Analyse du résultat des élections fédérales 2019
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe Stock
La victoire de Justin Trudeau est malheureusement une défaite pour le mouvement pro-vie et pro-famille. Malgré la baisse de sa popularité, le premier ministre du Canada le plus favorable à l’avortement et le plus zélé à cette (mauvaise) cause a été réélu, prenant 157 sièges (manquant de 13 pour la majorité) à la Chambre des communes et formant un gouvernement minoritaire ; tandis que les conservateurs ont dû se contenter de 121 députés soit 22 de plus qu’aux dernières élections il est vrai ; le Bloc québécois, lui, peut maintenant se pavaner (inutilement) avec ses 32 sièges ; le NPD n’a pu conserver que 24 députés (l’inénarrable chef Jagmeet Singh ne voyant pas son turban honoré par les votes de sa propre circonscription) ; l’étrange Parti vert a gagné son troisième député le 21 octobre ; quant au légendaire Parti populaire, il devra attendre à d’autres élections pour espérer de prendre place au Parlement canadien.
Ce qui reste à voir, c’est si le Parti libéral s’arrange à gouverner avec les « progressistes » des autres partis, et combien de temps durera ce gouvernement minoritaire, formation qui est généralement dissoute en dedans de deux ans.
Le groupe pro-vie Campaign Life Coalition (CLC), agissant dans le domaine politique, a récemment publié une analyse des élections du 21 octobre, soulignant divers aspects à prendre en ligne de compte, commençant d’abord par les pertes et les gains de sièges fédéraux pour les pro-vie. Précisons que tous les députés élus le 21 octobre et réputés être pro-vie sont conservateurs :
Lire la suiteDes pertes douloureuses
Au cours de ce cycle électoral, nous avons été attristés par la perte du député Harold Albrecht (Kitchener — Conestoga), un fervent pro-vie qui a été défait par seulement 365 voix, face à son rival libéral. CLC avait endossé Albrecht comme seul pro-vie de la circonscription.
Albrecht était un député audacieux et doté de principes qui, depuis sa première élection en 2006, possède un dossier de vote parfait sur les questions de vie et de famille. Il a pris la parole lors de la Marche nationale pour la Vie chaque année, s’est levé pour parler de la vie et de la famille à la Chambre des communes et dans sa région, et il a été l’hôte d’activités de CLC sur la Colline du Parlement. Sa défaite est une perte majeure sur la Colline.
Nous sommes consternés de ce que d’anciens députés pro-vie héroïques qui avaient été balayés du pouvoir en 2015 n’aient pas réussi à se faire réélire. Stephen Woodworth (auteur de la motion pro-vie M-312), Wladyslaw Lizon (qui a demandé à la GRC d’enquêter sur les meurtres potentiels d’enfants ayant survécu à un avortement), Pierre Lemieux (qui, avec Brad Trost, s’est présenté à la direction du Parti conservateur avec un programme social-conservateur) et Stella Ambler (qui a un dossier de vote parfait).
La police d’Ontario ne révélera plus l’identité sexuelle des suspects
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ni non plus celle des victimes de ces suspects, et ce, pour raison de respect de la vie privée et pour se mettre à la mode sur la question de l’identité du « genre ». Extrait de CTV.News :
Le porte-parole de la Police provinciale de l’Ontario, le sergent Carolle Dionne, a déclaré lundi que lors d’un récent examen de la réglementation la police a conclu que la Loi sur les services policiers n’exige pas que cette information soit rendue publique.
Le corps policier a donc pris l’initiative de cesser de publier les informations concernant le genre, par prudence et s’efforcer d’« être progressiste dans le changement des temps », précisa-t-il.
Le Sergent Dionne fait remarquer que les permis de conduire et autres pièces d’identité ne requièrent plus la mention du sexe, et que les agents ne devraient pas faire d’hypothèses fondées sur l’apparence d’une personne.
Mais si les agents de police ne peuvent pas faire de supposition sur l’apparence, sur quoi fonderont-ils leurs enquêtes ? pourront-ils du moins dire (par exemple) : Cette personne ressemblait à un homme ? L’article continue :
« Nous utilisons les termes “l’individu”, “l’accusé”, “le conducteur”, “le suspect” ou “une personne d’intérêt” pour rester neutres sur le plan du genre », révéla-t-il.
