Le message du cardinal Burke à propos du coronavirus et de la primauté de la prière et des sacrements
Cardinal Leo Raymond Burke.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) ― Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
Je vous propose ci-dessous ma traduction complète du message publié par le cardinal Raymond Burke sur son blogue en cette fête de saint Benoît, pour dire sa sollicitude à l’égard de tous ceux qui souffrent de l’épidémie du coronavirus et de ses conséquences. Le cardinal y souligne que le culte et les sacrements font partie des besoins essentiels de l’homme. Et que si nous devons prendre tous les moyens naturels pour combattre ce fléau, c’est d’abord en nous tournant vers Dieu que nous trouverons la réponse.
Cette traduction est la seule autorisée. Elle a été revue et corrigée par Son Éminence. — J.S.
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Chers amis,
Depuis quelque temps déjà, nous nous battons contre la propagation du coronavirus, le COVID-19. Pour autant que nous sachions — et l’une des difficultés du combat est que tant de choses restent obscures sur cette peste — la bataille va encore se poursuivre pendant un certain temps. Le virus en cause est particulièrement insidieux, car il a une période d’incubation relativement longue — certains disent 14 jours, d’autres 20 jours — et il est très contagieux, beaucoup plus contagieux que les autres virus que nous avons connus.
L’un des principaux moyens naturels de se défendre contre le coronavirus est d’éviter tout contact étroit avec les autres. Il est important, en effet, de toujours garder une distance — certains disent un mètre, d’autres un mètre et demi — entre nous et, bien sûr, d’éviter les rassemblements de groupes, c’est-à-dire les rassemblements où plusieurs personnes sont très proches les unes des autres. En outre, comme le virus est transmis par de petites gouttelettes émises lorsqu’on éternue ou qu’on se mouche, il est essentiel de se laver fréquemment les mains avec du savon désinfectant et de l’eau chaude pendant au moins 20 secondes, et d’utiliser des lave-mains et des lingettes désinfectantes. Il est tout aussi important de désinfecter les tables, les chaises, les comptoirs, etc., sur lesquels ces gouttelettes ont pu atterrir et à partir desquels elles sont capables de transmettre la contagion pendant un certain temps. Si nous éternuons ou que nous nous mouchons, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier, de le jeter immédiatement et de se laver les mains. Bien entendu, les personnes chez qui le coronavirus a été diagnostiqué doivent être mises en quarantaine, et celles qui ne se sentent pas bien, même s’il n’a pas été vérifié qu’elles souffrent du coronavirus, doivent, par charité envers les autres, rester chez elles, jusqu’à ce qu’elles se sentent mieux.
Vivant en Italie, où la propagation du coronavirus a été particulièrement meurtrière, surtout pour les personnes âgées et pour celles qui sont déjà dans un état de santé délicat, je suis édifié par le grand soin que les Italiens prennent pour se protéger et protéger les autres de la contagion. Comme vous l’avez peut-être déjà lu, le système de santé italien est actuellement mis à rude épreuve pour tenter d’assurer l’hospitalisation et les soins intensifs nécessaires aux plus vulnérables. Je vous en prie, priez pour le peuple italien, et en particulier pour ceux pour qui le coronavirus peut être mortel comme pour ceux qui en ont la charge. En tant que citoyen des États-Unis, j’ai suivi la situation de la propagation du coronavirus dans mon pays et je sais que ceux qui vivent aux États-Unis s’inquiètent de plus en plus de faire cesser sa propagation, de peur qu’une situation comme celle de l’Italie ne se reproduise chez eux.
Lire la suiteMgr Crepaldi évoque le coronavirus, dénonce le panthéisme, le mondialisme, l’abandon de souveraineté, la culture de mort
Mgr Giampaolo Crepaldi évêque de Trieste en Italie, bénissant la ville avec le Très Saint Sacrement, le 1er mars 2020.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : Capture d’écran de la vidéo d’Il Piccolo
La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu’elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l’appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.
Dans un passionnant article publié en exclusivité il y a quelques minutes par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l’Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.
Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n’est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.
Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.
Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l’aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. — J.S.
