Trudeau voulait donner 900 millions de dollars à un organisme promouvant l’avortement et l’homosexualité
Justin Trudeau, (hélas) premier ministre du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Le gouvernement canadien avait formé le projet de confier la gestion d’un programme destiné aux étudiants et nouveaux diplômés, ainsi que son coquet budget de 900 millions de dollars, et ce sans appel d’offre, à l’organisme WE Charity aussi appelé UNIS. Cependant, pour une raison que le gouvernement Trudeau n’a pas donnée, le contrat n’ira finalement pas à l’organisme, selon Le Journal de Montréal :
Le gouvernement et l’organisme WE Charity ou UNIS, qui avait obtenu le contrat sans appel d’offre, indiquent avoir convenu « mutuellement » que l’organisation proche de la famille Trudeau ne gérerait finalement pas le programme.
Destiné aux étudiants, d’après Le Journal de Montréal :
Le programme de 900 millions $ prévoit un versement de 1000 à 5000 $ aux étudiants qui feront du bénévolat au cours des quatre prochains mois.
Apparemment UNIS ferait l’objet d’accusations de racisme, rapporte Le Journal de Montréal :
WE Charity fait face à des allégations de racisme et de malversation qui ont visiblement résonné au sein du gouvernement.
Je ne sais trop quoi penser de ces accusations, vu qu’à notre époque on applique pour tout et rien cette étiquette. D’un autre côté, je ne serais pas surpris d’apprendre qu’un organisme gauchiste fût la proie à ce problème, tant il est vrai que ceux parmi les plus intolérants se trouvent parmi les promoteurs de la « tolérance », et qu’il y a souvent des racistes chez les « antiracistes ». Mais passons…
La méthode de recrutement qu’aurait suivi UNIS consistait à passer par les professeurs afin que ceux-ci recrutassent chacun 75 à 100 étudiants, 55 dans les régions rurales, pour la modique somme de 12 000 dollars ! Selon Radio-Canada :
Selon l’annonce du poste de « gestionnaire de volontaires » sur le site internet d’UNIS, les éducateurs devront recruter et gérer un nombre différent d’étudiants, selon qu’ils sont situés en zones rurales ou urbaines.
« Nous avons besoin d’éducateurs engagés comme vous pour recruter, diriger et encadrer un groupe de 75 à 100 étudiants admissibles de votre communauté dans le cadre de ce programme. En tant que responsable de groupe, vous recevrez une rémunération de 12 000 dollars », précise l’annonce.
Argent pour le recrutement
Les éducateurs en régions rurales doivent recruter et encadrer au moins 55 étudiants pour recevoir la même rémunération.
Ils doivent notamment être disponibles pour « recruter activement » des étudiants et aider à superviser la participation bénévole au programme pendant les mois de juillet et août.
Les étudiants eux-mêmes ont la possibilité de gagner entre 1 000 et 5 000 dollars, selon le nombre d’heures qu’ils effectuent auprès d’un organisme à but non lucratif.
D’après ce que je peux comprendre, des professeurs devaient être payés 12 000 dollars pour recruter 55 à 100 élèves afin de les envoyer travailler bénévolement dans des organismes à but non lucratif. Combien pariez-vous qu’UNIS aurait fait le tri parmi les organisations auxquelles les étudiants eussent été aller pour remplir leur tâche bénévole et recevoir le subside promis ? Certes, un certain tri est toujours nécessaire, mais UNIS est un organisme international qui propage l’idéologie pro-avortement et LGBT. Cela serait un peu revenu à envoyer de la main-d’œuvre à toutes sortes d’alliés de Trudeau.
