La demande d’euthanasie d’un Canadien de 23 ans contrecarrée par la campagne de sa mère sur les médias sociaux
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : joyfotoliakid/Adobe Stock
29 septembre 2022, Whitby, Ontario (LifeSiteNews) — La tentative d’une mère pour sauver son fils de 23 ans du suicide médicalement assisté a jusqu’à présent réussi.
Hier, Kiano V. a déclaré à LifeSiteNews que, grâce à la campagne de sa mère Margaret Marsilla sur les médias sociaux — qui comprenait une pétition publiée sur Change.org et CitizenGo — le médecin a retiré son soutien à la tentative du jeune homme de mettre fin à sa vie par le biais de l’AMM (aide médicale à mourir).
« Mon médecin a dit que tout le monde appelait sa clinique, son téléphone, envoyait des SMS, disait qu’il était un meurtrier, et le harcelait au point qu’il a retiré sa participation à mon plan de soins », a déclaré Kiano.
Marsilla est du même avis : « Nous avons réussi à effrayer un peu [le médecin], mais un autre médecin pourrait reprendre la situation ».
Cependant, d’après ce que LifeSitenews a pu vérifier auprès de son fils, aucun nouveau médecin ne s’est manifesté.
Kiano, dont le nom de famille est connu de LifeSiteNews, a déclaré au média que son rendez-vous pour l’AMM était initialement prévu pour le 22 septembre, mais qu’il a été reporté au 28 septembre peu après que sa famille en ait pris connaissance.
« Ma famille a paniqué », a-t-il déclaré. « Ma sœur a accès à mes courriels et l’a partagé avec toute ma famille : ma mère, mon père... Tout le monde était désemparé, alors ils faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher que cela ne se produise. »
Kiano, qui a été diagnostiqué pour la première fois d’un diabète de type 1 à l’âge de quatre ans, est maintenant malvoyant. Il a dit avoir argumenté avec ses parents que sa maladie incurable était une raison suffisante pour demander l’euthanasie.
Je disais à mes parents : « Vous savez, vous ne pouvez rien y changer. Je veux dire, mon diabète, ce n’est pas quelque chose que vous pouvez guérir ; ma perte de vision, ce n’est pas quelque chose que vous pouvez guérir dans un avenir prévisible, donc c’est toujours mon choix ».
Kiano a déclaré que ses parents ont insisté pour parler à ses médecins et n’étaient pas satisfaits des réponses qu’ils obtenaient, et il pense que son refus de les autoriser à parler avec « le médecin de l’AMM qui allait administrer la perfusion » les a frustrés au point qu’ils ont décidé « de lancer des campagnes sur les médias sociaux, de prendre les choses en main ».
Lire la suiteLes élèves de l’école secondaire Trafalgar d’Oakville, exposés à l’obscénité d’un professeur transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Les élèves de l’école secondaire Trafalgar D’Oakville, en Ontario, sont exposés depuis la rentrée scolaire à l’obscénité d’un de leur professeur qui se déclare maintenant femme — il arbore des prothèses de seins de taille grotesquement disproportionnée, aux mamelons saillants, et qui n'ont absolument rien de féminin soit dit en passant. J’ai traduit ci-dessous un large extrait d’un courriel de Josie Luetke de Campaign Life Coalition. — A.H.
Libs of TikTok est un compte consacré à la dénonciation des absurdités qui sont devenues monnaie courante en Amérique du Nord, notamment dans les écoles.
Je regarde beaucoup de vidéos ridicules d’enseignants socialement libéraux se réjouissant d’endoctriner les enfants dans l’idéologie LGBTQ, mais vendredi, cette absurdité a touché de près — de très près — la maison.
Presque tous mes camarades de l’école primaire ont été à l’école secondaire Trafalgar d’Oakville, qui se trouve à moins de 5 minutes en voiture de la maison de mon enfance.
L’école a fait les manchettes à l’échelle internationale parce que son professeur d’atelier masculin, qui s’est récemment identifié en tant que femme, est retourné en classe cet automne en portant du maquillage, une perruque et des prothèses mammaires géantes — de taille grotesque — avec des mamelons saillants. […]
Il semble que cet homme prenne plaisir à exposer des jeunes — dont certains n’ont que 13 ans — à son fétichisme sexuel grossier. Je ne sais pas si cet homme est un cynique, ou s’il est authentiquement perturbé mentalement.
