Le Pérou protège l’être humain dès la conception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Plus tôt ce mois-ci, le 9 novembre, le Pérou a adopté un amendement à sa constitution, y inscrivant la reconnaissance de l’enfant à naître dès sa conception, par 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions.
La nouvelle loi remplace la déclaration selon laquelle tout être humain est sujet à la loi au Pérou depuis la naissance par une autre selon laquelle tout être humain est sujet à la loi depuis la conception.
Désormais, la loi reconnaîtra l’« identité génétique distincte » de l’enfant à naître dès sa conception, assurant et protégeant « le droit à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits dont bénéficie l’être humain à naître », rapporte Aleteia.
Le Pérou, par cet amendement, solidifie ses lois actuelles sur l’avortement et rejoint le groupe de nations qui reconnaît l’humanité de l’enfant à naître dès sa conception, comme le Chili, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Hongrie, le Honduras, Madagascar, les Philippines et la Slovaquie.
Malheureusement, comme souvent, il demeure une exception quand la vie de la mère et de l’enfant est en danger, auquel cas l’avortement est permis — ce qui n’est en fait jamais « nécessaire » (dans le sens machiavélique du terme où la fin justifie les moyens) selon de nombreux médecins pro-vie.
Pérou : une grossesse adolescente instrumentalisée pour promouvoir l’avortement
Par Jeanne Smith (reinformation.tv)
Le scénario a un goût de déjà-vu : au Pérou, une petite jeune fille, « Mila » (le prénom a été modifié), 11 ans, est tombée enceinte des œuvres de son beau-père et a servi de détonateur à une polémique politico-médiatique en faveur de l’avortement « thérapeutique » auquel le lobby de la mort estime qu’elle a droit. En Argentine, au Brésil et ailleurs en Amérique latine, où l’avortement demeure illégal dans la plupart des situations dans de nombreux pays, c’est de tels faits que se saisissent les militants, souvent actifs dans des associations internationales, pour faire évoluer la législation et faire apparaître la mise à mort d’un enfant à naître comme un bien et un droit. Quand ce n’est pas le viol de mineure, c’est la santé de la mère qui est invoquée. Et la presse locale et mondiale relaie les faits de manière univoque, où le vrai bien des victimes n’est guère mis en avant.
Dans un premier temps, l’équipe médicale qui a examiné l’enfant a jugé que les conditions n’étaient pas réunies pour pratiquer l’avortement « thérapeutique » que la loi péruvienne autorise dans des circonstances très restrictives. Cela a provoqué une levée de boucliers de la part des féministes péruviennes et notamment de l’ONG Promsex qui assure la promotion de la « santé reproductive » chère aux Objectifs du Développement durable de l’ONU à travers la lutte pour l’accès à la contraception et pour la légalisation de l’avortement.
Mila, petite adolescente, soumise à un avortement à 18 semaines
La directrice de cette association féministe, Susana Chávez, a dirigé la campagne visant à réclamer l’avortement pour Mila, tout en assurant défendre simultanément la mère de la petite, une femme très pauvre et analphabète qui selon Promsex a eu elle-même à souffrir des violences de son concubin, tout comme deux petits frères de Mila âgés de 7 et 3 ans. L’ONG dénonce l’absence de réaction des autorités locales d’Iquitos qui a décidé de placer les trois enfants, ainsi que leur petit frère nouveau-né de 3 mois, en dehors de leur famille. Leur mère a été déclarée « incompétente ». C’est elle qui, avec Promsex, a exigé qu’un avortement fût pratiqué — sous quelles pressions ?
Lire la suiteLes Péruviens célèbrent la vie et la famille lors d’un grand défilé qui a rassemblé environ 120 000 personnes
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Corso por la Vida y Familia
24 avril 2023, Arequipa, Pérou (LifeSiteNews) — Plus de 120 000 personnes ont participé à une grande parade pro-famille au Pérou ce mois-ci pour célébrer « la valeur de chaque personne et de chaque vie humaine », ont déclaré les organisateurs du groupe.
Le groupe pro-vie Corso por la Vida y la Familia (CORVIDA) a organisé l’événement le 15 avril. Les participants ont commencé par écouter un discours sur la Plaza Mayta Cápac, dans le quartier de Miraflores à Arequipa, et ont terminé par une marche commune jusqu’à la Plaza de Armas, selon un message publié sur Facebook.
Dans les commentaires adressés aux participants, l’archevêque d’Arequipa, Mgr Javier Del Rio Alba a fait l’éloge des défenseurs de la vie et de la famille et a exprimé sa joie de pouvoir à nouveau organiser l’événement en personne après les contrôles COVID de ces dernières années.
