La rectitude politique n'en finit plus de massacrer Noël
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Nectarine, Times Colonist, CTV News/ Voici la source de la photo : ExposureToday/Pixabay
[...]
La logique veut que la période des Fêtes soit réjouissante, mais elle vient pourtant avec son lot de boycottages et de mises à l'index d'éléments ou d'événements rattachés à Noël. Que ce soit un CIUSS qui renie le sapin de Noël, ou encore des classiques rejetés par des stations de radio pour des raisons XYZ, Noël, en ces temps où le mot d'ordre est la diversité, est attaqué de tous bords tous côtés.
Dernière manifestation de ce mépris dirigé à l'endroit de cette fête traditionnelle : le conseil de ville de Victoria, en Colombie-Britannique, a décidé de remanier les décorations pour les rendre plus « laïques ». Un conseiller, Ben Isitt, l'a avoué publiquement : les décorations de Noël ont une connotation trop religieuse. « Je ne veux pas de poinsettias. C'est un symbole de la foi chrétienne », a-t-il déclaré, lui qui a également remis en question l'éclairage du séquoia géant à la place du Centenaire, à l'extérieur de l'hôtel de ville.
Que le Canada se soit bâti sur le socle de la chrétienté n'a aucune importance pour Isitt. « Les musulmans, à moins d'être de familles mixtes, n'ont pas d'arbres de Noël chez eux. Les Juifs, comme moi, n'ont pas d'arbres de Noël [non plus] », a-t-il lancé, rappelant le principe [laïciste*] de la séparation de l'Église et de l'État.
La ville, selon lui, doit donc s'assurer que les décorations soient « inclusives ». Ses collègues du conseil se sont rangés à ses arguments.
Chez nos voisins ontariens, c'est Jésus qui a mauvaise presse. Du moins à Kitchener, plus précisément au Marché Christkindl. Malgré son nom, ce marché ne reflète aucunement l'homme dont Noël tire son origine. Le 6 décembre dernier, un pasteur, Jacob Reaume, n'a pu livrer un message sur Jésus lors de la soirée d'ouverture du marché parce que des employés de la ville ont coupé le son de son micro.
« Je pensais que c'était probablement un accident, une sorte de difficulté technique, mais j'ai ensuite regardé autour de moi et j'ai réalisé que, non, c'était intentionnel », a relaté M. Reaume, qui s'est par la suite emparé de deux autres micros sur scène, avec les mêmes résultats. La foule, voyant que les choses ne tournaient pas rond, s'est avancée pour écouter ce qu'il avait à dire.
Sur Twitter, le pasteur s'est permis une remarque sarcastique : « Dire que vous ne pouvez pas lire l'histoire de Noël dans un marché de Noël, c'est comme dire que vous ne pouvez pas cuisiner des côtes levées lors d'un un ribfest ».
[...]
Sur ce, joyeux Noël.
*CQV
Le ressac antifrançais
Par l’historien Jean-Claude Dupuis Ph. D. — Photo : RogerMosley/Pixabay
Si les Canadiens-français avaient continué d’avoir leur natalité d’antan, s’ils n’étaient pas tombés dans les divorces religieux et matrimonial et s’ils ne s’étaient pas adonnés à la contraception et à l’avortement, ils seraient un peuple florissant et le gouvernement (qui serait alors sans doute tout autre) n’aurait pu faire entrer autant d’immigrants. — CQV
Les coupures budgétaires du gouvernement de l’Ontario dans les services en français et les préjugés francophobes qui animent le nouveau gouvernement du Nouveau-Brunswick soulèvent la question de la place du bilinguisme au Canada. Le discours méprisant, voire raciste, de certains anglophones envers la minorité française nous rappelle les sombres heures de l’abolition des écoles bilingues de l’Ontario par le Règlement 17 (1912) ou des écoles franco-catholiques par les Common School Act au Nouveau-Brunswick (1871) et au Manitoba (1890).
André Laurendeau, le coprésident de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1963-1968) qui a recommandé l’adoption de la loi fédérale sur les langues officielles (1969), a dit un jour qu’il avait été surpris de découvrir le poids politique disproportionné de la communauté anglo-québécoise dans la fédération canadienne. Les Anglo-Québécois, disait-il, se sentaient menacés par la montée du nationalisme canadien-français. Ils voulaient donc imposer le bilinguisme à tout le Canada pour empêcher l’unilinguisme français de triompher au Québec. L’histoire a confirmé la prédiction d’André Laurendeau. Pierre Elliott Trudeau aura été essentiellement le défenseur des Anglais de Montréal. Sa Charte des Droits et Libertés (1982) visait d’abord à contrer la Loi 101.
Lire la suiteLe Premier ministre d’Ontario ignorera le vote de son parti sur l’idéologie transgenre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : HiMY SYeD/Flickr
Doug Ford révélerait-il son vrai visage, retournerait-il sa veste ? toujours est-il que ce qui l’avait fait élire était l’espoir des parents ontariens qu’il retirerait le cours d’éducation sexuelle qui contenait des éléments LGBT. Les règles du parti de M. Ford ne lui donne aucun pouvoir pour ignorer une résolution (interne) votée par les délégués, aussi s’expose-t-il à une poursuite judiciaire. Extrait de LifeSiteNews :
Le Premier ministre d’Ontario, Doug Ford, affirme que le matériel sur l’« identité du genre » ne sera pas retiré du programme d’éducation sexuelle de la province, même si son propre parti vient de voter en ce sens.
