Le cardinal Müller dénonce l’aspect politique de la laïcisation du Père Pavone
Père Frank Pavone.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : American Life League
Rome (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a fermement défendu le père Frank Pavone et a critiqué la laïcisation par le pape François du célèbre prêtre pro-vie dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews.
Le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l’office le plus haut placé du Vatican, a qualifié le renvoi du père Pavone d’injustifiable et d’acte « uniquement politique ».
La laïcisation est une sanction réservée aux cas les plus graves, tels que l’apostasie, l’hérésie ou un « comportement absolument contradictoire avec le sacerdoce », déclare le cardinal allemand à John-Henry Westen, rédacteur en chef de LifeSiteNews.
Il a insisté sur le fait que les raisons invoquées par le Vatican pour défroquer le père Pavone « ne sont pas justifiées ».
« Personne ayant une certaine compréhension théologique ou un sentiment humain de justice et de droits de l’homme ne peut le comprendre et l’accepter », affirme-t-il.
Le cardinal Müller a également fait allusion au fait que la pression politique a pu avoir un impact sur le traitement du Père Pavone.
« Je pense qu’il y avait vraiment beaucoup de pressions exercées par le Parti démocrate » et les militants de l’avortement sur le prêtre pro-vie, qui a également été un temps conseiller de campagne de l’ancien président Donald Trump.
Il a également comparé la punition sévère du pape François à l’égard du père Pavone à l’approche souvent laxiste des autorités de l’Église à l’égard des catholiques dissidents.
Lire la suiteLa laïcisation douteuse du père Pavone par le Vatican a des relents d’illégalité
Le Père Frank Pavone (au centre).
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : American Life League
19 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Alors que la nouvelle de l'inattendue réduction à l'état laïc du Père Frank Pavone se répand, des questions se posent sur la nature de cette action canonique, en particulier à propos de la présomption de blasphème et si une telle faute justifie une telle sanction.
Selon l’article original de Catholic News Agency (CNA) qui a révélé l’histoire non seulement au public mais aussi au prêtre lui-même, le Père Pavone a été laïcisé en raison — du moins en partie — de « communications blasphématoires sur les médias sociaux ».
On pense que son comportement prétendument « blasphématoire » sur les médias sociaux comprend une série de tweets datant de 2020. Le Père Pavone avait engagé une discussion sur Twitter avec un politicien pro-avortement, au cours de laquelle il a utilisé le nom du Seigneur de manière enflammée, offensant ainsi les gens.
Les tweets où il a utilisé un explétif ont maintenant disparu, mais le Père Pavone avait fait suivre le mot « God » du mot « damn » dans sa communication en ligne.
Que cela constitue ou non un blasphème formel n’est pas vraiment la question, car le Père Pavone a clairement indiqué qu’en postant de manière irresponsable, il s’était laissé emporter et que, dans son zèle à défendre les enfants à naître, il avait écrit quelque chose qu’il n’aurait pas dû.
Le rédacteur en chef de LifeSiteNews, John-Henry Westen, l’a expliqué dans une vidéo sur la question, en soulignant que le Père Pavone a lui-même admis qu’il n’aurait pas dû utiliser ce mot, qu’il s’était excusé et qu’il avait confessé tout acte répréhensible au confessionnal.
Un extrait d’une vidéo du Père Pavone a été inclus dans la vidéo de Westen, dans laquelle le prêtre dit que son évêque — Mgr Patrick Zureck — a déclaré que « le Père Frank a commis un blasphème parce qu’il condamne cette personne à l’enfer et dit que c’est Dieu qui fait cela ».
Le Père Pavone a gloussé et a demandé de façon rhétorique si Zureck « vivait sur la même planète » que le reste d’entre nous. « Parfois nous nous mettons en colère », a-t-il ajouté, « et parfois nous nous mettons tellement en colère que nous disons un petit mot méchant ».
Lire la suiteMessage du Père Pavone au Pape François : « Je veux continuer de servir comme un prêtre fidèle »
Le Père Frank Pavone.
