Canada : les nouveaux amendements empirent le projet de loi C-6 contre la « thérapie de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik
Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne ayant terminé le 11 décembre dernier sa révision du projet de loi C-6, prohibant ce qu’il appelle les « thérapies de conversion », y a rajouté cinq amendements rendant encore plus mauvais le projet de loi en question. Le Comité a ignoré les dizaines d’avis qui lui ont été délivrés, dont un document de la Conférence des évêques catholiques du Canada, une pétition de 16 000 signatures, un avis légal de Campaign Life Coalition (CLC).
Le terme « thérapies de conversion », dans le projet de loi avant les amendements, désigne toute tentative de réduire ou d’éliminer les attirances pour les personnes de même sexe, ou la confusion par rapport à son propre sexe. Le projet de loi les prohibe pour les mineurs, en interdit la publicité et toute rémunération pour ces services.
Pourtant, il existe des thérapies plutôt inoffensives, basées sur la parole. S’il en existait vraiment de dangereuses, que le gouvernement les interdise, mais qu’il ne mette pas dans le même sac les bonnes et les mauvaises !
Le rajout du terme « expression du genre », et autres calembredaines, selon CLC, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suiteLe terme nébuleux « expression de genre » a été ajouté au projet de loi C-6, élargissant la définition de « thérapie de conversion » pour y inclure la répression ou la réduction de l’« expression de genre non cisgenre » (par exemple la critique du travestissement et des pronoms trans).
En d’autres termes, non seulement ce sera un crime pour les parents d’essayer d’empêcher leurs enfants de suivre une « transition » médicalement au sexe opposé, mais ce sera aussi un crime pour les parents de contrôler la façon dont leurs enfants souhaitent s’habiller, le maquillage qu’ils veulent utiliser, ou la façon dont ils pourraient choisir d’exprimer leur « identité ».
Québec : le projet de loi 70 interdisant les « thérapies de conversion », adopté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’Assemblée nationale du Québec a voté le 9 décembre 2020 l’interdiction des « thérapies de conversion » par une écrasante majorité. La Loi 70 prohibe : « toute pratique, y compris une pratique de conversion, ayant pour but d’amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre » (Article 1, selon l'amendement — le texte comprenant les amendements n'a pas encore été publié sur le site de l'ANQ), sous peine « d’une amende de 5 000 $ à 50 000 $ dans le cas d’une personne physique et de 15 000 $ à 150 000 $ dans les autres cas. En cas de récidive, ces montants sont portés au double » (Article 3). La Loi 70 exclut bien sûr (ne leur demandez pas d’être logiques, ou plutôt reconnaissons dans leur démarche une logique autre que celle qu’ils affichent) les pratiques de transition, consistant à bourrer une personne d’hormones et à l’amputer d’organes sains afin qu’elle ressemble à une personne de l’autre sexe (ce qui constitue une maltraitance innommable, car un homme sain ressemble à un homme et une femme saine ressemble à une femme, autrement c’est que leur corps est gravement altéré).
Il est également interdit de faire de la publicité pour la thérapie réparative :
« Nul ne peut faire de la publicité, quel que soit la forme ou le moyen, pour promouvoir les thérapies de conversion ou susceptible de créer une fausse impression quant aux bienfaits de ces thérapies sur la santé des personnes » (Article 3.1)
La Loi 70, déposée par le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette, modifie également le Code des professions, ajoutant un paragraphe qui fait des « thérapies de conversion » un acte répréhensible selon l’ordre professionnel auquel on appartient :
« Constitue également un acte dérogatoire à la dignité de sa profession le fait pour un professionnel de dispenser des thérapies de conversion » (Article 4).
La Loi 70 a reçu la sanction royale le 11 décembre.
Tout cela est absurde, si des « thérapies de conversion » s’étaient vraiment avérées nuisibles, il aurait été normal de les interdire — électrochocs, drogues, lobotomies, que sais-je ? – si seulement elles existaient de nos jours, ce dont je n’ai jamais entendu parler. Mais les thérapies verbales consistant à dispenser des conseils aux personnes ayant un attrait pour les personnes de même sexe, afin que celles-ci pussent se défaire de cette attirance, ou aux personnes étant confuses au sujet de leur sexe, afin qu’elles fussent confortées dans la réalité physique, je ne vois vraiment pas pourquoi on les interdirait, à moins d’une volonté d’imposer le vice.