Quoi qu’il en soit, c’est complètement et totalement inacceptable. Dans un monde sain, c’est évident. Je ne devrais pas avoir besoin de le dire.
Malheureusement, les individus avec des inclinaisons sexuelles bizarres se comptent par dizaines de nos jours.
Ce qui est bien plus déplorable, c’est le fait que cet homme ait été autorisé à revenir à l’école jour après jour et à continuer à enseigner aux élèves.
Aucun collègue enseignant ou administrateur de l’école ne l’a arrêté.
Lire la suiteLes centres d’aide aux femmes enceintes, un élément important de la communauté
Carol Butler devant l'Haldimand Pregnancy Care and Family Centre à Dunnville en Ontario.
Par Angelica Vecchiato (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Haldimand Pregnancy Care and Family Centre, situé à Dunnville, en Ontario, au sud d’Hamilton, aide les femmes à répondre à leurs besoins pendant la grossesse et la maternité depuis 18 ans.
L’établissement de 22 000 pieds carrés, un ancien bâtiment scolaire reconverti en centre de soins aux femmes enceintes, n’a pas toujours été situé sur la rue Adler Ouest. Carol Butler, directrice de l’établissement Haldimand, avoue que celui-ci a des origines modestes.
« Lorsque j’ai commencé, je n’avais même pas de téléphone. Nous avons commencé dans une petite pièce d’à peine 371 pieds carrés. Cependant, par la grâce de Dieu, nous sommes arrivés ici, à l’école, il y a huit ans », a déclaré Butler, originaire de Sterling, en Écosse.
Le centre propose de nombreux programmes, allant des cours d’éducation parentale aux programmes pour les mamans, en passant par la guérison après un avortement ou une fausse-couche. Une formation est offerte pour les pères ainsi que des conseils pour les hommes post-avortement. Le centre de Dunnville a également un emplacement satellite à Caledonia, qui offre des services similaires.
L’établissement fonctionne avec 10 employés rémunérés et environ 15 à 20 bénévoles avec un budget d’environ 400 000 $, qui couvre les salaires des employés, le loyer et les dépenses de programmation. Le Haldimand Centre n’est pas financé par le gouvernement. L’argent du budget provient de collectes de fonds et de dons.
Lire la suiteJe suis pro-vie et j’ai pris le vaccin covid. Maintenant je le regrette
Patricia Maloney.
Par Patricia Maloney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Run with Life
Note de l’éditeur : CLC est heureux de vous présenter cet article exclusif de notre amie pro-vie Patricia Maloney, qui tient le blogue Run with Life. Patricia a écrit un article difficile mais important sur son parcours de militante pro-vie à travers les mandats de vaccination. Le parcours de chacun sur cette question est différent et CLC le sait et le respecte. Voici l’histoire de Patricia. Il se peut que certains d’entre nous puissent s’identifier à cette histoire. Et, pour cette raison, nous pensons qu’il vaut la peine de faire connaître l’histoire de Patricia à un public plus large.
24 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Dès le début, j’ai eu du mal à prendre la décision de recevoir ou non le vaccin covid. Les gens que j’aime, et qui m’aiment, voulaient vraiment que je le fasse. J’ai fait des recherches. Les vaccins étaient entachés par l’avortement. Des lignées de cellules fœtales ont été utilisées dans leur production ou dans leurs tests. Et, fait troublant, les lignées cellulaires ont été créées à partir de tissus rénaux ou rétiniens prélevés sur des bébés délibérément avortés afin que leurs organes puissent être utilisés dans des expériences médicales.
En tant que catholique pro-vie, j’ai dû faire face à un énorme dilemme éthique. Je suis pro-vie de bout en bout. Que dois-je faire ?
J’ai prié à ce sujet. J’en ai parlé à mon directeur spirituel. J’ai écrit une lettre à Pfizer et une autre à Moderna pour protester contre l’utilisation de lignées cellulaires fœtales.
