Une tentative de remplacer Pâques par la « Journée de la visibilité des transgenres » ?
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Brielle French/Unsplash
28 mars 2024 (LifeSiteNews) — Deux célébrations — Pâques et la « Journée internationale de la visibilité des transgenres » récemment inventée — tombent le dimanche 31 mars cette année, ce qui amène certains à se demander « Est-ce que la fête de Pâques est remplacée par la “Journée de la visibilité des transgenres” ? »
La question est légitime. Pour plus d’un, c’est certainement le cas.
D’autres pourraient considérer qu’il ne s’agit que d’une coïncidence. Ce serait une erreur.
Le dernier jour de ce mois, nous assisterons à un choc des religions, car une religion séculière démoniaque et sectaire osera s’immiscer dans la plus grande fête de la chrétienté, en utilisant un mensonge pour détourner l’attention des âmes perdues de la vérité la plus importante connue de l’homme : la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ.
La dépravation augmente, privant l’humanité de la vérité de l’Évangile
Cette collision des religions semble être un moment culminant de Romains 1. Saint Paul explique :
« Ainsi, en disant qu’ils étaient sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible contre une image représentant l’homme corruptible … eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur ... C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ».
Ne sous-estimez pas la volonté et la force de Satan pour supplanter le christianisme par cette religion perverse et fictive à travers laquelle il cherche à éclipser la vérité. Son but est d’affamer l’humanité de la vérité de l’Évangile.
Lire la suiteLa Victoire de la Vie sur la mort
Résurrection du Christ par Jean-François Pierre Peyron.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons
Depuis le début des temps jusqu’à la fin des temps, il y a toujours eu et il y aura toujours des conflits. Cette année n’y fait pas exception, et les forces du mal et du Bien semblent se déchaîner avec encore plus de force maintenant que le régime de la mort, avec son agenda pro-avortement, pro-euthanasie, pro-LGBT, et anti-Dieu s’étend visiblement dans le monde.
Mais parmi tous ces conflits changeants et passants, un conflit reste central, un conflit qui traça le destin de l’humanité. Provoqué dans le jardin du Paradis terrestre, il se termina dans le jardin du tombeau de Jésus-Christ. La victoire qu’avait remportée Satan dans le Paradis terrestre fut écrasée par la victoire du Dieu-fait-homme le jour de sa Résurrection.
La Résurrection de Notre-Seigneur n’est pas une victoire ; elle est la Victoire par excellence de la Vie sur la mort, de la Lumière sur les ténèbres, du Bien sur le mal, de Dieu sur le péché. Elle est le triomphe du sacrifice de Jésus-Christ sur la Croix causé par la chute de l’Homme.
L’importance de cette victoire est si centrale au catholicisme que l’Apôtre saint Paul a déclaré : « Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vaine, et vaine aussi est votre foi (1 Co 15:14). » Si le Christ est ressuscité, les attaques du régime de la mort sur la Foi et la Vie sont vaines puisque par Sa victoire, Il a vaincu le mal.
En cette fête de la Résurrection, Campagne Québec-Vie vous souhaite de saintes et de joyeuses Pâques !
Le Christ est ressuscité — Il est vraiment ressuscité !
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le Dimanche de Pâques) ― Photo : Musée des Beaux-Arts de Tours/Wikimedia Commons
La résurrection du Christ est pour tous les hommes de bonne volonté, auxquels le salut a été promis, la source de la joie la plus pure et la plus profonde. L’Agneau de Dieu immolé pour les péchés du monde a triomphé de la mort et de celui qui a introduit la mort dans le monde. Que tous les cœurs droits s’associent aux anges pour chanter la victoire de l’Agneau et leur propre délivrance !
