Les euthanasies au Canada ont augmenté de près de 35 % en 2020
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Joan Bryden rapporte pour la Presse canadienne le 8 juin 2021 que le fonctionnaire de Santé Canada Abby Hoffman a déclaré au nouveau Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir qu’il y avait 7595 décès par euthanasie (AMM) déclarés au Canada en 2020, ce qui représente une augmentation de 17 % par rapport aux 5631 de 2019.
Hoffman s’est trompée. 7595 décès par euthanasie signalés en 2020 représentent une augmentation de près de 35 % par rapport aux 5631 de 2019.
7595 décès par AMM déclarés représentent environ 2,5 % de la mortalité canadienne.
Hoffman a déclaré avec exactitude que les 5631 décès par AMM déclarés en 2019 représentaient une augmentation de 26 % par rapport aux 4467 de 2018.
Selon les données de Santé Canada, au 31 décembre 2020, il y a eu 21 541 décès par euthanasie (AMM) déclarés au Canada depuis la légalisation.
Bryden rapporte également les propos de Hoffman, disant :
L’année dernière, elle a déclaré que 21 % des 9 300 demandes écrites d’aide à mourir n’ont pas été exécutées, soit parce que les demandeurs décédèrent avant d’être évalués, soit parce qu’ils ont été jugés inadmissibles ou ont retiré leur demande. Parmi ces derniers, 50 ont changé d’avis juste avant de recevoir la procédure.
Mme Hoffman a reconnu que les données recueillies par le gouvernement sont très générales, mais elle a déclaré que le projet de loi C-7 exige que Santé Canada recueille davantage de données concernant « la présence de toute inégalité - y compris l’inégalité systémique — ou de tout désavantage fondé sur la race, l’identité autochtone, le handicap ou d’autres caractéristiques. »
Bryden rapporte également que le fonctionnaire du ministère de la Justice, Joanne Klineberg, affirme que le nombre de cas va probablement augmenter à nouveau en raison de la loi récemment adoptée qui élargit l’accès à l’aide à mourir aux personnes qui ne sont pas sur le point d’atteindre la fin naturelle de leur vie.
Le projet de loi C-7 a été présenté en février 2020 comme la réponse du gouvernement à la décision Truchon de la Cour supérieure du Québec. Le projet de loi C-7 va beaucoup plus loin que ce qu’exigeait la décision Truchon. C—7 est entré en vigueur le 17 mars 2021.
Le Bureau du coroner en chef de l’Ontario publie des données sur une base mensuelle.
Les données publiées en janvier 2021 par le Bureau du coroner en chef de l’Ontario indiquent qu’en Ontario 2378 décès par AMM ont été déclarés en 2020, soit une augmentation de 33 % par rapport aux 1789 décès enregistrés en 2019. L’Ontario représente 39 % de la population totale du Canada.
Les données sur l’euthanasie d’avril 2021 (AMM) indiquent que, même si l’Ontario était sous le coup d’un « confinement » covid-19 strict, le mois d’avril 2021 a connu le plus grand nombre de décès mensuel par euthanasie depuis la légalisation, avec 241 et 853 déclarés au cours des quatre premiers mois de 2021.
Un chercheur dans le domaine des vaccins affirme que la protéine « spike » est une toxine dangereuse
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note de l'éditeur : Cet article a été modifié pour indiquer que 11 des 13 sujets vaccinés dans une étude récente d'Ogata avaient une protéine détectable du coronavirus SRAS dans leur circulation sanguine, y compris trois personnes qui avaient des protéines de spicule mesurable. Alors que l'article faisait référence à une déclaration du groupe du professeur Bridle indiquant que la protéine de spicule était présente pendant 29 jours chez une personne, l'étude en question indique que la protéine spike a été trouvée chez la personne le jour 29, un jour après une deuxième injection de vaccin, et qu'elle était indétectable deux jours plus tard.
