Me Jerzy Kwaśniewski : l’éducation sexuelle selon l’OMS — la masturbation pour les 0 à 4 ans…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Vous avez peut-être entendu parler des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, peut-être que non, cet organisme de l’ONU y prône entre autres la masturbation, l’homosexualité et la théorie du genre dès l’entrée à la maternelle ; entre 4 et 6 ans on y apprend aux enfants à « s’explorer soi-même » et les autres par le biais de jeux sexuels du docteur et des défis ; entre 6 et 9 ans, on leur présente l’avortement et la contraception comme solutions à la grossesse et la parentalité, etc.
Dans le fond, c’est le concept fumeux de « consentement éclairé » pour les relations sexuelles qui forme la base de tout ce salmigondis — comme si le « consentement éclairé » suffisait pour justifier de telles relations, surtout quand il s’agit d’une fillette ou d’un petit garçon (les séducteurs n’existent pas ?).
Me Jerzy Kwaśniewski, président du groupe d’avocat polonais l’Institut Ordo Iuris, décrit en profondeur dans une vidéo les recommandations de l’OMS en matière d’éducation sexuelle, ses applications concrètes, ce qu’elles impliquent et ce qui les sous-tend.
Le fondement de cet enseignement à la perversité se rapporte à la « Déclaration des droits sexuels » de l’International Planned Parenthood Federation (grand procureur d’avortements qui n’hésite pas à se créer une clientèle), citée dans les Standards : « la sexualité et le plaisir qui en découle sont un aspect central de tout être humain », faisant donc de l’homme un être essentiellement sexuellement jouisseur et créant un « droit » aux plaisirs charnels, même les plus dépravés.
Tout cela est à l’extrême opposé de la vision saine et chrétienne de la personne humaine : « l’homme est un être doué de raison, doté d’une âme immortelle », souligne Me Jerzy Kwaśniewski.
Incidemment, l'OMS vous semble-t-elle pertinemment désignée pour pérorer sur la santé de la planète entière, pour annoncer les « pandémies » ou pour en prescrire les remèdes ?
Je ne le pense pas pour ma part...
Montée de la haine en Pologne : les pro-avortements et les pro-LGBT se déchaînent
Par Olivier Bault (Visegrád Post)
Pologne — Même si les initiatives citoyennes visant à restreindre les possibilités d’avorter en Pologne ont jusqu’ici été bloquées par la majorité parlementaire PiS, depuis l’arrivée des conservateurs au pouvoir à l’automne 2015 une partie de l’opposition s’est saisie du sujet pour tenter de retourner les électeurs en leur faveur. Les campagnes de désinformation menées par certains leaders politiques et certains médias ont ainsi contribué à instaurer un climat de haine à l’encontre des défenseurs du droit à la vie. Ceux-ci sont malheureusement le plus en plus souvent l’objet d’attaques verbales d’une rare violence qui dégénèrent parfois en violences physiques. C’est ainsi que le 26 avril dans une rue de Varsovie, plusieurs voitures conduites par des hommes ont barré la route à une fourgonnette de la fondation pro-vie Pro-Prawo do Życia (Pro-Droit à la vie). Les agresseurs ont alors crié au chauffeur de la fourgonnette d’aller se faire […] qu’il était une ordure et qu’ils allaient lui « casser la gueule ».
Photo de l’agression du 26 avril, partagée sur Twitter par le président d’Ordo Iuris.