Comprenez-vous que ces députés qui ont voté cette Loi interdisent même de tenter de convertir une personne ayant des attraits homosexuels à la doctrine de l'Église sur la sexualité ?
Le projet de Loi fédéral C-6 portant sur le même sujet est en cours…
Malte : projet de loi contre l’objection de conscience des médecins
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Freepik
A Malte, un nouveau projet de loi sur l’égalité prétend éliminer « toute forme de discrimination basée sur la race, les croyances, la religion ou l’orientation sexuelle ».
Des termes ambigus, dangereux mêmes, qui peuvent porter atteinte à la liberté de conscience, comme le fait remarquer l’Association médicale de Malte (MAM), principale association de médecins de l’État.
Pour les membres de l’association, les grands principes définis dans le projet de loi « sont déjà établis dans le code d’éthique médicale que les médecins sont tenus de suivre ». Et ils estiment que le texte « va au-delà de ses objectifs », pouvant « mettre les médecins en difficulté avec leurs convictions personnelles sur des sujets tels que l’avortement et l’euthanasie ».
Ceux-ci veulent donc se voir accorder un veto sur les situations cliniques qui pourraient les forcer à agir contre leurs convictions éthiques, ou être jugés responsables s’ils exercent leur liberté de conscience.
Alors que de plus en plus d’associations de médecins s’unissent pour tenter d’introduire l’objection de conscience comme un droit pour les médecins, concernant les services médicaux qu’ils jugent répréhensibles, la MAM a déclaré qu’elle soutenait la position prise par le Conseil médical de Malte (MCC) recommandant la nécessité de l’objection de conscience.
« Toutes les formes de discrimination doivent être condamnées ; cependant, une attention particulière doit être prise afin d’éviter des situations inacceptables dans la pratique médicale », ont conclu les praticiens.
Une demande de « consultation adéquate du secteur médical » a été effectuée auprès du ministre de la Justice.
Le Webster’s Dictionnary redéfinit le mot « préférence » après qu’Amy Coney Barrett eût parlé de « préférence sexuelle »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PourquoiPas/Pixabay
Le Webster’s Dictionnary a tout récemment changé la définition du mot « préférence » (preference en anglais), indiquant que ce terme était offensant dans le cadre de l’expression « préférence sexuelle ». Plus tôt dans la même journée, la candidate à la Cour suprême des États-Unis, Amy Coney Barrett, se faisait rabrouer lors d’une des auditions au Sénat par le sénateur démocrate Mazie Hirino pour avoir employé deux fois le terme « préférence sexuelle » au sujet de ce que cette dernière appelle « les membres de la communauté LGBTQ », selon LifeSiteNews :
« Ce n’est pas une fois mais deux fois que vous avez utilisé le terme “préférence sexuelle” pour décrire les membres de la communauté LGBTQ », déclarait-elle [Mazie Hirino]. « Et je tiens à préciser que “préférence sexuelle” est un terme offensant et dépassé. Il est utilisé par les militants anti-LGBTQ pour suggérer que l’orientation sexuelle est un choix. Ce n’est pas le cas. L’orientation sexuelle est un élément clé de l’identité d’une personne. Que l’orientation sexuelle soit à la fois une expression normale de la sexualité humaine et soit immuable était un élément clé de l’opinion de la majorité dans le jugement Obergefell, opinion à laquelle, soit dit en passant, Scalia ne souscrivait pas ».
Plus tard dans la journée, le Webster’s Dictionary a modifié sa définition du mot « préférence » pour indiquer que le terme était « offensant » lorsqu’utilisé pour désigner l’orientation sexuelle.
Ce changement — et le moment où cela s’est produit — n’est pas resté longtemps inaperçu.
« Pas plus tard que le mois dernier, le Webster’s Dictionary comprenait parmi ses définitions du terme “préférence” celui d’“orientation” ou de “préférence sexuelle” », écrivait Steve Krakuaer sur Twitter. « Aujourd’hui, ils l’ont modifiée et ont ajouté le mot “offensant” ».