« C’est une joie de réunir des familles, des jeunes, des adultes, des enfants, des mères, dans ces délégations qui disent oui à la vie de notre chère Arequipa », a-t-il déclaré. « Après deux ans sans pouvoir le faire en personne si ce n’est à travers les réseaux… il est très encourageant de voir que des milliers et des milliers de personnes célèbrent le don de la vie et de la famille. »
Lire la suiteL’archevêque d’Arequipa s’élève contre la fermeture des lieux de culte au Pérou
Mgr Javier Del Rio Alba, archevêque d'Arequipa au Pérou.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : capture d'écran vidéo
L’archevêque d’Arequipa au Pérou, Mgr Javier Del Rio Alba, proteste contre la fermeture totale des lieux de culte dans le cadre d’un renforcement des mesures de confinement dans le pays, devant durer tout le mois de février, rapporte la FSSPX.News :
« Ainsi, on ordonne la fermeture totale des lieux de culte dans presque tout le Pérou, tandis que dans les mêmes endroits, les banques, les centres commerciaux et même les restaurants sont autorisés à fonctionner, avec une jauge de 50 % de leur capacité normale d’accueil », ironise le prélat, qui va jusqu’à dénoncer une violation de la Constitution péruvienne, censée prendre « la défense de la personne humaine ».
Un gouvernement matérialiste :
L’attitude des pouvoirs publics n’étonne pas outre mesure l’archevêque d’Arequipa, puisque ceux-ci sont les premiers à prôner cet « individualisme matérialiste de la “culture du déchet” qui embrasse l’avortement et l’euthanasie promus par le parti au pouvoir ».
Un groupe pro-avortement financé par le gouvernement Trudeau voudrait l’interdiction de la Marche nationale pour la Vie
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, 11 juin 2020 (LifeSiteNews) — Un blogueur pro-vie a découvert qu’un groupe pro-avortement, qui [... voudrait*] mettre fin à la Marche pour la Vie canadienne ayant lieu chaque année, reçoit des millions de dollars de nos impôts de la part du gouvernement.
« Cette année, le [confinement**] COVID-19 a annulé cet événement de présence réelle, comme beaucoup d’autres. Mais que faudra-t-il faire pour annuler définitivement la Marche pour la Vie », s’interrogeait Sandeep Prasad, directeur d’Action Canada pour la santé et les droits sexuels, dans un article publié sur rabble.ca.
« Une organisation caritative qui reçoit des millions de dollars en subventions provenant des poches des contribuables devrait-elle militer pour l’abrogation des droits garantis par la Charte aux organisations pro-vie », riposta Patricia Maloney sur son site Run With Life.
Matthew Wojciechowski, vice-président de Campaign Life Coalition, groupe canadien d’influence politique pro-vie et organisateur de la Marche pour la Vie, le plus grand événement pro-vie annuel du pays et généralement le plus grand rassemblement annuel de la Colline du Parlement, fit écho à ces propos.
« Action Canada était autrefois un ensemble de groupes marginaux dont les idéologies sectaires étaient ignorées par les Canadiens », déclara Wojciechowski à LifeSiteNews.
« Aujourd’hui, les contribuables devraient être profondément indignés par le fait que Justin Trudeau soutienne financièrement ce groupe radical avec des millions de dollars, ce qui augmente leur influence au Canada, et aux Nations Unies où ils rencontrent d’autres mondialistes et marxistes culturels à nos dépens ».
Le groupe pro-avortement met en garde contre la dangereuse « suprématie chrétienne »
L’article de Prasad était truffé d’avertissements sur les dangers que représenterait la Marche pour la Vie, et ce qu’il appelle la « suprématie chrétienne ».
Les Marche pour la Vie du Canada et des États-Unis « communiquent des objectifs communs, comme la suppression de l’accès à l’avortement, qui aurait pour conséquence d’abroger l’autonomie corporelle et de réduire les droits de nombreuses personnes au Canada », écrit-il. [Pourquoi n’écrit-il pas « femmes », puisque les personnes dont il s’agit en sont exclusivement ?**]
De plus, ceux qui soutiennent la Marche pour la Vie « soutiennent également la thérapie de conversion et s’opposent au mariage homosexuel ». Ils « s’opposent également au droit de mourir et aux lois qui protègent les personnes transgenres contre la discrimination » et « font partie de ces mêmes groupes qui ont lutté contre le programme d’éducation sexuelle en Ontario », lâcha-t-il.
Prasad fit référence à la Soulforce du Texas, « une organisation à but non lucratif LGBTQ+ travaillant à mettre fin à la violence idéologique de la suprématie chrétienne qui est utilisée pour nuire aux gens marginalisés », pour étayer son point de vue.
Lire la suiteVictoire pour les parents de ce pays : l'idéologie du genre ne figurera plus dans les programmes scolaires
Les Péruviens protestent contre l'idéologie du genre dans les écoles.
Par Reinformation.tv
La manifestation de plus d’un million de Péruviens a porté ses fruits : le gouvernement a retiré toute mention de l’idéologie du genre dans les programmes obligatoires, annulant le curriculum modifié en 2016 qui est remplacé par la version de 2009.
La mobilisation sous le hashtag #ConMisHijosNoTeMetas (ne te mêle pas de mes enfants) a démarré dans les mois qui ont suivi la publication des nouveaux programmes et s’est accompagnée de plusieurs marches, tandis que la conférence épiscopale du Pérou appuyait les demandes des parents.
