Les conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suiteLa femme qui voulait se faire euthanasier, manque d’un logement adapté à son handicap, a trouvé un endroit propre où vivre
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
J’ai une excellente nouvelle.
Une femme de 31 ans, dont la demande d’euthanasie (Aide médicale à mourir AMM) avait été approuvée en raison de sa maladie qui la rend très sensible aux produits chimiques, a été aidée par des donateurs individuels qui lui ont permis de déménager dans un endroit qui ne déclenche pas ses sensibilités allergiques.
Le 30 avril, Avis Favaro, correspondante médicale de CTV National News, avait rapporté qu’une femme de 31 ans de l’Ontario se qualifiait pour une euthanasie (AMM) en raison de fortes et multiples sensibilités chimiques.
Mme Favaro relatait que Denise (nom fictif) souffre de polysensibilité chimique (PSC), qui déclenche des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire. Favaro ajoutait :
Elle veut désespérément déménager dans un appartement accessible en fauteuil roulant et où l’air est plus pur. Mais son seul revenu provient du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH). Elle reçoit un total de 1 169 $ par mois, plus 50 $ pour un régime alimentaire spécial. « J’ai fait une demande d’Aide médicale à mourir essentiellement … à cause de ma pauvreté abjecte », dit-elle.
Favaro a suivi de cette histoire et le 28 mai elle raconte :
Elle avait déclaré à CTV News à l’époque qu’elle avait passé des mois à essayer de trouver un logement où l’air était plus pur et qu’elle avait essentiellement abandonné. Deux médecins l’ont déclarée admissible à une mort assistée.
Mais maintenant qu’elle a trouvé un logement temporaire, qu’elle ne lutte plus pour chaque respiration et que sa souffrance extrême a diminué, sa demande d’AMM est en pause. Cependant, Denise dit qu’elle n’a pas annulé sa demande d’euthanasie car elle a encore plusieurs autres problèmes de santé chroniques qui provoquent des douleurs et qui n’ont pas été correctement traités.
C’est ce que rapporte Favaro :
Après que l’histoire ait attiré l’attention du monde entier, des sympathisants ont lancé une campagne GoFundMe qui a maintenant recueilli plus de 65 000 dollars de dons d’environ 1 000 personnes, ainsi que d’innombrables courriels d’encouragement.
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a fait la promotion de la campagne GoFundMe et a contribué à réunir les 65 000 dollars. Mais nous reconnaissons que « Denise » n’a pas encore décidé de vivre, elle n’a que temporairement mis sa mort en attente. Le problème de la mort considérée comme une réponse aux problèmes humains reste entier.
Nous croyons en une société qui prend soin des personnes comme « Denise » et ne les abandonne pas à la mort.
Une Canadienne handicapée demande l’euthanasie, n’ayant pu trouver un logement abordable et adapté
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wernerimages/Adobe Stock
Toronto (LifeSiteNews) — Une femme de 31 ans de Toronto se rapproche de « l’approbation finale » pour la mort médicalement assistée qu’elle a demandée après avoir été incapable de trouver un appartement abordable adapté à ses handicaps.
Selon CTV News, la femme handicapée, qui est appelée Denise dans l'article, dit qu’elle a fait une demande d’« aide médicale à mourir » (AMM) parce qu’elle n’a pas réussi à trouver un appartement adapté à sa condition et à son budget.
Denise se dit « soulagée », car il semble qu’elle obtiendra l’autorisation, ajoutant qu’elle « avait peur qu’ils ne disent pas “oui” ».
L’article explique que Denise souffre de sensibilités chimiques multiples (MCS), ce qui lui fait courir le risque de faire un choc anaphylactique potentiellement mortel à cause d’une variété de produits chimiques couramment utilisés, en plus d’avoir une lésion de la moelle épinière qui la confine dans un fauteuil roulant.
Bien que toutes les réactions aux irritants chimiques ne provoquent pas de choc anaphylactique, Denise affirme que même une exposition légère à des produits comme la fumée de cigarette, les produits chimiques de blanchisserie et les désodorisants d’ambiance déclenchent « des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire ».
