Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU déclare que l’avortement est le « fondement » de l’« égalité des sexes »
António Guterres, secrétaire général de l'Organisation des nations unies.
Par Tori Shaw (LivesActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : securityconference.org/Wikimedia Commons
Lors d’un point de presse quotidien, le 3 mai 2022, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a suggéré que l’avortement est le fondement de l’égalité des sexes.
Cette réponse faisait référence à une question concernant le projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, qui a récemment fait l’objet d’une fuite, suggérant que la Cour est prête à annuler Roe v Wade, l’affaire qui a légalisé de force l’avortement dans les 50 États en 1973.
Un porte-parole du secrétaire général, Farhan Haq, a refusé de commenter le document qui a fait l’objet d’une fuite ou l’arrêt à venir de la Cour suprême, mais a déclaré : « Le secrétaire général est convaincu depuis longtemps que la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation sont le fondement d’une vie de choix, d’autonomisation et d’égalité pour les femmes et les filles du monde. Et sans la pleine participation de 50 % de sa population, le monde y perd beaucoup. »
Haq a poursuivi : « [Guterres] a souligné à plusieurs reprises que nous observons un repli mondial des droits des femmes, y compris les droits reproductifs et les services de santé essentiels, et il croit qu’il est primordial de continuer à défendre les droits des femmes. » Guterres a suggéré par le passé que les réglementations sur l’avortement entraînent l’inégalité des femmes. « Tout comme l’esclavage et le colonialisme étaient une tache sur les siècles précédents, l’inégalité des femmes devrait nous faire honte à tous au 21e. Parce que ce n’est pas seulement inacceptable ; c’est stupide », a-t-il déclaré en 2020.
Lire la suiteLes Nations Unies demandent que l’enseignement à domicile soit davantage réglementé
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
19 avril 2022 (LifeSiteNews) — Alors que le débat sur l’implication des parents dans l’éducation se poursuit, un nouveau rapport de l’ONU suggère de réglementer davantage ceux qui choisissent de scolariser leurs enfants à domicile.
Dans le dernier « Rapport mondial de suivi sur l’éducation » des Nations Unies pour « 2021/2 » intitulé « Les acteurs non étatiques dans l’éducation : qui choisit ? qui perd ? », l’organisation mondiale suggère qu’un système de réglementation plus strict doit être mis en œuvre pour assurer l’uniformité de ce qui est enseigné aux enfants, indépendamment de l’endroit ou de la personne qui les éduque.
Selon le rapport de l’ONU, la présence d’« acteurs non étatiques » dans l’éducation, qui fait principalement référence aux éducateurs du secteur de l’enseignement privé mais mentionne également les parents impliqués dans l’enseignement à domicile, favorise l’« inégalité » et les « privilèges », et la solution consiste donc pour les gouvernements à consolider « toute » l’éducation dans un « système unique ».
L’ONU affirme que l’augmentation du taux d’enseignement à domicile est le résultat de la « mobilisation d’un mouvement conservateur mondial ». Le rapport poursuit en critiquant l’éducation à domicile pour son rôle supposé dans « l’exacerbation des déséquilibres entre les sexes » et l’impact négatif sur les taux d’emploi des « mères mais pas des pères », une tendance observée lorsque les taux de « homeschooling » ont grimpé en flèche pendant l’ère COVID.
En réponse à ces arguments, Michael Donnelly, avocat principal de la Home School Legal Defense Association, a écrit dans une analyse approfondie du rapport qu’« il y a quelque chose de profondément défectueux dans le fait qu’un organisme international considère la “participation au marché du travail” comme la condition sine qua non de l’épanouissement humain, en particulier lorsque le sujet est en fait l’éducation des enfants ».