Par le Père Frank Pavone (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Father Frank Pavone/YouTube
19 décembre 2022 (Fr Frank Pavone)
Chers frères et sœurs,
Je suis plongé ces jours-ci dans la planification des activités de Priests for Life (Prêtres pour la Vie) pour l’année 2023, à commencer par les événements que nous organisons dans le cadre de la Marche pour la Vie [nationale] et de la Marche pour la Vie Côte Ouest, et dans la préparation de notre rapport d’activité pour 2022. Parallèlement à tout cela, je continue à partager avec vous tout ce que je fais chaque heure de chaque jour (voir www.PriestsForLife.org/Daily-Diary), une pratique que j’exhorte mes collègues dirigeants religieux (et tous les dirigeants) à adopter, au nom de la transparence et de la responsabilité que nous devons à ceux que nous servons.
En faisant tout cela, je veux dire quelques mots en réponse à ce qui n’est encore qu’une information de seconde main : j’entends dire que le Vatican m’a démis de la prêtrise.
Qu’est-ce qui a pris tant de temps ? C’était le plan de certains évêques depuis de nombreuses années, et ce qui s’est passé n’a pas été un dialogue, mais un récit biaisé d’abus. J’ai raconté et je continuerai à raconter en détail l’histoire des abus continus que certains membres de la hiérarchie m’ont fait subir. Vous pouvez la lire, ainsi que les documents à l’appui, à l’adresse www.FrFrankPavone.com.
Plusieurs évêques ont utilisé l’évêque Patrick Zurek (dans le diocèse d’Amarillo dans lequel j’ai été incardiné) et fait pression sur lui pour essayer de bloquer mon ministère. (C’est sa dernière année à Amarillo, à moins qu’il ne soit destitué plus tôt à cause de ce que j’ai rapporté aux autorités).
Depuis que le cardinal John O’Connor a accédé à ma demande en 1993 de pouvoir travailler à plein temps pour sauver les enfants à naître de l’avortement, cela a été ma demande constante — et unique — à l’autorité de l’Église : me permettre de consacrer ma vie et mon ministère à sauver les enfants à naître. Cela n’a changé en aucune façon.
Le Vatican m’a soutenu de diverses manières à cet égard, malgré l’obstruction de divers évêques américains. En 2005, la Congrégation pour le clergé a accédé à ma demande d’excardination de New York à Amarillo pour poursuivre et approfondir mon travail pro-vie. En 2012, la même Congrégation a statué en ma faveur contre les tentatives invalides de Zurek de restreindre mon ministère, lui disant au contraire d’être « généreux » en me laissant faire ce travail.
Lire la suiteLe Pape François « réduit à l’état laïc » le Père Frank Pavone, directeur de Prêtres pour la Vie
Le Père Frank Pavone, directeur de Priests for Life.
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stephen Kokx/LifeSiteNews
17 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Le prêtre pro-vie le plus aimé des États-Unis, le Père Frank Pavone, directeur national de Priests for Life (Prêtres pour la Vie) et président du National Pro-Life Religious Council, a apparemment été laïcisé (démis de la prêtrise)* par ordre du pape François.
Catholic News Agency (CNA) rapporte qu’une lettre du 13 décembre du nonce apostolique Christophe Pierre, représentant du pape aux États-Unis, envoyée à tous les évêques américains, indique que le Père Pavone a été laïcisé pour « communications blasphématoires sur les médias sociaux » et « désobéissance persistante aux instructions légitimes de son évêque diocésain ».
Dans une déclaration séparée, le nonce apostolique a écrit que le préfet du Dicastère pour le Clergé — le chef de l’organe du Vatican qui s’occupe des prêtres — a déclaré qu’il n’y avait « aucune possibilité d’appel » de la décision.
« Le Père Pavone a eu amplement l’occasion de se défendre dans le cadre de la procédure canonique, et il a également eu de multiples occasions de se soumettre à l’autorité de son évêque diocésain », explique une déclaration distincte jointe à la lettre de Mgr Pierre. « Il a été déterminé que le Père Pavone n’avait aucune justification raisonnable pour ses actions ».