En raison du revenu restrictif d’environ 1 200 $ qui lui est fourni chaque mois par le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), elle n’a pas été en mesure de trouver un appartement abordable qui répondrait à ses besoins complexes, ce qui l’a amenée à penser que le programme d’AMM était la seule solution.
« J’ai fait une demande d’AMM essentiellement [...] en raison de ma pauvreté abjecte », a déclaré la femme à CTV News.
Il s’agit du second cas en un mois où une femme d’Ontario a demandé l’AMM parce qu’elle n’avait pas les moyens de vivre avec un handicap complexe.
Lire la suiteL’Université de Toronto abandonne son mandat de vaccination après avoir fait l’objet d’une plainte pour violation des droits de l’homme
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Boris/Adobe Stock
30 mars 2022, Toronto (LifeSiteNews) — Environ un mois après qu’un groupe de professeurs de l’Université de Toronto ait déposé une plainte officielle en matière de droits de la personne demandant la fin du mandat de vaccination de l’institution, l’université a annoncé qu’elle allait annuler ses politiques liées au COVID.
« Le 16 février 2022, le personnel, les étudiants et les professeurs de l’Université de Toronto ont présenté une lettre aux principaux administrateurs de l’Université de Toronto, préparée par les avocats Me Courtney Betty et Me Glyn Hotz et envoyée au nom des personnes affectées par les mandats de vaccination de l’université. La lettre décrit les réclamations que les parties concernées -- dont beaucoup ont déjà été placées en congé sans solde de 12 mois -- ont l’intention de faire dans une requête collective en instance auprès du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. Ces réclamations sont en cours de dépôt », a révélé un groupe de membres du corps enseignant dans un communiqué de presse au début du mois.
Moins de deux semaines après le dépôt de la plainte, l’Université de Toronto a mis à jour ses directives sanitaires liées au COVID, annonçant qu’elle n’appliquera plus les mandats de vaccination ou le port obligatoire de masques sur ses campus.
« L’Université de Toronto mettra en suspens les mesures suivantes à compter du 1er mai 2022 : l’obligation de passer un examen de santé via UCheck avant de se rendre dans les locaux de l’université, l’obligation d’être entièrement vacciné pour les activités en personne dans les locaux de l’université, [et] l’obligation de porter un masque dans les espaces intérieurs de l’université, sauf exigence contraire », a déclaré l’université dans une déclaration officielle cette semaine.
Avant le dépôt de la plainte et l’annulation des mandats, un article publié sur le site Web de la faculté de droit de l’Université de Toronto s’en prenait aux mandats de vaccination, suggérant que ces politiques pourraient causer plus de tort que de bien.
Lire la suitePatrick Brown et Jean Charest se lancent dans la course à la chefferie 2022 du PCC
Jean Charest, ex-premier ministre libéral du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Martin Sauvageau/Flickr
Deux candidats ont rejoint ceux déjà en lices pour la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada Patrick Brown et Jean Charest concourront avec la pro-vie Leslyn Lewis et le pro-avortement Pierre Poilievre.
Si la réputation de Jean Charest n’est sans doute plus à faire, nous en parlerons quand même plus loin, Patrick Brown n’est sûrement pas aussi connu des pro-vie que ce premier.
Lire la suitePatrick Brown a été notamment chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario de mai 2015 à 25 janvier 2018. Pour atteindre ce poste il a fait montre de sentiments susceptibles de plaire aux conservateurs sociaux… avant de tourner veste une fois élu. Selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition (CLC) :
Brown peut être caractérisé comme un politicien mutant. Lorsqu’il fait appel aux électeurs conservateurs dans les courses à la direction, il se présente comme un conservateur bleu profond et donne l’impression qu’il soutient des politiques conservatrices sur le plan social et fiscal. (En ce moment, il se présente comme un champion de la liberté religieuse.)
Mais une fois au pouvoir, et lorsqu’il perçoit qu’il n’a plus besoin de cet électorat, Brown se métamorphose en libéral rouge flamboyant et commence à copier toutes les politiques gauchistes de Justin Trudeau et des libéraux provinciaux.
Un exemple concret est le revirement honteux de Brown sur le programme d’éducation sexuelle radical du gouvernement libéral de Kathleen Wynne pour les enfants dès l’âge de six ans.