« Dément — je viens de vérifier dans le Wayback Machine et c’est réel », ajouta-t-il.
Notez que les démocrates, comme Joe Biden, utilisent le terme « préférence sexuelle » au sujet des « membres de la communauté LGBTQ ».
Quant à la « préférence sexuelle », celle normale, c’est-à-dire entre homme et femme, est de toute évidence innée, tandis que celle pour les personnes de même sexe ne l’est très certainement pas ; peut-être que l’on pourrait parler de causes qui induisent à cette dernière, faisant en sorte que les personnes en question ressentent une préférence non volontaire, mais une préférence quand même — de laquelle on peut se défaire. Mais je trouve ce terme inexact (du moins en français) à l’égard des gens normaux, en termes de sexualité normale les hommes sont attirés par les femmes et inversement, mais non les hommes par les hommes ou les femmes par les femmes, aussi le mot « préférence », qui veut dire « aimer mieux que » n’a pas sa place dans ce contexte, car il s’agit d’une attirance unique et non préférentielle.
Au passage, c’est bien pratique de changer du jour au lendemain la signification d’un terme qu’employait votre adversaire plus tôt dans la journée…
Erin O’Toole, vrai conservateur mauve
Erin O'Toole.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo/CPAC/YouTube
Erin O’Toole, candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, se présente aux membres électeurs comme « vrai bleu » (le bleu étant la couleur du parti) afin de donner une description imagée de son programme et de sa personne. L’idée de se nommer soi-même « vrai bleu » lui est sans doute venue pour plaire aux conservateurs dits « sociaux » (qui s’oppose à l’avortement, l’euthanasie, l’interdiction des « thérapies de conversion », etc.), reprenant ainsi le « vrai bleu » de Richard Décarie (candidat à la chefferie écarté sans explication par le tout puissant comité organisateur de la course), et afin de se distinguer de Peter MacKay.
Seulement, M. O’Toole est-il vraiment un « vrai bleu » ?
Selon Dagobert sur Canadian Political Correctness :
Né au Québec et catholique de religion (sans pourtant s’orienter par les guidances morales de l’église) et avec son français assez courant, M. O’Toole paraît avoir toutes les chances parmi les Conservateurs dans la Belle Province. Se présentant comme un « vrai bleu », il souhaite se distinguer de Peter MacKay, plutôt connu pour sa posture libérale, le qualifiant de Red Tory.
Pourtant, ses critiques mettent M. O’Toole dans le camp des rouges avec MacKay. Ont-ils raison ? Après tout, O’Toole veut une politique plus forte envers la Chine et même enlever les contributions du Canada aux Nations-Unies. Il a aussi voté en faveur des droits de conscience des médecins par rapport à l’euthanasie. Comme les autres candidats à la chefferie, il est contre la taxe sur le carbone, en faveur des oléoducs, contre les politiques de Trudeau limitant la possession des armes de feu et veut couper les subsides à Radio-Canada.
Ce qui n’est déjà pas si mal, sauf qu’on ne sait sur quoi il base sa foi, donc sa morale, et par conséquent ses actes.
Son programme inclut également la reconstruction économique du Canada, mise à mal par le confinement mis en place contre le coronavirus, projette de proposer plusieurs lois pour réduire le crime, comme l’obstruction des voies ferrées, rétablirait le Bureau de la liberté de religion* (aboli par Trudeau), laisserait la gestion de la (stupide) taxe carbone aux provinces, et favoriserait enfin la construction de pipelines dans le pays.
Il veut aussi faire le ménage dans le processus d’adoption canadien, en allant « contre une tendance effrayante des autorités canadiennes à refuser de plus en plus l’adoption aux parents qui n’affirment pas toutes les orientations sexuelles », souligne Dagobert.
Autre point positif, il veut défendre les droits des médecins à ne pas participer à une euthanasie. Il a voté contre la loi C-14 sur l’euthanasie. Il a voté pour le projet de « “Loi de Molly” — [qui] criminalise toute violence contre les femmes si elle porte préjudice au bébé avant sa naissance, en plus de la violence contre la femme même », rapporte Dagobert.