Ce qui a très probablement énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteEn Pologne, l’idéologie LGBT « bannie » de certaines collectivités
Par Olivier Bault (Visegrad Post)
Pologne — Depuis mars 2019, un nombre croissant de collectivités locales en Pologne, notamment dans les régions dominées par le PiS, affirment leur opposition à l’idéologie LGBT en adoptant une Charte des droits de la famille ou en votant des résolutions par lesquelles elles s’engagent à ne pas imposer l’idéologie du genre et l’idéologie LGBT à leurs administrés. Les organisations LGBT affirment qu’il n’y a pas d’idéologie LGBT et qu’elles ne font que lutter contre les discriminations dont les homosexuels et transsexuels seraient victimes, et que par conséquent ces résolutions et cette Charte des droits de la famille sont dirigées contre les personnes homosexuelles. Un « Atlas de la haine » a été publié en janvier pour recenser les collectivités locales concernées, qui a ensuite été relayé dans plusieurs médias étrangers accompagné d’informations plus ou moins loufoques, allant jusqu’à prétendre qu’il s’agirait de zones interdites aux personnes LGBT ou de zones où les personnes LGBT n’auraient pas accès à certains services. Protestant lui aussi contre les résolutions adoptées par ces collectivités locales, un activiste gay polonais a photographié un panneau qu’il avait lui-même installé à l’entrée de certaines des villes concernées avec la mention « Zone libre de LGBT » [dans le texte français : Zone sans LGBT] en polonais, anglais, français et russe. Tous n’ont pas compris son action, et certains politiciens et journalistes occidentaux ont relayé la photo en s’imaginant que ce panneau avait été installé par les collectivités locales pour interdire l’accès des homosexuels à leur territoire. C’est ainsi que le Belge Guy Verhofstadt, l’ex-chef de file des libéraux-centristes au Parlement européen, qui n’avait pas lu les explications pourtant données en anglais par l’auteur des photographies, a publié le 23 janvier un tweet, aujourd’hui supprimé, où il s’indignait en ces termes : « Cela me révulse. J’exhorte la Commission européenne d’engager immédiatement une action contre ces pratiques écœurantes et contre les autorités polonaises qui ont installé ces panneaux anti-LGBTI+. »
Si les médias occidentaux ont tendance à présenter ces résolutions anti-idéologie LGBT adoptées par des collectivités locales polonaises (communes, powiats, voïvodies) comme entrant dans le cadre d’une offensive du PiS contre les personnes homosexuelles, transsexuelles ou souffrant de troubles de l’identité sexuelle, la réalité est qu’il s’agit d’une réaction à la signature par le maire de Varsovie, en février 2019, d’une Déclaration LGBT+. Avec cette charte, le libéral Rafał Trzaskowski s’est engagé, entre autres choses, à refuser toute collaboration de la ville avec les entreprises qui refuseraient de promouvoir les personnes et les attitudes LGBT, ainsi qu’à faire entrer des militants LGBT dans les écoles de la capitale polonaise et y mettre en œuvre une éducation sexuelle selon les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » de l’OMS et du Centre fédéral allemand pour l’éducation à la santé (BZgA). Des standards qui prônent d’encourager les enfants à la masturbation dès le plus jeune âge et à faire, tout au long du parcours scolaire, la promotion de l’avortement (interdit en Pologne hormis dans certains cas) et des différents types de sexualité et d’identité sexuelle. En novembre dernier, le Parlement européen adoptait lui aussi une résolution « sur la criminalisation de l’éducation sexuelle en Pologne » par laquelle on exigeait de la patrie de Jean-Paul II qu’elle mette en œuvre ces standards conjoints de l’OMS et du BZgA sur tout son territoire, ce qui est vécu par une partie de la population polonaise comme une forme de colonialisme culturel et n’a fait que pousser encore plus de collectivités locales à adopter des résolutions contre l’idéologie LGBT ou la Charte des droits de la famille mise à leur disposition par l’Institut Ordo Iuris, une organisation d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille. Cette sensation de colonialisme culturel ne peut qu’être amplifiée aujourd’hui par la décision de plusieurs communes et régions françaises, à l’approche des élections municipales et dans un contexte d’univers médiatique totalement acquis à la cause LGBT, de suspendre toute coopération avec leurs partenaires polonais ayant adopté des résolutions contre l’idéologie LGBT et la sexualisation des enfants.
Lire la suiteUn réseau pro-avortement arrive en Pologne, avec le soutien du principal quotidien de gauche
Par Olivier Bault — Visegrad Post
Pologne — Arrivée en Pologne d’un réseau proposant des avortements à l’étranger. Le défenseur des droits des enfants réagit. Un grand journal de gauche fait la publicité de l’arrivée en Pologne de l’Abortion Support Network. Une organisation d’avocats et le défenseur des droits des enfants réagissent.
Le principal quotidien de gauche en Pologne, Gazeta Wyborcza, a consacré sa première page du jeudi 12 décembre à l’ouverture depuis la veille d’un fonds dédié à l’avortement spécialement pour les femmes polonaises. L’opération est conduite par l’Abortion Support Network (réseau de soutien à l’avortement, ASN), une organisation britannique qui fournit une assistance financière et pratique aux femmes souhaitant se faire avorter mais vivant dans des pays où cette pratique est interdite. Dans son article de Une, le journal polonais a donné toutes les informations nécessaires à destination des Polonaises qui envisageraient un avortement, y compris un numéro de téléphone spécial où il est possible d’obtenir des pilules abortives ou d’organiser un avortement chirurgical dans un autre pays européen qui sera choisi en fonction de l’étape de la grossesse. Avec l’ASN, six organisations de quatre pays différents joignent leurs efforts pro-avortement dans le cadre d’une initiative appelée « Avortement sans frontières », selon les informations publiées par Gazeta Wyborcza. Parmi elles, il y a deux organisations polonaises, dont une qui se fait appeler « Abortion Dream Team ».