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Plus rien ne sera comme avant
L’épidémie liée à la propagation de la « COVID-19 » a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l’Église. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l’objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l’homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd’hui et je rappelle que, en l’absence de gouvernement de la part de l’homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu’une nature uniquement bonne et d’emblée exempte de contamination n’existe pas.
Elle pose ensuite le problème de la participation au bien commun et de la solidarité, en nous invitant à aborder, sur la base du principe de subsidiarité, les différentes contributions que les acteurs politiques et sociaux peuvent apporter à la solution de ce grave problème et à la reconstruction de la normalité, une fois l’épidémie derrière nous. Il est devenu évident que ces contributions doivent être articulées entre elles, convergentes et coordonnées. Le financement des soins de santé, un problème que le coronavirus met très clairement en évidence, est un problème moral central dans la poursuite du bien commun. Il est urgent de réfléchir tant aux objectifs du système de santé qu’à sa gestion et à l’utilisation des ressources, car l’examen du passé récent laisse constater une réduction significative du financement des établissements de soins de santé. L’épidémie menace en effet la fonctionnalité des filières productives et économiques, et leur blocage, s’il se prolonge, entraînera des faillites, du chômage, de la pauvreté, des difficultés et des conflits sociaux. Le monde du travail sera soumis à de grands bouleversements, de nouvelles formes de soutien et de solidarité seront nécessaires et des choix drastiques devront être faits. La question économique renvoie à celle du crédit et à la question monétaire et, par conséquent, aux relations de l’Italie avec l’Union européenne dont dépendent dans notre pays les décisions finales dans ces deux domaines. Cela soulève à nouveau la question de la souveraineté nationale et de la mondialisation, faisant ressortir la nécessité de réexaminer la mondialisation comprise comme une machine systémique mondialiste, qui peut aussi être très vulnérable précisément en raison de son interrelation interne rigide et artificielle, de sorte que, lorsqu’un point névralgique est touché, elle provoque des dommages systémiques globaux difficiles à corriger. Lorsque les niveaux sociaux inférieurs sont soustraits à la souveraineté, tous seront emportés. D’autre part, le coronavirus a également mis en évidence les « fermetures » des États, incapables de coopérer réellement même s’ils sont membres des institutions supranationales auxquelles ils appartiennent. Enfin, l’épidémie a posé le problème de la relation du bien commun avec la religion catholique et de la relation entre l’État et l’Église. La suspension des messes et la fermeture des églises ne sont que quelques aspects de ce problème.
Lire la suiteL’exhortation du pape sur l’Amazonie, Querida Amazonia, un cheval de Troie
Par le Père Frank Unterhalt — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vincent Lécuyer/Wikimedia Commons — Mise à jour (21 février 2020) : D'après Le blog de Jeanne Smits « Lors de la conférence de presse où Querida Amazonía a été présentée, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a précisé que le pape François parle dans l’Exhortation apostolique de "présentation" et non d’"approbation" du Document final du synode. Le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, a déclaré : "L’Exhortation apostolique [Querida Amazonía] fait partie du magistère. Le Document final n’est pas du magistère." »
Cependant, Querida Amazonia contient de nombreuses erreurs. — A. H.
14 février 2020 (LifeSiteNews) —L’Amazonie est connue pour ses paysages parfois féeriques, souvent enveloppés d’un épais brouillard. Ce qui semble lyrique à première vue en incite plus d’un à se mettre à rêver. Mais le décor a un grand côté obscur. Ce côté se retrouve partout où un voile nuageux offusque la pleine lumière. Les missionnaires rapportent que les dangers mortels sont difficiles à reconnaître dans ce paysage. Le brouillard engendre donc souvent une situation trompeuse. Quand il se dissout, toute la réalité de l’Amazonie devient visible.
Cette région a récemment fait l’objet d’une grande attention grâce à un document du Vatican.
Bien que le titre du document (Querida Amazonia) soit centré sur l’Amazonie, ce texte prétend étendre ses dimensions au monde entier. Le fleuve n’a jamais été aussi large. Un synode encadré de rituels païens et d’idolâtrie blasphématoire devait être érigé en document, et la danse jubilatoire doit être poursuivie.
