Un évêque fait l’éloge de Joan Bell, une militante emprisonnée, pour sa « vie inspirante et son dévouement » à la cause de la protection de l’enfant à naître
Joan Andrews Bell.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
24 octobre 2023, Clifton, New Jersey (LifeSiteNews) — L’évêque du diocèse de Paterson, Mgr Kevin J. Sweeney, a félicité la militante pro-vie emprisonnée Joan Andrews Bell dans une lettre émouvante ce mois-ci, honorant le « dévouement inspirant » de cette femme de 74 ans pour les enfants à naître et sa volonté de sacrifier sa propre liberté pour servir Dieu.
Dans sa lettre publiée le 5 octobre sur le site internet du diocèse de Paterson (New Jersey), Mgr Sweeney explique qu’il a décidé d’écrire sur la « vie inspirante » de Mme Bell et sur son « dévouement à la cause pro-vie » dans sa chronique hebdomadaire.
Mme Bell est l’une des huit militants pro-vie reconnus coupables d’avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) et d’avoir participé à une conspiration contre les droits pour avoir bloqué l’accès à la Washington Surgi-Clinic dans le centre de Washington, D.C., lors d’un « sauvetage traditionnel » en octobre 2020. Les sauvetages impliquent que les défenseurs de la vie utilisent des moyens physiques pour tenter d’empêcher une femme d’avorter.
Tous les pro-vie ont été reconnus coupables et immédiatement incarcérés lors de deux procès distincts qui se sont tenus fin août et début septembre. Ils n’ont pas encore été condamnés, mais ils risquent jusqu’à 11 ans de prison et des centaines de milliers de dollars d’amende.
Mgr Sweeney a déclaré que Joan, son mari Chris et leur famille « sont des paroissiens de notre diocèse depuis de nombreuses années ».
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Will Goodman.
Par Will Goodman — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
3 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Il y a quelques jours, la plus grande campagne d’automne des 40 jours pour la vie a démarré dans le monde entier. Cette campagne internationale de prière, de jeûne et de témoignage pro-vie a été utilisée par le Dieu tout-puissant pour sauver d’innombrables bébés, aider des milliers de mères et de pères, fermer des usines d’avortement et aider à convertir de nombreux partisans de l’avortement et des employés de l’industrie de l’avortement ! Deo gratias !
Je me suis impliqué pour la première fois dans les 40 jours pour la vie (40 JPV) très tôt à Madison, dans le Wisconsin, juste au moment où le plan de la campagne nationale était lancé et où ces importants efforts de prière coordonnés étaient sur le point de se multiplier en dehors de l’endroit où ils avaient commencé à Bryan et College Station, au Texas.
Ensuite, j’ai eu la chance de pouvoir aider plusieurs groupes pro-vie locaux à lancer leurs propres campagnes de 40 JPV dans une dizaine de villes différentes dans trois États différents. Au fil des ans, j’ai eu l’honneur de participer à des campagnes d’automne et de printemps dans tous les États-Unis en tant que guerrier de la prière, conseiller de trottoir, orateur, éducateur communautaire et organisateur bénévole.
Au cours de mes voyages en tant que pro-vie à plein temps depuis les nombreuses années qui ont suivi le début des 40 JPV, j’ai voyagé d’un océan à l’autre pour me joindre aux fidèles qui priaient sous le ciel bleu et frais de Tacoma (Washington), sous la chaleur étouffante de Baton Rouge (Louisiane), dans le froid glacial de Duluth (Minnesota), dans de nombreuses petites villes tranquilles qui parsèment le cœur du pays et dans les rues bruyantes de Chicago, Cleveland, Philadelphie, Boston, New York City et Washington D.C.
Lire la suiteÉtats-Unis : voici pourquoi les pro-vie doivent soutenir les sauveteurs emprisonnés en vertu de la loi FACE
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 septembre 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Dans cette série en trois parties, le journaliste de LifeSiteNews Louis Knuffke explique pourquoi les procès scandaleusement biaisés de D.C., auxquels il a assisté, pourraient finalement conduire à une victoire pour les enfants à naître. La première partie est accessible ici, et la deuxième partie ici.