Lire la suitePromotion de « la santé et les droits sexuels et reproductifs » (avortement) à l’ONU
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
La femme n’est pas aussi respectée par l’Organisation des Nations Unies Femmes qu’on pourrait et aimerait le croire. C’est ce que m’ont prouvé deux semaines de participation aux événements parallèles de la soixante-sixième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
Placées dans le contexte de la crise climatique et de la pandémie récente, les diverses présentations données par des organisations non gouvernementales accréditées par l’ECOSOC (ONG) étendaient bien sûr l’éventail linguistique propre aux Nations Unies. Mais sous cette couverture de termes diplomatiques, climatiques, et « wokistes », était une urgence d’implanter et d’étendre globalement les SDSR (la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes) qui concrètement ne sont qu’une violation de la dignité intrinsèque de la vie humaine.
Ces SDSR, « droits », soi-disant « essentiels pour atteindre la justice » comme la coordonnatrice du plaidoyer international d’une ONG travaillant sur les SDSR n’a pas hésité à affirmer, comprennent le « droit » à l’avortement et à l’homosexualité. C’est la promotion de ces « valeurs », ces violations de la dignité humaine qui constituent l’une des missions les plus importantes des Nations Unies.
La crise climatique ou sanitaire n’est parfois qu’une excuse pour implanter le régime de la mort.
Le président de RFSU (l’Association suédoise pour l’éducation sexuelle) Hans Linde a affirmé lors de l’événement parallèle que si nous voulons atteindre l’autonomie corporelle, nous devons lier l’égalité des sexes, les SDSR, et le changement climatique pour « garantir des SDSR inclusifs dans les initiatives de justice climatique ».
Dans la même lignée, durant son intervention à l’événement « Responsabilité envers toutes les femmes et les filles : respecter les programmes de la CIPD et de Pékin » Esperanza Delegado, la directrice du plaidoyer de MEXFAM Esperanza a déclaré que l’avortement sécuritaire devrait être un service de santé essentiel.
Cette fameuse croisade pour la libération de la femme, et l’égalité des sexes garantit-elle vraiment liberté et équité si les droits des enfants à naître y sont violés ?
Le groupe pro-vie le plus important au Canada exclu de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Campaign Life Coalition rapporte que « Dans un geste qui ne peut être qualifié que de discriminatoire et d’inacceptable, l’Organisation des Nations Unies (ONU) exclut un certain nombre d’organisations non gouvernementales (ONG) pro-vie, y compris Campaign Life Coalition, de participer pleinement à la prochaine La Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies qui devait avoir lieu du 14 au 25 mars, en rejetant leurs candidatures pour organiser des événements parallèles. »
Même si CLC est une organisation non gouvernementale canadienne dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) depuis plus de vingt ans, leur événement intitulé « Les droits des personnes vulnérables sont au centre des solutions climatiques » a été refusé.
Le thème de la conférence cette année est « Parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles dans le contexte des politiques et programmes de réduction des risques liés au changement climatique, à l’environnement et aux catastrophes. »
Mais apparemment, le respect de la vie humaine depuis la conception ne peut pas faire partie des valeurs des Nations Unies.
« En tant qu’ONG qui affirme le droit à la vie de la conception jusqu’à la mort naturelle et promeut la famille traditionnelle comme unité naturelle et fondamentale de la société, nous avons beaucoup à apporter concernant le thème de la conférence de cette année », souligne CLC.
« Depuis de nombreuses années, les ONG environnementales et féministes utilisent l’alarmisme climatique pour propager le mythe de la surpopulation afin de promouvoir un agenda qui ne respecte pas la vie humaine, établissant une fausse dichotomie entre les hommes et la planète Terre. Les voix alternatives pro-vie sont cruciales pour appeler à des politiques sociales qui respectent la Terre mais respectent d’abord la dignité de chaque vie humaine, née et à naître. »
La question est légitime. Quelle est la priorité des Nations Unies, la Terre ou ses habitants les plus vulnérables ?
Horacio Arruda démissionne !
Horacio Arruda, portant l'épinglette des Objectifs de développements durables de l'ONU (à droite).