Les premières réactions furent rapidement exprimées et la plupart de ceux qui les formulèrent, en partie par hâte et en partie par souhait illusoire, s’en tinrent à la première impression. Nombreux étaient ceux qui ne voyaient pas la forêt derrière les arbres (There were quite a few who did not see the forest for the trees : se concentrer à tel point sur les détails que l’on en voit pas l’ensemble). C’est-à-dire que la quantité de mots et le choix des mots de fond ont créé un brouillard amazonien. Pour être plus précis, il y a quelque chose dans la rédaction qui, au début, était invisible.
C’est écrit dans le texte : « Je ne développerai pas toutes les questions abondamment exposées dans le Document de conclusion. Je ne prétends pas le remplacer ni le répéter » (n° 2).
Ainsi, une fois le brouillard levé, ce qui était caché devient visible : le document final du synode.
Si un auteur ne souhaite pas remplacer quelque chose, cela signifie logiquement qu’il veut le laisser tel quel. Cette intention est accentuée par les mots suivants : « En même temps, je veux présenter officiellement ce Document qui nous expose les conclusions du Synode » (n° 3).
Lire la suiteEvo Morales et Pachamama expulsés du gouvernement bolivien
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Luis Fernando Camacho Vaca/Facebook
Evo Morales, maintenant ex-président de la Bolivie, a dû démissionner devant les pressions de l’opposition, après 14 ans de règne marxiste et de propagation de l’animisme, d’après Le Salon Beige :
Evo Morales, président marxiste de Bolivie, a été contraint de démissionner après presque 14 années à la tête de l’Etat. Les dirigeants de l’opposition bolivienne, qui ont obtenu la démission et le départ d’Evo Morales, ont eu pour premier acte « officiel », de se rendre au Palais du Gouvernement pour prier à genou Bible ouverte sur un drapeau bolivien.
Selon une information d'Aci Prensa, dimanche 10, avant de quitter le Palais du Gouvernement, un pasteur […] partisan de Camacho a dit :
« la Bible est de retour au Palais du Gouvernement. La Pachamama n’y reviendra plus jamais. Aujourd’hui, le Christ est de retour au Palais du Gouvernement. La Bolivie est pour le Christ. »
Le nom de Pachamama vous fait-il sursauter ? C’est pourtant l’un des aspects du paganisme dont Evo Morales faisait la promotion, la Terre-Mère, ou Pachamama ou encore Gaïa pour d’autres.
En 2013, on apprenait qu’une loi en Bolivie encadrait strictement les associations cultuelles, dans laquelle Morales faisait la promotion de l’animisme précolombien. L’article 15 de la loi impose à tous les organismes religieux et même à tous les organismes à but non lucratif de régler leurs activités dans le cadre de « l’horizon de la bonne vie », concept issu des croyances aymaras, le fond culturel et cultuel d’Evo Morales. À ceux qui considéraient que cette loi était contraire à la Convention des droits de l’homme, signée par la Bolivie, M. Morales répondit, selon Le Salon Beige, que :
Lire la suite« Le respect des droits de la Terre-Mère [la “Pachamama”] est plus important que le respect des droits de l’homme. » De culture aymara, le Président Morales s’était exprimé sur ses croyances :
« Certains disent que je suis athée, mais c’est la première fois que je l’affirme publiquement : à minuit comme à l’aube, je prie pour mon père et ma mère qui m’a donné le jour. Je pense à mes pères, je crois en notre mère [la Terre] et je crois également en nos dieux. »
Le prêtre qui a brûlé les Pachamama parle : elles « parodient » Notre Dame de Guadalupe
Par Bree A. Dail (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Notre-Dame de Guadalupe est la patronne des pro-vie, aussi ne saurions-nous rester indifférents aux actes d’idolâtrie rendus aux statuettes de Pachamama, parodies de N.-D. de Guadalupe selon un exorciste mexicain, actes qui, outre leur sens idolâtre, blasphèment contre la Sainte Vierge par le culte qu’ils rendent à une caricature diabolique de l’Auguste Mère de Dieu.
Si nous parlons de cette affaire, c’est également parce que l’un des buts de notre organisme est de promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun. Et un autre, de promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Pour promouvoir la foi chrétienne il faut donc la défendre de toutes atteintes qui lui sont portées. — A. H.