31 mai 2021 (LifeSiteNews) — Une nouvelle recherche montre que la protéine de spicule [spike protein] de coronavirus induite par le vaccin contre le COVID-19 pénètre de manière inattendue dans la circulation sanguine, ce qui constitue une explication plausible aux milliers d’effets secondaires signalés, allant des caillots sanguins et des maladies cardiaques aux lésions cérébrales et aux problèmes de reproduction, a déclaré la semaine dernière un chercheur canadien spécialiste des vaccins contre le cancer.
« Nous avons fait une grosse erreur. Nous ne nous en étions pas rendu compte jusqu’à maintenant », a déclaré Byram Bridle, immunologiste viral et professeur associé à l’Université de Guelph, en Ontario, dans une intervue accordée à Alex Pierson jeudi dernier, dans laquelle il a prévenu les auditeurs que son message était « effrayant ».
« Nous pensions que la protéine de spicule était un excellent antigène cible, nous ne savions pas du tout que la protéine de spicule elle-même était une toxine et une protéine pathogène. Donc, en vaccinant les gens, nous leur inoculons par inadvertance une toxine », a déclaré Bridle dans l’émission, qui n’est pas facile à trouver par une recherche sur Google mais qui est devenue virale sur internet cette fin de semaine.*
Bridle, un chercheur en vaccinologie qui a reçu l’an dernier une subvention gouvernementale de 230 000 dollars pour ses recherches sur le développement du vaccin COVID, a déclaré que lui et un groupe de scientifiques internationaux ont déposé une demande d’information auprès de l’agence de réglementation japonaise pour avoir accès à ce qu’on appelle l'« étude de biodistribution ».
« C’est la toute première fois que des scientifiques ont pu voir où vont ces vaccins à ARN messager [ARNm] après la vaccination », a déclaré Bridle. « Peut-on supposer qu’ils restent dans le muscle de l’épaule ? La réponse courte est : absolument pas. C’est très déconcertant. »
Lire la suiteUn prêtre conseille aux parents catholiques d’éviter d’envoyer leurs enfants aux écoles «catholiques» arborant le drapeau LGBT
Le Père Mark Goring, dans une vidéo le 28 mai 2021.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fr. Mark Goring/YouTube
Ottawa, Ontario, 28 mai 2021 (LifeSiteNews) – Un prêtre catholique d’Ontario avertit les parents que les Commissions scolaires catholiques qui ont voté pour hisser le drapeau de la « Fierté » homosexuelle sur les écoles au mois de juin sont devenues un danger pour leurs enfants, et qu’ils devraient envisager d’autres méthodes d’éducation, comme les écoles catholiques privées et l’enseignement à domicile.
« La chose évidente est donc que si vous voulez que vos enfants soient préservés des idéologies du monde, vous devez trouver une alternative », a déclaré le Père Mark Goring, prêtre des Compagnons de la Croix et curé actuel de la paroisse St. Mary à Ottawa, dans une vidéo Youtube du 28 mai 2021.
Selon le père Goring, les enfants ne seront pas trompés par l’affirmation des militants LGBT selon laquelle le drapeau à rayures arc-en-ciel représente simplement la diversité, l’inclusion ou la tolérance.
« Les enfants sont très doués pour saisir les choses. Ils ne sont pas stupides. Vous pouvez leur dire que ce petit drapeau représente l’inclusion et le refus de l’intimidation. Mais ils savent, ou ils comprendront, que ce drapeau représente bien plus que cela », a-t-il déclaré.
« J’entends déjà des histoires. Des enfants de la première année du primaire rentrent à la maison en annonçant qu’ils ont des questions, qu’ils s’interrogent sur leur sexualité. En première année ! Est-ce pour cela que vous envoyez vos enfants à l’école pour qu’ils se préoccupent de leur sexualité, pour qu’ils commencent à se demander quelle lettre de la soupe alphabet leur correspond le mieux ? » a-t-il ajouté.