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : CTV News/YouTube
Ça y est ; Arruda démissionne. Pour apaiser l’insatisfaction montante des Québécois, le Directeur national de santé publique s’est sacrifié en « offrant la possibilité » à Legault de le remplacer.
La « certaine érosion de l’adhésion de la population » ou sa frustration et scepticisme envers le système de la santé a fini par causer cette petite victoire.
Pourquoi une victoire ? Cette démission prouve qu’assez de Québécois se posaient des questions et mettaient en doute les « stratégies » d’Arruda pour provoquer sa démission. Mais la victoire s’applique surtout à l’élimination d’un promoteur des Nations Unies et de ses idées néfastes.
Arruda était connu pour sa petite épinglette des Objectifs de développement durable (ODD), qui portait témoignage aux 17 objectifs établis en 2015 par les Nations Unies. Dans notre article phare, L’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, Matthew McCusker révèle pourquoi ces objectifs menacent gravement le monde.
Les ODD représentent une menace entre autres parce qu’ils, « comprennent des points précis qui appellent à un “accès universel à la santé sexuelle et reproductive” » et l’OMS « considère que l’avortement fait partie intégrante de la “santé sexuelle et reproductive” »
Matthew McCuscker rapporte que « des clubs de jeunes ont été créés dans l’intention de les utiliser pour promouvoir l’avortement et la contraception auprès des enfants et des adolescents. »
Non seulement « l’OMS s’emploie activement à “améliorer l’accès à l’avortement et la qualité de leurs services d’avortement” », mais elle vise particulièrement à endoctriner les enfants et les jeunes de ses idées perverses.
Un Arruda de moins, une épinglette des ODD de moins. Cette épinglette multicolore (ce n’est pas un hasard !) représente le système de perversion qui imprègne tous les niveaux de notre société ; malheureusement, ce n’est pas une démission de plus qui l’empêchera de continuer à s’étendre. Et qui sait, le remplaçant d’Arruda sera-t-il pire ?
Le Guatemala deviendra la capitale pro-vie de l’Amérique latine
Alejandro Giammattei, président du Guatemala.
Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : Gobierno de Guatemala/Flickr
Comme lors des grandes invasions et de la nuit barbare qui s’abattit sur l’Empire romain finissant, dans les ténèbres covidiennes, autre facette de la culture de mort et de la révolution arc-en-ciel, certains, pour reprendre les mots du père Calmel, « ont gardé leur lampe allumée — la lampe de l’oraison et des bonnes œuvres, spirituelles et temporelles ». Ils « ont maintenu contre la barbarie des bastions de prière, d’honneur, de culture… »
Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a déclaré que son pays deviendrait la capitale pro-vie de l’Amérique latine à partir du début de l’année prochaine 2022, tandis que Biden nomme des avorteurs à des postes clés dans son administration et à l’Unicef. Les deux se disent hommes politiques catholiques, l’un l’est réellement, l’autre n’est qu’une illusion.
La nouvelle a fait le tour du monde : le président Alejandro Giammattei a annoncé son intention de faire du Guatemala la capitale de la vie en Amérique latine lors d’un discours prononcé à l’hôtel Willard à Washington DC, le 6 décembre dernier. Giammattei a prononcé son discours en tant qu’invité d’honneur lors d’une conférence organisée par l’Institute for Women’s Heath, une organisation pro-vie fondée par une ancienne cadre du ministère de la Santé et des Services sociaux de l’administration Trump, Valerie Huber, et par l’International Human Rights Group (un autre institut américain). Comme indiqué dans une déclaration de l’Institute for Women’s Health, Giammattei n’a pas été invité au Sommet de la démocratie organisé par le président Joe Biden, où plusieurs dirigeants des démocraties du monde, dont des petits tyrans en herbe, se sont réunis.
