Cardinal Müller : Que sainte Agnès nous aide à distinguer la vérité de Dieu des « mensonges du nouveau paganisme »
Sainte Agnès par Johann Schraudolph.
Par le Cardinal Gerhard Müller — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
22 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Ce qui suit est un sermon prononcé par le cardinal Gerhard Müller le 21 janvier, jour de la fête de Sainte Agnès. Son Éminence a prononcé le sermon au cours de la messe qu’il a célébrée à l’église San Agnese in Agnone, qui est son église titulaire à Rome.
Sermon de la fête de sainte Agnès, 2024
Le reproche fait par les juifs et les chrétiens au polythéisme antique n’est pas du tout que les païens aient tourné leur regard vers une puissance supérieure, mais qu’ils aient adoré des créatures en tant que dieux au lieu du seul vrai Dieu. Bien que chaque être humain soit capable de reconnaître l’existence de Dieu et sa puissance éternelle à partir des œuvres de la création sur la base de sa raison, la plupart des gens ont néanmoins été séduits par l’attrait du monde, de la richesse, du pouvoir et de la célébrité.
Paul résume la tragédie qui s’est déroulée au début de sa lettre aux Romains : Ils « ont changé la vérité de Dieu en mensonge », ils « ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur » (Rom. 1, 25).
Dans un monde nihiliste où prévaut la devise : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor. 15, 32), l’idéal de la vie ascétique et oblative des chrétiens doit apparaître comme un chiffon rouge sur lequel le taureau de la jouissance nue de la vie se jette avec une fureur sauvage. Ce qui était le culte des idoles dans le monde antique est aujourd’hui le culte de la personnalité des riches, des beaux et des puissants. Mais même aux oligarques frivoles du Nouvel ordre mondial et aux élites arrogantes de l’Agenda 2030, la même vérité s’applique, à savoir que la gloire du monde passera et que tous les hommes devront mourir un jour.
Lire la suiteLa religion écologique exige le sacrifice humain : une constante du paganisme adorateur de la nature
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Melinda Nagy/Adobe Stock
On a souvent noté que l’écologisme actuel est une religion avec ses dieux, ses « dogmes », ses rites, ses commandements, ses fêtes, ses obligations et ses interdits. Et ses sacrifices ! Renoncer à consommer de la viande, faire l’ascèse des voyages en avion, prendre son vélo plutôt que la voiture, raccommoder ses vêtements plutôt que d’aller faire les boutiques, prendre la peine de trier ses déchets, tout cela, c’est « pour la planète », petite phrase qui est entrée dans notre langage quotidien. Il y a, on le comprend bien, une forme d’idolâtrie dans cette manière de consentir à des renoncements systématiques et universels imposés pour la matière inanimée — ce n’est pas comme arrêter de fumer pour retrouver la santé. Mais jusqu’où vont les sacrifices « pour la planète » ? Mercatornet publiait il y quelques jours une chronique du Pr Augusto Zimmerman, directeur de la faculté de droit du Sheridan Institute of Higher Education en Australie, sous le titre : « La secte écologique exige le sacrifice humain. »
Cela peut paraître fort de café. Comme le montre Zimmermann, cela passe, au nom de la fin des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place de conditions de vie de plus en plus difficiles, notamment pour les plus pauvres, mais tous souffriront (sauf la Nomenklatura du climat, sans doute…) du démantèlement des énergies facilement accessibles et peu chères. Cela passe par le refus de la vie : contraception, avortement en sont les aspects les plus visibles. C’est par centaines de millions que les tout-petits ont été… sacrifiés depuis que l’avortement est devenu légal, et la grande entreprise légalisation de l’avortement date dans le monde de l’époque où on a commencé à parler de « surpopulation » et du mal que constituerait « l’exploitation » de la planète (ou la profanation, c’est à peu près cela).
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM prétend que l’« intelligence artificielle » écrira une « nouvelle Bible » et créera des religions « correctes »
Yuval Noah Harari.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Warwick Economic Summit/YouTube
14 juin 2023, Lisbonne (LifeSiteNews) — Le conseiller principal du Forum économique mondial (FEM), Yuval Noah Harari, a fait une déclaration stupéfiante selon laquelle, dans un avenir assez proche, l’intelligence artificielle (IA) pourrait créer une religion mondiale « correcte ».
