Children et cofondateur de Voice of the Familly (deux organismes éminemment pro-vie) :
Le mouvement pro-vie, qui défend le droit fondamental à la vie de tout membre innocent de la famille humaine, a obtenu, depuis plus de 50 ans, le soutien d’hommes et de femmes de toutes les religions et cultures. Il y a toutefois peu de personnes qui nieraient que les catholiques ont fourni, en une large mesure, la structure de notre mouvement. La foi catholique a été, pour plusieurs de nos partisans, la source de leur clarté au sujet de la valeur de chaque vie humaine et du devoir conséquent de protéger tous les enfants à naître sans exception. […]
Nous avons été rendus plus forts par la clarté de l’enseignement catholique sur la loi morale, lequel a été confirmé par l’autorité de l’enseignement papal à travers ces temps tumultueux. Notre mouvement pro-vie, qui inclut des gens de toute foi et des gens sans foi, a joué un rôle unique dans la défense de la loi naturelle pendant les 50 dernières années. Il continue d’avoir un rôle unique à jouer. Nous avons gagné plusieurs victoires et sauvé des vies. Pourtant, la réalité demeure que malgré nos efforts, le nombre des avortements à lui seul dépasse de loin tous les décès de toutes les guerres de l’histoire de l’humanité, et ceci avant même de prendre en considération le nombre d’innocents tués par euthanasie, contraceptifs aux effets abortifs, et méthodes de reproduction artificielle.
Face à un tel assaut, le mouvement pro-vie ne peut simplement pas gagner la bataille tout seul. Nous avons besoin du support total des autorités de l’Église Catholique à travers le monde. Pour cette raison, le mouvement pro-vie ne peut cacher sa tête dans le sable et ignorer ce qui se passe dans les hautes sphères de l’Église aujourd’hui. Amoris laetitia [le document sur la famille qui contiendrait des hérésies] n’est pas seulement à propos de la seule question de la sainte Communion donnée aux « divorcés et remariés » — ce qui est en soi-même de la plus grande importance parce qu’il s’agit là d’un sacrilège commis à l’endroit du très saint Sacrement — mais au sujet de l’annulation de la loi morale dans son entièreté. Dans le paragraphe 303 d’Amoris laetitia le Pape François nie effectivement l’existence d’absolus moraux…
L’enseignement de l’Église ainsi sapé, nous aurons du mal à continuer un combat déjà difficile, si les catholiques (et les autres) sont confus au sujet de l’enseignement sur les absolus moraux, par exemple que l’avortement est toujours intrinsèquement mauvais.
C’est pourquoi nous publions cette longue Lettre, traduite par les excellents soins de Jeanne Smits.
Lire la suiteLa conférence, de l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille, sur le don d’organes et la « mort cérébrale »
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Très prochainement aura lieu la conférence de l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (Jahlf) en mai, du 20 au 21 à l'hôtel Massimo à Rome, sur les sujets du don d'organes et de la « mort cérébrale », des domaines mal connus, mais d'une importance capitale.
Voici la déclaration de la Jahlf :
Le don d'organes est un sujet de préoccupation dans de nombreux pays pour les raisons suivantes : la demande de transplantation d’organes est en hausse, tandis que le nombre de dons d’organes n’a que très peu augmenté, voire diminué. De vigoureuses campagnes et la politique de consentement présumé sont quelques-unes des stratégies visant à accroître le nombre de dons d’organes. Récemment, le pape François a fait un appel universel exhortant les catholiques à faire don d’organes au nom de la solidarité.
Bien que l’intention du Pape soit bonne, sa promotion du don d’organes néglige plusieurs problèmes éthiques graves, notamment ceux qui concernent la « Mort cérébrale » et le don d’organes. La prochaine Conférence sur la « Mort cérébrale » vise à répondre à ces graves problèmes. La Conférence aura lieu à l’hôtel Massimo d’Azeglio à Rome, en Italie, les 20 et 21 mai 2019. (Pour plus d’informations et pour vous inscrire.)
Voici un aperçu des problèmes soulevés par le don d’organes :
Lire la suiteAnalyse : quelques réflexions à propos du texte de Benoît XVI sur les abus sexuels
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Pixabay
Le texte du pape émérite, Benoît XVI, sur la crise des abus sexuels, suscite des critiques à « droite » comme à « gauche ». Il me semble que ni à droite, ni à gauche, on n’en a perçu la véritable portée qui va bien au-delà des abus sexuels du clergé, point de focalisation d’une désagrégation sociétale qui dépasse l’entendement.
A gauche, on reproche à Benoît de prendre le contre-pied du pape François. Comment, il ose accuser l’idéologie de Mai 68 ? Le tweet d’Isabelle de Gaulmyn de La Croix est emblématique : « Abus sexuels, un texte troublant de Benoît XVI : au final, le P. Marie-Dominique Philippe serait un dangereux soixante-huitard. »
A droite, on lui reproche plutôt de ne pas en faire assez, de se borner à des réflexions théologiques qui ne vont pas au cœur du sujet, et de ne pas s’opposer assez frontalement à la confusion semée par le pape François – même si l’explication de celui-ci sur les agressions sexuelles, le « cléricalisme », est remarquablement absente du texte du pape émérite.
D’autres, plus iréniques, jugent qu’il y a une complémentarité entre l’un et l’autre : si François aborde l’affaire des agressions de la part des prêtres depuis l’angle du pouvoir, Benoît le fait depuis la perspective théologique.