Le Guatemala n’a pas été invité à assister au sommet, peut-être que les différences dans le droit à la vie étaient la raison fondamentale de l’omission du pays. Dans son discours lors de la conférence, Giammattei a largement présenté son soutien convaincu pour les initiatives et les défis auxquels les défenseurs de la vie sont confrontés et a annoncé que le Guatemala deviendra la capitale de la vie de l’Amérique latine le 9 mars 2022 :
Lire la suite« Chaque personne mérite que sa vie soit protégée, de la conception à la mort naturelle […] Il est totalement faux que l’avortement soit un droit humain. Tout effort pour tenter d’imposer l’avortement dans un pays est une ingérence indue dans les affaires internationales. »
Les objectifs de l’ONU et le règne du Christ-Roi
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Les Nations Unies, « œuvrant au maintien de la paix et de la sécurité internationales et à la protection des droits humains », ont défini 17 objectifs pour « transformer notre monde ». Et pourtant, elles n’atteindront jamais ces idéaux de paix, de justice, et de liberté sans reconnaître le règne du Christ-Roi sur la société.
Comme le dit Pie XI dans sa Letttre Encyclique Quas Primas, « Si les hommes venaient à reconnaître l’autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables — une juste liberté, l’ordre et la tranquillité, la concorde et la paix — se répandraient infailliblement sur la société tout entière. »
En érigeant certains objectifs qui s’opposent directement au règne du Christ-Roi, et d’autres qui ne s’y opposent pas mais qui omettent l’importance de la vie spirituelle, les Nations Unies ne transformeront pas notre monde comme elles prétendent vouloir le faire.
Ainsi, si la société ne laisse pas Dieu régner dans ses objectifs, dans ses lois, dans ses institutions, et dans ses familles, elle ne pourra jamais « transformer notre monde » en un monde meilleur.
« 17 objectifs pour transformer notre monde » — Nations Unies
17 objectifs pour faire régner le Christ-Roi dans notre monde
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus (Mathieu 6,33). »
1. Pas de pauvreté :
Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde d’ici à 2030
En plus de combattre la pauvreté matérielle, mettre aussi fin à la pauvreté spirituelle sous toutes ses formes et partout dans le monde. Combien d’âmes sont dépourvues des nécessités de base telles que les sacrements et la messe !
2. Faim « zéro » :
Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
Éliminer la faim alimentaire, oui, mais ne faut-il pas aussi rassasier la faim des âmes pour la Vérité ? Combien d’âmes cherchent aveuglément la lumière à travers le brouillard épais de l’erreur !
3. Bonne santé et bien-être :
Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.
Permettre avant tout aux âmes de vivre en bonne santé spirituelle en supprimant les poisons mortels du mal et promouvoir la sanctification de tous à tout âge. Avec la santé de l’âme vient la santé du corps.
4. Éducation de qualité :
Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Assurer l’accès à tous à une éducation catholique de qualité, sur un pied de Vérité, et promouvoir les possibilités de croissance spirituelle tout au long de la vie.
5. Égalité entre les sexes :
Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Parvenir au respect de la dignité humaine et restituer aux femmes leur rôle ennoblissant de mère.
6. Eau propre et assainissement :
Garantir l’accès de tous à des sources d’eau potable et à l’assainissement.
Garantir l’accès de tous à des sources de grâce sanctifiante. L’eau potable est nécessaire à la vie, mais qu’en est-il de l’eau baptismale nécessaire à la vie de la grâce ?
7. Énergie propre et d’un coût abordable :
Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable.
Non seulement garantir l’accès à des services énergétiques, mais aussi à la source d’énergie qu’est la Foi, « la soumission de l’intelligence et de la volonté à la Révélation de Dieu, parce que Dieu est l’autorité suprême et qu’Il ne peut se tromper. (Serment antimoderniste de Pie X) », par la liturgie traditionnelle catholique.
8. Travail décent et croissance économique :
Promouvoir une croissance économique durable et inclusive, l’emploi et un travail décent pour tous.