« Tout au long de l’histoire, les religions ont rêvé d’avoir un livre écrit par une intelligence surhumaine, une entité non humaine », a-t-il déclaré. « Dans quelques années, il pourrait y avoir des religions réellement correctes. Il suffit de penser à une religion dont le livre sacré serait écrit par une IA. Cela pourrait être une réalité dans quelques années. »
Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans. Philosophe transhumaniste et auteur populaire, il enseigne à l’Université hébraïque de Jérusalem, tout en étant l’un des plus proches confidents de Klaus Schwab. Lors d’une entrevue en août 2022, il a fait remarquer de manière troublante que le monde n’avait plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » évincés par les progrès technologiques.
Harari a fait cette prédiction choquante sur les religions générées par IA lors d’un entretien avec le journaliste luso-américain Pedro Pinto à Lisbonne, au Portugal, en mai, à l’occasion d’un événement sur l’avenir de l’humanité. Il a suggéré à Pinto que la Bible n’avait pas été suffisamment scrutée.
« Gutenberg a imprimé la Bible au milieu du 15e siècle. La presse à imprimer a imprimé autant d’exemplaires de la Bible que Gutenberg le lui a demandé. Mais elle n’a pas créé une seule nouvelle page. Elle n’avait pas d’idées propres sur la Bible : Est-elle bonne ? Est-elle mauvaise ? Comment interpréter ceci ? Comment interpréter cela ? L’IA peut créer de nouvelles idées. Elle peut même écrire une nouvelle Bible. »
Lire la suiteRéimpression d’un livre approuvé par Léon XIII, condamnant le plan maçonnique visant à subvertir l’Église
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
(LifeSiteNews) — L’Église catholique a condamné à plusieurs reprises la franc-maçonnerie depuis ses débuts officiels18e siècle. En 1885, le prêtre catholique Mgr George Dillon a publié un livre décrivant le complot de la franc-maçonnerie pour renverser l’Église, ce livre a reçu l’aval du pape Léon XIII.
Mon invité d’aujourd’hui, Joshua Charles, converti du protestantisme à la foi catholique, a récemment publié une réédition du livre de Mgr Dillon aux éditions TAN sous le titre The War of the Antichrist with the Church and Christian Civilization (La guerre de l’Antéchrist contre l’Église et la civilisation chrétienne), et explique pourquoi l’Église a condamné la maçonnerie à maintes reprises et quels sont ses objectifs ultimes.
Décrivant la maçonnerie, Charles m’a dit : « [les francs-maçons] voulaient détruire le pouvoir temporel et ensuite le pouvoir spirituel de la papauté. Ils voulaient des lois faciles sur le divorce dans le monde entier. Ils voulaient que le mariage soit aussi facile à briser, sinon plus, qu’un contrat commercial. Je pense donc à des divorces sans faute, etc. Ils voulaient une éducation complètement sécularisée. Ils ne voulaient pas d’église ou d’influence chrétienne. Ils voulaient une séparation totale de l’Église et de l’État. Ils étaient animés par un programme socialiste et communiste... Et en fin de compte, cela menait à une forme de culte panthéiste de la nature ».
Il a également expliqué que la différence essentielle entre la maçonnerie et le catholicisme est la doctrine catholique sur la grâce, la maçonnerie consistant essentiellement à « abaisser l’horizon » de la destinée humaine dont la nature est restaurée et perfectionnée par la grâce, pour la ramener à une nature sans grâce.
Lire la suiteLe lien entre l’alarmisme climatique et l’avortement
Par le Père David Nix (padreperegrino) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : Pixabay/Hourick/Wikimedia Commons
Nous commençons à voir que la religion séculaire des gauchistes est le satanisme. Si vous vous étiez trouvé dans un pub en 1965 à Chicago, vous auriez peut-être entendu un débat sain entre un conservateur et un libéral sur, disons, le montant des impôts à allouer à l’élimination des déchets ou à la police locale. De bons arguments auraient probablement été prononcés de part et d’autre de la barrière. Mais maintenant que la gauche plaide en faveur de l’infanticide et de la mutilation génitale des préadolescents, nous devons nous demander : qu’est-ce qui motive de telles affirmations jugées si irrationnelles ? Nous savons tous que la réponse à tout ce qui est irrationnel est la suivante : les démons influencent directement les êtres humains. Cela a toujours été le cas, mais les gauchistes se sont pleinement démasqués depuis 2020.