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Les « Pachamama » vénérées de manière idolâtre au Vatican et dans la ville de Rome au moment du synode sur l’Amazonie étaient une « parodie » de la Vierge de Guadalupe, selon un exorciste mexicain cité par le prêtre qui a brûlé des effigies de la statuette il y a quelques jours au cours d’un rite de réparation que l’on peut voir ici sur le blog d’Yves Daoudal.
Ce prêtre catholique de l’archidiocèse de Mexico, le P. Hugo Valdemar Romero, a expliqué dans un entretien avec LifeSiteNews pourquoi il a décidé de brûler des statues païennes de la « Pachamama ». Son geste, visant à expier le péché public d’idolâtrie au synode sur l’Amazonie, se justifiait par la « loi de Dieu », a-t-il déclaré.
La vidéo de la cérémonie qui a eu lieu en fin de semaine dernière est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.
Le P. Hugo Valdemar Romero, ancien porte-parole de l’Archidiocèse de Mexico, actuellement grand pénitencier, a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait invité les fidèles à participer à cette cérémonie en raison du « scandale et de la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, réalisés au Vatican avec les idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie ».
Voici ma traduction intégrale de l’interview du P. Hugo Valdemar Romero avec Bree A. Dail de LifeSiteNews.
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Qu’est-ce qui a inspiré votre geste, c’est-à-dire la décision de prendre la tête des fidèles pour prononcer des prières de réparation, puis brûler les effigies de la Pachamama ?
Ce sont le scandale et la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, perpétrés au Vatican avec des idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie. De nombreux fidèles, très blessés et en colère, se sont tournés vers moi ; ils nous demandaient (au clergé) de faire quelque chose pour montrer que nous rejetions l’idolâtrie et pour demander pardon à Dieu pour tant de sacrilèges et de profanations. J’ai donc décidé de faire ces actes de réparation.
Avez-vous parlé à des exorcistes d’Amérique latine et croyez-vous que ces rituels relevaient d’une influence démoniaque ?
Oui, j’ai parlé à un exorciste de Mexico qui m’a affirmé que la figure de la Pachamama était une parodie de la Vierge de Guadalupe. La Sainte Vierge, Notre Dame de Guadalupe apparaît dans sa sainte image comme une femme enceinte. Elle est venue pour donner naissance à Jésus, Lumière du Monde et seul Vrai Dieu, le seul but de notre vie. Elle est venue comme la Femme de l’Apocalypse, revêtue de soleil, et la lune à ses pieds. Cette Pachamama, en revanche, est sur le point de donner naissance à une créature rouge, de couleur démoniaque, et cette créature n’est rien de moins qu’une « nouvelle église ». Cette « église » est née du synode qui vient de s’achever — cette soi-disant « église à visage amazonien » qui prétend célébrer des rites orthodoxes, mais qui promeut (la notion de) diacres féminins et de prêtres mariés, l’exact contraire de la doctrine catholique et de la tradition de l’Église (romaine).
Dans votre vidéo, nous vous voyons parler de Notre-Dame de Guadalupe. A S. Maria in Traspontina, l’image de Notre-Dame de Guadalupe pouvait se voir, poussée sur le côté d’un des autels latéraux — où les Pachamamas ont été placées. Estimez-vous que c’est important ?
Bien sûr, c’est la grande imposture de la déesse satanique Pachamama. Elle cherche à usurper la place de Notre Dame de Guadalupe, à ôter de la foi catholique Celle qui est la Mère du Vrai Dieu, et à mettre à la place de Notre Dame la Terre-Mère, qui en réalité est idolâtrie, panthéisme et superstition.
Lire la suiteLes drag queens, qui veulent accéder à vos enfants, liés au satanisme et aux pratiques occultes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il n’est vraiment pas sain d’emmener ses enfants à des « séances de lecture » tenues par des « drag-queens ». Extrait de LifeSiteNews :
(...)
Les drag queens sont une présence effrayante pour les petits enfants. Ces jeunes visages fascinés entendent les leçons prétendument « inclusives » et regardent les girations [dances] sexuelles raconter la vraie histoire. Il y a quelque chose d'étrange dans ce voisinage, et les jeunes l'ont compris, même si leurs parents naïfs ricanent et hochent la tête aux côtés des bibliothécaires corrompus.