Lire la suiteDrapeaux de la « fierté » arborés par des établissements scolaires « catholiques »
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Orlandowood/Wikimedia Commons
En Ontario, le Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) avait décidé de faire flotter au-dessus des écoles une version « catholique » du drapeau de la « fierté homosexuelle » pour le mois de juin, qu’il devrait plutôt consacrer à honorer le Cœur Sacré de Jésus en tant qu’institution catholique. Mais le conseil scolaire a reculé devant les réactions des catholiques outragés à la fois par l’idée qu’il reconnût ce mois comme celui « fierté » et par son projet d’arborer un sacrilège drapeau « LGBT » et « catholique », comme si pareil amalgame était seulement possible. Le conseil a peut-être davantage reculé devant l’irritation du monde LGBT qui trouvait irrespectueux pour ses représentants l’intention de brandir un simili drapeau LGBT en lieu et place du vrai drapeau arc-en-ciel… « Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père », disait La Fontaine. Selon LifeSiteNews :
Un conseil scolaire catholique de l’Ontario est revenu sur sa décision d’arborer une version « catholique » du drapeau de la « fierté » pro-homosexuelle, face aux fortes réactions provenant de toutes parts.
Les militants LGBTQ et leurs comparses ont reproché au Waterloo Catholic District School Board (WCDSB) de ne pas avoir planifié de hisser le « traditionnel » drapeau arc-en-ciel de la fierté en juin, qui est appelé « mois de la fierté » dans toute la province.
En outre, des groupes pro-famille tels que Parents As First Educators (PAFE) et Campaign Life Coalition ont fustigé le conseil pour son scandaleux projet de reconnaître juin comme « mois de la fierté », en arborant en plus une version « catholique » du drapeau de la fierté.
Ce n’est évidemment pas le seul conseil scolaire « catholique » ontarien à envoyer les couleurs arc-en-ciel :
Pendant ce temps, le Thunder Bay Catholic District School Board déploie ce mois-ci le drapeau arc-en-ciel de la fierté pro-homosexuelle devant ses écoles pour montrer son engagement en faveur de l’« inclusion » — une pratique qu’il a commencée l’année dernière.
De même que la St. Jerome’s University qui a voulu aussi célébrer cette « fierté » (comme s’il y avait de quoi être fier), selon un second article de LifeSiteNews :
Lire la suiteUne université catholique de l’Ontario a hissé le drapeau pro-homosexuel de la « fierté » sur le campus lundi pour marquer le mois de la fierté.
St. Jerome’s University [est] une institution catholique financée par l’État et fusionnée avec l’université de Waterloo…
Églises fermées et avortoirs ouverts au Québec et en Ontario
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo par David Iliff, license : CC BY-SA 3.0 — Wikimedia Commons
Quand les gouvernements d’Ontario et du Québec ont ordonné simultanément (le 24 mars) l’arrêt des services non essentiels, les avortoirs, ou une bonne partie d’entre eux, sont restés ouverts, comme quoi ils considèrent que l’avortement est un service essentiel, quelle qu’en soit la raison, et qu’il ne saurait souffrir aucun empêchement, dût-il être effectué sans vergogne durant un temps de pandémie coronaviresque (encore faut-il voir si c’est aussi sérieux qu’on le dit, si les moyens employés pour arrêter cette « pandémie » sont adéquats et non excessifs, et surtout si ce sont les bons, d’autres pays se passant merveilleusement bien du confinement général, par exemple), alors que ce n’est surtout pas un « soin essentiel ». Ainsi, du matériel médical est gaspillé, les avortoirs et leurs clientes brisent la règle du confinement, risquant ainsi un peu plus de propager le sinistre virus (si tel est le risque). Mais il semble que l’avortement fasse partie de l’antireligion de certains, ils le placent au-dessus de tout.
D’un autre côté, les églises catholiques, bien qu’au Québec elles eussent été fermées avant que le gouvernement n’eût décrété l’arrêt des services non essentiels, doivent forcément rester fermées, ne faisant pas partie de la liste des services « essentiels ». Voici la marque d’un gouvernement matérialiste et athée, laïciste jusqu’au bout des ongles. La messe et les sacrements, ces secours essentiels, ne sont pas considérés comme étant primordiaux. À Ottawa, la fermeture des églises a été spécifiquement ordonnée par les autorités.