Je me suis en effet longtemps demandé quel était le lien entre le changement climatique et l’avortement. Pourquoi presque tous ceux qui tirent la sonnette d’alarme à propos du changement climatique promeuvent également l’avortement ? Je soupçonnais que la dépopulation était le motif sous-jacent. Cependant, après avoir entendu un discours d’un militant pro-vie de Californie, Seth Gruber, j’ai ouvert les yeux sur un lien qui n’est pas politique, mais plutôt religieux.
Gruber explique dans le lien ci-dessus que les Aztèques du 15e siècle sacrifiaient des humains au dieu du soleil afin qu’il fût capable de vaincre l’obscurité et que le monde ne devînt pas froid. De même, les alarmistes du changement climatique enseignent aujourd’hui, au 21e siècle, que le monde va devenir chaud si nous ne pouvons pas continuer à sacrifier des humains par l’avortement. Voyez-vous le lien brillant qu’il a établi ? Les démons ont trompé les humains par le biais d’une alarme climatique superstitieuse afin qu’ils tuent encore plus d’humains, aussi bien à l’époque précoloniale des Aztèques qu’aujourd’hui avec les gauchistes laïques des gouvernements occidentaux.
Lire la suite« Roe c. Wade est renversé, mais la lutte n’est pas finie! » Entrevue avec l’Abbé J.-Réal Bleau
L’abbé Joseph-Réal Bleau avec son livre sur l’avortement publié lors de son doctorat en Théologie morale en 1971.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D’Arc ©
Suite au renversement historique aux États-Unis de l’arrêt Roe c. Wade, il est légitime de se poser des questions sur l’avenir du Québec et du Canada au sujet de l’avortement. Allons-nous suivre les pas des États-Unis ou allons-nous continuer vers une culture encore plus progressive et « pro-choix »? Devrions-nous lutter contre ce qui jadis était inacceptable ou devrions-nous changer nos façons de penser et adhérer à l’esprit des temps modernes?
Lors de ce questionnement qui rend notre société perplexe, nous avons consulté l’abbé Joseph-Réal Bleau, auteur d’un livre sur l’avortement qu’il a publié lors de son doctorat en Théologie morale à l’université Grégorienne de Rome en 1971. Aujourd’hui, on peut facilement trouver ce livre aussi pertinent que l’encyclique de Jean-Paul II, Evangelium Vitæ, dont nous avons discuté avec l’abbé Francis Bégin.
À l’occasion de la publication de ses archives et conférences sur son site https://lumenc.org/#, nous présentons ainsi un entretien entre l’abbé J.-Réal Bleau et notre journaliste Joanne.
Joanne pour CQV : Quand vous avez publié votre livre en 1971, l’avortement n’était pas encore décriminalisé au Canada?
L’abbé J.-Réal Bleau : Pas complètement, mais il y avait déjà des tendances à légaliser l’avortement, de manière que ce soit un meurtre légal, évidement sans parler de meurtre.
Joanne pour CQV : Quelles tendances aviez-vous observées plus précisément dans ces temps-là?
L’abbé J.-Réal Bleau : Dans les années 60, on parlait beaucoup d’avortement dans les circonstances graves, par exemple lorsque la vie de la mère était en danger et on disait que dans de telles circonstances, l’avortement devrait être permis, mais la vérité, c’est que même dans de telles circonstances, l’avortement ne devrait pas être permis. Il y a de beaux exemples comme celui d’une docteure italienne qui se nommait Joanna (Gianna Beretta Molla) et qui a donné sa vie, car elle ne voulait pas d’avortement lors de l’accouchement de son quatrième enfant.
Lire la suiteUn jésuite canadien de premier plan promeut l’accueil des « spiritualités indigènes »
Culte amérindien pratiqué en la présence du pape François le 27 juillet 2022.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
2 août 2022 (LifeSiteNews) — À la différence des missionnaires jésuites connus sous le nom de Saints martyrs canadiens, les jésuites d’aujourd’hui ont redéfini leur mission auprès des tribus indigènes du Canada afin d’assimiler la spiritualité non chrétienne des indigènes à la nouvelle « spiritualité écologique » promue par l’Église [ou plutôt par des gens dans l’Église]*.
