La persécution continue contre un jeune catholique polonais
Jakub Baryła affrontant la parade « gay » de Płock en Pologne.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Vous souvenez-vous de Jakub Baryła, ce jeune catholique polonais de quinze ans qui s’était mis dans le travers de la première parade de la « Fierté gay » de la ville de Płock en Pologne ? Celui-ci tenait un crucifix entouré d’un chapelet et ne recula ni devant la parade ni devant les policiers antiémeutes qui la précédaient. Repoussé par les agents, il fut déplacé ailleurs, mais en aucun des divers déroulements de cet événement il n’a manifesté la moindre haine.
Pourtant, cela n’a pas empêché l’Observatoire des comportements racistes et xénophobes de Varsovie d’essayer sans discontinuer de le faire condamner d’une manière ou d’une autre. En ce moment, l’Observatoire ayant porté en appel la décision d’une cour qui rejetait d’emblée la plainte. Ce que cet organisme veut ? Qu’il soit mis sous la supervision d’un agent de probation… Extrait de Church Militant :
Baryła a donné de plus amples détails dans une entrevue accordée lundi au site d’information conservateur wPolityce :
Tout d’abord, la police a refusé d’engager des poursuites parce qu’elle avait décidé qu’elle ne voyait pas de signe d’acte criminel. Le bureau du procureur de district a refusé d’engager des poursuites pour la même raison. Toutefois, l’arrêt n’est pas définitif, étant donné que la décision a été portée en appel par l’Observatoire des comportements racistes et xénophobes.
Ses parents ont été convoqués au tribunal le 11 décembre pour être interrogés.
« Mes intérêts présumés seront représentés par un agent de probation, explique-t-il, alors j’ai des raisons de croire qu’il s’agira davantage d’une accusation contre mes parents que la défense de quoi que ce soit. »
Lorsque Baryła perturba [je dirais plutôt s’opposa à] la marche de la fierté LGBT en août, l’Observatoire a accusé ses parents d’endoctrinement : « Il semble que les parents endoctrinent leur enfant depuis longtemps. »
L’organisation non gouvernementale a dépeint l’enfant de 15 ans comme le pion de parents d’extrême droite, déclarant : « Des parents irresponsables ont mis en danger la vie et la santé de leur enfant de 15 ans en l’envoyant dans une émeute pour entraver délibérément la police ».
Cependant, l’adolescent a affirmé qu’il avait agi de son plein gré : « Je déclare par la présente que personne ne m’a envoyé faire blocage, et mes parents ont principalement des opinions plutôt gauchistes », déclara-t-il sur Twitter en août.
« J’ai 15 ans, mais je comprends la réalité qui m’entoure et je peux prendre des décisions en toute conscience », a-t-il ajouté.
Un garçon seul brandit le crucifix pour protester contre la marche LGBT, la police l’emmène
Jakub Baryła
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie — Photos : Gloria.TV
12 août 2019 (LifeSiteNews) — La photo d’un garçon de 15 ans debout seul avec son crucifix et son chapelet, alors que la police avec un équipement antiémeute et les manifestants LGBT marchent vers lui, est devenue virale.
La photo du brave écolier Jakub Baryła — debout au milieu d’une rue, alors que des manifestants brandissant le drapeau arc-en-ciel marchent vers lui avec la police du gouvernement en tête — est une métaphore visuelle impressionnante, représentant parfaitement la menace très réelle d’une idéologie LGBT politisée et armée contre les enfants du monde entier.
Cette image vaut plus de 1 000 mots.
C’est un écho à l’image emblématique de 1989 d’un homme seul debout contre les chars qui s’approchent sur la place Tiananmen à Pékin. Le gouvernement communiste chinois avait fait appel à l’artillerie lourde pour réprimer une manifestation menée par des étudiants et en appelant à la démocratie, à la liberté d’expression et à la liberté de presse en Chine.
C’est aussi un écho à la photo de 1957 sur laquelle une jeune étudiante américaine d’origine africaine, courageuse, a tenté d’entrer dans une nouvelle école secondaire n’étant plus ségrégée de Little Rock en Arkansas, entourée d’une foule de racistes blancs lui crachant de la haine. Alors que la foule criait : « Lynch-la ! » et « Rentre chez toi, *** ! », la jeune Elizabeth Eckford marchait seule.
Baryła a tenu bon pendant que la phalange d’agents de police lourdement armée le repoussait lourdement. À la fin, il a été physiquement enlevé par la police, toujours tenant haut son Crucifix et son chapelet.
La scène s’est déroulée lors d’une « Marche pour l’égalité » à Płock, en Pologne.
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