Par sa résurrection, le Fils de Dieu recouvre la gloire infinie dont il s’était dépouillé en s’incarnant, et en triomphant de la mort, il donne la preuve la plus éclatante de sa divinité. La résurrection du Christ est le sceau divin apposé sur toute son Œuvre rédemptrice. Si Jésus n’était pas ressuscité, les Écritures annonçant autant la glorification finale du Sauveur que ses indicibles humiliations et souffrances n’auraient pas été accomplies : l’humanité devrait donc attendre sa rédemption d’un autre Sauveur. Toute notre foi, perdant son plus solide appui, serait vaine, comme dit saint Paul (I Cor. 15, 17). Les sacrements ne seraient que de purs symboles : on serait encore, au temps des figures. La religion vers laquelle le monde entier devrait se tourner dans l’espérance du salut serait la religion juive. Les hommes seraient encore emprisonnés dans les ténèbres de leurs péchés et esclaves de Satan, « le prince des ténèbres ». Beaucoup ne pourraient jamais être convaincus que, par-delà la mort, Dieu les appelle, dans son immense miséricorde, à participer durant toute l’éternité, à sa vie de bonheur et de gloire. Car la résurrection glorieuse du Christ est le principe et le gage de notre propre résurrection. « La mort est entrée dans le monde par un homme, écrit saint Paul, par un homme aussi commence la résurrection des morts ; et de même que tous sont morts en Adam, ainsi tous recouvrent la vie dans le Christ. » (I Cor. 15, 21-22).
L’agneau pascal des juifs, figure de la véritable Pâque, cède aujourd’hui la place à la réalité. De même qu’en Égypte, les juifs ont été épargnés par l’ange exterminateur à la vue du sang de l’agneau dont ils avaient marqué les portes de leurs maisons, ainsi maintenant tous ceux qui sont marqués du sang de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu immolé et toujours vivant, ont la vie sauve, sont délivrés de la servitude du Pharaon, c’est-à-dire du démon, et peuvent marcher librement vers la terre promise, c’est-à-dire le ciel. Les juifs mangeaient l’agneau pascal, en souvenir de leur délivrance d’Égypte. En souvenir du mystère de leur rédemption, les chrétiens sont également invités à manger l’Agneau pascal qui les a sauvés. Mais dans l’un et l’autre cas, le souvenir n’est pas le même, et l’agneau pascal n’est pas le même. Chez les juifs, le souvenir de leur délivrance d’Égypte ne produisait aucun fruit salutaire. Chez les chrétiens, le souvenir de leur délivrance spirituelle est non seulement un repas sacré commémoratif mais un véritable sacrifice, dans lequel toute l’œuvre de la rédemption est de nouveau présente avec ses mérites infinis, qui leur sont appliqués. L’Agneau pascal des chrétiens c’est le Christ, l’Agneau de Dieu immolé, vivant et vivifiant, nourrissant les âmes et rendant les corps capables de vie éternelle. Réjouissons-nous ! Alléluia ! Le Christ, notre Pâque est vraiment ressuscité. Qu’Il daigne remplir notre âme de sa joie pascale !
J.-R.B.
Sainte et Joyeuse Pâques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Gallerix
Nous vous souhaitons, en ces temps bouleversés, un très joyeux jour de Pâques, car la joie chrétienne repose avant tout en Dieu.
Malgré toutes les vexations auxquelles nous soumet le gouvernement, ce jour est celui de la Résurrection du Christ, et notre espérance ne sera pas vaine.
Encore une fois, Joyeuse Pâques !
Mgr Carlo Maria Viganò : se préparer à Pâques au temps de la dictature sanitaire
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) ― Photo : Herman du Toit/Religious Studies Center/Wikimedia Commons
L’archevêque Carlo Maria Viganò a écrit la réflexion suivante en préparation de Pâques à la demande de Catholic Family News.
*
Si iniquitates observaveris, Domine :
Domine, quis sustinebit ?
Ps 129 : 3
Mors et vita duello
conflixere mirando.
L’année dernière, par une décision aussi incompréhensible que misérable, pour la première fois de l’ère chrétienne, la hiérarchie catholique a imposé des limites à la célébration de Pâques, à la suite de la narration dominante de la pandémie. Beaucoup de fidèles, contraints par des mesures de confinement aussi manifestement inutiles que contre-productives, ont pu s’unir spirituellement au Saint Sacrifice, en assistant aux fonctions liturgiques par ordinateur. Un an plus tard, rien n’a changé par rapport à l’époque, et on entend répéter une fois de plus qu’il faut se préparer à un nouveau confinement afin de permettre à la population d’être soumise à un sérum génétique expérimental, imposé par le lobby pharmaceutique malgré qu’ils ne savent pas quels effets secondaires à long terme il peut y avoir. De nombreux pays commencent à interdire leur utilisation, en raison des décès suspects consécutifs à l’inoculation ; tandis que, malgré la campagne acharnée du terrorisme médiatique, les traitements de base se révèlent efficaces et capables de réduire drastiquement le nombre d’hospitalisations et, par conséquent, le nombre de décès.