Selon CNA, qui s’est fait confirmer l’authenticité de la lettre par plusieurs évêques, la déclaration qualifie le Père Pavone de « Monsieur Pavone ». « Puisque Priests for Life, Inc. n’est pas une organisation catholique, la poursuite du rôle de M. Pavone dans cette organisation en tant que laïc dépendra entièrement de la direction de cette organisation », indique la déclaration.
La déclaration note que la décision du Dicastère pour le Clergé a été rendue le 9 novembre, mais que le Père Pavone n’avait pas entendu parler de la décision du Vatican avant que CNA ne l’appelle pour commentaires.
Veuillez signer notre pétition demandant au pape François de cesser ses attaques contre les prêtres fidèles.
En développement…
*Ceci n’est pas tout à fait exact, un prêtre l’est pour l’éternité, tout comme un baptisé ne peut effacer son baptême, la « réduction à l’état laïc » est plutôt le renvoi de l’état clérical, ce qui interdit toute activité sacerdotale et dispense des obligations liées à l’état de prêtre (sauf l’obligation au célibat qui ne peut être retirée que par le pontife romain). — A.H.
Le Temple satanique exige la « liberté religieuse » pour pratiquer un « rituel d’avortement » après la chute de Roe
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
28 juin 2022 (LifeSiteNews) — Se considérant comme l’un des principaux pionniers de l’avancement du « droit » de tuer directement les filles et les garçons à naître dans l’utérus, le Satanic Temple de New York a pris les devants de la parade pour mener les féministes d’hier — et les « personnes qui accouchent » d’aujourd’hui — vers ce qu’il espère être un moyen efficace de rétablir la liberté de tuer les enfants à naître dans les régions où elle n’est plus disponible.
Après la glorieuse annulation, vendredi, de la tristement célèbre décision Roe v. Wade de 1973, alors que les gauchistes réagissaient avec rage, qualifiant la décision d’« illégitime », promettant de « défier » la loi à cet égard, et demandant même « comment se fait-il que nous n’ayons pas démantelé le gouvernement ? », le Temple satanique a réitéré sa propre solution : établir des exemptions religieuses, en vertu de la clause de liberté religieuse du premier amendement, pour tuer les enfants à naître selon leur « rituel d’avortement religieux ».
Ces dernières années, les satanistes ont fait valoir que toute restriction au meurtre d’enfants à naître violait leurs croyances religieuses. En 2015, le Temple satanique a intenté un procès fédéral contre le Missouri, affirmant que les lois de l’État restreignant l’avortement violent leur « libre exercice » du satanisme.
En 2020, ils ont lancé une campagne intitulée « Les avortements sataniques sont protégés par les lois sur la liberté religieuse » et, dans le sillage de la décision historique Dobbs, ils ont réitéré vendredi leur intention de contourner les restrictions à l’avortement qui en résultent dans de nombreux endroits, se qualifiant de « principal phare dans la bataille pour l’accès à l’avortement ».
Cherchant à exploiter ce même principe constitutionnel pour atteindre le même objectif d’avortement sans restriction, plus de 140 organisations juives, dont la Ligue anti-diffamation, ont parrainé le 17 mai un « rassemblement juif pour la justice en matière d’avortement » affirmant publiquement que « l’accès à l’avortement est une valeur juive » et que « l’interdiction des avortements est une question de liberté religieuse ».
L’adoption de cette stratégie apparemment nouvelle semble être liée à la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire de la Cour suprême des États-Unis sur l’affaire Dobbs, indiquant le renversement anticipé de Roe v. Wade.
Lire la suiteLes manifestants pro-avortement font preuve d’une sorte de satanisme : Père Frank Pavone
Le Père Frank Pavone.
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/Rumble
22 juin 2022, Titusville, Floride (LifeSiteNews) — L’un des prêtres les plus francs et les plus héroïques du mouvement pro-vie affirme qu’il y a de bonnes raisons de croire qu’une décision majoritaire pro-vie a été prise dans l’affaire de la Cour suprême des États-Unis Dobbs contre Jackson Women’s Health Organization.
