Les mondialistes se servent-ils de la crise du coronavirus pour détruire et recréer l’ordre mondial ?
Par Steve Jalsevac ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image : Tumisu/Pixabay
Ce qui est à voir, c’est si le coronavirus est en soi un véritable élément de crise, et si ce n’est pas ce qu’on en fait qui est catastrophique. ― A. H.
17 avril 2020 (LifeSiteNews) — En février 2017, une vidéo de Remnant TV sur le discours d’investiture du président Trump, intitulée Here’s why they hate him (Voici pourquoi ils le détestent), m’a grandement inspiré. J’y fis suite en écrivant The surprising real reason for the hate against Donald Trump, l’un de nos articles les plus regardés en 2017. Je vous suggère de le lire pour mieux comprendre la signification de la nouvelle vidéo, Covid-19 : Globalism’s perfect storm (Covid-19 : véritable tempête des mondialistes), présentée ci-dessous, et mes profondes inquiétudes concernant un programme mondial très vaste dont la route croise certainement celle de la pandémie du virus de Wuhan. (Note : je l’appelle le « virus de Wuhan » parce que la norme générale est d’utiliser le nom du lieu d’où provient un virus pandémique dans l’attribution d’un nom à celui-ci, bien que l’OMS corrompue, en réaction aux pressions de la Chine communiste, ait insisté pour que nous utilisions tous le terme inoffensif de « covid-19 »).
Depuis ses débuts, LifeSite s’est attaché à présenter aux lecteurs une vue d’ensemble exceptionnelle des liens entre les nombreuses questions qui menacent la vie et la famille. Dans cet article et la vidéo qui l’accompagne, vous trouverez des informations et des réflexions cruciales sur les changements extraordinaires qui se produisent actuellement.
Le thème de l’article de 2017 portait sur la haine dont Donald Trump est l’objet, haït avant tout parce qu’il était considéré comme une grande menace pour les plans des mondialistes visant à instaurer leur Nouvel ordre mondial (NOM), anti-Dieu, antifamille et antivie, devant être mis en œuvre sous le Président Clinton. L’article était plus pertinent que je ne l’eusse pu imaginer.
Depuis, les mondialistes ont employé tout ce qui était possible, avec l’entière coopération de leurs vicieux alliés des médias principaux de fausses nouvelles, afin de persuader le public que Trump est un homme malfaisant, incompétent et corrompu qui doit être destitué de la présidence américaine. Il faut que cela advienne pour la continuation des plans destinés à changer définitivement les États-Unis, à détruire le système capitaliste et le remplacer par une nouvelle économie contrôlée par les mondialistes, et à changer essentiellement le monde.
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo.
Le coronavirus, un cadeau pour les mondialistes
Le virus de Wuhan semble être un bienfait incroyable et suspectement opportun pour les mondialistes, leur permettant de faire avancer leur programme d’une façon plus rapide qu’à ce que nous eussions pu nous attendre. Certains sont même allés jusqu’à sembler ne pas vouloir d’une solution rapide au virus, se moquant et essayant d’arrêter des traitements prometteurs qui sauvent déjà la vie de nombreux patients contaminés.
Voyez ci-dessous la vidéo du Remnant qui illustre ce que j’essaie de transmettre dans cet article. Il s’agit d’une vidéo percutante et directe dans le style de Remnant TV. Elle compile des séquences de vidéos étonnantes et d’autres preuves qui devraient vous amener à vous poser au moins de nombreuses questions sérieuses. Si vous ne regardez pas la vidéo, vous serez bien plus démunis pour essayer de comprendre, comme le dit Michael, « la folie imprudente et irresponsable » sous-tendant le but réel des efforts extrêmes de restriction, qui ont causé une frayeur et une dévastation économique massives, et le but réel du déferlement d’attaques médiatiques dirigées contre le président Trump.
Lire la suiteDe jeunes catholiques autrichiens demandent aux évêques : « S’il vous plaît, redonnez-nous la Sainte Messe »
Jeune catholique autrichienne demandant aux évêques d'Autriche de permettre à nouveau la messe publique.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Einige junge Katholiken aus Österrich/YouTube
En Autriche, où la messe publique est interdite depuis le 16 mars, de jeunes Autrichiens catholiques demandent humblement à leurs évêques de permettre à nouveau le Saint Sacrifice public ; ces jeunes gens s’offrent même afin d’assurer la sécurité sanitaire des églises. Le gouvernement autrichien est en train de procéder au déconfinement et à la dédistanciation asociale du pays. Selon LifeSiteNews :
Dans une courte vidéo diffusée dimanche, les jeunes s’adressent directement aux évêques, demandant humblement de pouvoir à nouveau assister à la Sainte Messe, qui avait été interdite [en public] en raison de la pandémie de coronavirus.