Dans une entrevue accordée à Vatican News, le Père Gilles Mongeau S.J., Vicaire provincial des Jésuites du Canada, a donné quelques détails sur l’approche moderne adoptée par la Compagnie de Jésus en matière d’évangélisation des tribus autochtones du Canada.
Cette approche moderne comprend l’enseignement des traditions spirituelles des autochtones et l’utilisation de rites indigènes dans les cérémonies religieuses catholiques, malgré le fait que les traditions spirituelles autochtones impliquent de faire appel aux esprits des morts et de vénérer les divinités de la nature comme la « terre mère », comme on l’a vu lors de la cérémonie de purification à laquelle le pape François a participé la semaine dernière.
« En ce qui concerne l’éducation, a déclaré le père Mongeau, nous soutenons activement deux écoles intermédiaires qui se concentrent principalement sur les enfants indigènes. Elles accordent beaucoup d’attention aux élèves individuels et à leurs familles et enseignent les traditions culturelles et spirituelles indigènes... En ce qui concerne la langue et la culture, nous encourageons l’utilisation des langues et rites indigènes dans les cérémonies religieuses catholiques. »
Contrairement à la tradition catholique qui considérait les coutumes et cérémonies spirituelles des tribus indigènes comme des superstitions païennes — dont le rejet était considéré comme essentiel par les missionnaires jésuites en tant que signe de la véritable acceptation de l’Évangile —, le vicaire provincial jésuite canadien a fustigé les efforts missionnaires antérieurs visant à convertir les indigènes au christianisme et a appelé à une « décolonisation » de « la pratique de la foi chrétienne ». En lieu et place, a-t-il dit, les catholiques canadiens doivent « reconnaître la richesse des spiritualités indigènes ».
« En septembre 2019 », explique Mongeau, « le provincial canadien, le père Erik Oland, SJ, a affecté un prêtre jésuite à temps plein pour promouvoir notre engagement de 2015, c’est-à-dire travailler à la décolonisation chez les jésuites de manière plus systématique, en encourageant nos ministères à développer des relations avec les peuples, les communautés et les organisations autochtones. Dans le cadre de ces efforts, les jésuites en formation participent à des expériences menées par des aînés indigènes. »
Lire la suiteLe pape François devant Justin Trudeau, le pro-avortement : la société a négligé ses « devoirs » envers les « enfants à naître »
Le pape François s'exprimant à la Citadelle de Québec, le 27 juillet 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
28 juillet 2022, Québec (LifeSiteNews) — S’exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les « colonisations idéologiques » qui visent « les enfants à naître », et a défendu le rôle de l’Église dans la protection de la vie de « la conception à la mort naturelle ».
Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.
Après un rituel païen de « smudging » qui faisait appel au « cercle sacré des esprits » [auquel le pape a malheureusement assisté, faisant scandale]*, François a prononcé un discours au cours duquel il a déploré une « mentalité colonisatrice » et évoqué la nécessité pour l’Église catholique de « promouvoir les cultures autochtones ».
Les « enfants à naître » sont les « oubliés »
Alors que le début de son discours était essentiellement consacré à la relation de l’Église catholique avec les peuples indigènes, François a ensuite abordé ce qu’il a décrit comme des « colonisations idéologiques » qui imprègnent la société moderne.
« Aujourd’hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l’existence, étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d’éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux », a-t-il déclaré.
La société moderne, remplie d’un sentiment de suffisance, « fait place à cette culture de l’annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles », a-t-il déclaré.
Cela conduit à une « mode culturelle » qui néglige les « devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs », a déclaré François, y compris « les enfants à naître ».
« Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître », a déclaré François.
Ils deviennent les « oubliés des sociétés d’abondance », a-t-il poursuivi, et sont alors « jetés comme des feuilles sèches à brûler ».