Lors de leur congrès à Toronto la fin de semaine dernière, les délégués du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario ont adopté une résolution dépeignant la théorie de l’identité du genre comme une « idéologie très controversée, non scientifique et libérale ».
La résolution demandait au gouvernement du Parti conservateur d’Ontario de « retirer l’enseignement et la promotion de la “théorie de l’identité du genre” des écoles et du curriculum d’Ontario ».
Mais par après, lors d’une conférence de presse avec des journalistes, le Premier ministre d’Ontario a rejeté la résolution de son propre parti.
« C’est non contraignant. Ça venait de la base. Je n’irai pas de l’avant avec ça. Alors, c’est fait, » dévoila Ford.
Publicité pour l'euthanasie dans une salle d'attente d'hôpital
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La publicité ne mentionnait pas les soins palliatifs et autres moyens de soulager la douleur sans assassiner. Extrait de Gènéthique :
Au Canada, les patients d’un hôpital du système de santé William Osler ont pu lire cet écran publicitaire : « Au Canada, l’assistance médicale à mourir est un service médical dans lequel les médecins et les infirmières peuvent aider les patients éligibles à réaliser leur souhait de mettre fin à leurs souffrances ». La photo déborde de compassion : la main d’un médecin délicatement posée sur le bras d’une femme dans un lit d’hôpital. L’annonce propose un numéro de téléphone gratuit pour que les personnes intéressées puissent obtenir davantage d’informations.
Cet acte signe l’abandon profond de patients qui peuvent avoir peur, souffrir, être déprimés : le seul secours que leur propose l’hôpital est de mettre fin à leur vie.
Le gouvernement Trudeau donne 88 000$ à des organismes en lien avec l'avortement
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C'est au début de l'année que le gouvernement fédéral a mis en place cette attestation à signer garantissant que l'organisme qui se présente pour la subvention d'Emplois d'été Canada « respecte » l'avortement, entre autres. Extrait de LifeSiteNews :
Ottawa a injecté des dizaines de milliers de dollars de l'argent des contribuables dans des organismes affiliés à Planned Parenthood par le biais du programme Emplois d'été Canada cette année, révèle un document obtenu par LifeSiteNews dans le cadre d'une demande d'Accès à l'information.
[...]
Au cours de l'été dernier, de nombreux organismes confessionnels et pro-vie n'ont pas pu obtenir de subventions d'Emplois d'été Canada pour couvrir une partie du coût des salaires des étudiants d'été. Cette année, les employeurs devaient signer une attestation indiquant qu'ils appuyaient l'avortement et les « droits » des transgenres pour obtenir des subventions pour les emplois d'été au Canada.
[...]
Bien que seulement 126 demandes d'emploi d'été Canada aient été rejetées par Service Canada en 2016, ce nombre aurait grimpé en flèche à 1 561 cette année. Parmi les plus durement touchés, mentionnons un camp biblique d'été en Alberta, une ferme ontarienne qui offre des vacances aux familles pauvres et urbaines, une entreprise familiale d'irrigation en Alberta et un musée historique rural en Nouvelle-Écosse.
Les pro-vie victimes de vols et de vandalisme de la part d'activistes proavortement
Par Micaiah-Bilger (LifeNews)
De nombreux clubs d'étudiants pro-vie et d'activités de sensibilisation de même nature dans les écoles aux États-Unis ont été la cible de vandalisme, de vols et d'autres incidents au cours du mois dernier.
Au cours du week-end, Students for Life of America a rapporté qu'un individu avait vandalisé et volé plusieurs tracts de la Southern Methodist University à Dallas, au Texas, avant que le président Kristan Hawkins n'arrête sa tournée de conférences "Lies Pro-Choice Politicians Tell"[Les mensonges que les politiciens pro-choix répandent].
« Nous condamnons totalement les attaques lâches des étudiants pro-choix qui ont trop peur de venir nous parler face à face pour discuter », a déclaré M. Hawkins. « L'événement... est gratuit, ouvert au public, et a une séance de questions-réponses ; pourtant, ces étudiants ont décidé de voler nos pancartes, c'était au plus ce qu'ils eussent pu oser, peut-être ont-ils peur d'essayer de défendre leurs idées ? »
M. Hawkins a affirmé que des activistes proavortement avaient également détruit des affiches pro-vie appartenant aux étudiants de la Robert Morris University avant son discours en ce lieu.
Lire la suiteLes effets pervers du mouvement #MoiAussi ou #MeToo
Par Pascal-Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Star
Des chercheuses nous apprennent que leurs collègues masculins craignent dorénavant de former la relève féminine.