La vérité, c'est que ces lectures publiques et ces performances sexualisées sont souvent influencées par un royaume hors du naturel. Il s'avère que beaucoup de ceux qui s'identifient comme « drags » suivent le paganisme, la sorcellerie ou le satanisme. Ils n'essaient même pas de cacher ce lien étroit.
Par exemple, dans un récent tweet, l'Église de Satan disait : « Nous pouvons confirmer qu'il y a beaucoup de drag queens satanistes. Et ils sont fabuleux. »
Et le temple satanique de San-Francisco est composé principalement de personnes s'identifiant comme « LGBTQ », tenant même une « Messe rose » de temps à autres. Un film réalisé au sujet du groupe s'appelle Hail Satan, où les dirigeants disent qu'ils vont combattre les conservateurs chrétiens « jusqu'à la mort ».
Sont-ils sérieux quant à suivre Satan ? Qui sait, et qui s'en soucie ? Quiconque adopte son nom est, tragiquement, une proie idéale. Satan exploitera et manipulera ces sots selon le désir de son cœur, et ils ne le sauront peut-être jamais.
Un partenariat drag-démon se développe partout. Il y a des comptes rendus d'Austin au Texas, où des adeptes « drag » se livrent à des rituels occultes (dont des messes noires) dans des parcs publics pour « jeter des sorts » à deux membres du conseil municipal, des gens courageux qui se sont publiquement opposés à ces « heures de contes » perverties dans les bibliothèques publiques locales.
Etc.
Le totalitarisme Vert
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Ross Dunn/Flickr
Les écologistes radicaux sont comme des melons d’eau : verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur.
Le communisme est-il mort avec la chute du Mur de Berlin, en 1989 ? Dans sa forme soviétique, sûrement. Mais l’idéologie communiste au sens large, c’est la doctrine de l’égalité totale, et à tout prix. En ce sens, l’écologisme extrême est une sorte de « communisme ». Les Verts proclament l’égalité entre la Nature et l’Humanité. Ils rejettent la vision chrétienne du rapport hiérarchique entre la Nature, l’Homme et Dieu. La Bible nous dit que la Nature a été créée pour l’Homme, et l’Homme pour Dieu. Les Verts voudraient réduire la population mondiale de 90 % pour sauver la Planète. Ce serait le plus grand génocide de l’histoire ! Ils subordonnent l’Humanité à la Nature. Quant à Dieu, inutile de dire qu’ils s’en balancent. Ils rendent plutôt un culte païen à la Terre-Mère, la déesse Gaïa.
Évidemment, il ne faut pas confondre une saine gestion de l’environnement avec la révolution culturelle que prônent les Verts.
La récente « Marche pour le Climat » rappelle les méthodes de propagande des régimes communistes. Dans le roman 1984, qui décrivait parfaitement les rouages psychologiques du totalitarisme, George Orwell nous parle de la « Semaine de la Haine ». Chaque année, les camarades-citoyens d’Océania sortaient massivement dans les rues pour dénoncer le « Mal absolu », en l’occurrence le régime d’Eurasia, dirigé par l’abominable Goldstein, « l’Ennemi du Peuple ». On fermait les écoles pour que les enfants puissent défiler, pancartes en mains, en criant : « Mort à Goldstein ! Vive Big Brother ! »
Le même genre de cri n’a-t-il pas retenti dans les rues de Montréal ? Il suffit de remplacer « Goldstein » par « GES » et « Big Brother » par « Planète Verte ». Le thème de la marche n’a aucune importance. C’est une mise en condition psychologique. Les participants doivent en ressortir convaincus qu’ils sont du côté du Bien, et les Autres du côté du Mal. Qui sont les Autres ? Pas besoin de le préciser. La propagande vise les émotions, pas la raison. Ce peut être la Technologie, le Capitalisme ou Donald Trump, peu importe. Le Mal est un concept abstrait.
Chacun y met ce qu’il veut. L’important, c’est de faire nombre, de créer un sentiment d’unité idéologique.
La figurine de la propagande écologiste, Greta Thunberg, ressemble étrangement à Song Binbin, la jeune fille dont Mao s’était servi pour promouvoir la Révolution culturelle chinoise, en 1966. Les deux adolescentes proviennent des classes privilégiées de leurs sociétés respectives. Elles sont manipulées par les puissants du jour, sans trop comprendre l’enjeu. Greta Thunberg s’est rendue à New York sur un voilier de luxe qui avait été baptisé « Mono 60 Edmond de Rothschild ». Elle a de « bons contacts », n’est-ce pas ?
