Le Bloc Québécois ne veut plus de la prière d’ouverture à la Chambre des communes
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Nouvelle trouvée grâce au site Le Peuple ― Photo : Mariannlï/Flickr
Mercredi dernier, le Bloc Québécois publiait un communiqué de presse, afin de dénoncer la décision de la Chambre des communes de passer outre la proposition, d’un des membres du Bloc, de remplacer la prière quotidienne d’ouverture des travaux parlementaires par un moment de recueillement, vexant ainsi ces farouches partisans de laïcité :
Lire la suiteYves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Marilène Gill, députée de Manicouagan, déplorent la décision de la Chambre des communes de s'opposer au remplacement de la prière quotidienne qui marque le début de ses travaux par un moment de recueillement.
« Un État qui se prétend laïque ne peut pas, au début de ses travaux quotidiens, commencer par une intervention référant à "Dieu tout-puissant″. Par simple cohérence et par respect pour la laïcité et la diversité, le Bloc Québécois demande que cette archaïque prière soit remplacée par une minute de recueillement » a déclaré Yves-François Blanchet.
Un chrétien arrêté pour avoir prêché la bible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : diegoattorney/Pixabay
C’est une affaire assez étonnante, où la victime est arrêtée à la place des fauteurs de troubles, au Canada, à Toronto, en plein Church-Wellesley Village ! L’homme inculpé prêchait la bible (à sa manière certes) sur un coin de trottoir et faisait l’objet du harcèlement d’une bande de trublions LGBT, il ne faisait ni ne disait rien de particulier, et… la police l’a arrêté, d’après Big League Politics (BLP) :
Un pasteur chrétien nommé David Lynn a été arrêté et accusé d’avoir troublé la paix avec des « commentaires désobligeants » mardi, pour avoir prêché la parole de Dieu sur un coin de rue dans à Toronto […]
David Lynn « a été harcelé par un groupe de manifestants turbulents, il a été menotté par les forces de l’ordre parce que prêcher l’Évangile a été considérée comme une violation criminelle, » rapporte BLP, et un policier a même dit deux mots à une personne qui enregistrait la scène indigne. Tout ceci peut être vu dans cette vidéo.
BLP continue :
La horde LGBT a applaudi alors que l’homme était menotté et emmené […]
« Il est fâcheux que je fasse l’objet de ce genre de discrimination, d’intimidation et de marginalisation simplement parce que je dis que Dieu vous aime, qu’il y a de l’espoir pour vous, que je vous accepte et vous tolère. Je ne devrais pas être dans cette position, je n’ai rien fait d’illégal », a déclaré Lynn après son arrestation. Il est maintenant libéré sous caution.
David Lynn ne savait même pas que c’était ce que certains ont décidé d’appeler le « mois de la Fierté », d’après BLP :
« Je ne savais pas que c’était le début du mois de la fierté... Je n’ai rien dit de particulier à la communauté LGBTQ, tout a été diffusé en direct », a-t-il dit aux journalistes.
David Lynn s’est vu interdire plusieurs rues et n’a pas le droit d’approcher des événement de la « Fierté ».
Andrew Scheer ne participera pas aux «Gay Prides»
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, n’a pas fait connaître ses intentions par rapport à la participation à une quelconque « parade de la Fierté », véritable procession de la décadence, ou diverses sortes de débauches sont représentées, en lieux et places des anciennes confréries, qui naguère participaient aux processions d’autrefois, saines et sensées.
Le porte-parole du parti a cependant confirmé la rumeur selon laquelle, Andrew Scheer ne participerait à aucune « parade de la Fierté », bien qu’il affirme que le parti défende les intérêts des groupes LGBTQ(+).
Sans doute cela n’est-il pas dans le goût de M. Scheer qui ne doit faire partie d’aucun contingent compris dans le sigle LGBTQ(+), tout comme il est « personnellement » contre l’avortement. Extrait du National Post :
Alors que son parti continue d’être en tête dans les sondages à l’approche des élections fédérales de cet automne, le chef conservateur Andrew Scheer n’a pas l’intention de participer aux défilés de la Fierté cette année.
Le Parti conservateur a confirmé les plans de Scheer cette semaine, même si le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, fait face aux critiques de certains milieux pour avoir annoncé qu’il ne participera pas au défilé de Toronto plus tard dans le mois, donnant pour raison l’interdiction que la Pride Toronto faite aux policiers en uniforme. Mais le Parti conservateur fédéral affirme qu’il y a « beaucoup de façons » de lutter pour les droits de la communauté LGBTQ, et Scheer le fait.