Mais, il manque des aspects importants de la politique canadienne au programme de M. O’Toole : la protection des droits parentaux en général, l’abrogation de la loi C-16, la contestation de l’extension de l’euthanasie auprès de la Cour suprême, ou la lutte contre à l’avortement, dont la pratique est si laxiste qu’il est pratiqué « au Canada pour se débarrasser d’un bébé fille ou pour toute autre raison, jusqu’au jour avant la naissance (cela contre notre obligation de protéger les enfants avant et après la naissance, selon la Convention sur les droits de l’enfant, ratifiée par le Canada en 1991 », explique Dagobert.
Lire la suiteCour suprême des États-Unis : l’opinion du juge Alito face au jugement sur la discrimination basée sur le « sexe »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) : PxHere
Pas plus tard que lundi dernier, le quinze du mois de juin en l’an de grâce 2020, la Cour suprême des États-Unis a fait preuve du plus bel activisme judiciaire, en rendant le jugement Bostock v. Clayton County, Georgia, par une majorité de six juges contre trois.
Le morceau principal de cette décision est d’avoir assimiler la discrimination basée sur le sexe (dans le cadre du Title VII de la Civil Rights Act de 1964, au sujet de l’emploi) à de la discrimination sur ce qui a rapport avec le sexe, ou que l’on y associe, faisant en sorte que renvoyer un employer en raison de son homosexualité reviendrait à le mettre à la porte, non pour son comportement, mais « en raison du... sexe ».
Inutile de dire que ce jugement aura des conséquences catastrophiques sur toute la juridiction américaine, tant dans l’emploi que dans l’éducation, en passant par les prisons, le sport et les organismes religieux…
L’un des juges dissidents de la décision majoritaire, le juge Samuel Anthony Alito, Jr., a rédigé une opinion dénonçant les écarts et les dérives de ses confrères de la Cour suprême (voici le texte intégral, l’opinion dissidente suit le jugement) :
Il n’y a qu’un seul mot pour décrire ce que la Cour a fait aujourd’hui : légiférer. C’est sous la forme trompeuse d’interprétation juridique d’une loi que la Cour publie son document.
Le Title VII de la Civil Rights Act de 1964 interdit la discrimination en matière d’emploi pour l’un des cinq motifs spécifiés suivants : « race, couleur, religion, sexe [et] origine nationale. » 42 U. S. C. §2000e-2(a)(1). Ni l’« orientation sexuelle » ni l’« identité de genre » ne figurent sur cette liste. Au cours des 45 dernières années, des projets de loi ont été présentés au Congrès pour ajouter l’« orientation sexuelle » à cette liste, et ces dernières années, des projets de loi ont également incluant l’« identité de genre ». Mais à ce jour, aucun d’eux n’a été approuvé par les deux Chambres.
[…]
Étant donné qu’aucune modification de ce type au Title VII n’a été adoptée conformément aux exigences de la Constitution (adoption par deux Chambres et présentation au Président, art. I, §7, cl. 2), l’interdiction de la discrimination fondée sur le « sexe » prévue au Title VII signifie toujours ce qu’elle a toujours signifié. Mais la Cour ne s’est pas laissée décourager par ces subtilités constitutionnelles. Usurpant l’autorité constitutionnelle des autres instances, la Cour a essentiellement reformé la disposition du H. R. 5 sur la discrimination en matière d’emploi et l’a publiée sous le couvert d’une interprétation juridique. Il est difficile de se souvenir d’un abus plus effronté de notre pouvoir sur l’interprétation des lois.
Il pourrait regarder du côté du jugement Roe contre Wade… je pense qu’il y verrait un bel exemple tout indiqué en matière de magouille judiciaire.