Ces jeunes catholiques ont même suggéré les façons par lesquelles ils pourraient aider à résoudre les problèmes pratiques de réouverture des églises, en assurant la sécurité des personnes. « Nous voulons soutenir nos bergers et leur offrir notre aide », déclare un homme.
« Nous serons là pendant la messe pour nous assurer que personne n’est à moins de deux mètres de distance », ajoute un autre homme dans la vidéo, qui a été publiée non seulement dans sa version originale allemande, mais aussi sous-titrée en anglais, espagnol et français.
Les bancs seront désinfectés après chaque messe. « S’il y a un manque de ressources, nous organiserons la distribution de masques, de désinfectant pour les mains et de gants », propose une jeune femme.
Enfin, ces jeunes fourniraient des listes sur Doodle, pour s’assurer du nombre de personnes qui s’inscriraient à chaque messe.
« Chers évêques autrichiens, » commence la vidéo, « nous savons que c’est un moment très difficile, mais nous demandons une seule chose. Redonnez-nous la Sainte Messe ! »
Comme dans de nombreux autres pays, seules les entreprises jugées essentielles ont été autorisées à rester ouvertes pendant la pandémie de coronavirus. En ce moment, les petites entreprises peuvent à nouveau être ouvertes au public. La vidéo demande : « Qu’est-ce qui peut être plus essentiel pour nous que la Sainte Messe ? »
Une jeune femme rappelle aux téléspectateurs une histoire récemment racontée par le pape François lors d’une de ses messes qui sont diffusées en direct tous les matins depuis sa résidence du Vatican. Un évêque avait dit au Saint-Père de « veiller à ne pas “virtualiser” l’Église, à ne pas “virtualiser” les sacrements, à ne pas “virtualiser” le peuple de Dieu ».
« L’Église, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets », avait déclaré le pape.
La vidéo réalisée par les catholiques autrichiens se termine par une requête aux évêques : « S’il vous plaît, redonnez-nous la sainte messe ! »
Vicissitudes et péripéties de la Semaine Sainte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Indianapolis Museum of Art/Wikimedia Commons
Nous avons eu une Semaine Sainte à la fois agitée et morne. Agitée, car le monde se démène autour d’un microbe et d’autres choses (bien que beaucoup plus discrètement). Et morne, ou plutôt d’une profonde amertume, car la messe et les sacrements ont été refusés aux fidèles, on a refusé à Dieu la visite de son peuple. Selon LifeSiteNews on peut voir une dizaine de faits et déclarations plus ou moins aberrants ou intéressants, plus ou moins remarqués selon qu’ils avaient à voir avec le virus couronné.
- Une Semaine Sainte quasi sans messes ou offices publics dans le monde entier, même au Vatican.
- Le pape François a lancé une nouvelle commission devant étudier le « diaconat » des femmes.
- Un article de Vatican News mettait de l’avant les effets « bénéfiques » du coronavirus (ou plutôt de la façon dont on y réagit) sur la nature (ne considérant que peu la détresse que toute cette crise provoque).
- La messe pour les temps d’épidémie (Novus Ordo) a été révisée et ne contient plus aucune référence aux punitions de Dieu. Dans le propre de cette messe votive il n’est aucunement question de péché, cause de châtiments, et par conséquent aucune supplique de pardon…
- Le titre de la fonction du Pape « Vicaire du Christ » et d’autres qui le suivaient a été relégué en bas de page alors qu’il se trouvait en tête de page, dans l’Annuaire pontifical. À la place du titre, en tête de page, se trouve le nom du pape, et non celui de sa fonction, Jorge Mario Bergoglio, alors qu’il suivait le titre, en tant que « Serviteur des serviteurs de Dieu » (à comprendre : le serviteur de Dieu par excellence). Pourtant, le titre « Vicaire du Christ » est plus qu’un titre historique interchangeable, il a une forte signification dogmatique qui décrit en premier lieu ce que le Pape est. Et si le pape actuel a quelques prétentions de paraître en première place dans l’Annuaire pontifical ce serait bien en tant que « Vicaire du Christ » et non à titre personnel, souligné par un titre relégué en bas de page.
Le cardinal Pell acquitté à l’unanimité par la Haute Cour d’Australie, il est libre !