Toutefois, des données sur le sexe [de la personne] seront toujours recueillies à des fins d’analyse, et d’autres renseignements personnels — comme le nom, l’âge et la ville natale — seront rendus publics, indiqua-t-il.
Pourquoi fournirait-on l’information au sujet du nom, de l’âge et de la ville natale, et pas du sexe ? Grotesque ! Et si on s’en venait aux « transâges », ne donnerait-on plus d’informations sur l’âge de la personne incriminée, et les policiers ne devront-ils plus faire d’estimation devant des cheveux blancs ?
Une étudiante s’engage à ne pas avoir d’enfant jusqu’à ce que le gouvernement agisse pour le climat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Une étudiante de dix-huit ans de l’Université McGill, Emma Lim, a lancé sur la Colline parlementaire une « campagne d’engagement » à laquelle environ trois cents personnes ont pris part.
Ces gens ont donc signé le document qui déclare : « Je m’engage à ne pas avoir d’enfants jusqu’à ce que je sois sûr que le gouvernement assurera un futur sécuritaire pour eux », rapporte la CBC. C’est le « changement climatique qui est en cause et qui menacerait la sécurité de potentiellement improbables enfants (improbables, car si ces gens attendent qu’on leur dise que le climat est sécuritaire pour en avoir, ils n’en auront jamais, les alarmistes du climat ― ceux-ci, de [vrais] obscurantiste ― dépeignant sous des couleurs de plus en plus sombres notre avenir).
Du pur Réchauffisme (théorie fumeuse). Si ces personnes attendent que le monde devienne sécuritaire pour avoir une descendance, à ce titre-là ils n’en auront jamais, le monde n’a jamais été un lieu sécuritaire, il ne l’est pas et ne le sera jamais. Renoncer à avoir des enfants, c’est saborder tout avenir, et saborder l’avenir parce qu’il n’y en aurait pas est la meilleure façon de faire en sorte qu’il n’y en ait pas.
Mademoiselle Lim trouve que le gouvernement n’en fait pas assez pour le Climat, tant au provincial qu’au fédéral, fustigeant entre autres le pipeline Trans Mountain.
Mlle Lim laisse son rêve de maternité à cause du « changement climatique », d’après la CBC :
« Je renonce à ma chance d'avoir une famille parce que je n'aurai des enfants que si je sais que je peux les garder en sécurité », écrit-elle sur son site Web.
Certes, si la situation était vraiment catastrophique (par exemple, si une épidémie de peste bubonique sévissait) ce ne serait sans doute pas le moment d’avoir d’autres enfants (par conséquent de ne pas s’adonner aux actes dont le résultat naturel est qu’on ait des enfants). La CBC continue :
« Ça me brise le cœur, mais j'ai créé cet engagement parce que je sais que je ne suis pas seule. »
Elle veut que ses enfants respirent de l'air pur et vivent dans la sécurité économique - et non dans l'insécurité possible causée par les changements climatiques, a-t-elle dit.
[…]
Il n'est pas facile de renoncer à ce rêve, a-t-elle dit, et elle craint que, malgré tous ses efforts, rien ne changera.
[…]
Son objectif est de regarder vers l'avenir avec espoir plutôt qu'avec peur, dit-elle.
Comment peut-elle regarder vers l’avenir en prenant une telle mesure ?
Un candidat mis en examen pour position «pro-vie» par le Parti vert
Mark Vercouteren, candidat du Parti vert dans la circonscription Chatham-Kent-Leamington.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (datant de 2011 et rognée) : Wikimedia Commons
Le Parti vert est tellement proavortement qu’il passe au crible les candidats dont on révélerait les horribles antécédents pro-vie… ou à teinte pro-vie. C’est le cas de Mark Vercouteren, candidat du parti dans la circonscription de Chatham-Kent-Leamington, qui avait fait quelques faibles déclarations « pro-vie » par le passé, d’après la CBC. Maintenant, selon The London Free Press, M. Vercouteren s’excuse d’avoir causé de « la confusion ». La CBC rapporte :
Le chef du Parti vert, Elizabeth May, affirme que son parti est en train de « revérifier » au moins un candidat, préalablement autorisé à se présenter pour le parti, à la suite de questions sur les déclarations passées de certains candidats sur l’avortement et le nationalisme québécois.