Pour répondre non seulement à l’urgence économique, mais aussi à l’urgence spirituelle, promouvoir une croissance spirituelle durable dans chaque continent, chaque pays, chaque ville, chaque institution, chaque entreprise, et chaque famille.
9. Industrie, Innovation, et Infrastructure :
Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation.
Bâtir une société chrétienne avant de bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir un apostolat qui mène le monde entier à la Vérité et ainsi encourager la conversion de tous les peuples au Catholicisme.
10. Inégalités réduites :
Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.
Réduire en premier lieu l’aveuglement de l’athéisme dans les pays.
11. Villes et communautés durables :
Faire en sorte que les villes soient ouvertes à tous, sûres, résilientes et durables.
Non seulement rendre les villes ouvertes, mais aussi faire en sorte que chaque église fermée redevienne la maison de Dieu et le lieu sacré de l’acte le plus puissant qui soit : la sainte messe.
12. Consommation et production responsables :
Établir des modes de consommation et de production durables.
Établir des modes de consommation et de production durables en plus d’établir des modes de conversion et de sanctification efficaces.
13. Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique :
Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions.
Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre la déchristianisation globale et sa répercussion sur chaque aspect de la société.
14. Vie aquatique :
Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.
Non seulement conserver la création marine de Dieu, mais aussi conserver et étendre la religion catholique comme étant la seule vraie religion et le seul port de salut dans la tempête de la vie.
15. Vie terrestre :
Gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.
Non seulement protéger la création terrestre de Dieu, mais aussi supporter activement les communautés religieuses, lutter contre la désertification spirituelle, enrayer et inverser le processus de dégradation des âmes et mettre fin à l’appauvrissement de la culture chrétienne.
16. Paix, justice, et institutions efficaces :
Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.
Promouvoir l’avènement du Règne du Christ-Roi sur la société, assurant ainsi l’accès de tous à la justice et la paix et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions catholiques.
17. Partenariats pour la réalisation de nouveaux objectifs :
Revitaliser le partenariat mondial pour le développement durable.
Revitaliser le partenariat entre l’Église et l’État pour rétablir la place légitime de l’Église dans la société.
Mgr Viganò appelle à une alliance antimondialiste pour mettre fin à l’asservissement général de l’humanité
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 novembre 2021 (LifeSiteNews) — Depuis deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial, dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, du pouvoir judiciaire, des politiciens et des chefs religieux. Tous, sans distinction, sont devenus les esclaves de ces nouveaux maîtres qui assurent pouvoir, argent et affirmation sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, présentés jusqu’à hier comme inviolables, ont été foulés aux pieds au nom de l’urgence : aujourd’hui l’urgence sanitaire, demain l’urgence écologique, et après cela l’urgence internet.
Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation du droit, de la justice et de leur raison d’être. C’est un coup d’État mondial, car cette attaque criminelle contre les citoyens s’étend au monde entier, à de très rares exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis [des mondialistes] sont nous tous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris la signification de ce qui se passe. C’est une guerre qui n’est pas menée avec des armes, mais avec des règles illégitimes, des politiques économiques perverses et des limitations intolérables des droits naturels.
Les organisations supranationales, financées en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans le gouvernement des nations individuelles et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour l’argent, certes, mais plus encore dans le but de centraliser le pouvoir afin d’établir une dictature planétaire. C’est la « Grande réinitialisation » du Forum économique mondial, l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre Mondial, dans lequel une République Universelle asservit tout le monde et une Religion de l’Humanité annule la Foi au Christ.
Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une Alliance antimondialiste internationale pour rassembler tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne sont pas prêts à annuler leur propre identité, leur propre individualité, leur propre foi religieuse. Si l’attaque est mondiale, la défense doit également être mondiale.