L’accès à l’avortement maintenu, selon LifeSiteNews :
Lire la suite« L’accès à l’avortement est maintenu pour toute femme qui en fait la demande. Il n’a pas été prévu d’interrompre ces services », a déclaré Robert Maranda, porte-parole de Santé Québec, dans un courriel à LifeSiteNews.
De même, l’Ontario inclut les « institutions de santé indépendantes » dans sa liste des 74 services essentiels, ce qui inclut les centres d’avortement, le ministère de la Santé n’a cependant pas répondu aux questions de LifeSiteNews pour le confirmer.
La coalition pour le droit à l’avortement au Canada affirme également que les centres d’avortement restent ouverts pendant la pandémie, et ce fait se vérifie sur plusieurs sites internet d’établissements en avortement de l’Ontario.
Un professeur dit à sa classe : « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels » (suite)
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : freepik
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) avait déposé en 2019 une requête auprès du Tribunal des droits de l’homme d’Ontario, pour le compte d’une petite fille et de sa mère, à l’encontre de la Commission scolaire du district d’Ottawa-Carleton. Le professeur de la petite fille, qui avait 6 ans (nommée NB dans l’article du JCCF), avait entre autres dit à sa classe « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels », ce qui a fortement troublé la petite fille.
Le tribunal a depuis accepté d’entendre la plainte, ce qui devrait permettre un procès en bonne et due forme. Selon le JCCF :
Le Tribunal des droits de l'homme de l'Ontario a ordonné que l'affaire, concernant une jeune fille (« NB ») et sa mère contre le Conseil scolaire du district d'Ottawa-Carleton, l'ancien professeur de l'enfant et le directeur de l'école, fasse l'objet d'une audience complète. Le Tribunal a rejeté une demande du conseil scolaire qu'une d'audience sommaire fût tenue du processus. Le conseil scolaire a fait valoir sans succès que le procès intenté pour le compte de l'enfant n'avait aucune chance raisonnable de succès et qu'il ne devrait pas être poursuivit.
Euthanasie et récolte d’organes en Ontario
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Il fallait s’y attendre, l’euthanasie devient de plus en plus une affaire de gros sous, le nombre de dons d’organes faits en Ontario, depuis la légalisation de l’euthanasie (aide médicale à mourir ou AMM) au Canada, n’a cessé d’augmenter, résultant en 18 « donneurs » d’organes et 95 de tissus en 2019, augmentation qui a été louée par l’Ottawa Citizen, on ne sait trop pourquoi d'ailleurs. LifeSiteNews rapporte :
Citizen a fait l’éloge de cette « source relativement nouvelle d’organes et de tissus », qui, selon lui, est considérable, car « la liste d’attente d’organes en Ontario se situe généralement autour de 1 600 ». Cette « source d’organes et de tissus », il convient de le noter, est constituée de patients qui ont été tués à leur demande par des praticiens, après quoi leurs cadavres peuvent être pillés pour la récolte des pièces de rechange. C’est, apparemment, une « aubaine ». Citizen rapporte :
« Selon le Trillium Gift of Life Network, qui supervise les dons d’organes et de tissus en Ontario, les 113 dons liés à l’AMM en 2019 représentaient 5 % de l’ensemble des dons en Ontario. En 2018, les dons liés aux AMM représentaient 3,6 % de l’ensemble des dons de la province, et en 2017, seulement 2,1 %. Ceci constitue donc une augmentation de pourcentage. »
Il faut cependant noter ici que si l’on prélève les organes sur une personne « décédée », c’est qu’elle est « morte » d’une mort un peu spéciale, c’est-à-dire de « mort cérébrale ». En effet, lorsque l’on prélève des organes, c’est sur une personne dit en état de « mort cérébrale », or la « mort cérébrale » n’est pas un décès véritable, ce qui fait que c’est la récolte d’organes qui tue réellement la personne…
LifeSiteNews poursuit :
Depuis que le suicide assisté (désigné dans les médias par l’euphémisme pratique « AMM » afin de rendre le processus moins alarmant et moins semblable au suicide) est devenu légal au Canada en 2016, le Trillium Gift of Life Network « est immédiatement passé à l’avant-plan en matière de dons d’organes et de tissus par l’entremise de l’AMM », en raison des efforts « proactifs » déployés pour rejoindre les personnes cherchant à se suicider pour voir si elles seraient prêtes à donner leurs organes après leur mort. Le seul inconvénient, souligne Citizen, est la préférence des personnes qui ont recours au suicide assisté pour les « morts à domicile » qui empêche de nombreux dons d’avoir lieu puisque le don d’organes n’est légal que lorsque le donneur meurt à l’hôpital.