« Les conservateurs du Canada ont une fière tradition de lutte pour les droits et la protection de tous les Canadiens, y compris ceux de la communauté LGBTQ, au pays et à l’étranger. Il existe de nombreuses façons d’appuyer ces collectivités, et il est essentiel que les droits de tous les Canadiens soient protégés, sans égard à la race, au sexe ou à la préférence sexuelle », a déclaré Daniel Schow, porte-parole de Scheer.
Toute la Chambre des communes du Canada, sauf les conservateurs, applaudit une motion pro-avortement
Dans la Chambre des communes du Canada, à gauche ovations pour l'avortement, à droite, silence, à résonance pro-vie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — capture d'écran vidéo/YouTube
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
L’abomination qu'est le crime de l’avortement trouve ses partisans parmi les députés fédéraux du Canada. Le 30 mai dernier, devant une motion présentée par une députée du Bloc proposant de proclamer que l’avortement était des plus licites, la Chambre des Communes en entier, excepté les conservateurs (sauf un se joignant à la meute), a applaudi pendant deux minutes délirantes, comme si l’on pouvait être aussi enthousiaste que cela pour un acte de boucherie.
Extrait de LifeSiteNews :
La députée du Bloc québécois Monique Pauzé a présenté une motion disant : « Que la Chambre des communes réitère que le corps de la femme n'appartient qu'à elle seule et reconnaisse son libre choix en matière d'avortement pour quelque raison que ce soit » [citation dans la langue originale trouvée sur Le Journal de Montréal].
Lire la suiteTous les députés libéraux, verts, bloquistes, néo-démocrates et indépendants de la Chambre se sont alors levés pour l'applaudir et l'acclamer deux longues minutes, pendant que le Président Geoffrey Regan les rappelait [faiblement] à l'ordre au milieu des tonnerres d'applaudissements.
Les députés conservateurs, cependant, sont restés assis en silence. La seule conservatrice à s'être jointe à l'ovation a été Sylvie Boucher du Québec, rapporte CTV.
Mike Pence dit à Trudeau que l'administration Trump défendra toujours le caractère sacré de la vie
Mike Pence, vice-président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Capture d'écran d'une vidéo de la CPAC
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Notre inimitable Premier ministre Justin Trudeau ne manque pas une occasion pour faire la leçon aux gouvernements divergeant de son point de vue sur l’avortement, ce qui lui a valu de se faire, pourrait-on dire, remettre à sa place par le vice-président américain à qui il a dernièrement montré sa désapprobation au sujet des récentes lois pro-vie qui ont été adoptées par plusieurs États américains. Extrait de LifeSiteNews :
Le vice-président américain Mike Pence a déclaré jeudi au Premier ministre canadien Justin Trudeau qu'il était « fier de faire partie d'une administration pro-vie » et que l'administration Trump « défendra toujours le droit à la vie » et « défendra le caractère sacré de la vie ».
M. Pence a fait ces remarques en réponse aux questions d'un journaliste qui l'a interrogé, ainsi que M. Trudeau, sur l'avortement lors d'une conférence de presse à Ottawa, où les deux hommes se sont rencontrés pour discuter de la ratification du nouvel accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (USMCA).
M. Trudeau a déclaré avant la réunion qu'il dirait à M. Pence, lors de sa première visite au Canada à titre de vice-président, qu'il croyait que les États-Unis « reculaient en ce qui concerne les droits des femmes. »
Réponse de Mike Pence à M. Trudeau :
Ontario : un jugement confirme que les médecins doivent rediriger les patients qu'ils ne veulent pas euthanasier
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : George Hodan/PublicDomainPictures
Le College of Physicians and Surgeons of Ontario (CPSO) requiert actuellement de puis 2017 que les médecins d’Ontario redirigent les patients qu’ils ne désirent pas euthanasier vers d’autres médecins… moins scrupuleux en la matière. Ces médecins sont allés devant la Cour divisionnaire qui de son côté a confirmé en 2018 la décision du CPSO. Maintenant c’est au tour de la Cour d’appel d’Ontario de confirmer cette sinistre décision. Un projet de loi pour la protection des médecins refusant de pratiquer l’euthanasie est en cours au niveau fédéral et pourrait mettre un terme à cette affaire. Extrait de Gènéthique :
En 2018, la cour divisionnaire avait admis que « cette politique enfreignait la liberté de conscience des médecins, mais elle concluait que les "avantages" pour la population devaient tout de même l'emporter », proposant aux objecteurs de passer par « leur personnel pour diriger le patient vers un autre médecin » […]
Un groupe de cinq médecins et trois organisations professionnelles confessionnelle ont alors contesté cette décision en appel […] Ils « ont plaidé qu'il n'y avait aucune preuve que des patients subiraient un préjudice s'ils n'étaient pas redirigés par leur médecin vers un collègue » […]
Mais les trois juges de la cour d’appel ont maintenu leur décision, déclarant que cette politique « visait à établir un équilibre entre les convictions des médecins et la nécessité de garantir l'accès aux soins pour tous ».