TROISIÈME PARTIE
Le sacrifice des sauveteurs récemment emprisonnés pourrait permettre de gagner la bataille pour les enfants à naître
Le sauvetage mené le 22 octobre 2020 à Washington, D.C par les pro-vie aujourd’hui emprisonnés, était un défi direct à la loi FACE. Ils estiment que les enfants à naître sont des personnes humaines qui méritent d’être protégées et que l’avortement et l’infanticide sont des meurtres. Le ministère de la Justice de M. Biden utilise maintenant la loi FACE pour emprisonner ces sauveteurs, car il pense que c’est le moyen le plus sûr d’effrayer les pro-vie pour qu’ils se conforment totalement aux lois sur l’avortement et pour les empêcher d’interférer avec leur industrie du meurtre de bébés, qui brasse des millions de dollars. L’affaire est importante parce qu’une remise en cause de FACE est une remise en cause de l’avortement, et faire respecter FACE, c’est protéger l’avortement.
En effet, le gouvernement fédéral a indiqué qu’il était « urgent » d’utiliser la loi FACE pour garantir l’accès à l’avortement après l’arrêt Dobbs. Il tente à présent de faire un exemple de ces sauveteurs, en mettant l’accent sur cette affaire, notamment parce qu’elle concerne une clinique pratiquant des avortements tardifs dans la capitale du pays.
Les Américains ne devraient pas perdre de vue l’importance de cette affaire, car les démocrates ont fait pression sans relâche pour garantir l’avortement à tous les stades de la grossesse sans aucune restriction, s’opposant même à des projets de loi visant à lutter contre l’infanticide. Ce n’est pas une coïncidence si le ministère de la Justice et le FBI se rallient à une affaire relevant de la loi FACE, qui concerne une clinique pratiquant des avortements tardifs et dans laquelle l’avorteur a admis qu’il serait prêt à commettre un infanticide [si un avortement échouait].
Lire la suiteL’emprisonnement des pro-vie en vertu de la loi FACE pourrait en fait contribuer à mettre fin à l’avortement aux États-Unis : voici pourquoi
Joan Andrews Bell, Jonathan Darnel et Jean Marshall.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale/LifeSiteNews
22 septembre 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Dans cette série en trois parties, le journaliste de LifeSiteNews Louis Knuffke explique pourquoi les procès scandaleusement biaisés de D.C., auxquels il a assisté, pourraient finalement conduire à la victoire pour les enfants à naître. La première partie est accessible ici.
DEUXIÈME PARTIE
Application erronée de la loi et poursuites discriminatoires
Dans le cadre d’une application erronée de la loi et de poursuites manifestement discriminatoires, des pro-vie pacifiques essayant de sauver des vies innocentes par une désobéissance civile non violente ont été jugés coupables d’un « crime de violence », tandis que le personnel de la clinique qui a agressé les accusés et les a frappés avec un manche à balai s’en est sorti indemne. Pendant ce temps, le meurtre et le démembrement violents, douloureux et horribles de bébés au sein de la clinique ont été qualifiés de « soins de santé génésique » auxquels les femmes ont « droit ».
Si la loi FACE protège de manière égale toutes les cliniques, dont les centres pro-vie pour femmes enceintes en difficulté, son application a été tout sauf égale sous l’administration Biden. Les membres de Jane’s Revenge ont rarement été poursuivis, malgré les centaines de cas où ils ont incendié, menacé, brûlé et dégradé des centres d’aide aux femmes enceintes en difficulté, et où ils ont directement agressé ou blessé des personnes pro-vie, même en plein jour.
Dans un autre cas d’inégalité de traitement devant la loi, le FBI a établi une relation de travail avec Washington Surgi-Clinic, mais au lieu d’enquêter sur la clinique et l’avorteur Santangelo pour des violations criminelles de la loi fédérale par des avortements de naissance partielle et des infanticides (il existe des preuves substantielles que Santangelo commet ces deux crimes), le FBI a passé des mois à passer au peigne fin des documents pour trouver des preuves contre des manifestants pacifiques pro-vie.
Lire la suiteUn avortoir du Maryland envoie 2 femmes horriblement blessées à l’hôpital en 9 jours
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
Bethesda, Maryland, 19 juin 2020 (Operation Rescue) — Deux femmes, en seulement neuf jours, ont subi des blessures mortelles qui ont nécessité opération et hospitalisation d’urgence après avoir toutes deux subi un avortement à 25 semaines de grossesse dans un centre d’avortement tardif notoire de Bethesda, dans le Maryland.
Cet établissement de Bethesda appartenant LeRoy Carhart, avorteur tardif de renommée nationale, est opéré par lui-même et fait partie d’une poignée de cliniques qui pratiquent ouvertement des avortements durant les neuf mois de la grossesse. Anciennement connue sous le nom de Abortion Clinics.org, elle a récemment été rebaptisée CARE, l’acronyme ironique de Clinics for Abortion and Reproductive Excellence.
