Des salons funéraires canadiens deviennent des lieux d’euthanasie pour les malades et les personnes âgées
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bakhurmikele-adobestock
29 octobre 2021 (Campaign Life Coalition) — Certains salons funéraires canadiens ont commencé à offrir des salles où les personnes âgées et les malades consentants peuvent être tués avant leur veillée funèbre et leur enterrement.
Ces nouveaux lieux de mise à mort sont désormais en mesure d’offrir un forfait tout-en-un ─ mort, veillée, enterrement ─ grâce au protocole d’aide médicale à mourir (AMM) du pays, légal depuis 2016, et étendu en 2021 aux personnes souffrant de maladies mentales.
Paul Needham, de la chapelle funéraire Northview à London, en Ontario, a déclaré cette semaine à CBC News qu’il avait reçu tellement d’appels pour offrir un endroit où les gens pouvaient être tués qu’il a finalement décidé de profiter de l’occasion. Il a commencé à louer des chambres dans son salon funéraire où les personnes âgées et malades peuvent venir se faire tuer, soit de leur propre main, soit, plus couramment, avec l’aide d’un médecin ou d’une infirmière.
Rien que l’année dernière, le funerarium de Needham a facilité la mise à mort de 23 personnes malades et âgées.
« Les membres de la famille peuvent être présents auprès de leurs proches », a déclaré Needham à CBC News. « Je leur suggère de faire les choses comme ils le souhaitent, d’apporter un peu de leur musique préférée, d’apporter des fleurs, d’apporter de la nourriture ou si vous le souhaitez, d’apporter une bouteille de vin. C’est le dernier jour de cette personne sur Terre. Vous voulez tout prendre en compte et considérer autant de choses que possible. »
David Mullen, propriétaire du A. Millard George Funeral Home en Ontario, a également remarqué la tendance et a transformé son ancienne salle d’exposition de cercueils en une salle de mise à mort joliment décorée où les amis et les membres de la famille peuvent être avec la victime pendant son décès. Il espère que tout sera opérationnel d’ici la nouvelle année.
Lire la suiteUn médecin ontarien rapporte que 80% des patients aux urgences avec des problèmes mystérieux ont reçu les 2 doses
Dr Rochagné Kilian
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
4 octobre 2021 Owen Sound, Ontario (LifeSiteNews) — Le Dr Rochagné Kilian a récemment démissionné de son poste de médecin d’urgence et de médecin de famille en raison de ses inquiétudes que tout au long de la pandémie, le système de santé de l’Ontario et le Grey Bruce Health Services (GBHS) ait dépassé les limites éthiques.
Lors d’une réunion virtuelle à laquelle ont participé le PDG du GBHS Gary Sims et d’autres membres du personnel, le Dr Kilian a posé à Sims une série de questions sur ce qu’elle considère comme étant un comportement contraire à l’éthique de la part du système de santé de l’Ontario à tous les niveaux. Sims ne semblait pas préparé aux questions difficiles concernant le déploiement continu de mandats de vaccination et des restrictions ségrégatives liées aux vaccins que le système de santé de l’Ontario défend.
Kilian a estimé que 80% des patients qu’elle a vus aux urgences au cours du mois dernier et qui présentaient des symptômes inexplicables avaient subi une « double vaccination ».
Lire la suitePas de vaccin, pas de mariage : Une ville canadienne exige une preuve de vaccination pour se marier
Par Matt Lamb - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Thaut Images/AdobeStock
7 octobre 2021 OAKVILLE, Ontario (LifeSiteNews) - Une ville d’Ontario empêche les couples fiancés qui ont choisi de ne pas accepter les vaccins COVID d’obtenir une licence de mariage.