Un scénario particulièrement troublant cité par le Dr Moira McQueen de l’Institut catholique canadien de bioéthique implique une solution de compromis pour les donneurs potentiels qui souhaitent toujours mourir à la maison. Dans certains cas, les patients pourraient commencer le processus de mort à la maison — en bref, recevoir les premières injections, ce qui les endormirait profondément. À ce moment-là, ayant perdu conscience à la maison comme ils le souhaitaient, le donneur pourrait alors être transporté à l’hôpital où la dernière injection mortelle le tuerait et où ses organes seraient prélevés.
Des transgenres dans les prisons pour femmes… au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Et plusieurs de ces criminels auraient déjà importuné des détenues, harcèlement et agressions sexuels. Et c’est grâce aux libéraux, qui ont adopté la loi C-16 rajoutant au Code des droits de l’homme du Canada « l’identité de genre » et « l’expression de genre », que l’on place des transgenres (des hommes qui se prétendent femmes dans ce cas) dans les prisons pour femmes. Selon LifeSiteNews :
Le Service correctionnel du Canada (SCC) transfère tranquillement certains des criminels les plus notoires et les plus violents du pays dans les prisons pour femmes parce qu’ils prétendent être « femmes ».
L’ancienne détenue et défenseur des droits des détenus, Heather Mason, a déclaré la semaine dernière à Brad Hunter du Toronto Sun que les criminels logés avec des femmes comprennent le pédophile en série Matthew « Madilyn » Harks (qui serait apparemment libéré) ; le tueur à gages Fallon Aubee ; le meurtrier et violeur d’enfants « Tara » Desousa (autrefois Adam Laboucane) ; John « Jamie » Boulachanis, meurtrier ; et Patrick « Tara » Pearsall, coupable de crimes sexuels en série.
De plus, sur Facebook en juin 2019, Mason révèle que le SCC est implicitement conscient du danger que ces hommes représentent pour les détenues, rapporte Karen Finlay dans womenarehuman.com en octobre 2019.
Mason écrivait qu’une détenue du Grand Valley Institute en Ontario, l’un des six pénitenciers fédéraux pour femmes du Canada, lui a dit au téléphone que le personnel médical « distribuait la pilule du lendemain » aux détenues.
« Ils ont actuellement trois détenues transgenres ici et j’utilise le terme trans de façon laxiste parce qu’ils disent ouvertement aux détenues qu’ils ne sont pas vraiment trans. Ils ne sont à GVI que pour avoir des rapports sexuels avec les femmes », soulignait-elle.
Les Chevaliers de Colomb érige une stèle commémorative aux bébés avortés: on les accuse de jeter «l'opprobre aux femmes»
Stèle funéraire à l'intention des enfants à naître avortés dans le cimetière de St James à Belleville, en Ontario.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Un conseil des Chevaliers de Colomb dresse tranquillement, dans le cimetière catholique de St James, une stèle funéraire commémorative en l’honneur des enfants à naître tués par l’avortement¹ et… après avoir mis sur Facebook des photos de ce monument, reçoit quelques centaines de réactions négatives, est l’objet d’une manifestation et d’articles de journaux. Notons quand même que la grande majorité des réactions sur les réseaux [a]sociaux² étaient positives. D’après LifeSiteNews :
Lire la suiteUn monument commémoratif des Chevaliers de Colomb récemment érigé pour les victimes de l'avortement dans un cimetière catholique canadien a été la cible d'une réaction négative dans les médias sociaux et d'accusations selon lesquelles un « groupe patriarcal » jetterait l'opprobre aux femmes, une affaire qui a attiré l'attention dans du canada entier.