Le drapeau de la « Fierté » [n’est-ce pas plutôt de l’« Orgueil »] a été créé en 1978 par Gilbert Baker, homosexuel déclaré et drag queen. L’ensemble du drapeau, composé de bandes de différentes couleurs, est devenu un symbole international du mouvement homosexuel et de son idéologie, c’est-à-dire une vision de la personne humaine et de la sexualité qui est en contradiction avec la biologie, les sciences sociales, les principales religions du monde, et plus particulièrement avec la foi catholique.
Lire la suiteUne famille rejetée par une agence d’adoption en raison de ses valeurs chrétiennes et de son opposition à l’idéologie transgenre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : Sam Edwards/Caia Image/AdobeStock
28 mai 2021 (LifeSiteNews) – En quelques années seulement, l’idéologie transgenre est passée de la théorie marginale à la théorie dominante, tous ses principes majeurs étant désormais appliqués par le gouvernement fédéral canadien. Si les parents ne sont pas d’accord avec le fait qu’un enfant subisse une chirurgie de changement de sexe ou une hormonothérapie, les tribunaux interviennent pour écarter le parent — et ont même exigé qu’un père appelle sa fille son « fils ». Les écoles publiques enseignent l’idéologie du genre dès le plus jeune âge, et le personnel scolaire aide fréquemment les enfants à entreprendre une transition à l’insu de leurs parents. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette démarche sont qualifiés de « dangereux », y compris pour leurs propres enfants.
Il s’avère maintenant que le fait d’avoir des doutes sur les « traitements » de transition peut également avoir un impact sur votre capacité à ouvrir votre foyer à un enfant adopté. Un père m’a récemment contacté pour me raconter l’histoire de sa famille. Après avoir exprimé leurs préoccupations concernant certains aspects de l’idéologie du genre au cours d’un entretien d’évaluation du foyer, ils ont appris qu’ils avaient été rejetés en tant que futurs parents adoptifs, même si on leur avait assuré auparavant que leur évaluation du foyer n’avait soulevé aucun problème. La lettre (qu’ils ont reçue ce mois-ci) stipule notamment ce qui suit :
Lire la suiteVeuillez accepter cette lettre comme une notification écrite que votre étude de foyer ne peut être approuvée pour le moment. Suite à notre récente conversation sur cette décision, je confirme que durant le processus d’étude du foyer, l’agence a été en mesure de voir de nombreux points forts chez vous, à la fois individuellement et en tant que couple.
Votre point de vue sur l’identité sexuelle a également été clairement exprimé. Malheureusement, votre point de vue n’est pas conforme aux valeurs et aux objectifs qui font partie intégrante de l’étude de foyer de SAFE, de notre Agence et du Mandat de protection de l’enfance de l’Ontario. Les exigences énoncées dans la Loi sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille (LSJEF) de l’Ontario exigent que nous tenions compte de la race, de l’ascendance, du lieu d’origine, de la couleur, de l’origine ethnique, de la citoyenneté, de la diversité familiale, du handicap, de la croyance, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre d’un enfant ou d’un jeune pour assurer l’intérêt supérieur, la protection et le bien-être des enfants. À ce titre, Simcoe Muskoka Family Connexions n’est pas en mesure d’envisager le placement d’un enfant en vue de son adoption si ce placement ne démontre pas que les droits humains de l’enfant en matière de sécurité émotionnelle et d’appartenance pourront être respectés et protégés.
Un archevêque avertit une Commission scolaire catholique de ne pas arborer le drapeau LGBT ― il est aussitôt ignoré
Mgr Marcel Damphousse, archevêque d'Ottawa-Cornwall.