Déçus, les trois associations requérantes étudient à présent « l’idée d’en appeler devant la Cour suprême du Canada ».
20 000 Canadiens à la 22e Marche Nationale pour la Vie
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Images : Captures d'écran de la vidéo d'EWTN
C’est le nombre qui ressort des estimations (du jour) de la Marche nationale pour la Vie, à laquelle j’ai moi-même participé. Débarquant de l’autobus de Campagne Québec-Vie (CQV) devant la Cathédrale Notre-Dame d’Ottawa, je me suis dirigé vers la Colline Parlementaire, pour y dresser le kiosque de CQV, parmi ceux d’autres organisations pro-vie rassemblées là, à l’occasion de la 22e Marche nationale pour la Vie.
Au milieu des froids tourbillons et bourrasques de vent qui éparpillaient les divers tracts, brochures, dépliants, cartes, bulletins, sondages et livrets, j’ai vu la foule se rassembler tranquillement, bourdonnante, devant le vieux bâtiment de style ogival.
Depuis un coin, on entendait venir les cris d’un petit groupe de pro-avortement hurlant leur désapprobation.
Plusieurs célébrités, évêques, dirigeants et députés pro-vie discoururent devant la foule qui entrecoupait leurs paroles de ses ovations et sous un soleil qui avait fini par surgir. Les orateurs se prononçaient contre l'avortement et l'euthanasie, ces deux fléaux. Abby Johnson notamment, ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood, donna un vigoureux discours où elle disait « n’ayez pas peur, » selon LifeSiteNews :
« Une chose que j'ai apprise au Canada, c'est que vous êtes les gens les plus polis du monde, » a dit Johnson.
« Vous devez arrêter d'être si polis. La vie est en jeu. Des enfants sont tués, démembrés dans le ventre de leur mère. Il n'y a rien de poli dans l'avortement, et il est temps pour nous d'arrêter de battre en retraite devant les médias libéraux, devant votre parlement libéral. Assez, c'est assez. »
Abby Johnson.
L'euthanasie est en hausse au Canada, représentant plus de 1% des décès en 2018
Par Lianne Laurence ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Marco Verch Professionnal Photographer and Speaker/Flickr
30 avril 2019 (LifeSiteNews) ― On estime que 3 000 Canadiens ont été mis à mort par des professionnels de la santé en 2018.
Santé Canada, le département médical du gouvernement canadien, a publié son quatrième rapport intérimaire sur l’aide médicale à mourir. Selon le rapport, 2 614 Canadiens à l'extérieur de la province de Québec et des trois territoires nordiques canadien ont reçu ce qu'on appelle l'« aide médicale à mourir » (AMM) entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018.
Le rapport indique que « Les décès attribuables à l’aide médicale à mourir ont représenté environ 1.12 % de tous les décès au Canada pendant cette période ».
Bien que la plupart des décès par euthanasie en 2018 aient été subis par des Canadiens de 65 ans et plus, 49 patients (2 %) étaient âgés de 45 ans ou moins au moment de leur décès. En outre, 140 (5 %) étaient âgés de 46 à 55 ans. Les patients les plus âgés à être euthanasiés, ceux de plus de 90 ans, étaient au nombre de 265 (10 %).
46 % de ceux qui ont choisi l'euthanasie en 2018 étaient des patients atteints de cancer.
Terrence Prendergast, s.j., archevêque catholique d'Ottawa, a exprimé dans un tweet ses craintes, accompagnés d'un lien menant au site MercatorNet.
« Des nouvelles préoccupantes, avec des perspectives inquiétantes à l'horizon : Au moins 1,12 % des décès au Canada sont dus à l'euthanasie », écrivait-il le 29 avril sur Twitter.