J’ai écrit : « Je voudrais exprimer ma forte objection morale à l’utilisation que fait Moderna de la lignée cellulaire HEK [-293] dans ses tests pour le vaccin covid. En tant que personne qui accorde de la valeur à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l’utilisation de fœtus avortés dans les vaccins est très très troublante pour moi. Moderna ne pourrait-il pas plutôt utiliser des lignées cellulaires d’autres types ? Je sais que d’autres fabricants ont été en mesure de le faire. Malheureusement, je suis maintenant dans la position (lorsque le vaccin sera disponible pour moi, ce qui n’est pas encore le cas) où Moderna et Pfizer sont les deux seuls vaccins covid disponibles au Canada. Je vais devoir prendre une décision très difficile : soit accepter un vaccin qui me paraît moralement répréhensible, soit refuser le vaccin et mettre ma vie et celle de mes proches en danger. Je vous demande de bien vouloir reconsidérer la position de votre société quant à l’utilisation de ces lignées cellulaires à l’avenir. »
Je n’ai jamais reçu de réponse, et je ne m’attendais pas à en recevoir.
Et puis j’ai dû prendre une décision concernant le vaccin. Je connais beaucoup de personnes qui l’ont refusé. Pour certains, cela signifiait être mis au ban de leur famille. Ils ne pouvaient pas manger au restaurant ou s’asseoir dans un café. Des gens ont perdu leur emploi pour ne pas avoir été vaccinés. Et ces âmes courageuses ont encore du mal à voyager en avion ou en train au Canada.
Lire la suiteUn médecin de Toronto dénonce l’euthanasie : une « solution tacite » au « vieillissement de la population » ?
Par Alex Schadenberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
22 juillet 2022 (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Le Dr Mark D’Souza, un médecin de Toronto spécialisé dans la gestion de la douleur et des symptômes, a récemment fait l’objet d’un article publié par le Toronto Sun le 18 juillet : « The ever-expanding goalposts of euthanasia in Canada [Les poteaux de but toujours plus grands de l’euthanasie au Canada] ».
D’Souza examine l’inquiétude des personnes qui ne peuvent obtenir un traitement efficace pour leur maladie, mais qui peuvent obtenir l’euthanasie. D’Souza écrit :
Mais si vous ne pouvez accéder qu’à des listes d’attente de soins de santé, par opposition à aux soins de santé réels, et que vous ne pouvez pas obtenir de soutien financier ou de logement, la fin de votre vie est-elle vraiment une décision indépendante et autonome ?
Moins de 30 % des Canadiens ont accès aux soins palliatifs, un domaine que j’ai quitté en 2017 lorsque les gouvernements canadiens ont refusé de protéger les droits de conscience des médecins lorsque leurs patients cherchent à mettre fin à leur propre vie.
D’Souza se demande en outre combien de nos pauvres et de nos opprimés nous allons léser.
Il poursuit en expliquant l’incitation gouvernementale aux économies de soins de santé associées à l’euthanasie au Canada, puis il déclare :
Lire la suiteEst-ce là notre solution tacite au problème d’une population vieillissante à qui l’on promet des soins de santé « gratuits » et illimités ?
Il y avait un épisode de Star Trek : The Next Generation sur une planète où le suicide rituel était obligatoire à 65 ans.
Ce n’est peut-être pas notre destination sociétale ultime, mais lorsque l’euthanasie est devenue légale au Canada en 2016 avec le projet de loi C-14, nous avons été roulés.
Une enseignante poursuit le conseil scolaire qui l’a expulsée d’une réunion parce qu’elle s’opposait à des livres pour enfants promouvant la «transition»
Mme Burjoski.
Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JCCF
21 juin 2022, Hamilton, Ontario (JCCF) — Le Centre de justice a annoncé mardi qu’une action en justice a été intentée contre le Waterloo Region District School Board au nom de Carolyn Burjoski.
Mme Burjoski, une ancienne enseignante de classe élémentaire, a été expulsée d’une réunion du conseil scolaire après s’être opposée aux décisions du conseil d’interdire les livres de bibliothèque jugés « nocifs » et d’inclure des livres sur la sexualité dans le programme de tous les élèves de l’élémentaire.
