Le Canada réduit les restrictions pour la prescription de pilules abortives dangereuses
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
Ottawa, le 7 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien étend l’accès à la pilule abortive, permettant son utilisation pour avorter des enfants à naître jusqu’à 9 semaines après la fécondation. De plus, il sera dorénavant possible aux pharmaciens de la distribuer directement, sans l’avis d’un médecin.
La décision de Santé Canada était basée sur de l’information fournie par Linepharma, commanditaire du médicament, selon une information du département, mise à jour et publiée jeudi [7 novembre].
Linepharma est représentée au Canada par la compagnie Celopharma.
Santé Canada a dit avoir effectué « une étude approfondie des publications scientifiques nouvelles et actuelles sur l’innocuité et l’efficacité de Mifegymiso. »
Elle a donc autorisé ce qui suit :
- Mifegymiso peut maintenant être administré jusqu’à la 9e semaine (63 jours) de grossesse, au lieu de la limite précédente allant jusqu’à la 7e semaine (49 jours).
- Mifegymiso peut maintenant être distribué directement aux patients par le pharmacien, ou par tout professionnel de la santé pouvant prescrire des médicaments.
- Les professionnels n’ont plus besoin de compléter un programme d’éducation avant de prescrire Mifegymiso.
- L’obligation du consentement écrit du patient pour l’utilisation de Mifegymiso a été retirée.
- Les professionnels de la santé n’ont plus besoin de s’enregistrer chez Celopharma pour pouvoir prescrire ou distribuer Mifegymiso.
Un Cardinal canadien : Tuer les patients malades est « fondamentalement mal »
Le cardinal Collins parlant à la Marche nationale pour la vie du 11 mai 2017.
Par Pete Baklinski — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Toronto, Ontario, 27 octobre 2017 (LifeSiteNews) — Le cardinal Collins a dénoncé l’euthanasie comme étant « fondamentalement mal » dans un discourt, hier [le 26 octobre].
Le Cardinal Collins, s’adressant aux plus de 1700 participants du Dîner du cardinal [événement archidiocésain] dans le centre-ville de Toronto le 26 octobre, disait que les « froides ténèbres de l’euthanasie » se « répandent à travers le pays » après que le Canada ait fait une loi régissant cette pratique, l’année passée.
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Le cardinal Thomas Collins au Dîner du cardinal du 26 octobre 2017. |
« Une réflexion sur notre réserve limitée de temps nous rappelle que nous ne sommes pas les maîtres, mais seulement les intendants de nos propre vie. Nous ne sommes pas propriétaires de la vie des autres, et nous ne sommes pas propriétaires de la vie confiée à chacun d'entre nous. Parce que nous ne sommes pas propriétaires de la vie humaine, la nôtre ou celle d'autrui, nous n'avons pas le droit de prendre la vie d'une autre personne, et nous n'avons pas le droit de prendre notre propre vie », a déclaré l'archevêque de Toronto.
Lire la suiteMary Wagner condamnée mais libre
La militante catholique pro-vie Mary Wagner.
Par Olivier Bault (Présent)
CONDAMNÉE, mais libre, en tout cas pour le moment. La militante catholique pro-vie Mary Wagner a été condamnée le 12 septembre par un juge de Toronto à neuf mois de prison (le procureur en demandait dix-huit). Mary Wagner a néanmoins recouvré la liberté à la sortie du tribunal en raison du temps qu’elle avait déjà passé en détension provisoire. Une quarantaine de personnes étaient présentes à l’audience où a été lue la lettre d’une maman qui, désespérée par sa situation, allait avorter à la septième semaine de sa grossesse. Sa rencontre avec Mary Wagner dans la clinique-avortoir où elle se trouvait (et que la militante pro-vie avait interdiction d’approcher sous peine de retourner en prison) l’a convaincue de renoncer à son morbide projet. Elle a donné naissance à un garçon il y a neuf semaines de cela, et elle s’en félicite. « Si j’avais obéi à la loi, cet enfant ne serait pas là aujourd’hui », s’est défendue Mary Wagner devant le juge.
Mary Wagner a aussi été condamnée à verser trois cents dollars à trois employées de la clinique d’avortement au titre de leur préjudice moral, car elles ont mal supportées psychologiquement la venue de cette chrétienne quadragénaire distribuant des roses à leurs « patientes » et leur parlant avec douceur de leur enfant, de l’amour de Jésus et de l'aide qu’elles pourraient obtenir si elles renonçaient à avorter. Au Canada, il n’y a même pas de délai légal pour l’avortement sur simple demande, qui reste possible jusqu’au dernier jour de la grossesse. Une pétition sur la plateforme CitizenGo a recueilli plus de 52 000 signatures en faveur de Mary Wagner. Son dernier procès, qui a débouché sur sa condamnation le 12 septembre, avait débuté le 13 juin dernier. Elle avait été à nouveau arrêtée le 12 décembre (Présent du 4 janvier 2017).
Lire la suiteUne lettre d'une donatrice : « Les médecins regardent ce petit enfant....20 semaines...ce petit crâne n'est pas tout à fait formé »
Voici une lettre que nous a écrite une donatrice :
Lire la suiteCause de maladie, j'ai retardé à aller poster ma lettre avec mon petit don.
Je voulais vous raconter un petit témoignage...lorsque je travaillais à l'hôpital à Ottawa.
J'avais une patiente qui avait 20 semaines de gestation. Elle avait des contractions.
On fait tout pour arrêter le travail...mais ça ne réussit pas et elle accouche dans son lit.
Les médecins regardent ce petit enfant....20 semaines...ce petit crâne n'est pas tout à fait formé.
Un activiste pro-vie de 19 ans scolarisé à la maison remporte les élections en Ontario par une large majorité
Sam Oosterhoff, 19 ans, est le plus jeune député de l'histoire de l'Ontario
Lianne Lawrence (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 18 novembre 2016 — Un jeune diplômé de 19 ans scolarisé à la maison et défenseur de la vie a remporté une élection provinciale par une large majorité jeudi soir, devenant ainsi le plus jeune membre d’un Parlement provincial de l’histoire de l’Ontario.
Sam Oosterhoff, qui a interrompu sa première année d’études en sciences politiques à la Brock University pour pouvoir se présenter aux élections, a survolé les débats à Niagara-Ouest–Glanbrook, remportant 54 % des suffrages dans la circonscription tenue auparavant par l’ancien chef progressiste-conservateur, Tim Hudak.
Jack Fonseca, membre de Campaign Life Coalition (CLC), note que le jeune homme a remporté une victoire éclatante malgré une « campagne de dénigrement irréfrénée » menée par le parti libéral majoritaire et les médias grand public.
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