Lorsque le projet de loi sur l'« AMM » a été présenté pour la première fois sur la Colline du Parlement à Ottawa, le cardinal Thomas Collins, archevêque catholique de Toronto, a laissé entendre que la légalisation de l'euthanasie mènerait le Canada « sur une voie sombre. »
« Au moment où notre priorité devrait être de favoriser une culture d'amour et d'accroître les ressources pour ceux qui souffrent et qui font face à la mort, le suicide assisté nous mène sur une voie sombre, » a-t-il dit.
« À première vue, cela peut sembler une option attrayante, une échappatoire rapide et miséricordieuse à la souffrance que l'on peut éprouver dans la vie, mais une réflexion plus approfondie révèle ses lugubres implications, non seulement pour l'individu mais pour notre société, et en particulier pour ceux qui sont plus vulnérables. Une telle réflexion plus approfondie est grandement nécessaire maintenant. »
Un projet de loi pour protéger les travailleurs de la santé face à l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il s’agit d’un projet de loi déposé à la Chambre des communes du Canada, ce projet de loi interdirait de contraindre un travailleur de la santé à participer à une euthanasie, cela deviendrait un crime, si c’était voté. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteDéposé l’automne dernier par le député conservateur David Anderson, le projet de loi rendra également crime le congédiement ou le refus d’embaucher des travailleurs de la santé pour leur refus de collaborer de quelque façon que ce soit au meurtre de leurs patients par des moyens médicaux.
La Loi sur la protection de la liberté de conscience, ou projet de loi C-418, devrait faire l’objet d’un débat au Parlement le 29 mai, selon Jeff Gunnarson, président de Campaign Life Coalition [l'un des principaux groupes pro-vie au Canada ...]
« Au moment où nous parlons, des médecins à travers le Canada sont contraints et poussés à violer leur conscience en matière d’euthanasie. Cela a déjà amené certains à quitter leur pratique et d’autres à quitter le pays », a déclaré M. Gunnarson.
Ottawa veut embaucher des personnages de Harry Potter
Par Eric Pilon (Le Peuple) ― Voici la ou les sources de cet article : Gouvernement du Canada, The Post Millennial et Twitter / Voici la source de la photo : Kalhh/Pixabay
Sont-ils sérieux à Ottawa ? Si c'est le cas, je ne sais pas si c'est plus risible qu'inquiétant, surtout s'ils se réfèrent à la sulfureuse série Harry Potter. ―A. H.
Ce n'est ni une farce ni une fausse nouvelle : des postes administratifs sont offerts à Ottawa par « l'Armée de Dumbledore ».
Ce n'est pas une plaisanterie : le gouvernement fédéral vient d'entreprendre une campagne pour embaucher des sorciers et des sorcières.
Des postes administratifs, dont les salaires oscillent entre 57,430 $ et 61,877 $, ont en effet été ouverts pour le Secrétariat du Conseil du Trésor, à Ottawa. Mais pas n'importe lesquels, car, pour être plus précis, le gouvernement invite les gens à postuler en se référant à la célèbre série Harry Potter, créée par l'auteure britannique J. K. Rowling.
Le titre de l'offre est explicite : « AS-02 Postes administratifs variés de sorcellerie », peut-on lire en français. Une section de l'énoncé est encore plus explicite et se lit comme suit : « Êtes-vous un Gryffondor (brave, fidèle, courageux et aventureux), un Serdaigle (sage, créatif, ingénieux et connaissant), un Poufsouffle (travaillant, dévoué, [juste], patient) ou un Serpentard (débrouillard, ambitieux, déterminé et avide de leadership) ? », est-il écrit.
On explique plus loin que le bureau d'embauche va procéder « à la première sélection aléatoire des candidats alias "magiciens" le 8 avril 2019 ». Lesdits candidats peuvent communiquer avec l'Équipe de l'inventaire AS-02 qui se proclame « L'armée de Dumbledore ».
Le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier, a souligné la chose à sa façon. « Ottawa vire fou. Pour attirer la génération Harry Potter, le [gouvernement] cherche des Gryffindors [sic], Serdaigles, Poufsouffles et Serpentards pour des postes de sorcellerie. Une ''carrière magique'' dans le Poudlard pour salaire de base de 57k$/an. Pas une blague », a-t-il lancé sur son compte Twitter.