Dans une entrevue de l’émission Power & Politics Friday de la CBC, Mme May a déclaré qu’elle réexaminait la candidature de Mark Vercouteren de la circonscription ontarienne de Chatham-Kent-Leamington, après que CBC News eût rapporté qu’il avait émis des déclarations antiavortement dans deux questionnaires de Campaign Life Coalition — dans un cas aussi récent que la campagne électorale provinciale d’Ontario en 2018.
Remarquez au passage le beau biais proavortement de la CBC qui appelle les personnes se dressant pour la protection des enfants à naître « antiavortement », au lieu de leur donner le nom qu’ils se sont donné : « pro-vie ». On notera également que le même procédé n’est pas appliqué aux partisans de l’avortement, vu qu’ils sont nommés « pro-choix » plus loin. La CBC continue, imperturbable :
Lire la suiteUn porte-parole du parti a d’abord déclaré que M. Vercouteren ne se souvenait pas avoir rempli les questionnaires ou avoir écrit un message sur Facebook en 2015 dans lequel il demandait aux éventuels électeurs conservateurs antiavortement de considérer sa candidature.
« Personnellement, je suis pro-vie parce que je ne pourrais pas donner plus de droits aux animaux et enlever des droits aux humains potentiels », a déclaré M. Vercouteren dans son article.
Satire en vidéo du thème pro-avortement: certains bébés seraient «mieux» morts
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
26 août 2019 (LifeSiteNews) — Une nouvelle vidéo pro-vie utilise la satire pour détruire l’affirmation faite par les militants pro-avortement que certains bébés seraient tout simplement « mieux » s’ils étaient supprimés avant d’être nés.
Le groupe pro-vie ontarien Choice42 (Choice For Two) est de retour pour un autre volet de sa populaire série de vidéos « Just Saying », qui utilise la satire pour se moquer des arguments courants en faveur de l’avortement et les discréditer. La dernière vidéo du groupe cible l’idée qu’il aurait été miséricordieux d’avorter un bébé né dans des circonstances éprouvantes.
La fondatrice et directrice de Choice42, Laura Klassen, assume encore une fois le rôle d’apologiste de l’avortement aux cheveux roses, montrant cette fois-ci diverses photos échographiques et expliquant la variété de défis médicaux et sociaux, de la trisomie 21 à la maternité monoparentale, qui signifierait que ces bébés seraient « mieux » morts.
Lire la suiteÉducation sexuelle: Doug Ford «a menti» et «trahi»
Le ministre de l’Éducation Stephen Lecce, à l’extrême droite (uniquement sur la photo !), marchant avec le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, Christine Elliott et Caroline Mulroney lors du défilé militant de la « fierté » LGBTQ2SAI+ de la région de York, le 14 juin 2019
Par Pour une école libre au Québec
Des groupes profamilles ont vivement critiqué mercredi le gouvernement du Premier ministre ontarien Doug Ford pour un programme d’éducation sexuelle qui trahissait les parents et ne valait pas mieux que le programme radical lancé par la Première ministre libérale Kathleen Wynne en 2015.
Ils ont également dénoncé la clause de « retrait » du gouvernement conservateur, souvent vantée par la presse, comme « totalement inefficace ».
Après la victoire écrasante de Ford en juin dernier, son gouvernement a renoncé au programme d’éducation sexuelle de 2015 de Wynne et est revenu à une version de 2010 dans l’attente des consultations promises aux parents, bien que Lisa Thompson, son ministre de l’Éducation de l’époque, ait déclaré que les écoliers devaient apprendre la controversée théorie de l’identité de genre.
La plupart des médias conviennent que le programme d’éducation sexuelle de la 1re à la 8e année publié en ligne le 23 août par le ministre de l’Éducation, Stephen Lecce, ressemblait beaucoup à celui des libéraux que Ford avait promis d’abroger lors de sa campagne électorale.