Cardinal George Pell.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
Le cardinal George Pell a enfin obtenu justice. Après 14 mois passés en prison à Melbourne, Australie, il a été immédiatement libéré à 12 h 30, heure locale, et conduit dans une maison religieuse, visiblement fatigué, les traits marqués. Les sept juges de la Haute Cour d’Australie — sise à Canberra — ont jugé à l’unanimité que le cardinal George Pell n’aurait pas dû être condamné pour agressions sexuelles sur mineurs sur la foi des témoignages qui ont conduit aux verdicts de culpabilité à son égard.
Le communiqué de la Haute Cour indique que le jury de la cour d’appel de Melbourne aurait dû, en « agissant rationnellement au vu de l’ensemble des preuves », retenir le doute quant aux accusations. La Haute Cour a « ordonné que les condamnations soient annulées et que des verdicts d’acquittement soient prononcés à leur place ».
La décision, extraordinaire au vu de la pratique judiciaire australienne, témoigne dans sa radicalité de la mesure de l’injustice dont le cardinal Pell fut victime. On savait depuis le début de cette affaire que les accusations le concernant étaient des plus invraisemblables. Il s’est trouvé pris dans les filets d’une sorte de machination appuyée sur la mécanique d’un appareil judiciaire avide de le condamner.
Il est rare qu’une affaire criminelle passe la barre du réexamen par la Haute Cour. En matière d’agression sexuelle sur mineur, il est même rarissime que celle-ci accepte de se pencher sur une condamnation par les juridictions inférieures. La Haute cour l’a pourtant fait. Elle aurait pu dès lors décider que le droit avait été bien appliqué, en rejetant la demande du cardinal. Elle aurait pu aussi renvoyer l’affaire devant une autre cour d’appel. Mais elle a choisi, et ce en un mois à peine après avoir entendu les arguments de la défense, de l’acquitter purement et simplement. Un tel désaveu de l’ensemble des juridictions inférieures, nous disait-on avant l’annonce de sa décision, serait inouï. Mais voilà : c’est fait.
Et l’Alléluia que lancera le cardinal en cette nuit de Pâques qui approche sera sans aucun doute le plus beau de sa vie, lui qui depuis des mois est privé même de la possibilité de célébrer la messe.
Le jugement de la Haute Cour expose l’ensemble de l’affaire en rappelant d’emblée qu’elle reposait sur le témoignage de deux enfants de chœur qui affirmaient avoir été sexuellement agressés à une date indéterminée entre le 1er juillet et le 31 décembre 1996. Il rappelle que l’un des accusateurs est mort avant que l’affaire ne vienne devant la justice mais qu’il avait eu le temps de répondre à sa mère n’avoir jamais en réalité été victime d’attouchements de la part du prélat.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider, l’« épreuve » de la « dictature sanitaire » et de l'interdiction des messes publiques
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Sainte-Marie à Astana au Kazakhstan.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : capture d'écran vidéo/YouTube
Mgr Athanasius Schneider propose une réflexion sur l'interdiction inouïe pour les fidèles d'assister à la messe, où au nom d'une « dictature sanitaire » sans précédent « les puissances de ce monde ont maintenant séparé de force les fidèles de leurs bergers ». Ces « tribulations », affirme l'évêque auxiliaire d'Astana, seront porteuses de « grands bénéfices spirituels » pour ceux qui resteront fidèles et qui comprendront, à travers la privation du Sacrifice eucharistique, son caractère absolument central.
Il y voit une « purification » de l'Eglise par une « intervention divine dans la crise actuelle sans précédent de l'Église ».
Je vous propose ici ma traduction de ce texte paru en anglais sur One Peter Five en ce 19 mars, fête de saint Joseph. Les anglophones y trouveront une série de prières pour la prière en famille. – J.S.
*
« Nous nous glorifions même dans les tribulations » (Rom 5, 3)
Des millions de catholiques dans le monde occidental dit libre seront, dans les semaines ou même les mois à venir, et surtout pendant la Semaine Sainte et Pâques, point culminant de toute l'année liturgique, privés de tout acte de culte public en raison de la réaction tant civile qu'ecclésiastique à l'épidémie de Coronavirus (COVID-19). La plus douloureuse et la plus angoissante de ces mesures est la privation de la sainte messe et de la sainte communion sacramentelle.