La réglementation d’Oakville exige que toute personne qui souhaite obtenir une licence de mariage doive dorénavant présenter une preuve de vaccination. « Les rendez-vous pour les licences de mariage et les cérémonies qui ont déjà été réservées avant le 22 septembre ne nécessiteront pas de preuve de vaccination complète », indique le site Web de la ville. « Toutefois, celle-ci sera exigée pour tout nouveau rendez-vous pour des licences et des cérémonies de mariage. Les cérémonies auront lieu à l’intérieur de l’hôtel de ville à partir du 4 novembre 2021. »
Une licence de mariage est nécessaire pour se marier légalement au Canada, ce qui signifie que les règles d’Oakville interdisent effectivement aux personnes qui refusent les vaccins COVID de nouer le nœud. Les couples ne peuvent pas obtenir une licence en ligne. « Vous devez prendre rendez-vous pour recevoir votre licence de mariage », indique le site Web de la ville. « Pour être admissible à un rendez-vous, veuillez vous assurer que la date prévue de votre mariage est finalisée et qu’un célébrant a accepté de célébrer le mariage. »
Cependant, même la preuve de la vaccination peut stopper les projets de mariage légal. « Lorsque vous arriverez à l’hôtel de ville pour votre rendez-vous prévu, vous devrez remplir une auto-évaluation COVID-19 », a déclaré la ville. « Si vous ne répondez pas avec succès aux critères de dépistage, vous ne serez pas autorisé à entrer dans le bâtiment et votre rendez-vous sera annulé. »
Lire la suiteL'archidiocèse de Toronto annonce un mandat de vaccination strict pour le clergé, les employés et les bénévoles
Le cardinal Thomas Collins
Par l'équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews/YouTube
24 septembre 2021 TORONTO (LifeSiteNews) — Le cardinal Thomas Collins et l'archidiocèse de Toronto ont publié vendredi deux notes de service à l'intention de tous les employés et du clergé pour les informer d'un nouveau mandat qui exigera que chacun soit entièrement vacciné ou se soumette à des tests hebdomadaires.
« À compter du 8 octobre 2021, nous exigerons que tous les membres du clergé (évêques, prêtres, diacres) soient entièrement vaccinés contre le COVID-19 ou fournissent régulièrement la preuve d'un résultat négatif récent au test du COVID-19 afin d'exercer leurs fonctions », peut-on lire dans le mémo.
« Si un employé ne se conforme pas à cette politique ou si on découvre qu'il a présenté une preuve frauduleuse de vaccination, un résultat de test frauduleux, un résumé frauduleux ou une documentation frauduleuse à l'appui d'une demande d'accommodement, il peut faire l'objet de mesures disciplinaires (y compris être placé en congé sans solde), pouvant aller jusqu'au licenciement pour motif valable », poursuit le mémo.
Lire la suiteLe Conseil scolaire catholique de Toronto bafoue les droits des parents et enfreint son propre règlement
Par Everyday For Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jess O/Flickr/Wikimedia Commons
Jeudi dernier, le Toronto Catholic District School Board (TCDSB) [Conseil scolaire du district de Toronto] a tenu sa réunion, et a pris deux décisions qui devraient inquiéter les parents et les enseignants.
Premièrement, l’avocat du conseil, Paul Matthews, a informé les conseillers scolaires que le serment au Magistère prêté par les conseillers scolaires ne figure pas dans la Loi sur l’éducation. Cette observation, qui n’est pas inexacte, laisse entendre que le serment [de fidélité à] l’enseignement de l’Église catholique est un exercice facultatif qui pourrait être supprimé.
Cependant, Matthews n’a pas dit toute la vérité. Voici ce que dit l’article 4.1 de la Loi sur l’éducation : « Les pouvoirs conférés par la présente loi, notamment le pouvoir de faire des règlements, des ordonnances ou de prendre des décisions et le pouvoir d’émettre des directives ou des lignes directrices, sont exercés en conformité avec les droits et privilèges garantis par l’article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867 et par l’article 29 de la Charte canadienne des droits et libertés, et dans le respect de ces droits et privilèges ».
Les droits et privilèges garantis par l’article 93 de la Constitution et l’article 29 de la Charte reconnaissent le droit des écoles confessionnelles (catholiques et protestantes). En bref, les conseils scolaires catholiques continuent d’avoir le droit légal de demander à leurs conseillers élus de prêter un serment d’allégeance à l’enseignement de l’Église. Le TCDSB a également adopté le règlement 175 qui décrit le serment au Magistère prêté par les conseillers scolaires. M. Matthews n’a fait aucune référence à cette politique, ni aux droits confessionnels.
Seul le conseiller Michael Del Grande a remis en question l’omission du serment. Les autres conseillers étaient impatients de passer à d’autres points de l’ordre du jour, y compris le directeur. Pour les parents, le serment ou le rite de renouvellement des administrateurs peut être trouvé ici.
