Une nouvelle photo montre Joe Biden, partisan radical de l’avortement, recevant la Communion ce samedi
Joe Biden recevant la communion des mains de Mgr John P. Hopkins, le 24 juillet 2021.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Wilmington, Delaware, 26 juillet 2021 (LifeSiteNews) — LifeSiteNews révèle en exclusivité une photo montrant le président des États-Unis Joe Biden, partisan radical de l’avortement, en train de recevoir la Sainte Communion à l’église catholique St. Joseph de Wilmington samedi dernier, malgré son propre rejet de l’enseignement de l’Église catholique sur la nature de l’avortement que celle-ci qualifie de « crime abominable » [CEC 2271].
Le politicien catholique autoproclamé a assisté à la messe de 16 heures à l’église St. Joseph on the Brandywine à Wilmington, Delaware, le 24 juillet 2021.
Les défenseurs de la vie qui veillaient à l’extérieur de l’église ont « supplié » le pasteur récemment nommé, Mgr John P. Hopkins, lorsqu’il est entré dans l’église, de ne pas donner la Communion à l’homme politique pro-avortement.
Les deux défenseurs de la vie ont également interpellé le président à son entrée et à sa sortie de l’église, lui demandant de ne pas recevoir la Sainte Communion et de ne pas commettre de sacrilège. Des membres de la presse ont assisté à l’événement, a appris LifeSiteNews, mais n’ont pas encore interviewé correctement le groupe qui monte la garde lorsque le président assiste à la messe à l’église.
La photo montre Mgr Hopkins en train de donner la communion à Joe Biden, qui reçoit l’hostie sur sa main. On voit Joe Biden portant des lunettes de soleil à l’intérieur de l’église.
Alors que Joe Biden assistait à la messe de 16 heures, son emploi du temps officiel montre qu’il n’a pas quitté sa résidence avant 16 h 14 et n’est arrivé à l’église qu’à 16 h 17. Environ 22 minutes plus tard, Joe Biden a quitté l’église pour retourner chez lui.
Joe Biden s’est montré très ouvert quant à son soutien à l’avortement et à l’idéologie du genre. Il est allé jusqu’à qualifier l’avortement de « service de santé essentiel » et souhaite inscrire l’avortement dans la loi fédérale.
Biden défend également un certain nombre de politiques qui favoriseraient l’idéologie LGBT dans la vie quotidienne en Amérique, ainsi que dans le monde entier. Le premier « mariage » que Biden a célébré, en tant que vice-président, était entre deux hommes.
L’Église catholique enseigne depuis toujours la « malice morale » de l’avortement parce qu’il tue un être humain innocent, violant ainsi l’interdiction du meurtre par l’Église, un enseignement qui « reste immuable ».
« La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave », peut-on lire dans le Catéchisme de l’Église catholique. « L’Église sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine ». [CEC 2272]
Lire la suiteLes évêques américains n’établiront pas de « politique nationale » sur la communion et les politiciens pro-avortement
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
Washington, 24 juin 2021 (LifeSiteNews) — Tandis que la poussière retombe après que les évêques américains se soient réunis en ligne pour leur Assemblée de printemps la semaine dernière, la conférence épiscopale a publié une brève note de clarification au sujet du document élaboré sur la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église, déclarant : « Il n’y aura pas de politique nationale sur le refus de la communion aux politiciens. »
La conférence de trois jours, diffusée en direct sur internet, a été marquée par des débats et des divisions sur la question du document eucharistique proposé par le comité de doctrine de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB). En présentant ce document, Mgr Kevin Rhoades, responsable du Comité de Doctrine, a déclaré qu’il est nécessaire d’avoir « un renouveau unifié et fort de la signification de l’Eucharistie dans la vie de l’Église », et que cela est « plus critique maintenant que jamais ».
Toutefois, suite aux vives protestations de plusieurs cardinaux et évêques, ainsi que des médias grand public et des politiciens catholiques pro-avortement, Mgr Rhoades a ajouté que l’objectif du document n’était pas d’isoler certains groupes de personnes, en particulier les politiciens pro-avortement tels que Joe Biden.