La loi polonaise sur l’avortement, qui date de 1993, est plus restrictive que les lois en vigueur dans la plupart des pays européens. Elle autorise les avortements dans trois cas de figure : quand il y a danger pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), quand la grossesse est issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine), ou quand le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie ou maladie grave et incurable (jusqu’à la 24e semaine). Chaque année, un peu plus de 2000 avortements sont réalisés légalement dans les hôpitaux polonais selon les données de l’assurance maladie obligatoire (NFZ), même si les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé en laissent apparaître moitié moins sur la base des déclarations envoyées par les hôpitaux du pays. Avant 1993, la loi sur l’avortement datant de la dictature communiste permettait de se faire avorter gratuitement sur simple demande jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Dans l’édition du 12 décembre de Gazeta Wyborcza, une militante de l’« Abortion Dream Team » a cité l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comme étant les pays où les femmes enceintes depuis plus de 12 semaines pourraient aller se faire avorter avec une prise en charge de l’Abortion Support Network. L’ASN promet aux femmes polonaises une assistance complète pour leurs procédures d’avortement médicalisé à l’étranger, y compris en ce qui concerne l’assistance linguistique et les nuitées. Pour les femmes dont l’avortement peut se faire par voie pharmaceutique, les pilules abortives doivent être envoyées par l’organisation néerlandaise Women Help Women (« les femmes aident les femmes »), même si, comme le reconnaît lui-même ce journal pro-avortement, il est illégal d’importer en Pologne des médicaments sans les autorisations officielles nécessaires. Le quotidien Gazeta Wyborcza ne s’est d’ailleurs pas contenté de sacrifier la majeure partie de sa première page du 12 décembre pour faire la publicité gratuite de la proposition de l’ASN à destination des Polonaises, puisqu’il a aussi publié en page 2 un éditorial approbateur dans lequel la situation de la Pologne est comparée à celle de l’Irlande il y a peu. Le journal a en outre consacré toute sa page 9 à un entretien avec Mara Clarke, la femme qui a fondé l’Abortion Support Network en 2009.
Lire la suiteUn employé d’IKEA renvoyé pour critique biblique de l’homosexualité
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : mastrminda/Pixabay
À cause d’une critique interne, consistant en une citation biblique, d’un événement de la « Fierté gaie » organisé par le magasin IKEA de Cracovie un employé de longue date s’est fait renvoyer ; celui-ci intente une poursuite en justice. Extrait de RT :
Un homme nommé dans les médias polonais sous le nom de Tomasz K., un employé de longue date du magasin IKEA de Cracovie, a récemment été licencié après avoir publié une citation de la Bible en réponse à un avis sur l’intranet du détaillant qui annonçait un événement gay pride. Les versets en question dénonçaient l’homosexualité. Le travailleur congédié a alors intenté une poursuite en justice [...]
Vendredi, le ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro, a annoncé qu’il avait ordonné au bureau du procureur d’enquêter sur cette affaire [...]
Suivant les nouvelles, le détaillant a déclaré qu’il avait licencié Tomasz K. pour avoir insulté les sentiments des personnes LGBT « en utilisant des citations de l’Ancien Testament à propos de mort et le sang dans le contexte de quel sort devrait attendre les personnes homosexuelles ».
Toutefois, l’ancien employé, ainsi que le groupe juridique Ordo Iuris, qui représente ses intérêts, nient que sa déclaration contienne quelque menace ou une insulte que ce soit.