À Montréal, Greta Thunberg s’est écriée, sur un ton menaçant : « Le changement arrive, que vous l’aimiez ou pas ! » Mais de quel changement s’agit-il ? Sûrement pas de la protection de l’environnement, car tout le monde aime la belle nature. Les Verts prônent un changement plus radical, une révolution culturelle, voire religieuse, dont ils n’osent pas dire le nom. Ceux qui n’aimeront pas la « Planète Verte » risqueront alors de subir le même sort que ceux qui osaient critiquer le « Paradis des Travailleurs ».
Au moment où la Semaine de la Haine atteignit son point culminant, on annonça que l’Océania n’avait jamais été en guerre contre l’Eurasia. L’Océania était en guerre contre l’Estasia. L’Eurasia avait toujours été un allié d’Océania. Il fallait réviser les livres d’histoire.
Le cardinal Burke et Mgr Schneider appellent à prier et jeûner 40 jours pour contrer les menaces du synode sur l'Amazonie
À gauche, le cardinal Burke, à droite, Mgr Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Si Campagne Québec-Vie vous informe au sujet du déroulement de l'affaire du synode amazonien, c'est que son document préparatoire l'Instrumentum laboris contient des erreurs, dont une certaine reconnaissance de pratiques païennes donc d'une certaine relativisation des religions, allant à l'encontre de la doctrine catholique, et allant par conséquent à l'encontre de notre mission qui comprend les points suivant :
- Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun;
- Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes. — A. H.
L'Homme nouveau publie un texte co-signé par le cardinal Burke et Mgr Schneider qui dénoncent les erreurs et les hérésies contenues dans l'Instrumentum laboris en vue du prochain synode sur l'Amazonie. Ils appellent par cette occasion tous les catholiques à observer une période de prière et de jeûne de 40 jours du 17 septembre au 26 octobre, date de fin du synode qui doit ouvrir ses portes à Rome le 7 octobre prochain.
Les modalités en sont simples : dire une dizaine de chapelet chaque jour et jeûner un jour par semaine selon les règles habituelles, en une « croisade de prière » dont le but est d'implorer Notre Seigneur pour que les erreurs contenues dans l'Instrumentum laboris ne soient pas approuvées par les pères synodaux et pour que le pape François confirme ses frères dans la foi en rejetant « sans ambiguïté » ces erreurs.
Le document signé par le cardinal Burke et Mgr Schneider dénonce l'esprit et énumère les erreurs les plus graves de l'Instrumentum laboris de manière très étayée : son « panthéisme implicite », sa valorisation des « superstitions païennes », le remplacement de l'évangélisation par le « dialogue interculturel », la proposition d'ordonner des ministres du culte des deux sexes pour accomplir « des rites même chamaniques », sa promotion d'une « “écologie intégrale” qui dévalorise la dignité humaine » et d'un « collectivisme tribal qui amoindrit le caractère propre de la personne et de la liberté ».
Le texte du cardinal Burke et de Mgr Schneider a été publié pour la fête du Très Saint Nom de Marie (celle-ci avait disparu du calendrier liturgique du Novus Ordo en 1970 mais avait été rétablie en 2002 par Jean-Paul II).
Il contient un terrible florilège de quelques-unes des assertions les plus ahurissantes de l'Instrumentum laboris et des réfutations de ces erreurs à l'aide de textes du magistère.
Il est à lire, d'urgence, ici sur le site de L'Homme Nouveau.