Le Conseil 1008 des Chevaliers de Colomb de Belleville en Ontario, une ville d'environ 50 700 habitants située dans la baie de Quinte dans le sud de l'Ontario, a affiché des photos sur Facebook, au début de novembre, de certains de ses membres debout près d'une stèle funéraire noire du cimetière catholique de St James.
Les trois photos sans notes sont devenues virales et « ont suscité près de 1 800 commentaires et plus de 3 410 réactions ». 66 % des gens ont réagi aux images par un "Haha"³ ou un "J'aime"³, tandis qu'environ 20 % ont réagi avec un "Faché"³ », rapporte le National Post.
« Incroyable, non ? » écrivait Linda MacKenzie-Nicholas sur Facebook.
Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto insère le langage LGBT dans son code de conduite
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Lianne Laurence/LifeSiteNews
Ce nouveau rajout avait été précédemment rejeté avec succès au niveau d’un sous-comité de ce conseil scolaire, par quatre voix contre une, mais cela ne l’empêchait pas d’être éligible à l’attention du conseil, se faisant donc rajouter vendredi dans le code de conduite. Selon LifeSiteNews :
Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto a voté tôt vendredi matin pour ajouter l’« identité de genre » et l’« expression du genre » à son code de conduite.
[...]
Les administrateurs du Conseil scolaire catholique du district de Toronto ont voté par huit voix contre quatre pour ajouter des termes comme « état matrimonial, situation familiale » au code, qui régit les élèves et les enseignants. Le Conseil scolaire catholique du district de Toronto est l’un des plus grands conseils scolaires au Canada comptant plus de 90 000 élèves.
Selon la mise à jour de la politique, « tous les membres de la communauté scolaire doivent respecter et traiter les autres de façon équitable, sans égard, par exemple, à la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression du genre, l’âge, l’état matrimonial, la situation familiale, ou un handicap ».
[...]
Selon un rapport du Conseil scolaire catholique du district de Toronto, soumis juste avant la rencontre, l’archidiocèse de Toronto a approuvé l’ajout de ces termes à condition qu’ils soient « interprétés à travers la lentille de la foi catholique ».
Il est regrettable que ce conseil scolaire ait adopté de tels termes, inutiles d’ailleurs au bon fonctionnement et à l’ordre de l’organisme, car, en faisant siennes les définitions insensées de l’idéologie LGBT dans son code, elle capitule devant cette idéologie perverse, lui reconnaissant une place en elle. Il est déplorable que l’archidiocèse de Toronto ait approuvé ce rajout…
Un professeur dit à sa classe que « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF) a déposé une requête auprès du Tribunal des droits de l’homme d’Ontario, pour le compte d’une petite fille et de sa mère, à l’encontre de la Commission scolaire du district d’Ottawa-Carleton. Le professeur de la petite fille (nommée NB dans l’article du JCCF) avait, entre autres, dit à sa classe « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels », ce qui a fortement troublé la petite fille, selon le JCCF :
Cette affaire a beaucoup retenu l’attention des médias, notamment dans les chroniques de Barbara Kay (ici et ici) et de Jordan Peterson, professeur de psychologie à l’Université de Toronto.
Au début de l’année 2018, le NB était une élève de 6 ans dans une classe de première année confiée à l’enseignant « JB ». Celui-ci montra à la classe une vidéo YouTube intitulée « He, She, and They?!? — Gender : Queer Kid Stuff #2" (Lui, elle et eux ?!? — genre : enfant queer matériel n° 2). La vidéo contenait un certain nombre de déclarations sur l’identité de genre et affirmait que « certaines personnes ne sont pas des garçons ou des filles » et que ceux qui ne se sentent pas comme une « elle » ou un « il » pourrait ne pas avoir de genre. Afin de déterminer qui est une fille ou un garçon — ou aucun des deux, débitait la vidéo, tout ce que vous avez à faire est de demander à quelqu’un son pronom.