Pologne — Forte résistance au « vendredi arc-en-ciel »
Par Olivier Bault Correspondant à Varsovie (Réinformation.TV) — Photo : PxHere
La Campagne contre l’Homophobie (en polonais : Kampania Przeciw Homofobii, KPH) organisait le 26 octobre son action annuelle « vendredi arc-en-ciel », avec la participation annoncée de 211 écoles. Bonne nouvelle — d’après le ministère de l’Education : « Cette action a eu un caractère marginal et n’a pas été conduite à l’échelle annoncée par les organisateurs. Selon les données préliminaires collectées auprès des différents rectorats, dans certaines voïvodies aucune école n’a participé à cette action. Là où des écoles ont participé, cela fera l’objet d’une analyse minutieuse pour savoir s’il n’y a pas eu infraction à la loi, par exemple si en décidant de participer, les directeurs des établissements scolaires avaient l’accord des parents et s’ils leur avaient fourni une information complète ». Ce « vendredi arc-en-ciel » avait été prévu dans des écoles de toute la Pologne en association avec un syndicat d’enseignants de gauche, le ZNP. Sous couvert de lutter contre la haine et les discriminations dont feraient l’objet les élèves souffrant de troubles de la sexualité et/ou de « l’identité sexuelle », le lobby homosexualiste polonais voulait ainsi familiariser les enfants à l’homosexualité. « Tout cela pour que les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers et intersexes sentent qu’ils ont leur place à l’école », a expliqué la KPH.
Lire la suiteLe Canada parmi les quatre pays qui défendent le moins la vie humaine à naître
Olivier Bault, correspondant à Varsovie (Réinformation.TV)
Plusieurs mythes ont la vie dure en ce qui concerne l’avortement dans le monde, et l’association polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris présentait mercredi à Varsovie un rapport destiné à rétablir quelques vérités. Cet effort s’inscrit dans le combat mené en Pologne pour interdire les avortements eugéniques. Ordo Iuris s’est donc intéressé aux législations sur l’avortement dans 196 pays du monde afin d’établir un classement international à la lumière de la protection de la vie humaine pendant sa phase de développement prénatal. Le premier mythe renversé par ce rapport, c’est celui d’une Pologne qui aurait une législation très restrictive en matière d’avortement. En réalité, cette affirmation n’est vraie qu’à l’échelle européenne car, à l’échelle mondiale, 126 pays sur 196 ont des législations plus restrictives que la Pologne, et plus de 160 ont des législations plus restrictives que la France. N’en déplaise aux progressistes français, il n’existe pas de droit international à l’avortement et la banalisation de l’avortement érigé en « droit inaliénable » de la femme est l’exception, et non pas la règle.
Le premier des mythes sur l’avortement : la France serait dans la norme et la Pologne aurait une législation exceptionnellement restrictive
En tête du classement, on trouve, outre Malte et l’Irlande (sans doute plus pour longtemps), principalement des pays d’Amérique latine et d’Afrique ainsi que certains pays musulmans et des îles du Pacifique. Tout en bas du classement se trouvent des pays européens, les Etats-Unis, Singapour et enfin quatre pays où il est possible d’avorter sur simple demande pendant les neuf mois de la grossesse : la République populaire de Chine, la Corée du Nord, le Vietnam et… le Canada. Le classement des pays européens est fermé par la Grande-Bretagne (191e) où il est possible d’avorter sur simple demande jusqu’à la 24e semaine de grossesse, une étape du développement où l’on arrive parfois à sauver les bébés nés prématurément.
Lire la suiteL’avortement eugénique devant le Tribunal constitutionnel en Pologne
Par Olivier Bault, correspondant à Varsovie de Réinformation.TV
Du fait de son importance, l’affaire sera examinée par le Tribunal constitutionnel polonais réuni au complet, a informé en août sa présidente Julia Przyłębska en réponse à une lettre de deux députées du PiS qui s’inquiétaient de la lenteur de la procédure. Le 27 octobre dernier, un groupe de 107 députés de différents partis (majoritairement du PiS) a saisi le Tribunal constitutionnel pour lui demander de constater la non-conformité à la constitution du paragraphe de la loi polonaise « sur la planification familiale, la protection du fœtus humain et les conditions autorisant une interruption de grossesse » qui autorise l’avortement en cas de diagnostic d’anomalie ou maladie grave et incurable de l’enfant à naître.
38 ONG pro-vie européennes et américaines avec Ordo Iuris devant le Tribunal constitutionnel polonais
Selon maître Jerzy Kwaśniewski, président de l’organisation polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, le fait que le juge-rapporteur chargé du dossier est un catholique connu pour ses convictions pro-vie très fermes incite à l’optimisme sur la décision finale. En outre, le ministre de la Justice, qui est aussi le Procureur général, a remis au Tribunal constitutionnel un avis conforme à la thèse avancée par les 107 députés. La Diète a fait de même par voie de résolution votée à la majorité. Mercredi, l’Institut Ordo Iuris avait convoqué une conférence de presse pour présenter son propre avis remis au Tribunal constitutionnel en qualité d’amicus curiae (« ami de la cour »). Étaient également présents deux représentants d’ONG pro-vie étrangères venues exprimer au nom de 38 organisations pro-vie américaines et européennes (1) leur soutien à l’avis défavorable à l’avortement eugénique préparé par Ordo Iuris. Il s’agissait de Maria Madise, directrice internationale de l’ONG britannique Society for the Protection of Unborn Children, et du Néerlandais Hugo Bos de Civitas Christiana.