L'atmosphère actuelle de panique quasi planétaire est sans cesse alimentée par le « dogme » universellement proclamé de la nouvelle pandémie du coronavirus. Les mesures de sécurité drastiques et disproportionnées, associées à la négation des droits fondamentaux de l'homme que sont la liberté de mouvement, la liberté de réunion et la liberté d'opinion, apparaissent quasiment orchestrées au niveau mondial selon un plan précis. Ainsi, l'humanité entière devient en quelque sorte prisonnière d'une « dictature sanitaire » mondiale qui, de son côté, se révèle également être une dictature politique.
Un effet secondaire important de cette nouvelle « dictature sanitaire » qui se répand dans le monde entier est l'interdiction croissante et sans compromis de toute forme de culte public. À compter du 16 mars 2020, le gouvernement allemand a interdit toute forme de rassemblement religieux public pour toutes les religions. Une mesure aussi drastique d'interdiction stricte de toutes les formes de culte public était inimaginable, même sous le Troisième Reich.
Avant que ces mesures ne soient prises en Allemagne, une interdiction gouvernementale de tout culte public avait été mise en œuvre en Italie et à Rome, cœur du catholicisme et du christianisme. La situation actuelle de l'interdiction du culte public à Rome ramène l'Église à l'époque d'une interdiction analogue émise par les empereurs romains païens au cours des premiers siècles.
Les clercs qui osent célébrer la sainte messe en présence des fidèles dans de telles circonstances pouvaient être punis ou mis en prison. La « dictature sanitaire » mondiale a créé une situation qui respire l'air des catacombes, d'une Église persécutée, d'une Église souterraine, surtout à Rome. Le pape François, qui le 15 mars, à pas solitaires et hésitants, a parcouru les rues désertes de Rome dans son pèlerinage depuis l'image du Salus populi Romani dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure jusqu'à la Croix miraculeuse dans l'église de San Marcello, véhiculait une image apocalyptique. Elle rappelait la description suivante de la troisième partie du secret de Fatima (révélée le 13 juillet 1917) : « Le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine. »
Lire la suiteLe Pacte éducatif mondial au service d’un étrange humanisme : entretien avec Mgr Vincenzo Zani
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
LifeSiteNews vient de publier un entretien réalisé par Diane Montagna lors de l’atelier en vue du Pacte éducatif mondial à Rome, les 6 et 7 février derniers. Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique, chargé de l’organisation de l’événement du 14 mai prochain à Rome — et des rencontres et manifestations qui l’accompagnent — a présenté le « nouvel humanisme » que le pape veut promouvoir par le biais de ce Pacte proposé à de multiples acteurs en provenance de la société civile, multiculturelle et plurireligieuse.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de cet entretien, non sans relever quelques points très révélateurs. On y apprend par exemple que selon cet archevêque, Dieu se « retire » de l’histoire après la Création : « Dieu crée mais se retire ensuite. Il quitte l’homme en disant : “Va !” »
Dans cette curieuse conception de la liberté, quid de l’action surnaturelle de Dieu dans le monde ? Interpellé sur ce point par Diane Montagna, Mgr Zani a un peu aménagé son propos pour rappeler que Dieu intervient pour dire (à Caïn) : « Où est ton frère ? » « Par conséquent, Dieu ne se retire pas. Il est là, mais Il ne veut pas remplacer l’homme. » Tout cela ne brille pas par la clarté, mais on retiendra que la notion du péché originel est absente du propos de Zani, qui interprète d’ailleurs l’Incarnation à cette sauce étrange :
« Et donc, au moment de la Création — ceci est un point de vue chrétien, car le christianisme a sa propre vision spécifique — à un certain moment, Dieu voit l’homme désorienté, et il envoie son Fils — l’Incarnation. » L’Incarnation n’est plus la venue du Messie et du Sauveur, promise depuis l’origine pour racheter l’humanité privée du salut éternel par la faute des premiers parents, mais une espèce de séance de rattrapage au moment où l’homme ne sait plus où il va.
Parmi les propos plus ou moins classiques de Mgr Zani, on retiendra aussi ceux-ci : le pacte éducatif mondial veut se mettre « au service de toute l’humanité dans la liberté », sans qu’il ne soit jamais question de mission, de conversion, d’attirer les jeunes à la vérité. Le premier objectif commun n’est d’ailleurs pas de prêcher la vraie foi, mais de « prendre soin de la création et de l’avenir du monde » – ce n’est pas pour rien que l’affaire s’inscrit dans la logique de Laudato si' et qu’il est placé sur un pied d’égalité avec la COP qui se déroulera en décembre à Glasgow.