Lire la suiteLe pape François devant Justin Trudeau, le pro-avortement : la société a négligé ses « devoirs » envers les « enfants à naître »
Le pape François s'exprimant à la Citadelle de Québec, le 27 juillet 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
28 juillet 2022, Québec (LifeSiteNews) — S’exprimant en présence du premier ministre canadien pro-avortement Justin Trudeau, le pape François a critiqué les « colonisations idéologiques » qui visent « les enfants à naître », et a défendu le rôle de l’Église dans la protection de la vie de « la conception à la mort naturelle ».
Le souverain pontife a fait ses commentaires à la Citadelle de Québec, où il a rencontré plusieurs dignitaires, dont Justin Trudeau et la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.
Après un rituel païen de « smudging » qui faisait appel au « cercle sacré des esprits » [auquel le pape a malheureusement assisté, faisant scandale]*, François a prononcé un discours au cours duquel il a déploré une « mentalité colonisatrice » et évoqué la nécessité pour l’Église catholique de « promouvoir les cultures autochtones ».
Les « enfants à naître » sont les « oubliés »
Alors que le début de son discours était essentiellement consacré à la relation de l’Église catholique avec les peuples indigènes, François a ensuite abordé ce qu’il a décrit comme des « colonisations idéologiques » qui imprègnent la société moderne.
« Aujourd’hui encore, il ne manque pas de colonisations idéologiques qui contrastent avec la réalité de l’existence, étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples et tentent d’éradiquer leurs traditions, leur histoire et leurs liens religieux », a-t-il déclaré.
La société moderne, remplie d’un sentiment de suffisance, « fait place à cette culture de l’annulation qui évalue le passé uniquement en fonction de certaines catégories actuelles », a-t-il déclaré.
Cela conduit à une « mode culturelle » qui néglige les « devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles de nos frères et sœurs », a déclaré François, y compris « les enfants à naître ».
« Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout identique, ne tolère pas les différences et se concentre uniquement sur le moment présent, sur les besoins et les droits des individus, négligeant souvent les devoirs envers les plus faibles et les plus fragiles : les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître », a déclaré François.
Ils deviennent les « oubliés des sociétés d’abondance », a-t-il poursuivi, et sont alors « jetés comme des feuilles sèches à brûler ».
Lire la suiteLa Californie supprime du programme scolaire les chants en l’honneur d’un dieu aztèque (auquel autrefois on offrait des sacrifices humains)
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Naradoa/Adobe Stock
18 janvier 2022 (LifeSiteNews) — À la suite d’un procès intenté par des parents inquiets, l’État de Californie a accepté de retirer un chant à un dieu aztèque [auquel on offrait autrefois des] sacrifices humain de son programme scolaire modèle d’études ethniques (ESMC).
« Les prières aztèques en question — qui demandent des bénédictions et l’intercession de ces forces démoniaques — n’étaient pas enseignées comme de la poésie ou de l’histoire », a fait remarquer l’avocat Paul M. Jonna, associé du cabinet LiMandri & Jonna LLP et conseiller spécial de la Société Thomas More, qui représentait les parents.
« L’ESMC a plutôt demandé aux élèves de chanter les prières pour se nourrir émotionnellement après une “leçon qui peut être émotionnellement éprouvante ou même lorsque l’engagement des élèves peut sembler faible”. L’idée était de les utiliser comme prière », a expliqué Jonna dans un fil Twitter.
« Les Aztèques accomplissaient régulièrement des actes macabres et horribles dans le seul but de pacifier et d’apaiser les êtres mêmes que les prières du programme invoquent », a déclaré Jonna lorsqu’il a déposé sa plainte en septembre. Il poursuit :
Les sacrifices d’êtres humains, l’extraction de cœurs [encore palpitants], l’écorchement des victimes et le port de leur peau font partie des archives historiques, tout comme les sacrifices de prisonniers de guerre et les autres actes et cérémonies répugnants que les Aztèques pratiquaient pour honorer leurs divinités. Toute forme de prière et de glorification de ces êtres sanguinaires au nom desquels d’horribles atrocités ont été commises est répugnante pour tout observateur raisonnablement informé.
Selon un communiqué de presse de la Thomas More Society, ce programme controversé, profondément ancré dans la théorie de la race critique et la pédagogie critique, s’appuie sur une vision de la culture basée sur la race et sur une dichotomie oppresseur-victime.
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