Mme Burjoski a assisté à la réunion, ouverte au public, le 17 janvier 2022, et a tenté de faire une présentation de 10 minutes pour exprimer son point de vue, en soulignant que le matériel d’éducation sexuelle proposé sexualiserait les enfants et minimiserait les risques d’une transition sexuelle médicale.
La présentation de Mme Burjoski comprenait un passage d’un livre d’Alex Gino intitulé Rick qui raconte l’histoire d’un jeune garçon dont l’ami parle tout le temps de filles nues. Le garçon décide qu’il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez lui parce que cela n’éveille rien en lui, il déclare donc son « identité asexuelle ».
La présentation a également montré un passage d’un livre de M.G. Hennessy intitulé The Other Boy, qui traite d’une fille qui s’identifie comme garçon et prend des bloqueurs de puberté et de la testostérone dans le cadre d’une transition sexuelle médicale. Mme Burjoski a fait remarquer que certains livres « donnent l’impression qu’il est simple ou même cool de prendre des bloqueurs de puberté et des hormones du sexe opposé ».
La présentation de Mme Burjoski a été interrompue après quatre minutes par le président Scott Piatkowski, qui a allégué qu’elle violait le Code des droits de la personne de l’Ontario. Le conseil a voté pour confirmer la décision de M. Piatkowski et Mme Burjoski a été expulsée de la réunion.
Selon Jorge Pineda, avocat du Centre de justice, « Mme Burjoski est une ancienne enseignante qui s’inquiète sincèrement de la convenance du contenu sexuel partagé avec des enfants d’âge élémentaire dans les écoles de la région de Waterloo ».
Lire la suiteLe conseil municipal de Toronto veut cacher la réalité de l’avortement
Par Jeff Gunnarson (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
Aujourd’hui, 15 juin, ou peut-être demain, une motion dangereuse pourrait être votée ; elle a été présentée par le conseiller municipal de Toronto Mike Layton, et appuyée par la conseillère Robin Buxton Potts.
Cette motion vise à censurer la réalité tragique de l’avortement à Toronto et à entraver les efforts de communication du message pro-vie aux Torontois.
En vertu de la motion MM45.22, si elle est adoptée, le conseil municipal chargera le conseiller juridique de la ville et d’autres membres du personnel de rédiger des « options » de règlement pour rendre illégale la distribution ou l’exposition publique de toute image d’un bébé à naître avorté, et même potentiellement d’images beaucoup plus douces que cela.
La motion fait référence au désir des conseillers d’interdire « les images graphiques dérangeantes dans les dépliants... distribués aux résidences et affichés dans le domaine public ».
Elle mentionne spécifiquement la campagne de distribution de cartes postales du Canadian Centre for Bioethical Reform [Centre canadien pour la réforme bioéthique], qui consiste à distribuer dans les boîtes aux lettres des dépliants montrant des photos de victimes d’avortement, ainsi que les campagnes d’affichage public.
La motion présente le règlement de la ville de London (Ontario) comme un modèle à étudier par le personnel municipal. Le règlement de London exige que les photographies de victimes d’avortement « soient placées dans une enveloppe contenant une étiquette de mise en garde », et impose des amendes pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars en cas de non-respect. La ville de Toronto cherche manifestement à aller encore plus loin, en interdisant l’affichage temporaire de panneaux et de pancartes n’importe où sur la place publique.
Les images de la vie humaine à naître seront traitées comme quelque chose d’indécent ou de toxique en vertu de cette motion Layton/Buxton Potts.
On peut soutenir que les images qui révèlent l’humanité des enfants à naître seront traitées avec plus de mépris que la distribution de matériel pornographique !
Ce projet de règlement ne limitera pas seulement l’utilisation de photographies de victimes d’avortement, qui exposent l’horreur de l’holocauste de l’avortement, mais le terme « imagerie graphique dérangeante » utilisé dans la motion est si large qu’il pourrait potentiellement restreindre l’affichage ou la distribution de toute image d’enfants à naître dans l’utérus.
À l’avenir, selon l’interprétation qui en sera faite, ce règlement pourrait rendre difficile pour les militants pro-vie l’affichage de photos d’échographies de bébés sur la place publique !