M. Brown a remporté la direction du Parti conservateur de l’Ontario en 2015 en grande partie en vendant des cartes de membres à des parents auxquels il a promis d’abroger le programme d’éducation sexuelle détesté. Il a même pris la parole lors d’une grande manifestation des droits des parents contre le programme d’études à Queen’s Park. Peu après sa victoire, cependant, il s’est prononcé en faveur du programme libéral d’éducation sexuelle pour enfants et, telle une vipère, s’est retourné contre les parents qui l’avaient élu, les traitant d’« homophobes ».
Au cours de cette course à la direction du PC, M. Brown s’est également présenté comme étant « solidement pro-vie » et « pro-mariage traditionnel », soulignant son bilan parfait de votes pro-vie en tant que député fédéral.
Mais après avoir remporté la course à la direction, il a brusquement abandonné ces positions, déclarant son soutien au « mariage » homosexuel, défilant dans une parade de la fierté gaie, et exprimant son engagement indéfectible envers l’avortement, qu’il a appelé par euphémisme « le droit des femmes de choisir ».
[...]
Brown est complètement pro-avortement et anti-famille. Il reçoit définitivement une cote feu rouge, et nous demanderons instamment aux partisans de Campaign Life Coalition de ne pas le classer sur leurs bulletins de vote.
Une commission scolaire « catholique » au Canada lance un sondage « LGBT »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Freepik
Une commission scolaire catholique en Ontario a émis un sondage pour tous ses élèves de la 4e année jusqu’à la 12e année. Sous la bannière de l’inclusivité, le sondage optionnel revêt ouvertement les folies de la théorie du genre.
Une des questions posées aux élèves porte sur les « adultes avec lesquels ils vivent », à laquelle ils peuvent répondre « deux mères » ou « deux pères ».
Selon LifeSiteNews, « Les enfants sont également invités à répondre à “comment décrivez-vous votre sexe ?” » Les choix de réponses indiquent « garçon », « fille », ou l’option de s’identifier d’« une autre manière ».
« De plus, les élèves sont informés qu’ils peuvent sélectionner “plus d’une case”, ce qui leur permet d’indiquer plusieurs combinaisons de genres, y compris garçon et fille simultanément. » « L’enquête fournit un champ dans lequel les étudiants peuvent élaborer une description personnalisée de leur identité de genre. »
Les écoles, et surtout les écoles catholiques, ne doivent-elles pas garantir une éducation saine et véritable pour les enfants qui les fréquentent ?
Si les personnes responsables de leur apprentissage de la réalité présentent aux étudiants le « choix » de nier cette réalité, et d’inventer leur propre sexe, comment peuvent-ils alors prétendre transmettre la vérité ?
L’erreur est ouvertement enseignée, et la vérité volontairement cachée.
LifeSiteNews rapporte aussi que, « Le conseil scolaire a déclaré que seul le personnel du département des services de recherche et de données du district “aura accès aux réponses anonymes de votre enfant à l’enquête”, qui autrement seront cachées aux parents, aux enseignants et aux directeurs. »
Le droit des parents est atténué pour laisser place à l’emprise d’un système de mensonges.
Les militants LGBT d’un Conseil scolaire catholique font pression pour que le drapeau de la fierté gay soit déployé en juin
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drahomir Postby-Mach/Unsplash
14 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Le mouvement LGBT et ses alliés du Halton Catholic District School Board (HCDSB) font tout ce qu’ils peuvent pour que le drapeau de la fierté gaie flotte sur les écoles catholiques du district en juin prochain.
Le mouvement LGBT n’a pas réussi à accomplir cela l’année dernière, malgré ses efforts massifs. Donc, cette année, ils commencent leur campagne tôt. Le HCDSB organise une réunion du conseil d’administration le 18 janvier au cours de laquelle une motion visant à faire flotter le drapeau de la fierté homosexuelle sera présentée et soumise au vote.