Par Pete Baklinski ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Archidiocese of Ottawa-Cornwall/YouTube
Ottawa, 26 mai 2021 (LifeSiteNews) ― L’archevêque d’Ottawa-Cornwall, Mgr Marcel Damphousse, a averti les administrateurs de la Commission des écoles catholiques d’Ottawa (OCSB), lors d’une réunion hier soir, de voter contre une motion visant à hisser le « drapeau de la fierté » homosexuelle sur le terrain des écoles catholiques au mois de juin, en leur disant que le drapeau est une « déclaration politique qui endosse des comportements et des styles de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique ». Malgré cet avertissement, le conseil a voté à 9 contre 1 en faveur de l’utilisation du drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, en commençant par le Centre éducatif de la Commission scolaire cette année, puis en l’arborant sur toutes les écoles l’année suivante, au mois de juin, à perpétuité.
Mgr Damphousse a commencé sa présentation en disant au conseil qu’au lieu d’unir la communauté, la motion visant à arborer le drapeau de la fierté homosexuelle a causé la « division » (voir la présentation ici à partir de 1:05:40).
« Le week-end dernier, j’ai reçu de très nombreux messages de parents, de grands-parents, de membres du personnel et de contribuables des écoles catholiques préoccupés par cette motion », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en expliquant que, malgré ce qu’affirment les militants LGBT, le drapeau ne se borne pas à promouvoir l’inclusion, la diversité et la tolérance.
« Il est bien connu que les drapeaux peuvent avoir de nombreuses significations », a déclaré l’archevêque. « Le drapeau de la fierté homosexuelle n’est pas seulement une question d’inclusion. C’est une déclaration politique qui cautionne des comportements et des modes de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique sur la dignité de la personne humaine. »
Mgr Damphousse a rappelé aux commissaires scolaires leur devoir et leur responsabilité de faire respecter et de promouvoir dans les écoles catholiques les enseignements de l’Église catholique.
« Nos écoles catholiques, et ceux qui représentent les membres de nos écoles catholiques, ont le devoir de défendre et de promouvoir les enseignements de l’Église catholique. Tous les adhérents du système scolaire catholique ont fait le choix conscient d’en faire partie, sachant quelles sont nos valeurs et ce qu’elles impliquent », a-t-il déclaré.
Lire la suiteDes personnes âgées mortes de soif dans les CHSLD durant le printemps 2020
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Nombre de personnes âgées sont mortes de déshydratation et de négligence, dans les CHSLD ontariens affirme un rapport des Forces armées canadiennes (FAC) qui avaient été déployées dans les maisons de soins manquant de personnel, durant le printemps 2020, rapporte Le Journal de Montréal :
« Il a été noté par l’équipe de Renfort aux soins de santé civils que 26 résidents étaient décédés de déshydratation avant l’arrivée de l’équipe des FAC en raison du manque de personnel pour prendre soin d’eux. Ils sont morts alors que tout ce dont ils avaient besoin, c’était d’eau et d’hygiène », peut-on lire dans un extrait du rapport portant sur le Downsview Long Term Care Centre dévoilé par le Globe.
En parallèle, 65 résidents sont décédés de la COVID-19 dans cet établissement au printemps.
Ainsi, dans une seule maison de soin 26 résidents au moins sont morts de déshydratation et de manque d’hygiène au printemps 2020.
Mais qu’en est-il des 65 autres que l’on dit être décédés du covid ? Nonobstant le doute qui plane sur le fait qu’ils aient été contaminés par le covid, le test PCR sur la base duquel on a bâti les mesures « sanitaires » n’étant pas fait pour poser un diagnostic de maladie, ces résidents ne seraient-ils pas plutôt morts des suites de l’abandon dont ils ont été l’objet ? Il est difficile, voire impossible, de se remettre de certaines épreuves physiques à un certain âge. Ne seraient-ils pas décédés de toute façon approximativement dans les mêmes temps que si le covid n’était pas passé par là ? Combien de morts, enfin, cette maison avait-elle eus dans les années précédentes ? Autant de questions qui devraient être prises en compte.
Mais d’ailleurs, un « décès covid » officiel désigne-t-il forcément une personne morte du coronavirus ou en bonne partie à cause de lui ? La lecture de ce passage du même article du Journal de Montréal laisse un peu songeur :
Les militaires se sont aussi posé plusieurs questions sur le Hawthorne Place Care Centre, un centre de soins où 51 résidents ont péri en raison du virus. Le rapport sur ce centre laisse cependant croire que ce nombre pourrait être faible comparativement aux décès dus à la négligence des patients.