En tant que catholiques, nous sommes appelés à comprendre combien, pendant plus d’un an, toute l’humanité a été forcée de subir au nom d’une urgence qui — selon les données officielles en main — a causé un certain nombre de morts qui n’est pas différent de celui des années précédentes. Nous sommes appelés à comprendre, avant même de croire : parce que si le Seigneur nous a dotés d’une intelligence, il l’a fait pour que nous l’utilisions pour reconnaître et juger la réalité qui nous entoure. Dans l’acte de foi, le baptisé ne renonce pas à sa propre raison dans un fidéisme acritique, mais accepte plutôt ce que le Seigneur lui révèle, s’inclinant devant l’autorité de Dieu, qui ne nous trompe pas et qui est la Vérité elle-même.
Notre capacité d’intus legere des événements nous préserve, à la lumière de la Grâce, de nous engager sur la voie de cette sorte d’irrationnelle imprudence dont font preuve ceux qui jusqu’à hier célébraient la science comme l’antidote nécessaire à la « superstition religieuse » et qui aujourd’hui célèbrent les soi-disant « experts » en tant que nouveaux prêtres de la pandémie, niant les principes les plus élémentaires de la médecine moderne. Et si pour le chrétien un véritable fléau est un appel salutaire à la conversion et à la pénitence pour les fautes des individus et des nations, pour les initiés de la religion de la santé, on dit que le syndrome de la grippe traitable est le cri de la Terre-Mère violée par l’humanité — une belle-mère Nature, vers laquelle beaucoup se tournent avec les mots de Leopardi : Pourquoi ne gardes-tu pas si tu le promets, pourquoi trompes-tu les enfants qui croient en toi ? Nous nous rendons compte que la cruauté tribale, la force primitive comme un virus planétaire qui voudrait nous exterminer, ne réside pas dans la Nature, dont le Créateur est l’admirable architecte, mais plutôt dans une élite soumise à l’idéologie mondialiste, qui d’une part veut imposer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, et d’autre part, pour maintenir le pouvoir, récompense généreusement ceux qui se mettent à son service. Les rebelles, ceux qui résistent, sont à l’inverse anéantis dans leurs possessions, privés de liberté, contraints de subir des tests peu fiables et des vaccins inefficaces au nom d’un bien supérieur qu’ils doivent accepter sans aucune possibilité de dissidence ou de critique.
Lire la suiteLe Grinch qui vola Pâques menace de voler Noël : Trudeau
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Presidencia de la Republica Mexicana/Attribution 2.0 Generique (CC BY 2.0)/Wikimedia Commons
Évidemment, il est impossible d’abolir Pâques ou Noël, mais il est faisable d’empêcher les gens de célébrer ces grandes fêtes en famille ou à l’église, c’est qui est arrivé pour Pâques et pourrait advenir pour Noël. Justin Trudeau, Premier Grinch du Canada (enfin… ministre — n’oublions pas que les Premiers Grinchs de province ont aussi leur part de responsabilité), sous prétexte d’une « pandémie » qui a plutôt l’allure d’une grippe saisonnière, laisse entendre « que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention » les Canadiens ne pourraient pas célébrer Noël. Que l’on dise ce que l’on voudra, mais ces paroles de croquemitaine bienveillant sonnent comme une menace. Selon LifeSiteNews :
« Nous sommes dans une pandémie mondiale sans précédent. Cela est vraiment difficile, c’est dur de passer par la deuxième vague, c’est frustrant d’avoir arrêté notre vie pendant le printemps et d’être maintenant obligé de faire des choix plus difficiles et de savoir qu’il y aura aussi un hiver difficile à venir », déclarait Trudeau la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
« Et c’est frustrant de savoir que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention, il n’y aura peut-être pas le genre de réunions familiales que nous voulons avoir à Noël, mais nous allons nous en sortir ; les vaccins sont à l’horizon ».
Bien sûr, la panacée sera un vaccin, qui sera rendu sans doute obligatoire — car sinon, comment sortirons-nous de la fameuse « pandémie » ? — ce qui est absurde. Ce vaccin, si obligatoire, et les mesures dites sanitaires actuelles représentent des moyens extraordinaires qui ne doivent être imposés. N’oublions pas en outre que ce vaccin pourra avoir été cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté.