Lors d’une autre occasion, JB dessina une échelle des genres au tableau et demanda à chaque élève de déterminer où ils se situaient sur cette échelle. NB indiqua qu’elle se trouvait à l’extrémité la plus éloignée de l’échelle marquée « fille ». JB ensuite déclara à la classe : « les filles ne sont pas réelles, et les garçons ne sont pas réels ». C’était extrêmement perturbant pour NB.
NB rentra chez elle et raconta tout à ses parents, demandant à plusieurs reprises pourquoi son identité de fille n’était « pas réelle ». Elle confia qu’elle n’était pas sûre de vouloir être maman quand elle serait grande, et demanda si elle pouvait « aller chez le docteur » à ce sujet. NB exprima également le sentiment qu’elle « devait faire quelque chose » à propos du fait qu’elle était une fille. Ceci suivait une leçon de JB sur les concepts de l’échelle du genre et des changements de sexe.
Ni l’école ni JB n’ont obtenu le consentement des parents pour enseigner à cette jeune enfant que sa perception de soi en tant que fille était une fiction. La conduite de JB a miné le concept fondamental de l’identité de leur fille et a également contredit la réalité biologique, déclare la requête.
Malgré l’inquiétude exprimée par la famille, les responsables de l’école ont refusé de prendre des mesures pour corriger l’impact de ces leçons sur NB. En fin de compte, la famille a choisi de la transférer dans une autre école, ce qui a rendu NB heureuse de ne plus avoir d’enseignant qui disait que « les filles ne sont pas réelles ». Même après son déménagement dans la nouvelle école, NB a continué d’être bouleversée par son expérience dans la classe de JB et s’est débattue avec le concept que sa propre identité n’était pas quelque chose de réel. « Cette table est réelle, et cet éventail est réel, et même si l’éventail est en carton, il est toujours réel », disait-elle à sa mère, qui était suffisamment inquiète pour demander conseil à un psychologue sur la façon d’aider sa fille, selon la requête.
Victoire au conseil scolaire : 4 voix contre 1, contre l'idéologie transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Adobe stock
Un sous-comité du Conseil scolaire catholique du district de Toronto a rejeté, par un vote de 4 contre 1, une motion promouvant la théorie du genre, selon Campaign Life Coalition (CLC) :
Le 30 octobre au soir, lors de la réunion du sous-comité du Toronto Catholic District School Board, les conseillers scolaires ont voté à 4 contre 1 pour rejeter les théories antichrétiennes de « l'identité du genre » et de « l'expression du genre ». Une motion avait été présentée pour ajouter ces idéologies controversées au Code de conduite officiel du TCDSB.
Dieu soit loué et Son Divin Fils, Jésus Christ ! La foi chrétienne a été préservée, du moins pour l'instant, contre une attaque démoniaque contre l'image même de Dieu dans la création.
Voici comment les cinq membres du conseil d'administration du sous-comité « Vivre nos valeurs catholiques » ont voté :
Non, à gauche et oui, à droite.
[…]
En ce qui concerne Maria Rizzo, la seule conseillère qui à avoir voté contre l'image de Dieu dans la Création et à avoir pris une position aussi flagrante contre la Sainte Bible et la doctrine catholique sur la sexualité, un message doit aussi être envoyé.
[…]
Rizzo n'est pas digne de servir comme garante et comme « protectrice » de la foi catholique, un devoir de confiance inhérent au rôle de conseiller catholique.
Évidemment, CLC avait une représentante sur place pour faire entendre une catholique au conseil :
La coordonnatrice des jeunes de Campaign Life Coalition, Josie Luetke, qui se trouve être catholique, a prononcé un petit discours de 3 minutes aux administrateurs lors de la réunion du 30 octobre au soir.
Mais ce n’est pas encore gagné :
Cette victoire par 4 contre 1 au niveau du comité n'est que temporaire. Afin de garder la folie de l'idéologie transgenre hors des écoles catholiques, elle doit être rejetée par le vote de l'ensemble du conseil lors des deux réunions suivantes.