Je note aussi avec intérêt que Mgr Zani a refusé catégoriquement de révéler les noms de ceux qui selon lui travaillent déjà depuis un an à l’élaboration du « Manifeste » qui sera signé le 14 mai sous l’égide du pape François : on sait seulement que plusieurs religions sont représentées et que les experts sont de variétés diverses. Pourquoi cette culture du secret ? Qu’y a-t-il à cacher ?
Lire la suiteFinanciers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
L’exhortation du pape sur l’Amazonie, Querida Amazonia, un cheval de Troie
Par le Père Frank Unterhalt — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vincent Lécuyer/Wikimedia Commons — Mise à jour (21 février 2020) : D'après Le blog de Jeanne Smits « Lors de la conférence de presse où Querida Amazonía a été présentée, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a précisé que le pape François parle dans l’Exhortation apostolique de "présentation" et non d’"approbation" du Document final du synode. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "L’Exhortation apostolique [Querida Amazonía] fait partie du magistère. Le Document final n’est pas du magistère." »
Cependant, Querida Amazonia contient de nombreuses erreurs. — A. H.
14 février 2020 (LifeSiteNews) —L’Amazonie est connue pour ses paysages parfois féeriques, souvent enveloppés d’un épais brouillard. Ce qui semble lyrique à première vue en incite plus d’un à se mettre à rêver. Mais le décor a un grand côté obscur. Ce côté se retrouve partout où un voile nuageux offusque la pleine lumière. Les missionnaires rapportent que les dangers mortels sont difficiles à reconnaître dans ce paysage. Le brouillard engendre donc souvent une situation trompeuse. Quand il se dissout, toute la réalité de l’Amazonie devient visible.
Cette région a récemment fait l’objet d’une grande attention grâce à un document du Vatican.
Bien que le titre du document (Querida Amazonia) soit centré sur l’Amazonie, ce texte prétend étendre ses dimensions au monde entier. Le fleuve n’a jamais été aussi large. Un synode encadré de rituels païens et d’idolâtrie blasphématoire devait être érigé en document, et la danse jubilatoire doit être poursuivie.
Les premières réactions furent rapidement exprimées et la plupart de ceux qui les formulèrent, en partie par hâte et en partie par souhait illusoire, s’en tinrent à la première impression. Nombreux étaient ceux qui ne voyaient pas la forêt derrière les arbres (There were quite a few who did not see the forest for the trees : se concentrer à tel point sur les détails que l’on en voit pas l’ensemble). C’est-à-dire que la quantité de mots et le choix des mots de fond ont créé un brouillard amazonien. Pour être plus précis, il y a quelque chose dans la rédaction qui, au début, était invisible.
C’est écrit dans le texte : « Je ne développerai pas toutes les questions abondamment exposées dans le Document de conclusion. Je ne prétends pas le remplacer ni le répéter » (n° 2).
Ainsi, une fois le brouillard levé, ce qui était caché devient visible : le document final du synode.
Si un auteur ne souhaite pas remplacer quelque chose, cela signifie logiquement qu’il veut le laisser tel quel. Cette intention est accentuée par les mots suivants : « En même temps, je veux présenter officiellement ce Document qui nous expose les conclusions du Synode » (n° 3).
Lire la suiteLe nouveau président d’Argentine, Alberto Fernandez, pro-avortement et divorcé remarié, communie au Vatican…
Alberto Fernández, président d'Argentine.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (côtés flous rajoutés) : Nicolás Aboaf/Wikimedia Commons
Pour qui douterait encore des effets concrets du message véhiculé par Amoris lætitia, la récente visite du nouveau président argentin Alberto Fernández est venue apporter une clarification dont il faudra se souvenir. Vendredi 31 janvier, il était reçu par le pape François, son compatriote : un entretien qui fut long et cordial. L’exhortation apostolique qui ouvre la porte à la communion pour les divorcés remariés a été remise au couple présidentiel par le pape François ; ça tombait bien, Fernández est « fiancé », comme on dit, depuis 2014 avec l’actrice argentine Fabiola Yañez, qui vit avec lui au palais présidentiel de Buenos Aires et joue le rôle de Première dame.
Le président argentin s’était marié en 1993 avec Marcela Luchetti, de laquelle il a divorcé en 2005, « laissant » un fils. De 2005 à 2014, il vivait avec Vilma Ibarra, par ailleurs mère de trois enfants. Les thuriféraires de François nous expliqueront peut-être un jour que Fernández a bénéficié d’une déclaration de nullité de son mariage et qu’il s’est en fait marié secrètement avec son actuelle concubine. Dans cette éventualité hautement improbable, une seule réponse : on s’en fiche, le scandale a été public. Si les mariages catholiques sont publics, ce n’est pas pour des prunes !