Il est tout à fait clair qu’avec une définition aussi large, ces conseillers municipaux espèrent intimider l’ensemble du mouvement pro-vie et paralyser notre travail pour obtenir justice pour les enfants à naître.
Lire la suiteLes conservateurs se font envoyer une boîte de cintres par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrzej Tokarski/Adobe Stock
Les cintres, normalement, servent à suspendre ses vêtements, comme une chemise ou un manteau. Cependant, selon les pro-avortement, il servirait également de moyen d’avorter, employé par les femmes désespérées de ne pouvoir tuer autrement leur bébé, ces dernières mourant par conséquent d’une méthode aussi précaire — conte à dormir debout s’il en est d’hécatombe de femmes blessées, manque d’avortement légal et sécuritaire. Plusieurs études démontrent, chiffres à l’appui, qu’il n’y a pas davantage de décès maternels dans les pays où l’avortement est interdit ou plus restreint qu’ailleurs (il y en a même moins…), et par conséquent, que le cintre n’est pas employé comme méthode de « secours ».
Un groupe d’étudiants de Sherbrooke cependant s’en tient à la légende selon laquelle les femmes seraient assez insensées pour recourir à un moyen aussi dangereux. Selon Le Soleil :
« La criminalisation de l’avortement a longtemps été et est toujours une grande cause de morts dans plusieurs endroits du monde et ça force les femmes à se replier sur des moyens insalubres et barbares comme les cintres… »
Lesdits étudiants sont les expéditeurs d’un paquet de cintres métalliques au Parti conservateur — ils forment un groupe qui se veut quelque peu facétieux (du moins le croient-ils) et qui arbore le pseudonyme de « Duc de Sherbrooke ».
Leur geste est sensé ouvrir les yeux aux députés du Parti conservateur sur l’enjeu de l’avortement et les pousser à prendre officiellement position en faveur de l’avortement, pour contrer les pro-vie qui s’affirment dans la course à la chefferie du parti — le tout sur fond de trame d’une Cour suprême américaine qui pourrait annuler Roe vs Wade. Une lettre accompagnait le colis, selon Le Soleil :
« Il nous est inconcevable qu’une institution politique aussi importante que la vôtre soit incapable de s’entendre sur le fait que ce droit doit être protégé, peu importe le prix »
Que demandent-ils par là ? Qu’une seule opinion seulement soit possible au sein du parti, et celle en faveur de l’avortement ?
Les membres du Duc de Sherbrooke, ayant communiqué anonymement avec La Tribune, disent avoir consulté les quelque 1600 abonnés de la page Instagram du groupe sur la possibilité de poser un geste afin d’attirer l’attention sur la question de l’avortement, notamment dans la perspective de la fuite d’un document de la Cour suprême américaine qui laissait entrevoir la possibilité d’un renversement de Roe vs Wade. Selon Le Soleil :
« Cet événement a causé beaucoup d’angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles. La majorité écrasante de nos abonnés (86 %) voulaient que nous agissions dans ce sens. »
Des « angoisses quant au traitement futur des cas d’agressions sexuelles » ? Je ne saisis pas exactement. Craindraient-ils que les femmes devenues enceintes suite à un viol ne puissent plus se faire avorter ? Cela est hautement improbable aux États-Unis où la plupart des lois les plus restrictives sur l’avortement le permettent en cas de viol. Qu’ils soient rassurés ! Les femmes pourront encore tuer leur bébé si celui-ci a été conçu lors d’un viol (bien qu’il soit totalement innocent et que son existence soit une chose distincte du viol lui-même)…
Lire la suiteLa femme qui voulait se faire euthanasier, manque d’un logement adapté à son handicap, a trouvé un endroit propre où vivre
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
J’ai une excellente nouvelle.
Une femme de 31 ans, dont la demande d’euthanasie (Aide médicale à mourir AMM) avait été approuvée en raison de sa maladie qui la rend très sensible aux produits chimiques, a été aidée par des donateurs individuels qui lui ont permis de déménager dans un endroit qui ne déclenche pas ses sensibilités allergiques.
Le 30 avril, Avis Favaro, correspondante médicale de CTV National News, avait rapporté qu’une femme de 31 ans de l’Ontario se qualifiait pour une euthanasie (AMM) en raison de fortes et multiples sensibilités chimiques.