A moins que son texte n’ait été dans une certaine mesure manipulée par d’autres — c’est ce que semble croire Louis Daufresne à propos de la dénonciation de « cliques homosexuelles dans différents séminaires » (en fait Benoît XVI a évoqué des « clubs homosexuels » dans le texte d’origine), qui écrit : « Benoît XVI emploie un vocabulaire inhabituel qui pourrait laisser penser que ce texte n’est pas de lui, même si on ne peut pas le prouver. »
Lire la suiteTweet du Pape François pour la journée mondiale de la trisomie 21
Le Pape François.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : mariordo59/Flickr/Wikimedia Commons
Le Pape François a publié aujourd’hui sur son compte Twitter le message suivant :
Aujourd’hui, nous pensons aux personnes atteintes de trisomie 21. Qu’elles soient accueillies, comprises et jamais rejetées, dès le ventre de leur mère.
Problème dans l’Église et autour : « Les outils de Satan »
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Pixabay
Le 24 février 2019, j’ai écouté en direct du Vatican le Pape François déclarer haut et fort : « Les prêtres, cardinaux, évêques et religieux qui ont commis des actes abominables de pédophilie ou qui ont fermé les yeux, ont été des outils de Satan ».
L’abcès diabolique a été crevé. Les victimes ont même été comparées aux saints innocents massacrés par le roi Hérode au temps du Christ.
Le temps du déni et de l’hypocrisie est terminé. Rome va changer le droit canonique et édicter des lois et obligations très sévères contre les pédophiles qui seront appliquées partout dans tous les diocèses du monde entier. Plusieurs têtes, même au plus haut niveau, ont commencé à tomber.
Le Pape a prononcé également des paroles très sévères à l’endroit des coupables : « Vous avez gravement péché contre les commandements de Dieu. Vous devrez maintenant affronter le jugement de Dieu ».
Un océan de luxure et d’impureté frappe l’Église catholique qui vit actuellement son Vendredi Saint. À la télévision, on a vu un Pape François, vivant une tristesse inouïe, souffrant devant ce désastre, le visage amaigri, mais bien décidé à mettre fin à cette abomination diabolique.
Dans cette chronique, je ne veux pas m’attarder sur le tsunami d’articles souvent injurieux et méprisants contre l’Église catholique (Bienvenue à Sodome, Les démons incurables de l’Église, Le Vatican et sa vérité, Scandale au Vatican, Le diable au Vatican, Sortir des ténèbres, Refuge des prêtres abuseurs, Justifier le Mal au nom du Bien, Une mascarade, La religion et le sexe, Satan sous la soutane, etc.) Tous ceux et celles qui ont écrit en quantité industrielle sur ce sujet sont presque tous des athées. Alors, quand ils parlent de Dieu et du diable, ils ne sont pas sérieux ; c’est pour se moquer de l’Église tout simplement.
Lire la suiteLes remarques du Pape François sur l'éducation sexuelle
Par Peter Kwasniewski — traduit par Campagne Québec-Vie
Chers lecteurs, je vous prie d'excuser, si cela pouvait vous choquer, le ton quelque peu acerbe que l'auteur de l'article original utilise à l'endroit du pape François ; la préparation à la vie maritale (dont l'un des aspects sera ordinairement appelé éducation sexuelle par beaucoup) est un sujet extrêmement délicat, et les paroles malheureuses que le Pape a tenues ne peuvent qu’inquiéter. J'attirerais donc plutôt votre attention sur les arguments et explications de M. Kwasniewski — A. H.
Le 30 janvier 2019 (LifeSiteNews) — La plupart des catholiques sont probablement au courant des commentaires de la conférence de presse en avion du pape François sur les raisons pour lesquelles les écoles doivent offrir une « éducation sexuelle » aux enfants. J'admets que ces six dernières années m'ont aguerri à force d'entendre des mauvaises nouvelles et d'en traiter, mais même ainsi, ce pape des surprises peut encore occasionnellement faire presque tomber ma mâchoire de surprise.
Soit le Pape François ne sait rien de ce à quoi ressemble le matériel d'éducation sexuelle de nos jours, auquel cas il aurait dû garder le silence sur le sujet, soit il sait à quoi ressemblent ces ouvrages, auquel cas il recommande les outils du péché. [Du moins le Pape n'a pas fait de distinction très claire entre un « bon » cours et un « mauvais », ce qui risque de semer encore plus la confusion. Toujours est-il qu'il n'aurait pas dû faire la promotion de l'éducation sexuelle, et vous pourrez en juger si vous lisez ce qui suit]
Ce n'est pas comme si le Magistère de l'Église n'avait pas donné beaucoup d'indications sur cette question, mettant toujours l'accent sur la prudence, la modestie, la discrétion et, surtout, la chasteté. Dans les années 1920, lorsque le concept d'« éducation sexuelle » pour les couples mariés a commencé à gagner du terrain, le pape Pie XI, dans sa grande encyclique Casti Connubii de 1930, a déclaré de façon mémorable :
Lire la suiteCe salutaire enseignement et cette science religieuse du mariage chrétien n'ont aucun rapport avec cette éducation physiologique exagérée par laquelle, de nos jours, de soi-disant réformateurs de la vie conjugale prétendent rendre service aux époux : ils s'étendent longuement sur ces questions de physiologie, mais ce qu'on enseigne ainsi, c'est bien plutôt l'art de pécher avec astuce que la vertu de vivre avec chasteté. (n°83)