Un tribunal juge illégale l’inclusion de l’idéologie du genre dans les programmes scolaires
Le Pérou proteste contre l’idéologie du genre dans les écoles.
Par Reinformation.tv
C’est la première chambre civile de la cour supérieure de justice de Lima qui a déclaré nulle la partie de résolution ministérielle approuvant le programme national d’éducation qui aborde la question de l’égalité de genre.
Les mots biffés sont les suivants : « De telle sorte que ce que nous considérons comme féminin ou masculin se fonde sur une différence sexuelle biologique, ce sont des notions que nous construisons de jour en jour à travers nos interactions. » Le juge Ana Valcárcel a invoqué la loi générale d’éducation du Pérou qui affirme « le droit et le devoir de la société de contribuer à la qualité et à l’équité de l’éducation ».
Lire la suiteVictoire pour la vie : Le Congrès péruvien abandonne un projet de loi visant à légaliser l’avortement
Le congrès du Pérou
Par Gualberto Garcia Jones de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
LIMA, Pérou, 26 novembre 2015 (LifeSiteNews) – Une majorité de la Commission chargée de la Constitution du Congrès péruvien a décidé hier d’abandonner un projet de loi visant à légaliser l’avortement en cas de viol.
L’article 1 de la Constitution péruvienne prévoit que l’Etat a l’obligation de protéger toute « personne humaine » et son article 2 précise qu’un enfant conçu jouit d’une personnalité en regard de la loi à tous points de vue nécessaires à sa protection.
L’abandon du projet de loi, qui avait le soutien d’une personnalité bien en vue, Mme Nadine Heredia, Première dame du Pérou, constitue un cuisant revers pour le mouvement en faveur de l’avortement qui secoue l’Amérique du Sud.
Lire la suiteUne marche pour la Vie au Pérou a réuni près de 300 000 personnes!
Sur le site de Média Presse du 25 mars 2014 :
Pour la troisième année, Lima a accueilli la grande Marche pour la vie et cette année, les Péruviens sont entrés dans l’histoire en réalisant probablement la plus grande manifestation pro-vie de l’histoire de l’Amérique latine avec la participation de 150.000 à 300.000 personnes. (...)
Au contraire de ce qui se passe en Europe et même en Espagne, où les évêques ne se font plus voir en public dans des manifestations depuis 2005, le cardinal de Lima est monté sur le podium pour parler à la foule immense et a encouragé à respecter la vie : « Le Pérou dit oui à la vie et non à l’avortement » a dit le cardinal
Le combat est partout et constant. Les Péruviens nous montrent la voie à suivre pour notre prochaine Marche pour la Vie, dans un mois à Ottawa!
Le Pérou garde la tête froide devant les pressions du lobby LGBT...
Sur le blog de Jeanne Smits du 8 juillet 2013:
(Les couleurs du drapeau péruvien)
La réunion plénière du Congrès du Pérou a rejeté, le 4 juillet, la proposition d’un de ses membres d’inclure les discriminations en raison de l’« orientation sexuelle » et de « l’identité de genre » parmi les circonstances aggravantes du délit de « discrimination », en soulignant au passage que le Pérou n’a jamais signé aucun traité international qui l’impose et que la Constitution péruvienne ne les reconnaît pas davantage.La défaite du lobby gay est non seulement réelle, elle est importante puisque 56 membres contre 27 ont rejeté la proposition du congressiste Carlos Bruce, promoteur du texte.Celui-ci avait passé outre à la décision de la commission de la justice qui avait déjà, dans un premier temps, écarté les termes « orientation sexuelle » et « identité de genre » de son texte : Bruce l’a présenté quand même tel quel, avec le soutien de quelques autres membres du Congrès. (...)Carlos Bruce a voulu faire adopter son texte au motif que même ceux qui « n’apprécient pas » le style de vie des personnes ne peuvent manquer de condamner les attaques « quotidiennes » dont sont victimes les LGBT – attaques qui vont jusqu’aux « assassinats ».Notez qu’on n’a pas besoin d’une loi interdisant n’importe quelle « discrimination » à l’égard de ces personnes pour dénoncer, poursuivre et punir les crimes dont elles peuvent être victimes – mais voilà, il se trouve qu’on a les chiffres du Rapport annuel sur les droits humains des personnes trans, lesbiennes, gays et bisexuelles au Pérou en 2012. Ils font état de 7 assassinats au cours de l’année dernière.Sept ? Oui, dont trois au moins commis par le partenaire homosexuel de la victime. Sur les quatre restants, l’un a été commis par un ami du défunt, un autre dans le cadre d’un vol d’ordinateur, un troisième était un règlement de comptes : seul le motif du dernier reste inconnu. Il s’agit d’une attaque à l’arme blanche causant une blessure à la jambe de la victime à l’intérieur de son local commercial. Discrimination anti-gay ? Personne n’en sait rien… (...)