Mme Favaro relatait que Denise (nom fictif) souffre de polysensibilité chimique (PSC), qui déclenche des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire. Favaro ajoutait :
Elle veut désespérément déménager dans un appartement accessible en fauteuil roulant et où l’air est plus pur. Mais son seul revenu provient du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH). Elle reçoit un total de 1 169 $ par mois, plus 50 $ pour un régime alimentaire spécial. « J’ai fait une demande d’Aide médicale à mourir essentiellement … à cause de ma pauvreté abjecte », dit-elle.
Favaro a suivi de cette histoire et le 28 mai elle raconte :
Elle avait déclaré à CTV News à l’époque qu’elle avait passé des mois à essayer de trouver un logement où l’air était plus pur et qu’elle avait essentiellement abandonné. Deux médecins l’ont déclarée admissible à une mort assistée.
Mais maintenant qu’elle a trouvé un logement temporaire, qu’elle ne lutte plus pour chaque respiration et que sa souffrance extrême a diminué, sa demande d’AMM est en pause. Cependant, Denise dit qu’elle n’a pas annulé sa demande d’euthanasie car elle a encore plusieurs autres problèmes de santé chroniques qui provoquent des douleurs et qui n’ont pas été correctement traités.
C’est ce que rapporte Favaro :
Après que l’histoire ait attiré l’attention du monde entier, des sympathisants ont lancé une campagne GoFundMe qui a maintenant recueilli plus de 65 000 dollars de dons d’environ 1 000 personnes, ainsi que d’innombrables courriels d’encouragement.
La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a fait la promotion de la campagne GoFundMe et a contribué à réunir les 65 000 dollars. Mais nous reconnaissons que « Denise » n’a pas encore décidé de vivre, elle n’a que temporairement mis sa mort en attente. Le problème de la mort considérée comme une réponse aux problèmes humains reste entier.
Nous croyons en une société qui prend soin des personnes comme « Denise » et ne les abandonne pas à la mort.
Une Canadienne handicapée demande l’euthanasie, n’ayant pu trouver un logement abordable et adapté
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wernerimages/Adobe Stock
Toronto (LifeSiteNews) — Une femme de 31 ans de Toronto se rapproche de « l’approbation finale » pour la mort médicalement assistée qu’elle a demandée après avoir été incapable de trouver un appartement abordable adapté à ses handicaps.
Selon CTV News, la femme handicapée, qui est appelée Denise dans l'article, dit qu’elle a fait une demande d’« aide médicale à mourir » (AMM) parce qu’elle n’a pas réussi à trouver un appartement adapté à sa condition et à son budget.
Denise se dit « soulagée », car il semble qu’elle obtiendra l’autorisation, ajoutant qu’elle « avait peur qu’ils ne disent pas “oui” ».
L’article explique que Denise souffre de sensibilités chimiques multiples (MCS), ce qui lui fait courir le risque de faire un choc anaphylactique potentiellement mortel à cause d’une variété de produits chimiques couramment utilisés, en plus d’avoir une lésion de la moelle épinière qui la confine dans un fauteuil roulant.
Bien que toutes les réactions aux irritants chimiques ne provoquent pas de choc anaphylactique, Denise affirme que même une exposition légère à des produits comme la fumée de cigarette, les produits chimiques de blanchisserie et les désodorisants d’ambiance déclenchent « des éruptions cutanées, des difficultés respiratoires et des maux de tête aveuglants appelés migraines hémiplégiques qui entraînent une paralysie temporaire ».
En raison du revenu restrictif d’environ 1 200 $ qui lui est fourni chaque mois par le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), elle n’a pas été en mesure de trouver un appartement abordable qui répondrait à ses besoins complexes, ce qui l’a amenée à penser que le programme d’AMM était la seule solution.
« J’ai fait une demande d’AMM essentiellement [...] en raison de ma pauvreté abjecte », a déclaré la femme à CTV News.
Il s’agit du second cas en un mois où une femme d’Ontario a demandé l’AMM parce qu’elle n’avait pas les moyens de vivre avec un handicap complexe.
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