Un avortoir du Maryland envoie 2 femmes horriblement blessées à l’hôpital en 9 jours
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
Bethesda, Maryland, 19 juin 2020 (Operation Rescue) — Deux femmes, en seulement neuf jours, ont subi des blessures mortelles qui ont nécessité opération et hospitalisation d’urgence après avoir toutes deux subi un avortement à 25 semaines de grossesse dans un centre d’avortement tardif notoire de Bethesda, dans le Maryland.
Cet établissement de Bethesda appartenant LeRoy Carhart, avorteur tardif de renommée nationale, est opéré par lui-même et fait partie d’une poignée de cliniques qui pratiquent ouvertement des avortements durant les neuf mois de la grossesse. Anciennement connue sous le nom de Abortion Clinics.org, elle a récemment été rebaptisée CARE, l’acronyme ironique de Clinics for Abortion and Reproductive Excellence.
Une personne familière avec ces incidents s’est présentée pour dénoncer Carhart, ayant été témoin des horribles blessures infligées aux femmes et à leurs bébés à naître, à la suite des avortements pratiqués les 12 et 21 mai 2020. L’identité de la source restera anonyme.
Operation Rescue a obtenu le Compte-rendu d’incident auprès du Montgomery County Maryland Fire and Rescue Service pour les deux cas d’urgence. Le fait que les ambulances ont bien été appelées pour fournir des soins d’urgence à la clinique de Carhart a été vérifié. Les deux femmes ont été transportées au Shady Grove Adventist Hospital de Rockville au Maryland. Carhart n’a pas d’entente spéciale d’admission avec l’hôpital là-bas ni ailleurs aux États-Unis.
Les deux femmes s’étaient rendues au centre d’avortement de Bethesda, venant de l’extérieur de l’État, probablement parce que leur grossesse était rendue au troisième trimestre et que leur bébé était considéré comme viable. La plupart des États limitent les avortements au troisième trimestre. Huit États, dont le Maryland, n’ont pas limitent gestationnelles aux avortements.
« Nous avons déposé plusieurs plaintes contre Carhart dans le passé pour les femmes blessées ou tuées lors d’avortements, mais chaque plainte a été rejetée, sans suite. Il est devenu évident que la corruption politique était à l’œuvre dans le Maryland et que Carhart était politiquement protégé », déclara Troy Newman, président d’Operation Rescue. « C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) pour voir si le gouvernement fédéral s’intéressera davantage à la protection des femmes et de leurs bébés que ne l’a fait l’État du Maryland ». (Voir la liste des plaintes auprès du Maryland.)
Lire la suiteAmbulance appelée au Planned Parenthood de New York pour la 13e fois cette année
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Operation Rescue a appris par des témoins pro-vie qu’une ambulance s’est rendue à l’établissement de Planned Parenthood, Margaret Sanger, de la ville de New York, le 14 novembre afin de transporter pour la 13e fois cette année une patiente vers un hôpital de la région.
Ce centre de Planned Parenthood est réputé pour mettre les femmes en danger. Se conformant sans doute à une demande faite lors de l’appel au 911, l’ambulance éteignit ses sirènes plusieurs pâtés de maisons avant l’établissement. Elle fut donc obligée de louvoyer à travers le trafic et les travaux de voirie, plus lentement qu’à l’ordinaire, alors qu’une femme à l’intérieur de l’établissement souffrait, en situation d’urgence médicale. Une fois arrivés, les ambulanciers paramédicaux ne purent apporter un brancard à l’intérieur à cause de l’ascenseur de l’immeuble qui était trop exigu pour contenir cet appareil médical nécessaire. Plus tard, une femme les suivit à pied et, peu de temps après, elle fut transportée vers un hôpital de la région. L’ambulance ne mit pas en marche ses sirènes avant d’avoir mis plusieurs pâtés de maisons entre elle et le centre.
Les ambulanciers se font souvent demander de venir sans sirène ni lumières, ce qui les retarde, parce que les employés des avortoirs ne veulent pas attirer l’attention sur les accidents qui s’y produisent. Cet établissement a également manqué à l’obligation d’apporter des améliorations à l’édifice afin de mieux répondre aux besoins d’une femme en état d’urgence médicale. Bien que cet avortoir prétende être un flambeau des soins de santé des femmes, des actes comme ceux-ci prouvent que Planned Parenthood se soucie peu du bien-être de ses patientes.
Ce dernier fait est loin d’être inhabituel au Planned Parenthood, Margaret Sanger. Cette dernière urgence médicale constitue le 33e cas documenté par Operation Rescue depuis 2016. Il est fort probable qu’il y en ait eu d’autres, car Operation Rescue se fie uniquement à des témoins oculaires pro-vie pour ce genre d’information. Comme les dossiers du 911 ne sont pas accessibles au public à New York, il est impossible de connaître la nature de ces urgences médicales. Néanmoins, lorsqu’au moins 13 femmes ont été blessées en un an, c’est une source d’immense préoccupation.
Operation Rescue et ses homologues pro-vie ont constaté une augmentation d’interventions d’ambulances dans cet établissement depuis l’adoption cette année de la Reproductive Health Act de New York, qui a retiré presque toutes les restrictions sur l’avortement dans cet État. Avec l’abrogation des règlements, les urgences médicales ont été à la hausse.
« New York est un exemple concret pour les législations pro-vie qui protègent les femmes contre les pratiques d’avortement bâclé », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Quand les États reculent par rapport au bon sens en matière d’avortement et sur les règles de sécurité, les femmes en subissent les conséquences dans les urgences, les blessures traumatiques, et parfois dans la mort. »