« Sans mentor, les femmes ne jouissent pas des mêmes opportunités que leurs collègues masculins » : c'est ce que nous apprend la docteure Catherine Zan, une scientifique travaillant au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) à Toronto.
Celle-ci, au côté de cinq autres professionnelles qui sont toutes des femmes occupant de hautes fonctions dans le domaine de l'éducation de la santé, met en garde les Canadiens contre l'effet pervers du mouvement #MoiAussi ou #MeToo. Les chercheuses sont d'avis que dorénavant, les médecins et scientifiques de sexe masculin sont de plus en plus réfractaires à l'idée de former de jeunes filles par crainte d'être injustement accusés d'inconduite sexuelle.
Un phénomène endémique
Rappelons qu'aux États-Unis, des sondages avaient révélé que 45 % des gestionnaires masculins étaient désormais moins à l'aise à l'idée de participer à une activité commune en présence de collègues ou de subordonnés féminins. En outre, 16 % des gestionnaires masculins se disaient mal à l'aise à l'idée d'offrir du mentorat aux femmes alors qu'ils étaient 5 % à penser ainsi avant la vague d'accusations publiques issue du mouvement #MeToo. Par conséquent, la tendance semble maintenant généralisée, et ce, autant en milieu professionnel que dans les milieux académiques.
Les hommes en repli
Selon la docteure Sophie Soklaridis, aussi membre du CAMH, le plus triste dans cette histoire, c'est que plusieurs hommes refusent maintenant de superviser des femmes, et ce, à des fins préventives. En effet, bien que ceux-ci n'aient rien à se reprocher et qu'ils seraient vraisemblablement acquittés en cas d'accusations criminelles, les hommes craignent maintenant d'être discrédités, jugés et condamnés sur la place publique sans bénéficier d'un processus juste et équitable.
Justin Trudeau refuse de condamner expressément la violence perpétrée à l'égard d'une pro-vie
Jordan Hunt en train de frapper Marie-Claire Bissonnette.
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : LifeSiteNews 1°, 2°, 3°, et Le Journal de Montréal / Voici la source de la photo : Capture d'écran (LifeSiteNews)
Pourtant, un homme a été arrêté, car il avait asséné un coup de pied à une militante pro-vie.
L'homme ayant attaqué une militante pro-vie a été identifié. Son nom est Jordan Hunt et il s'agit d'un coiffeur torontois. Rappelons qu'il avait été filmé, dans une scène s'étant déroulée à Toronto, en train d'asséner un coup de pied à Marie-Claire Bissonnette, la victime de l'attaque.
Toutefois, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a refusé de condamner les gestes spécifiques de l'individu. À la place, le ministère de la Sécurité publique a expliqué dans un communiqué au journal Life Site News que le gouvernement condamnait « toutes les formes de violence ».
Lire la suiteUne femme pro-vie se fait assener un coup de pied par un pro-choix, celui-ci a été identifié
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alors qu'elle était en charge d'un coin de trottoir dans le cadre de la Chaîne de la Vie (Life Chain), à l'intersection des rues Bloor et Keele à Toronto le 30 septembre dernier, Marie-Claire Bissonnette, coordinatrice de la jeunesse de Campaign Life Coalition reçut un coup de pied, lancé par un homme tournant sur lui-même pour lui donner plus d'élan, rapporte LifeSiteNews.
Sur les lieux avant l'agression, les pro-vie, paisibles, se tenaient là avec leurs pancartes ainsi qu'une unique contre-manifestante pro-choix quand l'homme s'est approché d'eux pour dégrader les pancartes que tenaient les pro-vie et pour gâcher leurs habits avec des marqueurs de couleur.
L'individu ayant détérioré pancartes et vêtements s'adressait à la contre-manifestante pro-choix, qui semblait désapprouver ces procédés, lorsque Marie-Claire Bissonnette est intervenue. Cellea-ci s'avança en filmant l'individu tout en l'avertissant qu'il enfreignait la loi.
Lire la suiteEuthanasie et prélèvement d’organes
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Source de la photo : el Expresso de Campeche via CC Search
Deux médecins canadiens réclament le pouvoir d’euthanasier les patients en prélevant leurs organes, la loi ne le permettant pas. Ceci constitue une nouvelle tentative pour rendre l’euthanasie plus utilitaire qu’il ne l’est déjà. Il faut cependant remarquer que le prélèvement d’organes vitaux est contestable sur le plan moral, étant donné que celui-ci se pratique quand la personne est dite en état de « mort cérébrale ». Or, des gens se sont déjà réveillés de cet état…
Extrait du site Gènétique :
Les médecins canadiens demandent que la loi soit modifiée pour permettre l’euthanasie avec don d’organes.
Le protocole canadien de don d’organes exige aujourd’hui d’attendre plusieurs minutes après l’arrêt de la circulation sanguine avant de prélever les organes. De longues minutes pendant lesquelles « la qualité des organes diminue ». Alors que, d’après deux médecins de l’Ontario et Robert Truog, bioéthicien à Harvard Medical School,« s'ils étaient retirés lors d'une opération coordonnée sur un patient euthanasié, ils seraient aussi frais que possible »…