Lire la suiteDes parlementaires polonais rencontrent Silje Garmo, la Norvégienne qui a demandé l’asile en Pologne pour fuir le Barnevernet avec sa fille
Le siège du parlement polonais (Diète et Sénat).
Par Olivier Bault (reinformation.tv)
Le ministre des Affaires étrangères de la Pologne doit faire connaître sa décision d’ici au 22 juin dans l’affaire de la demande d’asile de la Norvégienne Silje Garmo et de sa fille de 16 mois, Eira. Ayant fui la Norvège dans des conditions dramatiques en mai 2017 après avoir été prévenue par son avocate que l’Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) avait pris la décision de lui retirer son deuxième enfant, Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne avec l’aide de l’association polonaise d’avocats pro-vie et profamille Ordo Iuris.
Après plusieurs mois d’enquête, l’Office polonais des étrangers a rendu un avis positif, estimant que les droits fondamentaux de la Norvégienne avaient bien été violés dans son pays (voire notre entretien avec Silje Garmo publié le 18 janvier dernier) et qu’un retour en Norvège lui ferait courir le risque d’une séparation non justifiée d’avec sa fille, en violation de la Convention européenne des droits de l’homme et notamment de son article 8 sur le droit au respect de la vie privée et familiale. Conformément à la loi polonaise, le dossier de la demande d’asile a alors été transmis au ministre des Affaires étrangères qui doit s’assurer qu’une décision positive serait conforme aux intérêts de la Pologne. Or les fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères semblent avoir des doutes en raison de l’importance des relations de la Pologne avec la Norvège, notamment pour les approvisionnements en gaz et du fait de la présence d’une diaspora polonaise importante dans le pays.
Lire la suiteRencontre avec Silje Garmo, la Norvégienne qui a demandé l’asile en Pologne avec sa fille pour fuir le Barnevernet
Silje Garmo et sa fille Eira en Pologne, mardi 16 janvier
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Fuyant les persécutions du très mal nommé Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) de sinistre réputation, la Norvégienne Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne. Réinformation TV est allée à sa rencontre dans la maison des environs de Varsovie où elle a trouvé refuge avec sa fille Eira, qui aura un an le 24 janvier. Le contact avec Mme Garmo a été rendu possible par l’organisation d’avocats et juristes polonais d'Ordo Iuris qui assiste la Norvégienne dans sa demande. Pour maître Jerzy Kwaśniewski, le président d’Ordo Iuris, les atteintes aux droits fondamentaux de cette mère norvégienne sont très bien documentés, de même que les abus commis par le Barnevernet et les autorités norvégiennes dans de nombreuses autres affaires d’enfants enlevés à leurs parents sur la base de décisions arbitraires (8 affaires de ce type concernant la Norvège sont en ce moment devant la CEDH). C’est ainsi que pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la Norvège si prompte à donner des leçons de droits de l’homme aux autres pourrait bientôt voir un de ses citoyens obtenir l’asile dans un autre pays européen.
Pourquoi avoir demandé l’asile en Pologne et pas ailleurs ?
Pourquoi avoir choisi la Pologne ? – « C’est la question que me posent la plupart des journalistes », répond Silje (« Cécile » en français) en souriant. « La première raison, c’est que j’avais de très bons amis polonais, en Norvège, mais aussi ici, en Pologne. » Rien d’étonnant à cela, la diaspora polonaise compte environ cent mille membres en Norvège et c’est pour cela que l’ONG polonaise Ordo Iuris a déjà eu maille à partir avec le Barnevernet. Mais une autre raison, explique encore Silje, c’est son expérience espagnole. En 2015, le Barnevernet avait réussi à obtenir, sur la base d’un ordre administratif, la coopération de la police espagnole pour rapatrier de force sa fille Frøya dont Silje avait pourtant légalement la garde mais à laquelle le Barnevernet s’intéressait déjà.
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