Le programme d’éducation sexuelle de Ford « reflète en grande partie le programme de 2015 du précédent gouvernement libéral », a rapporté le Globe and Mail.
« Le nouveau document propose à nouveau des leçons sur le consentement, l’intimidation en ligne, les sextos, les relations de même sexe et l’identité de genre », a rapporté la Presse canadienne, « mais dans certains cas, il le fera lorsque les élèves seront plus âgés ».
Mensonge et trahison
« Doug Ford a menti », a lancé Tanya Granic Allen depuis les pelouses de Queen’s Park, quelques heures seulement après le dévoilement du nouveau curriculum. L’ancienne candidate à la chefferie du Parti progressiste-conservateur n’a pas mâché ses mots. Pour elle, le Premier ministre ontarien a absolument et à 100 % brisé ses promesses de campagne.
Militante de la droite conservatrice, Mme Granic Allen rappelle que, lors du congrès annuel du parti en novembre dernier, sa résolution visant à définir l’identité de genre comme une théorie libérale, non scientifique et controversée a été adoptée.
Le programme d’éducation sexuelle de Ford « nuira tout autant aux enfants que le programme de Mme Wynne : en les sexualisant [expression malheureuse*] de manière excessive à un âge précoce et en continuant à enseigner la théorie non scientifique de l’identité de genre avec laquelle de nombreux parents sont en désaccord », a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.
Lire la suiteUn drag queen apprendrait aux enfants, lors d’une activité, à se comporter comme des prostitués
Le père disant sa façon de penser au travesti.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Image : Capture d'écran — Mise à jour : 22 août 2019
D’après un père assistant à une activité destinée aux enfants, le travesti apprenait à ceux-ci la prostitution. Le père en question en fit le reproche au travesti, et le différend fut filmé par Radio-Canada et publié sur internet, donnant ainsi lieu aux appréciations du public le point de vue du père, que plusieurs ont soutenu (voyez la vidéo ici, malheureusement celle-ci ne permet pas de se faire une idée sur l'affaire). Extrait du site Le Peuple :
Une activité pour enfants animée par une drag queen à Ottawa ne s’est pas déroulée comme prévu. Dans une vidéo filmée par Radio-Canada, on peut apercevoir un père furieux se lever de sa chaise et lancer au travesti : « Vous leur apprenez à être des prostitués ». Une altercation entre l’homme et la drag s’ensuit, au cours de laquelle certaines personnes s’interposent entre eux pour tenter de calmer le jeu.
Plus de 100 catholiques, dont 7 prêtres, prient devant le lieu où se déroule une «messe noire» satanique à Ottawa
Les prêtres priant devant le lieu où se déroulait le sacrilège.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Plus de 120 catholiques, dont 7 prêtres ont prié devant le bar The Koven, en réparation du rituel satanique public (une cinquantaine de billets avaient même été vendus) qui était tenu en ce sombre lieu. C’est avec la bénédiction de l’archevêque d’Ottawa, Mgr Prendergast, que ces braves chrétiens sont allés prier jusque devant la tanière de l’Ennemi, pendant que l’archevêque, en présence d’autres catholiques, procédait à un salut du Saint-Sacrement. Extrait de LifeSiteNews :
Sept prêtres et plus de 120 catholiques ont prié devant le bar The Koven samedi soir alors qu'une messe noire satanique était perpétrée à l'intérieur.
Les catholiques se sont d'abord rassemblés sur les marches de la cathédrale Notre-Dame, à environ cinq minutes à pied du The Koven, où l'archevêque d'Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, et l'évêque auxiliaire Guy Desrochers, de Cornwall, les ont bénis avant leur départ, comme l'indique Catholicnewsworld.
Lire la suiteUn certain nombre de personnes, d'autres prêtres et des membres des Sœurs de Marie Reine sont restés dans la cathédrale avec les évêques et l'évêque auxiliaire Christian Riesbeck pour l'adoration.
Parmi les sept prêtres se trouvait un célèbre Compagnon de la Croix (Companion of the Cross ), le P. Mark Goring.