Lire la suiteÀ la conférence sur le « changement climatique » (COP26), des organisations féministes prônent l’avortement et la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : liderina/Adobe Stock
Prenant pour acquis que le « changement climatique » doit bouleverser la vie de tous et particulièrement des femmes, des organisations féministes pour la réduction de la famille demandent aux représentants des gouvernements à la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) de promouvoir « la planification familiale volontaire » — ou l’avortement et la contraception — comme « solution efficace » à la croissance démographique (on peut bien le croire, vu l’état de nos pays occidentaux…) et aux effets du « changement climatique ».
Car, pour ces organisations, Women and Gender Constituency, Women Deliver, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres, le fait de donner accès à des femmes à la contraception ou à l’avortement est censé alléger leur vie devant devenir plus pénible avec le climat.
Et la croissance démographique devant, selon ces pythies, se traduire par une augmentation dans le « changement climatique », il y aurait tout avantage à en réduire l’expansion. Selon la FSSPX.News :
Avant la conférence, Women Deliver a affirmé l’existence d’un lien « clair et quantifiable » entre la croissance démographique et le changement climatique. Le groupe affirme que « la planification familiale volontaire visant à freiner la croissance démographique », qui est « mise en œuvre de manière culturellement appropriée, est une solution rentable pour réduire les gaz à effet de serre ».
Le FNUAP, quant à lui, semble oublier que c’est plutôt d’éléments de base comme l’eau potable que les gens devant être gravement touchés par le « changement climatique » ont besoin, recommandant d’augmenter le financement des méthodes antinatales :
Le FNUAP affirme que la sécheresse et le changement climatique perturbent les moyens de subsistance, en particulier dans les communautés agricoles, ce qui accroît l’incertitude économique des personnes et des familles déjà appauvries.
Cependant, au lieu de fournir des fonds pour améliorer l’accès à la nourriture et à l’eau, ainsi que les infrastructures de santé, le FNUAP propose d’augmenter le financement du planning familial pour lutter contre les effets du changement climatique.
Dans ses propos, le FNUAP s’écarte également de précédentes déclarations émanant de l’ONU qui rejettent la théorie selon laquelle les politiques visant la population résultent en changements notables du climat :
Il faut remarquer que ces affirmations du FNUAP s’écartent des publications précédentes des Nations unies, qui ont constaté que les politiques démographiques ont peu d’impact sur les émissions de carbone […] En effet, John Wilmoth, directeur de la Division de la population des Nations unies, a critiqué les défenseurs du changement climatique qui s’appuient sur des données scientifiques erronées, pour établir un lien entre la population et le réchauffement climatique anthropique.
Le pape François nomme Jeffrey Sachs, militant du contrôle de la population, à l’Académie pontificale des sciences sociales
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Citée du Vatican, 25 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Jeffrey Sachs, défenseur bien connu de l’avortement et partisan des politiques des Nations Unies axées sur le changement climatique, vient d’être nommé membre ordinaire de l’Académie pontificale des sciences sociales par le pape François, une décision qui a suscité d’importantes critiques de la part des catholiques engagés.
Lors de l’annonce de cette nomination, le 25 octobre 2021, le Vatican a décrit Sachs, qui était depuis un certain temps un visiteur régulier de l’Académie, comme un professeur « distingué », tout en soulignant son travail dans le domaine du « développement durable », mais en évitant toute mention de son soutien à l’avortement.
La nomination a incité de nombreux catholiques à protester, Mgr Joseph Strickland demandant au pape de clarifier ses actions, et Restoring the Faith Media déclarant à LifeSiteNews que le domaine d’« “expertise” de Sachs est la réduction de la population humaine mondiale, une aspiration qui correspond parfaitement à la vision naturaliste du monde qui anime le programme radical et superstitieux du COVID. »
Un mondialiste pro-avortement devenu figure régulière dans les couloirs du Vatican
Sachs est à l’origine des Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies (ONU) et il est l’architecte des Objectifs de développement durable (ODD) pro-avortement et pro-LGBT.
Actuellement directeur du Centre pour le développement durable de l’université Columbia à New York, l’homme de 66 ans est l’un des favoris du pape François depuis les premiers jours de l’actuel pontificat.
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