La motion stipule :
IL EST RÉSOLU que, dans le cadre des prochaines étapes visant à soutenir nos communautés scolaires diversifiées et à garantir que nous soutenons pleinement le pilier de l’appartenance, le directeur de l’éducation ordonne au personnel du Halton Catholic District School Board d’acheter tous les éléments nécessaires pour hisser le drapeau de la fierté homosexuelle et de le faire flotter pendant le mois de juin, chaque mois de juin à partir de 2022, sur toutes les écoles du Halton Catholic Distict School Board et au Centre d’éducation catholique.
Le drapeau de la fierté gaie, avec ses bandes aux couleurs de l’arc-en-ciel, a été spécifiquement créé par un homosexuel déclaré et une drag queen pour être un symbole de la « diversité » sexuelle. Le drapeau est devenu le symbole politique de l’acceptation de modes de vie et de comportements sexuels qui contiennent le rejet implicite du plan de Dieu pour la sexualité.
La morale catholique est claire sur cette question. L’Église catholique, qui se fonde sur la Bible et la tradition sacrée, enseigne que le comportement homosexuel est « intrinsèquement désordonné » et constitue un péché grave. Dans l’une de ses lettres, saint Paul avertit les Corinthiens que les « homosexuels » ainsi que d’autres personnes, comme les « idolâtres » et les « adultères », « n’hériteront pas du royaume de Dieu ». (1 Cor. 6:9)
L’enseignement de l’Église sur l’homosexualité et d’autres questions de morale sexuelle vient de l’amour de Dieu ; et l’Église désire que les hommes et les femmes vivent des vies agréables à Dieu qui mènent à l’épanouissement humain et finalement au Ciel.
Lire la suiteDes pro-vie canadiens gagnent un procès contre la ville qui leur interdisait l’affichage publicitaire
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Hamilton, Ontario, 27 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Dans une grande victoire pour la liberté d’expression pro-vie, un tribunal de l’Ontario a statué à l’unanimité mercredi que la décision de la ville de Guelph de retirer les publicités pro-vie des autobus sans prendre en considération les droits de liberté d’expression était « déraisonnable ».
« C’est une victoire formidable pour le mouvement pro-vie au Canada », a déclaré Jakki Jeffs, directrice générale d’Alliance for Life Ontario, à Campaign Life Coalition.
En 2020, la ville de Guelph a retiré des autobus trois publicités pro-vie, créées et payées par Guelph and Area Right to Life, une filiale d’Alliance for Life Ontario.
Les publicités présentaient des images de femmes enceintes ou de bébés à naître, avec des slogans tels que « La vie devrait être le droit humain le plus fondamental — Dites non à l’avortement », « Les droits de l’homme ne devraient pas dépendre de l’endroit où vous vous trouvez. Dites non à l’avortement » et « Qu’en est-il de son choix [celui du bébé] ? Dites non à l’avortement ». Le groupe pro-vie met des publicités pro-vie sur les autobus de Guelph depuis environ 20 ans.
La ville a décidé de retirer les publicités pro-vie après avoir consulté les Normes canadiennes de la publicité, un organisme de réglementation privé, et avoir appris que les publicités violaient les opinions des Normes canadiennes de la publicité sur la liberté d’expression. Selon les Normes de la publicité, les publicités étaient « trompeuses », « inexactes » ou « dégradantes pour les femmes ».
La ville a jugé cette opinion privée de « convaincante » et a retiré les publicités pro-vie des bus
Le tribunal a toutefois jugé que le fait que la ville se soit appuyée sur l’avis des Normes canadiennes de la publicité était « déraisonnable » car la ville s’est appuyée « à tort » sur cet avis sans tenir compte du « droit à la liberté d’expression » du groupe pro-vie.
« La ville ne peut pas s’appuyer sur les Normes canadiennes de la publicité comme arbitre final des décisions qu’elle doit prendre », a jugé le tribunal.
Lire la suiteCanada : le convoi des camionneurs pour la liberté
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Note : je rectifie le passage où j'écris que les camionneurs ne semblent pas avoir de chefs officiels, du moins ils semblent extrêmement bien organisés. — Mise à jour : 1er février 2021.
Depuis le 23 janvier 2022, un colossal convoi de camions parti de Colombie-Britannique se dirige lentement (comparativement à la circulation ordinaire) vers la capitale canadienne. Ayant franchi la frontière ontarienne le 26 janvier, les camionneurs de l’ouest convergent vers Ottawa avec le convoi de l’est, qui traverse actuellement la Nouvelle-Écosse, ainsi que d’autres convois de partout au Canada.