La Cour suprême confond le concept de « sexe » avec ceux (absurdes) d’« orientation sexuelle » et d’« identité du genre ». Le juge Alito continue :
Lire la suiteLa Cour tente de convaincre les lecteurs qu’elle ne fait qu’appliquer les termes de la loi, mais c’est absurde. Même telle qu’elle est comprise aujourd’hui, la notion de discrimination fondée sur le « sexe » est différente de celle de discrimination fondée sur « l’orientation sexuelle » ou « l’identité de genre ». Dans tous les cas, notre devoir est d’interpréter les termes des lois selon le « sens qu’ils signifiaient aux yeux des personnes raisonnables au moment où ils ont été rédigés ». A. Scalia & B. Garner, Reading Law: The Interpretation of Legal Texts 16 (2012) […] Si chaque Américain vivant avait été interrogé en 1964, il aurait été difficile de trouver quelqu’un qui pensât que la discrimination fondée sur le sexe signifiait discrimination fondée sur l’orientation sexuelle — sans parler de l’identité sexuelle, un concept qui était essentiellement inconnu à l’époque.
La Cour tente de faire passer sa décision comme le produit inévitable de l’école textualiste d’interprétation des lois, défendue par notre défunt collègue le juge Scalia, mais personne ne doit être dupe. Le jugement de la Cour se comporte comme un bateau pirate. Elle navigue sous pavillon textualiste, mais ce qu’elle avance en réalité est une théorie d’interprétation des lois que le juge Scalia a honnie : la théorie selon laquelle les tribunaux devraient « mettre à jour » les anciennes lois afin qu’elles reflètent mieux les valeurs actuelles de la société. Voir A. Scalia, A Matter of Interpretation 22 (1997). Si la Cour estime qu’il est approprié d’adopter cette théorie, elle devrait avouer ce qu’elle est en train de faire.
[...] la question dans ces cas n’est pas de savoir si la discrimination en raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle doit être interdite. La question est de savoir si le Congrès l'a fait en 1964.
Il est incontestable que ce n’est pas le cas.
Le gouvernement Trudeau modifie la clause d’admission à une subvention pour temps de coronavirus
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Le gouvernement des libéraux au Canada a amendé la clause « non-discrimination » de la subvention du Compte d’urgence pour les entreprises du Canada (CUEC), y rajoutant une mention qui permettra peut-être aux organismes catholiques (par exemple) de soumettre leur candidature. Auparavant le CUEC demandait aux postulants de confirmer qu’ils n’encourageaient pas la « discrimination fondée sur… l’orientation sexuelle », entre autres, ce qui pouvait bien vouloir dire qu’un organisme catholique ne pouvait pas rejeter la candidature d’un professeur « homosexuel » (et tenant à son penchant) pour le motif de son « orientation » et recevoir la subvention. Selon LifeSiteNews :
LifeSite rapportait fin avril que les libéraux du Canada forçaient les entreprises et les organismes à but non lucratif, ou de bienfaisance, qui demandaient la subvention du Compte d’urgence pour les entreprises du Canada (CUEC) à attester qu’ils n’encouragent pas la discrimination fondée sur le « sexe », « l’orientation sexuelle » et la « religion », entre autres, pour recevoir cette aide financière.
Les postulants qui ne confirment pas la clause de « non-discrimination » ne sont pas admis au prêt du CUEC, un prêt sans intérêt d’un montant maximum de 40 000 dollars qui fait partie du plan d’aide économique des libéraux pour les Canadiens qui souffrent des difficultés causées par le confinement de la pandémie de coronavirus.
Le CUEC demandait au appliquant de confirmer qu’« il n’encourage pas la violence, n’incite pas la haine et ne pratique pas de discrimination fondée sur le sexe, l’identité ou l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la couleur, la race, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’âge ou les handicaps, qu’il s’agisse de handicaps physiques ou mentaux, de manière contraire aux lois applicables ».
LifeSite a alors lancé une pétition demandant au gouvernement Trudeau d’ajouter la mention « contraire aux lois applicables » à la clause, sur la base d’une analyse de Marty Moore, avocat du Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) de Calgary.
Des droits existants :
« Une organisation religieuse a le droit légal d’engager ceux qui s’alignent sur ses croyances pour réaliser ses objectifs religieux », souligna-t-il, « la loi le permet ».
Cette mention a du moins l’avantage d’empêcher le gouvernement d’agir au-delà les lois déjà existantes :
Mais sans cette reconnaissance explicite, « une organisation religieuse qui embauche conformément à ses croyances religieuses peut être empêchée d’accepter cette attestation », déclara-t-il.
