Canada : 8,9 millions de dollars destinés à l’avortement et à la contraception dans les pays pauvres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Si une chose est certaine, c’est que l’argent ne coûte pas cher à Trudeau et qu’il est, ainsi que son gouvernement, profondément pro-avortement. Nous affrontons ce qui s’annonce comme une grande crise économique, et notre gouvernement ne trouve pas mieux que de dilapider l’argent des Canadiens… si seulement cela avait été pour une noble cause ! Mais que ne ferait pas Justin Trudeau pour promouvoir l’avortement à travers le monde ? Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement canadien dirigé par Justin Trudeau a annoncé un nouveau financement de 8,9 millions de dollars, destiné aux organisations internationales d’avortement dans le cadre de son engagement à exporter l’avortement dans les pays en développement [...]
La plus grande partie de l’argent, 4,9 millions de dollars, « ira à Marie Stopes International, une organisation mondiale qui fournit des contraceptifs et des avortements dans 37 pays », rapporte The Canadian Press. Marie Stopes International a été expulsée de Zambie en 2012 pour avoir pratiqué des avortements illégaux. En 2018, le Niger a ordonné la fermeture de deux cliniques de Marie Stopes parce qu’elles pratiquaient des avortements illégaux.
Sur son site internet, Marie Stopes International se vante d’avoir procuré plus de 4,6 millions de « services d’avortement et de soins post-avortement aux femmes et aux jeunes filles qui se sont tournées vers nous pour obtenir de l’aide » rien qu’en 2019. Au cours de cette même période, « 14 millions de femmes ont été vues par nos équipes et ont choisi une méthode contraceptive adaptée à leurs besoins individuels ».
Si Marie Stopes International est présente dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, elle se concentre sur les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie.
« Deux millions de dollars iront à Ipas, un autre organisme international qui travaille avec les gouvernements à la promotion de l’avortement sûr et légal et pour rendre la contraception largement disponible », poursuit l’article de The Canadian Press.
[…]
Deux autres millions de dollars des fonds canadiens sont consacrés au « Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, pour aider à combattre la violence sexiste internationalement ».
Karina Gould, ministre du Développement international, a déclaré : « Nous pensons particulièrement en ce moment qu’il est important de faire cette annonce de financement pour démontrer que nous sommes toujours engagés en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs, même en cas de pandémie, et afin de souligner le fait que ces besoins existent et sont, en fait, accentués par la pandémie actuelle ».
Une habitude :
En 2019, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il dépenserait 1,4 milliard de dollars chaque année dans le monde entier jusqu’en 2030 pour « la santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile ». 700 millions de dollars ont été spécifiquement affectés aux « droits à la santé sexuelle et reproductive ».
Avant cela, environ 400 millions de dollars étaient alloués chaque année à la contraception et à l’avortement.
L’ONU propose un vocabulaire plus neutre !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik
L’ONU a récemment pondu un curieux tweet dans lequel elle invite tout un chacun à employer un langage neutre à l’égard du « genre » des personnes en général, pour éviter de froisser accidentellement quelqu’un en lui attribuant un genre grammatical qui ne lui conviendrait pas, même si cette personne est comprise dans un groupe qui ne la représente pas forcément. Je ne vois franchement pas l’intérêt d’une telle démarche (à coup sûr idéologique) :
Aidez à créer un monde plus égalitaire en utilisant un langage neutre sur le genre si vous n’êtes pas sûr du genre d’une personne ou si vous faites référence à un groupe.
Je ne traduirais pas la liste d’exemples que nous fournit l’ONU, il n’y a pas forcément de différence dans l’équivalent français des choix proposés (« mankind » ― « humankind » : humanité), mais je relèverai que les propositions escamotent les mots « man » (homme), « girl » (fille), « boy » (garçon), « lord » (seigneur), « husband » (mari) ou « wife » (femme), exercice auquel je ne me plierai sûrement pas, ni en français ni en anglais.
En outre, les choix de remplacement ne sont pas forcément pertinents ou pratiques, quand je dis « chairman » (président) au moins on comprend bien de quoi il s’agit, tandis que si j’emploie « chair » (président, mais aussi fauteuil) on risque le quiproquo cocasse. De même mettre « family name » (nom de famille) au lieu de « maiden name » (nom de jeune fille) c’est faire injure à la signification des expressions !
Par contre, je n’utiliserai pas plus le terme « boyfriend » (petit ami) ou son équivalent féminin que le neutre « partenaire » pour désigner des personnes entretenant des relations extra-conjugales, préférant à ces euphémismes les termes concrets « adultères », « concubins » ou « fornicateurs », ou pour parler d’un homme et d’une femme qui se fréquentent chastement.
ONU Femmes adopte une position neutre sur la criminalisation de la prostitution
Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d'ONU Femmes,
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ITU Pictures/Flickr
La position à prendre devrait être évidente pourtant... Extrait de C-Fam :
L’agence des Nations Unies pour la femme a récemment annoncé sa neutralité quant à la criminalisation de la prostitution. Cette annonce a été faite en réponse à une lettre signée par plus de 1 400 représentants de la société civile critiquant la position apparente de celle-ci en faveur de la décriminalisation de cette pratique au cours des dernières années.
Les signataires de la lettre, fournie par le journal indépendant PassBlue, ont souligné que, au mépris du droit international, plusieurs agences financées par les États membres de l’ONU font déjà la promotion du « travail sexuel » et font campagne pour sa décriminalisation. Parmi eux figurent le Fonds des Nations Unies pour la population, l’Organisation internationale du travail et le Programme des Nations Unies pour le développement.
« Les États membres ne doivent pas permettre à ONU Femmes de faire de même », écrivent les auteurs de la lettre.
L’ONUSIDA, une agence jointe coparrainée par plusieurs agences des Nations Unies, dont ONU Femmes, figurait également sur la liste. Parmi les entités de l’ONU favorables à la dépénalisation de la prostitution, l’ONUSIDA a adopté la position la plus claire, fondée sur l’argument controversé selon lequel « la dépénalisation du travail sexuel est essentielle pour changer le cours de l’épidémie de VIH parmi les professionnels du sexe et dans l’ensemble des pays ».