« C'était un témoignage de foi extraordinaire », a écrit Michael Dopp, l'un des organisateurs de la veillée, dans un courriel aux partisans.
« Voir plus d'une centaine de chrétiens prier ensemble et dehors dans le marché à 23h00 un samedi soir ! Je faisais le tour du pâté de maisons et pendant environ une heure, j'étais derrière un groupe de six Québécois de 25 ans qui récitaient le chapelet en latin pendant qu'ils marchaient ", note Dopp.
« J'ai été frappé en les suivant par le fait que si Satan veut disperser les chrétiens, cela nous a fait montrer à la lumière », écrit-il.
Témoignage : Les médecins me mettaient de la pression pour que j’avorte. Ils ne m’écoutaient pas quand je disais « non »
Par une femme anonyme — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Note de l’éditeur: Cette histoire est celle d’une jeune femme qui souhaite rester anonyme. Elle voudrait témoigner de son expérience au sujet des pressions reçues de la part du corps médical visant à la pousser à se faire avorter. Elle espère que son témoignage sera utile à d’autres personnes pour qu’elles se préparent mieux et aient le courage d’affirmer leurs valeurs en cas de choix difficiles à faire.
Le 3 juillet 2019 (LifeSiteNews) — A 25 ans, ma vie était parfaite. Je venais de me marier avec mon amour d’enfance et nous attendions notre premier enfant. Aussitôt après avoir eu confirmation de la grossesse, une suite de tests, d’examens et visites médicales s’en sont suivis, tout ce qu’il y a de plus normal.
Tôt dans la grossesse, on m’a demandé d’accepter de procéder à des tests complémentaires. Je n’avais pas vraiment tout compris et n’ai pas posé plus de questions. J’ai simplement compris que cela serait peu invasif et qu’il était question de détecter des anomalies. Peu avant la vingtième semaine de grossesse, j’ai reçu un appel à 17h30. Les tests indiquaient un risque de trisomie 21 pour mon enfant. J’avais rendez-vous pour le lendemain matin à 8h30 avec un généticien pour en savoir plus.
Mon mari et moi-même nous sommes rendus au rendez-vous où nous avons appris que suite aux tests, notre bébé avait 1 chance sur 200 de naître avec la trisomie 21. Une amniocentèse pourrait nous le confirmer de façon certaine mais nous devions nous décider immédiatement et aller faire l’examen aussitôt à l’étage inférieur. Ce test apportait un risque de 1 pour 100 de fausse couche. Nous n’avions pas de délai de réflexion ni le temps de parler à nos parents et n’avons même pas pensé à appeler notre aumônier.
Nous étions tous les deux prêts pour élever un enfant aux besoins spéciaux mais nous étions aussi jeunes et effrayés. Nous avions peur que notre enfant arrive au monde avec plus de problèmes et aussi peur de s’engager pour 20 semaines de plus sans connaître l’issue exacte de la situation. Nous avons accepté de faire le test, sommes descendus et l’avons fait.
Lire la suitePressions des médecins pour qu’une nièce consente à l’euthanasie de sa tante atteinte de pneumonie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Et en plus, comme cette tante est en train de se remettre dans un hôpital de Toronto, la nièce pense que si elles font encore l’objet de pressions de la part du service médical, c’est parce que la patiente a 89 ans. L’euthanasie n’est ni digne, ni bon. Extrait de LifeNews :
Sa tante est allée à l'hôpital il y a quelques semaines avec une pneumonie. Son médecin a décidé de ne rien faire pour elle. Le docteur a dit :
« Elle n'ira pas mieux. »
Le médecin a fait pression sur la nièce pour que sa tante soit sédatée et déshydratée jusqu'à la mort.
La nièce a demandé un autre médecin et a insisté pour qu'on soigne sa tante, qui maintenant n'a plus de pneumonie.
La tante se rétablit, mais l'hôpital continue de faire pression sur sa nièce pour que la première soit sédatée et déshydratée à mort. La seule raison pour laquelle sa nièce pense qu'ils font cela est que sa tante a 89 ans. Sa nièce a affirmé :
« Elle n'a pas de cancer, elle n'a pas de maladie potentiellement mortelle. »