Cardinal Burke et Mgr Schneider : clarification au sujet de la signification de la fidélité au Pape
Cardinal Burke et Mgr Schneider.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si Campagne Québec-Vie vous informe au sujet du déroulement de l'affaire du synode amazonien, c'est que son document préparatoire l'Instrumentum laboris (et par ailleurs le document d'Abu Dhabi) contient des erreurs, dont une certaine reconnaissance de pratiques païennes donc d'une certaine relativisation des religions, allant à l'encontre de la doctrine catholique, et allant par conséquent à l'encontre de notre mission qui comprend les points suivants:
- Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun;
- Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Devant la critique et les accusations de se positionner contre le Pape, qui ont suivi leur lettre ouverte appelant les fidèles à « une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie », le cardinal Raymond Burke et Monseigneur Athanasius Schneider ont écrit une seconde lettre ouverte pour signifier leur attachement au Pape et expliquer en quoi cet attachement consiste. Extrait de la lettre ouverte dans L’Homme Nouveau :
Personne ne peut plus honnêtement nier la confusion doctrinale générale qui règne actuellement au sein de l'Eglise. Cela est dû particulièrement aux ambiguïtés à propos de l'indissolubilité du mariage qui est relativisée par la pratique d'admettre à la sainte communion les personnes cohabitant dans des unions irrégulières, dû aussi à l'approbation grandissante des actes homosexuels qui sont intrinsèquement contraires à la nature et à la volonté révélée de Dieu, dû encore aux erreurs concernant le caractère unique de Notre Seigneur Jésus Christ et de son œuvre de Rédemption relativisée par de fausses affirmations à propos de la diversité des religions, dû enfin et surtout à la reconnaissance des diverses formes de paganisme et de leurs pratiques rituelles dans l'Instrumentum laboris préparé pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie.
Devant cet état de fait, les auteurs de la lettre ouverte, exposent leur devoir de conscience de ne pas rester muets, surtout en tant qu’évêques, de parler avec charité au Pape afin que celui-ci rejette sans équivoque les erreurs doctrinales de l’Instrumentum laboris qui a été rédigé pour la prochaine assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie ; et qu’il ne consente pas à l’abolition du célibat ecclésiastique.
Par leur intervention, disent les auteurs, ils expriment leur amour profond pour les âmes, pour la personne même du Pape François et pour l’office pétrinien, rappelant que s’ils ne le faisaient pas ils commettraient un grave péché d’omission et d’égoïsme, restant par contre dans un état moins exposé à la critique.
Lire la suiteLes opéras de Richard Wagner
Richard Wagner.
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. ― Photo : Wagner Society Hong Kong/Wikimedia Commons
L’Opéra de Québec a joué magistralement Le vaisseau fantôme (1843) de Richard Wagner (1813-1883). Je suis un grand amateur d’opéra. À mon avis, l’opéra est un genre musical supérieur à la symphonie, car la voix humaine est le plus bel instrument qui soit. Les inventions des hommes n’égaleront jamais la sublimité de la création divine. L’opéra n’est surpassé que par le chant grégorien, la « musique des anges ». Mozart disait qu’il aurait donné toute son œuvre en échange de l’honneur d’avoir composé la messe de requiem en grégorien. Cette pièce, créée par des moines anonymes du Moyen-Âge, était à ses yeux le plus grand chef-d’œuvre musical de tous les temps. Mais en matière d’opéra, Richard Wagner est définitivement le numéro un.
Le vaisseau fantôme raconte l’histoire d’un navire qui est condamné à hanter éternellement les mers parce que son capitaine a osé défier Dieu lors d’une tempête. L’équipage ne sera délivré du châtiment que le jour où le capitaine, surnommé le « Hollandais volant », aura trouvé une épouse qui lui soit fidèle jusqu’à la mort. Un capitaine norvégien, Daland, accepte, pour de l’argent, de lui donner la main de sa fille, la pure et fidèle Senta. Le cœur de Senta était déjà subjugué par un portrait du Hollandais volant, accroché dans la maison familiale. La jeune fille veut sacrifier sa vie pour sauver l’homme qui ressemblera à ce portrait. C’est l’amour-folie qui caractérise le romantisme, en musique comme en littérature, et même en philosophie : pensons à La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Mais le Hollandais se croit trahi lorsqu’il surprend une conversation ambiguë entre Senta et son ancien fiancé, Erik, qui lui offre, pour sa part, un amour normal, sans exaltation pseudo-mystique.
Le fantôme reprend la mer, déçu par l’inconstance des femmes. Mais Senta se rachète par un « suicide passionnel ». Elle se précipite dans l’océan. Le Hollandais est délivré. Il peut désormais mourir, au lieu de souffrir. Les deux amants seront unis pour l’éternité, dans l’Au-delà.
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