« La fuite n’aurait pas eu lieu [si nos adversaires] avaient été en mesure de changer le résultat », a déclaré le Père Frank Pavone, fondateur et directeur de Priests for Life, à propos de la fuite, le 2 mai, du projet d’opinion majoritaire du juge Samuel Alito dans l’affaire Dobbs. « De toute évidence, cela n’a pas fonctionné ; sinon, il n’y aurait pas eu besoin de divulguer cela ».
En raison de la pression politique et publique accrue sur la Cour suprême causée par la fuite, le Père Pavone déclare qu’à l’avenir, la Cour doit plus sérieusement prendre en compte les questions relatives à son intégrité.
« Si quelqu’un change d’avis, eh bien maintenant, qu’est-ce que cela va signifier ? » demande le Père Pavone. « Maintenant, ce sera chasse ouverte sur la Cour suprême. Toute décision que quelqu’un n’aime pas, il suffit d’exercer une pression publique et de dire “Oh, nous pouvons faire en sorte que quelqu’un change d’avis” ».
Il a ajouté : « Ce n’est pas simplement une pression politique ─ c’est une pression de la foule ─ et cela ne fera que nuire encore plus à la Cour suprême et à sa capacité d’aller de l’avant sur une base constitutionnelle ».
Lire la suiteCombattez le programme anti-vie : diffusez cette vidéo rare et étonnante sur l’enfant à naître
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 août 2021 (LifeSiteNews) — Nous sommes maintenant au summum d’une attaque mondiale de type Goliath contre la vie et la fertilité ; c’est pourquoi il est temps de lutter pour la vie avec toutes les « pierres » à notre disposition. Les séquences vidéo montrant l’être humain à naître dans ses moindres détails sont l’une de ces pierres ─ une pierre qui n’amène pas la destruction, mais la préservation de la vie.
The Biology of Prenatal Development (Biologie du développement prénatal), que le Père Frank Pavone, directeur national de Priests for Life (Prêtres pour la vie), a qualifié de « vidéographie la plus vivante, la plus puissante et la plus saisissante qui soit sur l’enfant à naître », en est un excellent exemple.
Dave Andrusko, du National Right to Life News, a déclaré que ce documentaire primé du National Geographic « est si beau, si impressionnant, qu’il vous coupe presque le souffle ».
Bien que le film soit longtemps resté dans l’ombre, ses séquences vidéo du bébé à naître, qui capturent de façon saisissante même les battements de son cœur embryonnaire rouge vif, visible à travers la peau transparente, demeurent à la fine pointe de l’imagerie fœtale. Le documentaire a été filmé grâce à une technique rare, l’embryoscopie, qui fait appel à une caméra minuscule de la taille d’une pointe de stylo.
Le documentaire capture d’étonnantes séquences en couleur semaine après semaine, de 4,5 semaines à 5 mois, après quoi il passe aux images échographiques. Le film montre systématiquement des images vidéo de 4,5 semaines de gestation à 12 semaines, période au cours de laquelle la grande majorité des avortements sont pratiqués. Le CDC a indiqué en 2018 que 92,2 % des avortements étaient pratiqués dans les 13 premières semaines de gestation.
Lire la suiteJoe Scheidler, grande figure du mouvement pro-vie
Joe Scheidler, pro-vie américain influant.
Par Doug Mainwaring ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Shrine of Our Lady of Guadalupe/YouTube
Chicago, Illinois, 19 janvier 2021 (LifeSiteNews) — Joe Scheidler, une figure prédominante du mouvement pro-vie aux États-Unis, s’est éteint le 18 janvier à l’âge de 93 ans.
Vrai parrain du mouvement pro-vie, Monsieur Scheidler était réputé pour son activisme de rue. « Il apprit ses techniques d’action directe lors des mouvements pour la défense des droits civils des années 1960, lorsqu’il marcha avec le Dr Martin Luther King, Jr. », selon Celebrate Lifes, une publication de l’American Life League, l’organisation fondée par Monsieur Scheidler en 1980.
Joe Scheidler apprit ses techniques d’action directe lors des mouvements pour la défense des droits civils des années 1960, lorsqu’il marcha avec le Dr Martin Luther King, Jr.