Lire la suiteUn évêque canadien : Les prêtres qui refusent le vaccin covid « risquent d’être limités dans leur ministère »
Mgr Douglas Crosby.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : christthekingcathedral.org
Hamilton, Ontario, 26 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Dans une lettre obtenue par LifeSiteNews, un évêque canadien avertit ses prêtres que leur ministère pourrait être limité s’ils ne reçoivent pas un vaccin expérimental contre le coronavirus.
« Toute personne qui ne reçoit pas les vaccins peut se trouver limitée dans son ministère », a écrit Mgr Douglas Crosby, évêque d’Hamilton en Ontario, dans une lettre du 20 juillet 2021 adressée à ses prêtres et diacres (cliquez ICI pour accéder à un PDF de la lettre). Mgr Crosby a exhorté le clergé de son diocèse à « continuer d’observer les sages conseils des autorités sanitaires ».
Les prêtres qui ne se font pas vacciner contre le coronavirus « pourraient ne pas être autorisés à entrer dans les établissements de soins (hôpitaux et maisons de retraite) et les écoles », a-t-il poursuivi.
La menace de Mgr Crosby d’interdire aux prêtres non vaccinés de se rendre dans les établissements de soins de santé pourrait empêcher les prêtres d’administrer le sacrement des malades, parfois connu sous le nom de derniers sacrements, qui comprend la confession, l’extrême-onction (l’onction des malades) et la réception de la sainte communion par les malades et les mourants.
L’évêque d’Hamilton n’a pas déclaré de façon définitive qu’il limiterait la capacité des prêtres à dire la messe et à accomplir d’autres sacrements ailleurs. Toutefois, il a écrit que « pour que tous les membres du clergé puissent exercer efficacement leur ministère, y compris célébrer la messe et les autres sacrements, il est impératif qu’ils soient pleinement vaccinés ».
Mgr Crosby fait également pression sur les laïcs pour qu’ils se fassent vacciner : « De même, les ministres et les membres du personnel des paroisses qui sont complètement vaccinés seront en mesure de remplir leurs rôles respectifs plus efficacement », écrit-il.
Lire la suiteHaine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?
Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :
- Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
- Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
- Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
- Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
- Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
- Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
- Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
- Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
- All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
- Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
- Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.
Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.
L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir
L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.
L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.
Lire la suiteUn prêtre : utiliser le vaccin covid c’est être moralement complice du prélèvement d’organes par vivisection de bébés avortés
Le Père Dominic Clovis.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo
(Note de l’éditeur : le Père mentionne que [la lignée de cellules] HEK-293 a nécessité 292 avortements avant que l’on puisse obtenir la lignée cellulaire HEK-293. Pamela Acker, chercheuse en vaccins, affirme que ce n’est pas tout à fait exact — bien qu’il ait fallu certainement de multiples avortements pour obtenir des lignées de cellules souches, comme ce fut le cas avec les lignées cellulaires MRC-5, WI-38, PRC, etc.)
Toronto, Ontario, 22 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un prêtre canadien a émis un blâme grave contre ce qu’il décrit comme une complicité morale avec le prélèvement d’organes sur des bébés vivants, dont les lignées cellulaires [qui en ont été issues] ont été utilisées pour développer les vaccins COVID-19.
Dans une homélie prononcée à la paroisse Saint-Augustin de Canterbury à Toronto, le Père Dominic Clovis, IVE (Institutum Verbum Incarnatum, Institut du Verbe Incarné), a insisté sur la gravité morale de l’acceptation et de l’utilisation de tels « vaccins » en rappelant que lors des procès de Nuremberg, les médecins et les scientifiques ont refusé d’utiliser les informations obtenues à partir des cruelles expérimentations humaines des nazis, car ils considéraient que cela revenait à en approuver les atrocités et pensaient que cela inciterait d’autres personnes à les reproduire.