Message spirituel de la semaine : Participer à la Victoire du Christ sur le monde
Par l’Abbé J.-Réal Bleau ― Photo (rognée et côtés flous rajoutés) : Brigham Young University Museum of Art/Wikimedia Commons
Étant empêché de donner son enseignement habituel à ses anciens paroissiens, le curé émérite de la Mission Saint-Irénée de Lyon, l’Abbé J. – Réal Bleau, a décidé de leur écrire un message spirituel chaque semaine, lettres qu’il nous permet de reproduire sur le site de Campagne Québec-Vie.
Nous publierons donc les messages qu'il a écrit depuis la première semaine de Pâque, avant de publier hebdomadairement le nouveau message spirituel de l’Abbé Bleau.
Voici donc le premier :
Message de la 1 ère semaine après Pâques
Participer à la Victoire du Christ sur le monde
En Notre-Seigneur Jésus-Christ ressuscité, la toute-puissance de Dieu a triomphé des forces coalisées du monde entier, qui étaient soumises à Satan. Par sa mort et sa résurrection Jésus-Christ a défait complètement l’ennemi de Dieu, Satan. Il lui a arraché l’empire qu’il avait usurpé, et a manifesté qu’il avait été envoyé par Dieu dans le monde pour le sauver. Fils unique de Dieu, Jésus-Christ ne pouvait pas ne pas vaincre le Malin et le monde qu’il tenait en son pouvoir. Car que peut vraiment valoir la force des créatures les plus puissantes devant la puissance infinie du Créateur ? « Tout ce qui est né de Dieu, écrit saint Jean, est vainqueur du monde » (1, Jn. 5, 4). C’est pourquoi il est impossible à quiconque de vaincre le monde, entendu comme une immense puissance alliée du démon, s’il ne naît auparavant de Dieu. Ce n’est qu’en naissant de Dieu par la vraie foi au Fils unique de Dieu — foi consacrée par le baptême et nourrie et fortifiée par les autres sacrements — que les hommes peuvent participer à son combat et à sa victoire sur le monde. Saint Jean l’affirme en tant que témoin. « Et ce qui remporte la victoire sur le monde, c’est notre foi. Quel est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1, Jn. 5, 5). Telle est la foi que l’Eglise, fondée par Jésus ressuscité dans le feu de l’Esprit Saint, a pour mission d’enseigner à toutes les nations. Le grand combat du Christ se poursuit au milieu de grandes épreuves, jusqu’à la proclamation de sa victoire finale.
Aujourd’hui, alors que la foi au Fils de Dieu, unique Sauveur du monde, est rejetée, dans tous les pays qui furent jadis chrétiens, au nom d’une science pleine de subtils et d’odieux mensonges, auxquels il faudrait croire ingénument comme à des dogmes absolus (comme l’évolution des espèces en vue de nier la création), Jésus le tout-puissant, sans lequel toute puissance humaine est vouée à la ruine, appelle ceux qui veulent bien entendre sa voix, à entrer dans son combat pour la vérité, la justice et la paix, afin de pouvoir participer ensuite à sa victoire sur le monde.
Dans les circonstances tout à fait spéciales que nous vivons actuellement, se dessine une persécution souterraine et universelle des ennemis de Jésus-Christ contre son Église. Ce qui se passe n’est pas seulement une sorte de dictature sanitaire. En fermant les églises et en empêchant les catholiques de recevoir les remèdes sacramentels, car les sacrements sont de divins remèdes, ordonnés à la santé de l’âme et du corps, l’unique vraie religion est profondément humiliée et méprisée dans la mission divine qu’elle a reçue de transmettre intégralement aux peuples de la terre les vérités infaillibles et les secours de la foi et de la morale chrétiennes, ainsi que l’effusion dans les âmes de la lumière et la force de la vie divine. Le temps est venu de mettre de côté toutes nos peurs pour témoigner ouvertement que la foi catholique fidèlement vécue est la seule espérance de salut pour notre pays et tous les pays du monde et de revendiquer fermement nos droits les plus sacrés.
Seigneur Jésus, venez au secours de la faiblesse de notre foi, et veuillez rallumer dans les cœurs de vos pasteurs et de vos fidèles le flambeau de la vraie foi à laquelle seule est assurée, dans le temps et l’éternité, la participation à votre victoire éclatante sur toutes les forces du mal.
Abbé J.-R. Bleau
Le dimanche 19 avril 2020
« Annuler » Pâques...