L’entretien du président et de sa « copine » avec le pape François a été précédé d’une messe célébrée par un autre compatriote, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales à laquelle le président argentin, partisan actif de la légalisation de l’avortement, a communié, tout comme sa compagne. Vidéo et preuves sur Infovaticana et en français sur Gloria.tv.
Comble de l’ironie, le pape François prêchait le matin même à Sainte-Marthe à propos de ces catholiques qui vont à la messe le dimanche et qui se disent chrétiens mais qui ont « perdu la conscience du péché ». Il ajoutait que ces chrétiens auraient besoin de quelqu’un qui leur dise la vérité, souhaitant que le Seigneur leur envoie un « prophète » qui leur « donne une petite claque » quand ils se laissent glisser « dans cette atmosphère où tout semble permis ». Evidemment, il évoquait ceux qui paient mal leurs domestiques ou les ouvriers des champs, selon des schémas bien usés…
Et comme si cela ne suffisait pas, la première lecture du jour (dans le Nouvel Ordo) de la messe à laquelle assistaient Alberto et Fabiola correspondait au récit du meurtre d’Urie à l’instigation du roi David qui convoitait sa femme, Bethsabée… Cela aussi, on le voit sur la vidéo.
On se demande combien de temps ils ont pu passer à « discerner » sur tout cela avant de convier le couple présidentiel argentin à une messe spécialement célébrée pour eux…
A tout cela s’ajoute un imbroglio diplomatique : peu après sa rencontre avec le pape François, Alberto Fernández a envoyé à son hôte un courriel courroucé pour demander pourquoi le communiqué du Vatican sur la visite avait annoncé que le sujet de l’avortement avait été évoqué. Il venait lui-même d’affirmer expressément que tel n’avait pas été le cas, au cours de la conférence de presse donnée à l’ambassade d’Argentine peu après la rencontre.
Lire la suiteL’alliance du Vatican avec la Chine, ce pays rouge où l’on prélève les organes des prisonniers
Par John Zmirak (The Stream) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage) : Global Panorama/Flickr/Gcmarino/Wikimedia Commons
Aujourd’hui, je dois écrire sur un sujet qui me dérange profondément. Commençons par un reportage du journal The Daily Caller.
« En ce moment, ceux qui mettent le mieux en œuvre la doctrine sociale de l’Église sont les Chinois », disait Sorondo au Vatican Insider, applaudissant les efforts de la Chine à suivre les mesures vertes énoncées dans l’encyclique du pape François, Laudato Si, en 2015. Sorondo a également accusé le président Donald Trump de se laisser manipuler par les entreprises pétrolières mondiales et a loué la Chine d’avoir défendu l’Accord de Paris sur le climat.
Le « Sorondo » en question est l’évêque Marcelo Sánchez Sorondo. Il est la plus haute autorité du Vatican en matière d’enseignement social catholique. Le Pape François ne l’a jamais corrigé. Donc à partir de ce moment, ç’a été la position officielle du Vatican. Bonne chance pour faire en sorte que les gens prennent « l’enseignement social catholique » au sérieux après cela.
L’évêque Marcelo Sorondo
Sorondo a publié cette déclaration après une visite éclair de la Chine. Il a été soigneusement encadré par les penseurs du Parti communiste. Vous vous souvenez de ces prestigieux pèlerinages que des intellectuels et des ecclésiastiques accomplissaient dans la Russie de Staline ? Ils en sont revenus pleins d’éloges pour ses réalisations « progressistes ». J’avais cru qu’ils avaient pris fin avec la guerre froide. J’avais tort.
Abandonner les catholiques de Chine
Les paroles de Sorondo sont arrivées peu de temps après que le Vatican ait conclu un accord avec le gouvernement communiste chinois. Selon les mots du cardinal retraité Joseph Zen, cet accord était « une incroyable trahison... une église asservie par le gouvernement n’est pas une vraie église catholique. »
Le Vatican a abandonné les catholiques clandestins et loyaux de ce pays. Il a remis le contrôle de l’église chinoise aux marionnettes du parti communiste. Qui est le négociateur de l’accord ? Le pédophile disgracié et ex-cardinal Theodore McCarrick. Ancien archevêque de Washington DC., il a aidé à former et à choisir plusieurs des principaux évêques américains.
Lire la suite