Un lecteur averti a informé LifeSite dans un courriel jeudi que les libéraux avaient tenu compte de la demande et avaient ajouté la mention cruciale.
Le CUEC demande maintenant au candidat de confirmer qu’« il n’encourage pas la violence, n’incite pas la haine et ne pratique pas de discrimination fondée sur le sexe, l’identité ou l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la couleur, la race, l’origine nationale ou ethnique, la religion, l’âge ou les handicaps, qu’il s’agisse de handicaps physiques ou mentaux, de manière contraire aux lois applicables ».
L’OMS prône la masturbation pour les enfants entre 0 et 4 ans…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pickpik
Un document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe recommande d’enseigner la masturbation aux enfants âgés de zéro et quatre ans, selon Breitbart :
Le document du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et du Centre fédéral d’éducation pour la santé (BZgA), intitulé « Standards pour l’éducation à la sexualité en Europe », contient une « grille d’éducation à la sexualité » qui recommande, entre autres, que les enfants de 0 à 4 ans reçoivent des informations sur « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps, la masturbation dans la petite enfance » et « le droit d’explorer les identités de genres ».
Le document recommande en outre que les enfants âgés de 4 à 6 ans reçoivent des informations sur les « relations homosexuelles » et les « aptitudes » pour « consolider leur identité sexuelle » ; que les enfants âgés de 6 à 9 ans reçoivent des informations sur « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être » ; et que les enfants âgés de 9 à 12 ans reçoivent des informations sur la « première expérience sexuelle » et l’« orientation de genre » ainsi que les « aptitudes » pour « permettre aux enfants de... prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles ».
Mais comment donc renseignera-t-on un enfant de deux ans sur le « le plaisir et la jouissance de toucher son propre corps », et qui en sera chargé ? La maternelle je gage. Et pourquoi donc enseigner une chose pareille à des enfants qui n’en auront autrement pas l’idée ? Sans compter l’aspect immoral de la chose. Songez aussi qu'un tel programme, s'il est appliqué, sera enseigné dans les écoles publiques, et où il sera souvent obligatoire.
Les « relations homosexuelles » à quatre ou six ans (comment concevront-ils sainement l’amitié après çà ?) ! On détruit la notion de sexualité avant même que les enfants aient pu s'en faire une de l'amitié. Quant à « l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien-être », cela laisse entendre que l’abstinence pourrait être préjudiciable, et je doute que la « sexualité » proposée soit très saine, comme les « relations homosexuelles ». En outre, je doute que les enfants puissent « prendre une décision consciente d’entrer ou non dans des expériences sexuelles » alors qu’ils sont immatures, que cela n’est visiblement pas pertinent pour des enfants de neuf à douze ans et qu’on leur farcit la tête avec des théories pseudo-scientifiques d’« orientation de genre ». Tout cela se moque éperdument de la période de latence et représente tout au plus une « éducation » à la perversité. Évidemment, si l’on apprend à des enfants dès le plus jeune âge les plaisirs de la chair, comment voulez-vous qu’ils comprennent lucidement les dangers de se livrer à celui qui les sollicite si on leur a donné l’habitude de la sensualité ? Pour finir, ce putride enseignement rejette implicitement le but objectif de la sexualité, ou la procréation, et tout ce qu’elle entraîne : innocence, pudeur, abstinence et mariage.
Rien pour les organismes n’affirmant pas ne pas encourager la «discrimination fondée sur… l’orientation sexuelle»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement libéral du Canada a décidé, dans le cadre d’un programme d’aide aux entreprises et organismes à but non lucratif ou de bienfaisance tirant une partie de leur revenu de la vente de biens ou de la prestation de services, que les personnes morales admissibles frappées par le confinement généralisé devront affirmer qu’ils n’encouragent ou ne pratiquent pas, entre autres, la « discrimination » sur la base de l’« orientation sexuelle », selon LifeSiteNews :
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau oblige les entreprises et organismes à but non lucratif ou de bienfaisance, qui demandent un prêt d’urgence sans intérêt afin de traverser la période de confinement du coronavirus, à confirmer qu’ils n’encouragent pas la « discrimination » sur la base du « sexe », de l’« orientation sexuelle » et de la « religion », entre autres, comme condition préalable à l’obtention d’une aide financière.