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons
« Noël est annulé ! » C’était il y a quelques années — des années-lumière, nous semble-t-il aujourd’hui — le cri de guerre d’une Femen qui avait fait irruption sur la place Saint-Pierre à Rome. La meneuse du groupe féministe, Inna Schevhenko, la poitrine dénudée et barrée par les mots Christmas is canceled, hurlait son slogan de haine en ce 19 décembre 2013 ensoleillé, sous les yeux ahuris des passants, avant d’être rapidement maîtrisée par les forces de l’ordre. Elle réclamait le « droit à l’avortement », assumant le rôle symbolique d’incarnation de la culture de mort. Si l’on peut dire…
Moins de sept ans plus tard, 12 avril 2020. Cette fois, c’est Pâques qui est annulé… Les autorités d’un très grand nombre de pays ont proscrit toute messe publique, à n’importe quelle condition, à la faveur de la dictature sanitaire qui prétend répondre à la crise du coronavirus par un confinement qui se contente de renvoyer le problème à plus tard, à n’importe quel prix.
Le fidèle du rang s’est retrouvé sans messe. Sans communion pascale. Sans confession, à moins d’avoir la chance d’avoir un curé « créatif ».
On me dira qu’en France, les cloches ont sonné, et que des dizaines, voire des centaines de messes virtuelles ont permis aux internautes de « suivre » la messe de Pâques sur leurs écrans.
Mais c’est un peu comme quand on appelle une grand-mère, un fiancé, une amie, un enfant par Skype ou WhatsApp. Le cœur y est, mais l’éloignement reste entier. On rêverait de toucher, de partager un repas, d’embrasser… Mais ça aussi, c’est interdit. Chaque homme est un ennemi pour l’homme (sauf quand c’est une caissière du supermarché du coin) et le pire de tous, c’est M. le curé.
Pâques est annulé ! Pas de veillée pascale, pas de cérémonie du feu, pas de Lumen Christi résonnant dans une église sombre et fraîche où la joie va exploser dans quelques instants pour nous dire que notre foi n’est pas vaine ! Pas de retour à la maison en famille. Circuler, accueillir, se réunir, c’est verboten aussi.
Lire la suiteLa résurrection du Christ
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Image (côtés flous rajoutés et couleurs améliorées) : The Bible Revival/Wikimedia Commons
Le jour de Pâques est le plus saint de toute l’année, et le plus glorieux. Le Christ a vaincu la mort et celle-ci ne L’a pas retenu dans ses filets. C’est bien sûr par Sa mort qu’Il nous offre la vie éternelle, mais aussi par Sa résurrection.
Évidemment, le beau jour de Pâques risque de ressembler davantage au Vendredi Saint ou au Samedi Saint, dans l’attente que le Christ ressuscite d’entre les morts, alors que nous sommes privés de la messe et des sacrements, signes efficaces de Sa grâce et conducteurs de ses bienfaits. Nous sommes un peu comme Marie Madeleine devant le tombeau vide, nous demandant où est caché le Corps du Christ.
Mais comme ce premier matin de Pâques Il est près de nous, Il est ressuscité et nous devons nous réjouir de sa gloire, espérer en Son bras puissant et en Sa miséricorde infinie, Dieu ne nous abandonnera pas.
Prions Dieu, Ses anges et ses saints, et la Très Sainte Vierge Marie pour le retour de la messe et des sacrements.
Pâques : La résurrection du Christ
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : www.pintura.aut.org/Wikimedia Commons
Je ne saurais trop quoi dire pour le jour de Pâques qui est si grand ! Il est plus que les œufs en chocolat ou tous les lapins de même matière, plus que les festoiements qui peuvent y être déployés, bien plus que tout cela… C’est le jour où l’on fête, commémore et célèbre la résurrection du Christ qui s’est livré pour nous sur la croix. Puisse l’Église aussi ressusciter du triste état où elle se trouve. Voici ci-dessous les paroles de l’Introït (chant grégorien) chanté le Jour de Pâques, qui sont mises dans la bouche du Christ, s’adressant à Dieu le Père :
Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, alléluia : Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia. (Ps. 138, 18 et 5-6.)
Seigneur, Vous m’avez éprouvé. Et vous me connaissez : Vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection. (Ps. 138, 1-2)
Resurrexi, et adhuc tecum sum, alleluia : posuisti super me manum tuam, alleluia : mirabilis facta est scientia tua, alleluia, alleluia.
Domine, probasti me, et cognovisti me : tu cognovisti sessionem meam, et resurrectionem meam.