Une personne familière avec ces incidents s’est présentée pour dénoncer Carhart, ayant été témoin des horribles blessures infligées aux femmes et à leurs bébés à naître, à la suite des avortements pratiqués les 12 et 21 mai 2020. L’identité de la source restera anonyme.
Operation Rescue a obtenu le Compte-rendu d’incident auprès du Montgomery County Maryland Fire and Rescue Service pour les deux cas d’urgence. Le fait que les ambulances ont bien été appelées pour fournir des soins d’urgence à la clinique de Carhart a été vérifié. Les deux femmes ont été transportées au Shady Grove Adventist Hospital de Rockville au Maryland. Carhart n’a pas d’entente spéciale d’admission avec l’hôpital là-bas ni ailleurs aux États-Unis.
Les deux femmes s’étaient rendues au centre d’avortement de Bethesda, venant de l’extérieur de l’État, probablement parce que leur grossesse était rendue au troisième trimestre et que leur bébé était considéré comme viable. La plupart des États limitent les avortements au troisième trimestre. Huit États, dont le Maryland, n’ont pas limitent gestationnelles aux avortements.
« Nous avons déposé plusieurs plaintes contre Carhart dans le passé pour les femmes blessées ou tuées lors d’avortements, mais chaque plainte a été rejetée, sans suite. Il est devenu évident que la corruption politique était à l’œuvre dans le Maryland et que Carhart était politiquement protégé », déclara Troy Newman, président d’Operation Rescue. « C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) pour voir si le gouvernement fédéral s’intéressera davantage à la protection des femmes et de leurs bébés que ne l’a fait l’État du Maryland ». (Voir la liste des plaintes auprès du Maryland.)
Lire la suiteAmbulance appelée au Planned Parenthood de New York pour la 13e fois cette année
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Operation Rescue a appris par des témoins pro-vie qu’une ambulance s’est rendue à l’établissement de Planned Parenthood, Margaret Sanger, de la ville de New York, le 14 novembre afin de transporter pour la 13e fois cette année une patiente vers un hôpital de la région.
Ce centre de Planned Parenthood est réputé pour mettre les femmes en danger. Se conformant sans doute à une demande faite lors de l’appel au 911, l’ambulance éteignit ses sirènes plusieurs pâtés de maisons avant l’établissement. Elle fut donc obligée de louvoyer à travers le trafic et les travaux de voirie, plus lentement qu’à l’ordinaire, alors qu’une femme à l’intérieur de l’établissement souffrait, en situation d’urgence médicale. Une fois arrivés, les ambulanciers paramédicaux ne purent apporter un brancard à l’intérieur à cause de l’ascenseur de l’immeuble qui était trop exigu pour contenir cet appareil médical nécessaire. Plus tard, une femme les suivit à pied et, peu de temps après, elle fut transportée vers un hôpital de la région. L’ambulance ne mit pas en marche ses sirènes avant d’avoir mis plusieurs pâtés de maisons entre elle et le centre.
Les ambulanciers se font souvent demander de venir sans sirène ni lumières, ce qui les retarde, parce que les employés des avortoirs ne veulent pas attirer l’attention sur les accidents qui s’y produisent. Cet établissement a également manqué à l’obligation d’apporter des améliorations à l’édifice afin de mieux répondre aux besoins d’une femme en état d’urgence médicale. Bien que cet avortoir prétende être un flambeau des soins de santé des femmes, des actes comme ceux-ci prouvent que Planned Parenthood se soucie peu du bien-être de ses patientes.
Ce dernier fait est loin d’être inhabituel au Planned Parenthood, Margaret Sanger. Cette dernière urgence médicale constitue le 33e cas documenté par Operation Rescue depuis 2016. Il est fort probable qu’il y en ait eu d’autres, car Operation Rescue se fie uniquement à des témoins oculaires pro-vie pour ce genre d’information. Comme les dossiers du 911 ne sont pas accessibles au public à New York, il est impossible de connaître la nature de ces urgences médicales. Néanmoins, lorsqu’au moins 13 femmes ont été blessées en un an, c’est une source d’immense préoccupation.
Operation Rescue et ses homologues pro-vie ont constaté une augmentation d’interventions d’ambulances dans cet établissement depuis l’adoption cette année de la Reproductive Health Act de New York, qui a retiré presque toutes les restrictions sur l’avortement dans cet État. Avec l’abrogation des règlements, les urgences médicales ont été à la hausse.
« New York est un exemple concret pour les législations pro-vie qui protègent les femmes contre les pratiques d’avortement bâclé », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Quand les États reculent par rapport au bon sens en matière d’avortement et sur les règles de sécurité, les femmes en subissent les conséquences dans les urgences, les blessures traumatiques, et parfois dans la mort. »