Les militaires pense qu'une partie des quelque 51 « décès covid » du Hawthorne Place Care pourraient être autrement attribués à l’abandon auquel ces résidents ont été laissés. Si c’est le cas, combien d’autres « décès covid » ne sont pas attribuables à une abjecte négligence, aussi bien au Québec qu’en Ontario ? Songez que la plupart des « décès covid » sont survenus dans des maisons pour personnes âgées…
Lettre d’un ex-conseiller scolaire : l’école catholique est faite pour transmettre la foi et non pour arborer le drapeau LGBT
Par Dan Di Rocco ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : German Federal Archives/Wikimedia Commons
Devant les chemins tortueux dans lesquels s’engage le Conseil scolaire catholique du District de Halton en Ontario, comme nombre d’autres conseils scolaires dits catholiques dans cette province, Dan Di Rocco, ex-conseiller scolaire, expose la vraie mission de l’école catholique et ses engagements subséquents, tout en dénonçant l’attitude favorable du Conseil scolaire de Halton envers une proposition demandant d’arborer le drapeau LGBT dans toutes les écoles, pendant le mois de juin (le conseil a finalement rejeté la demande, pour accepter une autre qui revient un peu au même…).
C’est une intéressante lettre que Dan Di Rocco a rédigée à l’adresse du président du Conseil scolaire de Halton, lui rappelant ses devoirs en tant qu’administrateur d’écoles catholiques ainsi que la mission de telles écoles. Combien de gens ont perdu de vue le but de ces institutions ou même la substance de leur foi ? Cette lettre pourrait tout aussi bien s’adresser à n’importe quel conseil scolaire prétendant être encore catholique. C’est pourquoi je vous propose ci-dessous la traduction intégrale de ce texte inspirant. ― A. H.
***
À Patrick Murphy, Président
Conseil d’administration
Halton Catholic District School Board
Cher Monsieur Murphy,
C’est avec une grande déception que j’écris cette lettre après avoir suivi les procédures du Conseil d’administration de la HCDSB du 20 avril.
En tant qu’ancien conseiller d’école catholique, directeur d’école à la retraite, père et grand-père, je comprends la nature délicate du sujet abordé.
Mais j’ai été déconcerté par l’incapacité ou le manque de volonté des conseillers scolaires à défendre clairement et sans équivoque les droits des parents et des élèves à une éducation catholique véritable et solide dans les écoles dont ils se sont vu déléguer la charge.
J’ai toujours compris que le but premier des écoles catholiques est de transmettre la vérité de la foi catholique, de transmettre des connaissances, des valeurs morales et l’amour de Jésus, préparant les élèves à une bonne mort afin qu’ils puissent jouir de leur destinée ultime, l’union avec Dieu au ciel.
En sus des objectifs habituels de l’éducation, les écoles catholiques existent pour cet objectif surnaturel — bien défini, bien expliqué, bien exposé en paroles et en actes, dans la liturgie, les sacrements et les exemples vivants des enseignants, des parents et des condisciples.
Compte tenu de cette raison d’être même, les administrateurs du HCDSB ne devraient pas avoir de difficulté à repousser une demande déraisonnable, porteuse de divisions et inappropriée — celle d’arborer le drapeau arc-en-ciel. Ce drapeau a une histoire et il ne symbolise pas l’inclusion, la diversité, la tolérance et l’amour. Il est au contraire synonyme de privilège spécial, d’arrogance, d’agression et de soutien à un mode de vie immoral.
Lire la suiteUn médecin ontarien : les patients âgés demandent l’euthanasie à cause de l’isolement dans lequel ils sont plongés…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Un médecin ontarien pointe du doigt les effets dévastateurs de l’isolement forcé, spécialement chez les personnes âgées qui le sont le plus. Ces derniers, auxquels on refuse l’assistance ou la visite de leurs proches, sous prétexte de limiter la « propagation » d’un certain virus, souffrent de cet isolement inhumain, au point de demander l’euthanasie.