Le Père Clovis a commencé ainsi : « Imaginez que vous connaissez un magasin qui appartient à un démon. Et tout dans ce magasin est bon marché. Vous pouvez obtenir d’excellents produits de haute qualité à des prix très bas. Vous obtenez les derniers iPhone pour environ vingt dollars, quelque chose de vraiment bon marché ─ et vous obtenez une crème anti-âge vraiment géniale, de sorte que vous paraissez 50 ans plus jeune, vous retrouvez l’apparence de vos 20 ans. Ou un médicament absolument extraordinaire ─ il pourrait vous guérir de n’importe quelle maladie. »
« Est-ce que vous iriez dans ce magasin, est-ce que vous achèteriez la crème anti-âge, est-ce que vous achèteriez cet iPhone ou ce médicament en sachant que vous l’achetez à un démon ? »
« Nous savons tous que le péché est un acte personnel. Lorsque nous péchons, nous choisissons personnellement de le faire. Cependant, nous pouvons être responsables des péchés commis par les autres en coopérant avec eux. Ainsi, je n’ai pas besoin de braquer une banque ou de tirer sur quelqu’un si j’ai aidé [les bandits] à braquer la banque et à tirer. En coopérant, je peux les aider. Mais il ne s’agit pas seulement d’aider directement. »
Le père Clovis a expliqué qu’il y a « quatre façons de coopérer au péché de quelqu’un d’autre », parmi lesquelles l’aide directe, comme « conduire volontairement » quelqu’un à un vol de banque, n’est qu’un type de coopération.
« Nous pouvons le faire en commandant ─ nous pouvons ordonner un assassinat, ou vous pouvez ordonner [à une femme] d’aller à la clinique d’avortement et de se faire avorter, ou vous pouvez ordonner [à quelqu’un] de voler quelque chose. »
« Vous pouvez non seulement commander, vous pouvez aussi conseiller, vous pouvez féliciter. “Bravo, tu as été avec tant de femmes, tu es un grand homme, tu es vraiment viril”. En approuvant, nous pourrions participer au péché de quelqu’un d’autre, et aussi en ne le divulguant pas ou en ne l’empêchant pas alors que nous avons l’obligation de le faire. »
« Nous pourrions aussi participer au péché de quelqu’un d’autre en protégeant le malfaiteur. Ainsi, le péché rend les hommes complices les uns des autres », a continué le P. Clovis.
« Après la Seconde Guerre mondiale, il y a eu les procès de Nuremberg. Ceux-ci ont révélé que des médecins [nazis] avaient fait des expériences humaines sadiques. Sadiques, car ils les faisaient en n’ayant aucun problème à voir leurs prisonniers souffrir. En fait, ils auraient même pu y prendre plaisir. Ils ont mené ces expériences dans leurs camps, par centaines, peut-être par milliers. »
Lire la suiteCe qu’on ne dit jamais : certains Autochtones ont grandement apprécié leur pensionnat
Élèves autochtones au pensionnat d'Assiniboia, Winnipeg, Manitoba.
Par LifeSiteNews — Traduction de Richard Décarie — Photo : BiblioArchives/Flickr
Noëlville, Ontario 28 juin 2021 (LifeSiteNews) — Alors que les églises catholiques du Canada sont vandalisées ou incendiées, il est bon de se rappeler que deux éminents autochtones ont attribué à leurs pensionnats le mérite de leur réussite dans la vie. Il s’agit du dramaturge cri de renommée mondiale Tomson Highway et de la défunte chef de bande dénée d’Inuvik, Cece Hodgson-McCauley. En outre, un certain nombre de personnes ont écrit des récits à la sénatrice Lynn Beyak, aujourd’hui à la retraite, témoignant avoir eu des expériences positives ou avoir entendu des récits de première main de bonnes expériences dans les pensionnats. En 2015, Tomson Highway a déclaré au désormais défunt Huffington Post Canada qu’il avait passé neuf des « années les plus heureuses » de sa vie dans un pensionnat. L’école, appelée le pensionnat Guy Hill, était gérée par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Né dans le nord du Manitoba, Highway a été envoyé au pensionnat à l’âge de six ans et y est resté jusqu’à l’âge de 15 ans, rentrant chez lui pour les deux mois de vacances d’été. Il a ensuite été mis en pension dans des familles d’origine européenne tout en terminant ses études secondaires à Winnipeg. « Tout ce qu’on entend, ce sont les choses négatives ; personne ne s’intéresse au positif, à la joie dans cette école », a déclaré Highway au journaliste Joshua Ostroff à propos de Guy Hill. « Neuf des années les plus heureuses de ma vie, je les ai passées... dans cette école », a-t-il poursuivi. « J’ai appris votre langue, pour l’amour de Dieu. Avez-vous appris ma langue ? Non, alors qui est le privilégié et qui est le défavorisé. »
M. Highway a laissé entendre qu’il y avait autant d’histoires « positives » sur les pensionnats que d’histoires « négatives » entendues par l’enquête « Vérité et réconciliation du Canada » sur le système de pensionnat qui a vu des dizaines de milliers d’enfants des communautés nordiques emmenés loin de leurs familles pour leur éducation. Il a également attribué à son école sa réussite, et aux autres pensionnats la réussite d’autres anciens élèves. « Vous avez peut-être entendu des histoires négatives de la part de 7 000 témoins dans le processus », a déclaré le dramaturge primé. « Mais ce que vous n’avez pas entendu, ce sont les 7 000 rapports qui étaient des histoires positives. Il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui ont réussi dans ces écoles, qui ont des carrières brillantes et qui sont des gens très fonctionnels, très heureux, comme moi. J’ai une carrière internationale florissante, et cela ne serait pas arrivé sans cette école ».