« Nous n’avons jamais eu l’intention de présenter des normes nationales pour refuser la communion aux catholiques », a déclaré Mgr Rhoades, qui exclut la création d’une « politique nationale ». Il décrit plutôt l’objectif du document comme étant de « présenter une compréhension claire de la raison pour laquelle l’Église a ces lois ».
Le document, dont la rédaction a été approuvée, a suscité l’intérêt des médias catholiques et non catholiques, qui soupçonnent qu’en évitant de désigner un groupe particulier, il pourrait néanmoins affirmer un enseignement qui interdirait aux partisans de l’avortement de recevoir la Sainte Communion.
Lire la suiteLe candidat à l’investiture du Parti démocrate, Joe Biden, se fait refuser la Sainte Communion
Joe Biden, candidat à l'investiture du Parti démocrate.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
C’est le courageux prêtre d’une paroisse de Florence en Caroline du Sud (à ne pas confondre avec la ville italienne) qui a refusé la Sainte Communion, vrai Corps du Christ, à Joe Biden, candidat à l’investiture du Parti démocrate, qui tient des positions pro-avortement, selon Morning News :
Le Père Robert E. Morey de l'Eglise catholique Saint Anthony a confirmé lundi après-midi qu'il avait refusé la Sainte Communion au candidat à la présidence en raison de sa position sur l'avortement. Biden, catholique depuis l'enfance, avait assisté à la messe de 9 heures.
[…]
« Malheureusement, dimanche dernier, j'ai dû refuser la Sainte Communion à l'ancien vice-président Joe Biden », a déclaré le P. Morey par courriel au Morning News. « La Sainte Communion signifie que nous sommes unis avec Dieu, les uns avec les autres [catholiques*] et avec l'Église. Nos actions devraient devrait refléter cette communion. Toute figure publique qui prône l'avortement se place en dehors de l'enseignement de l'Église [et de l'Église Elle-même*]. »
Le Père Morey a au moins une bonne raison pour refuser la communion au politicien, c’est que ce dernier tient une position qui laisse à désirer sur la question de l’avortement, or un catholique doit être opposé à l’avortement, et en privé, et en public. M. Biden veut, entre autres, que l’avortement soit financé par le gouvernement fédéral. Le Morning News continue :
Le P. Morey a affirmé qu'en tant que prêtre, c'est sa responsabilité de prendre soin des âmes qui lui sont confiées et qu'il doit le faire même dans les situations les plus difficiles.
« Je garderai M. Biden dans mes prières », a ajouté le P. Morey.
Le bureau de campagne de Biden n'a pas voulu confirmer que M. Biden s'était rendu à l'église, mais elle a déclaré que s'il l'avait fait, il l'avait fait à titre personnel. Un porte-parole a dirigé la conversation sur la présence publique de M. Biden à 11 heures, dimanche, à la Jerusalem Baptist Church de Hartsville.
Sa position sur l'avortement n'est pas claire.
M. Biden s'est dit favorable à la codification de l'arrêt Roe. c. Wade — cette décision rendue en 1973 par la Cour suprême qui permet à une femme enceinte de se faire avorter sans restriction gouvernementale « excessive »** — en loi, mais il a également déclaré lors d'un débat présidentiel en 2012 qu'il était personnellement opposé à l'avortement mais ne voulait pas imposer cette conviction aux autres.
En juin, le bureau de campagne de Biden a déclaré à NBC News que le candidat soutenait l'amendement Hyde de 1976 qui empêche le financement fédéral de l'avortement sauf en cas de viol, d'inceste ou lorsque la vie de la mère est en danger. Cela a mis Biden en désaccord avec de nombreux autres candidats à l'investiture du parti démocrate. Quelques jours plus tard, lors d'un gala à Atlanta, il a déclaré qu'il n'appuyait pas l'amendement.
Ce prêtre a montré un bel exemple de fermeté doctrinal appliqué à une situation concrète, un exemple que l'on aimerait voir être suivi plus souvent...
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
**Guillemets rajoutés, les régulations que l'on pourrait imposer sur l'avortement ne seront jamais excessives. — A. H.