Les emprunteurs ne souhaitant pas souscrire à la clause de « non-discrimination » sont exclus de ce programme gouvernemental sur la base de cette clause, qui semble être unique au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC).
Le CUEC fait partie du plan d’aide aux Canadiens en difficulté, en raison du confinement entourant la « pandémie »* de coronavirus, que le Parlement a adopté le mois dernier. Il s’agit d’un prêt sans intérêt pouvant atteindre 40 000 dollars, destiné aux entreprises, aux organismes à but non lucratif ou de bienfaisance qui tirent une partie de leurs revenus de la vente de biens et de prestations de services.
Le programme CUEC stipule explicitement qu’un demandeur sera exclu à moins qu’il ne confirme qu’il « n’encourage pas la violence, n’incite pas la haine et ne pratique pas de discrimination fondée sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’ethnicité, la religion, la culture, la région, l’éducation, l’âge et les handicaps, qu’il s’agisse de handicaps physiques ou mentaux ».
Le simple pâtissier qui refuserait de vendre un gâteau pour un « mariage gay » pratiquerait tout simplement la « discrimination fondée sur… l’orientation sexuelle » (comble de l’illibéralisme !). Mais plus insidieuse encore est la signification de la « violence », de la « haine » ou de la « discrimination » aux yeux du gouvernement libéral.
*Guillemets rajoutés. ― A. H.
Allemagne : projet de loi visant à interdire les « thérapies de conversion »
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Il est intéressant et atterrant de voir avec quelle simultanéité les projets de loi contre la « thérapie de conversion » se font proposer dans les divers parlements du monde. Ces dernières années les projets de loi et les nouvelles lois ont apparu dans les États américains, dans des villes du même pays et au niveau fédéral, tout comme en Espagne, en Grande-Bretagne ou au Canada. Présentement, le projet de loi présenté en Allemagne est sensiblement similaire à celui déposé à la Chambre des communes du Canada, une seule différence importante, et non à l’honneur du Canada, c’est que le projet de loi allemand interdirait les « thérapies de conversion », point ! Tandis que le canadien, lui, interdirait celles qui viseraient à changer une « orientation » homosexuelle en une hétérosexuelle, et non inversement (si cela existe bien sûr). S'il n'y a là un flagrant parti pris... Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement allemand a déposé un projet de loi interdisant les thérapies de conversion, définies comme « toute thérapie pratiquée sur des êtres humains qui vise à modifier ou à supprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre auto-perçue. »
Angela Merkel, la chancelière allemande, et Jens Spahn, le ministre, homosexuel, de la santé, avaient proposé ce projet de loi en février. Tous deux sont membres des démocrates-chrétiens.
Les opérations et les traitements hormonaux « destinés à exprimer l'identité sexuelle perçue par la personne » ne sont pas considérés comme thérapie de conversion, explique le projet de loi. Ainsi, la « opération de réassignation de genre » et autres mesures ne seraient pas interdites par la loi actuellement discutée entre les membres du Parlement.
La thérapie de conversion des personnes de moins de 18 ans est strictement interdite. Les adultes sont autorisés à suivre une thérapie de conversion à condition qu'ils le fassent librement.
Toutefois, ce choix pourra bien ne pas exister dans la réalité, puisque les publicités publiques proposant des thérapies de conversion sont interdites. En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les thérapies de conversion ne peuvent pas même être « annoncées, proposées ou obtenues » en privé.
Les promoteurs de ce projet de loi, et les autres en général, prétendent que les « thérapies de conversion » sont nocives, voire dangereuses pour les personnes qui les suivent. Pourtant, plusieurs personnes ayant eu une attirance envers celles de même sexe sont passées par là et sont heureuses d’avoir quitté ces attraits désordonnés.
Sans doute qu’il existe des thérapies douteuses à condamner, mais celles qui reposent sur la parole et la conversation n’ont sûrement pas lieu d’être supprimées.