Au fait, il est intéressant (ou terrifiant, au choix) de constater que le gouvernement Trudeau a légalisé l’euthanasie des personnes uniquement atteintes de maladies mentales, cet aspect de la loi sur l’euthanasie devant prendre effet après deux ans de consultations en commission parlementaire, destinée à régler les modalités de l’euthanasie pour raisons mentales. Mais poursuivons.
« Fatigués d’être si seuls » rapporte le Dr Justine Amaro, selon LifeSiteNews :
Le docteur Justine Amaro a déclaré que certains de ses patients lui ont demandé le suicide assisté. Ce n’était pas pour une quelconque maladie physique ; les patients étaient « simplement fatigués d’être si seuls ».
Elle raconte avoir rencontré un patient âgé qui lui a demandé le suicide assisté. « Je me suis littéralement assise pour écouter une personne âgée qui m’a suppliée de lui procurer l’aide médicale à mourir, dit-elle, parce qu’elle préférait mourir plutôt que de continuer à vivre ainsi isolée. »
« Cela me brise le cœur de voir des gens ressentant littéralement qu’ils préféreraient mettre fin à leur vie plutôt que de continuer à vivre de manière isolée », poursuit-elle.
Beaucoup de personnes avec des problèmes mentaux à cause du confinement :
« Notre service est actuellement rempli de patients souffrant de problèmes de santé mentale », déclaré Amaro à CBC News. Selon Amaro, ces patients n’avaient pas d’antécédents de tels problèmes, mais sont arrivés avec des crises de santé mentale nouvelles pour eux. Certains ont même souhaité se suicider, ne voulant plus vivre à cause du confinement continu. C’était particulièrement le cas des personnes âgées.
Plus de problèmes mentaux qu’auparavant :
Mme Amaro a également souligné qu’elle n’avait jamais vu autant de patients souffrant de problèmes de santé mentale au cours de ses 17 années de travail comme urgentologue. « L’isolement social, dit-elle, fait payer un lourd tribut à chacun d’entre nous ».
Par-dessus le marché, plusieurs patients voient certains de leurs soins être retardés, de sorte qu’ils finissent par mourir faute de soins :
En outre, de nombreux patients se voient refuser des services de soins de santé essentiels. Selon Amaro, un patient est entré en choc infectieux dû à une infection de la vésicule biliaire. « Il était en train de mourir d’un problème potentiellement mortel qui, si le patient s’était présenté plus tôt, aurait pu être traité », affirme-t-elle.
Ajoutez à cela qu’en Ontario, Doug Ford a renforcé les mesures « sanitaires », ordonnant que la police contrôle les allées et venues de ses administrés, qui, s’ils n’ont pas de raison « valable » de sortir, peuvent se voir gratifier d’une amende s’élevant à un montant intéressant… M. Ford prépare là une vague encore plus notoire de maladies mentales.
Bref, on prétend « sauver des vies », mais on fait en fait souffrir des centaines de milliers de personnes au point qu’elles en ont des problèmes mentaux, et que nombre d’entre elles désirent mourir.
Le diocèse de Hamilton soutient la motion visant à faire arborer le drapeau LGBT sur les écoles catholiques de Halton
Mgr Douglas Crosby.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — Campagne Québec-Vie — Photo : Hamiltondiocese.com
Les démêlés entourant le conseil scolaire catholique de Halton en Ontario ont pris des allures de plus en plus affligeantes. Ainsi, on a pu apprendre que le diocèse de Hamilton avait soutenu la motion présentée au conseil scolaire visant à faire hisser le pavillon LGBT sur le terrain de toutes les écoles en dépendant, et avait interdit aux prêtres de s’insurger en chaire contre l’étendard de la perversité. Selon LifeSiteNews :
Le diocèse de Hamilton, dirigé par Mgr Douglas Crosby, a non seulement soutenu la proposition du conseil scolaire catholique local de faire flotter les drapeaux de la fierté homosexuelle dans les écoles catholiques du conseil, mais a également interdit aux prêtres des paroisses locales de s’opposer à cette question en chaire.