Le Freedom Convoy 2022 compte, dans son contingent occidental seulement, plus de 50 000 camions et 500 000 participants, dont des partisans enthousiastes qui suivent en voitures, formant une file de plus de 70 km. Partout où les camionneurs passent, la population les acclame, montrant son soutien à ce formidable mouvement qui a pour but de forcer, en bloquant la capitale, le gouvernement fédéral à lever toutes les mesures « sanitaires » qu’il impose depuis près de deux ans aux Canadiens.
While @JustinTrudeau dismisses history in the making, the world is watching Canadian truckers lead the charge against vaccine mandates. #FreedomConvoyCanada #FreedomConvoy2022 #freedomconvoy22 pic.twitter.com/Q9UYsrxzHH
— Bright Light News (@BLNewsMedia) January 27, 2022
L’élément déclencheur de cette manifestation pacifique et légale a été l’imposition de la vaccination obligatoire aux camionneurs pour la traversée de la frontière canado-américaine, d’abord le 15 janvier par le gouvernement canadien, puis le 22 janvier par celui américain ; jusqu’à maintenant, les camionneurs bénéficiaient d’une exception en vertu de leur service essentiel leur permettant de voyager à l’étranger. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Ce dernier coup menace directement l’approvisionnement en denrées essentielles des Canadiens, depuis l’imposition de la vaccination aux camionneurs des pénuries se font déjà sentir dans les commerces, aussi bien à l’ouest en Alberta qu’à l’est au Québec ; le premier ministre de l’Alberta affirme sur Twitter avoir reçu des rapports de pénuries dans sa province :
Je reçois des photos comme celle-ci des épiceries de l’Alberta ce matin.
C’est en train de devenir une crise. Elle exige une action immédiate de la part des gouvernements canadien et américain.
Lire la suiteI’m getting pictures like this from grocery stores across Alberta this morning.
— Jason Kenney (@jkenney) January 24, 2022
This is turning into a crisis. It requires immediate action by the Canadian & US governments. pic.twitter.com/nEmbSgX2BU
Un évêque québécois dénonce le passeport sanitaire
Guy Desrochers, évêque de Pembroke (Ontario et Québec).
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Site du Diocèse de Pembroke
Lundi 20 décembre, Mgr Guy Desrochers a remis en question le passeport sanitaire dans sa déclaration aux fidèles du diocèse de Pembroke.
Sa déclaration va droit au but : pourquoi des passeports vaccinaux obligatoires pour les lieux de culte ? « … veuillez prendre note que les évêques du Québec n’ont même pas été consultés avant la publication de cette annonce qui m’apparaît totalement injuste pour une partie de nos fidèles, et qui, de toute évidence, ne comporte aucun fondement scientifique, puisque même les vaccinés peuvent être contaminés et en contaminer d’autres, comme l’ont révélé les scientifiques et les médias encore dernièrement. Si tel est le cas, comment pouvons-nous justifier cette idée d’imposer un passeport vaccinal, comme si, par magie, on pouvait ainsi éviter la contamination ? »
S’appuyant sur le droit canonique lui-même, l’évêque québécois rappelle que l’État ne doit pas enfreindre les lois de l’Église, « Je me demande sérieusement si la ligne de séparation entre ce que l’État peut et ne peut pas dicter aux diverses communautés religieuses ne vient pas d’être franchie avec cette obligation de présenter des passeports vaccinaux à l’entrée de nos églises. Le Code de droit canonique est pourtant clair : aucun fidèle ne doit être privé des sacrements. »
Lançant un puissant appel à ses fidèles, Mgr Desrochers les invite à oser, « interpeller vos représentants de gouvernement à modifier cette loi qui outrepasse en fait le rôle et le devoir qu’ils doivent jouer dans notre société. Leur rôle est terrestre, et nous reconnaissons que c’est Dieu lui-même qui leur a confié cette responsabilité, mais le nôtre est céleste, car le Christ lui-même nous confie la gérance spirituelle de son Royaume. Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu, nous dit notre Maître et Sauveur. »