— American Life League (@AmerLifeLeague) January 18, 2021
Joe Scheidler s’est fait connaître à l’échelle nationale à titre de défendeur principal lors de la poursuite historique NOW v. Scheidler, déposée par la National Organization for Women (NOW ― Organisation nationale pour les femmes), qui l’accusait de faire partie « d’une conspiration nationale visant à bloquer l’accès des femmes aux cliniques d’avortement au moyen d’un plan d’activité de tromperie, impliquant des menaces de violence, réelles ou implicites. » L’affaire s’est rendue jusqu’à la Cour suprême des États-Unis à trois reprises.
En 2003 et en 2006, c’est par 8 voix contre 0 que les juges lui ont donné raison, marquant une victoire majeure pour le droit de manifester des Américains.
« La réalisation dont mon père est le plus fier est le travail de défense du “droit à la vie” de ceux et celles qu’il a encouragés à assumer un rôle actif dans la bataille contre l’avortement », mentionne Eric Scheidler, le fils aîné de Joe, qui agit à titre de directeur général de l’American Life League.
Lire la suiteLe cardinal Burke : « Ne donnez pas la communion à Joe Biden »
Joe Biden.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Ne donnez pas la communion à Joe Biden.
L’appel a été lancé par le cardinal Raymond Burke, l’un des représentants les plus conservateurs de l’Église […] dans une interview accordée à Fox News. Le prélat américain, qui ces derniers mois avait pris parti contre l’utilisation du masque, a déclaré que tous les « soi-disant politiciens catholiques », y compris le candidat démocrate à la présidentielle, devaient se voir refuser le sacrement pour avoir parlé en faveur de l’avortement et de la reconnaissance de mariage de même sexe.
Ils ne peuvent pas venir recevoir la Sainte Communion, a-t-il expliqué, parce qu’ils ne sont pas en communion avec le Christ.
« Ce n’est pas une punition », a-t-il ajouté, mais une « faveur que nous leur faisons en leur disant de ne pas se présenter, car s’ils le font, ils commettent un sacrilège ».
Déjà en 2004, le cardinal américain avait averti le candidat démocrate de l’époque, John Kerry, de ne pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Ceux qui soutiennent l’avortement sont considérés comme des « pécheurs obstinés ».
Les dernières déclarations de Biden, qui se considère pourtant catholique et se rend régulièrement à la messe, ont montré son obstination pro-avortement. En avril, le candidat démocrate a qualifié l’avortement de « service essentiel » et, en juillet, il a réitéré son soutien au droit des femmes de décider.
Avant Burke, également le père Frank Pavone, directeur de Priests for Life, avait demandé que la communion soit refusée au candidat démocrate : Biden « n’a pas protégé les petits qui ne sont jamais nés, se mettant en conflit non seulement avec la foi catholique mais avec le message chrétien, les principes fondateurs de l’Amérique et la décence humaine. Vous ne pouvez pas tuer des enfants et vous ne pouvez autoriser personne à le faire ».
L’Eglise catholique représente l’une des clés de lecture pour les élections de l’automne aux Etats-Unis. Les catholiques, comme il est d’usage aux États-Unis et dans le reste de l’Occident, joueront un rôle important dans le tournant électoral. L’hémisphère progressiste et catholique américain est engagé dans une lutte serrée contre l’actuel président des États-Unis d’Amérique, tandis que des voix comme celle du cardinal Burke et de l’archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis Carlo Maria Viganò constituent, par leur soutien à Trump et dans l’actuel paysage ecclésiastique, deux exceptions.
Le cardinal Burke est l’une des références de Donald Trump mais aussi un de ces prélats conservateurs […] qui ont ouvertement défié la ligne théologique du pape François depuis le début de son pontificat.
« L’attaque contre Biden marque une autre confrontation avec le pontife. En novembre, le candidat démocrate a révélé qu’il avait reçu la communion du pape après qu’un prêtre de Caroline du Sud l’a lui avait refusée » révèle le quotidien italien La Repubblica de l’athée [...] Eugenio Scalfari, l’ami à qui le pontife argentin aime faire des confidences…
[...]