La motion a été soutenu par le père Cornelius O'Mahony, vicaire épiscopal, relate LifeSiteNews :
En préparation de la réunion de mardi soir, le père Cornelius O’Mahony, vicaire épiscopal pour l’éducation pour les partenaires catholiques du diocèse de Hamilton, a soumis un document préparé à sa demande par Tamara Nugent et Yvonne Runstedler qui plaide en faveur des drapeaux de fierté.
Le projet absurde de planter le drapeau LGBT fut décrié par nombre de catholiques, dont Jack Fonseca de Campaign Life Coalition, rapporte LifeSiteNews :
Lire la suite« Le drapeau arc-en-ciel gay est un symbole politique qui célèbre le péché sexuel et rejette la loi de Dieu », affirmait à LifeSiteNews Jack Fonseca de l’organisation pro-vie et pro-famille canadienne Campaign Life Coalition dans une récente entrevue. « Les militants homosexuels et la société en général le comprennent comme signifiant que la sodomie est moralement acceptable, que le “mariage” homosexuel est un droit, et que les chrétiens qui défendent l’enseignement biblique sur l’homosexualité devraient être conspués et exclus de la société. »
« Ce drapeau est aussi un signe de conquête sur l’Église catholique, de la même manière qu’un envahisseur plante son drapeau sur un territoire conquis pour affirmer sa domination sur la terre et la soumission des habitants à sa volonté », ajoutait-il.
Ontario: une ville retire des annonces pro-vie sous prétexte qu’elles dépeignent l’enfant à naître comme étant humain
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : VaDrobotBO/Depositphotos
Le groupe pro-vie Guelph & Area Right to Life faisait comme d’habitude afficher des publicités à l’arrière des autobus de la Ville de Guelph en Ontario pour répandre des messages pro-vie, quand, récemment, la ville s’est pliée à la plainte d’une Guelphienne, Fiona Douglas, qui protestait contre les publicités en question, obtenant leur retrait. Le motif de sa plainte ? Les affiches laissent entendre que l’enfant à naître est humain ! Selon LiveActionNews :
La première publicité à laquelle Mme Douglas s’oppose disait : « La vie devrait être le droit de l’homme le plus fondamental. Dites non à l’avortement ». Dans sa plainte, Mme Douglas a affirmé que la publicité était trompeuse car elle affirmait qu’un fœtus était « humain ». Le conseil des normes publicitaires de la ville lui a donné raison et a retiré la publicité après avoir établi qu’un enfant n’est un être humain au sens juridique du terme qu’après une naissance vivante.
Jim Enos, président de la branche ontarienne du Parti de l’héritage chrétien du Canada (PHC), s’est offusqué de l’absurdité de cette affirmation. « Nous croyons que c’est un être humain », a-t-il déclaré. « Il a des parents humains. Il a de l’ADN humain. Il est vivant. Par conséquent, c’est une vie humaine. »
Tabitha Ewert, conseillère juridique de l’Association for Reformed Political Action of Canada (ARPA), est d’accord. « Il n’y a aucun doute que l’enfant à naître, le bébé dans le ventre de sa mère, est un être humain ».
La science de l’embryologie a déterminé qu’un enfant à naître avec de l’ADN humain est effectivement humain, et que la vie commence à la fécondation. Alors que de nombreuses personnes débattent de la question de savoir si un enfant à naître devrait être considéré comme une personne légale, il est scientifiquement inexact et totalement illogique de prétendre qu’un enfant à naître n’est même pas humain avant sa naissance.
Le PHC et l’ARPA soutiennent le groupe pro-vie de Guelph dans son procès.