« La vérité les ronge parce qu’ils ont peur de parler du bon côté du pensionnat »
Cece Hodgson-McCauley a été la première femme chef parmi les 23 chefs de bande des Territoires du Nord-Ouest du Canada. Chroniqueuse de longue date pour le Northern News Service, Mme Hodgson-McCauley a écrit en 2012 une description de ce qu’elle a appelé « L’autre côté du pensionnat ». Lorsque sa mère est morte, la future chef avait six ans et son frère deux ans et demi. Son père était trappeur et n’avait donc « pas d’autre choix » que d’envoyer ses enfants au pensionnat de Fort Providence, administré par des religieuses, pour qu’ils soient pris en charge pendant l’année scolaire. « J’ai passé 10 ans là-bas, rentrant chaque été pour les vacances sur le bateau de la mission », écrit Hodgson-McCauley. « Les nonnes nous ont appris tellement de choses. Je me souviens seulement d’une nonne qui était très stricte et d’une autre qui nous faisait trop prier. Dans chaque société, il y a des gens qui ont des personnalités qui sont du mauvais côté », a-t-elle poursuivi. « Mais je peux jurer sur la Bible que mon séjour au couvent a été bon. Nous mangions trois repas par jour, pas fantaisistes mais nourrissants, beaucoup de loisirs, chaque hiver ils nous construisaient un grand toboggan et nous nous amusions à glisser et nous faisions beaucoup de pique-niques en été et en hiver nous faisions des promenades en foin, en traîneau tiré par des bœufs. » « On posait des collets à lapins et on mangeait du lapin. Ils avaient du pemmican, c’est de la viande pilée que les indigènes apprécient grandement. Ils nous ont appris à tricoter des bas pour nous-mêmes, à faire des perles fantaisie pour les mocassins et à faire du travail à la plume, de deux à douze plumes. Nous avons appris à faire nos propres robes, ils nous ont appris à cuisiner et à faire le ménage. » « Les garçons avaient le hockey et le baseball. Les garçons autochtones essayaient toujours de battre les garçons métis, c’était très amusant. » Hodgson-McCauley décrit ses années à l’école comme les meilleures de sa vie. « Ma famille dit la même chose, ma sœur ne jure que par elle », a-t-elle déclaré à un intervieweur. « Nous avons été traités merveilleusement bien ».
Lire la suiteGrève de la quête dominicale : Des catholiques canadiens s’opposent au programme LGBT de leur diocèse
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : daniel james/Unsplash
Hamilton, Ontario, 16 juin 2021 (LifeSiteNews) — Des fidèles catholiques de la province canadienne de l’Ontario prennent position, appelant à « cesser de financer le diocèse » en réponse à une série d’actes controversés entrepris par le diocèse d’Hamilton sous la direction de Mgr Douglas Crosby, dont le déploiement du drapeau arc-en-ciel pour célébrer le « mois de la Fierté ».
Les fidèles du diocèse d’Hamilton ont créé un site internet pour exprimer leurs préoccupations concernant certaines décisions problématiques du diocèse, notamment son soutien, l’année dernière, à une « journée de développement spirituel » pour les enseignants des écoles catholiques avec une équipe d’animateurs comprenant des militants LGBTQ+. Et plus récemment, un rapport destiné aux éducateurs catholiques, publié à la demande du Vicaire épiscopal pour l’éducation, préconisait de déployer le drapeau arc-en-ciel sur les écoles catholiques afin de démontrer leur « solidarité » avec la communauté LGBTQ+.
En réponse à cela, certains fidèles préoccupés encouragent les autres à verser leurs dons dominicaux à des organismes caritatifs catholiques qui le méritent plutôt qu’au diocèse.
Selon le site Web, « de nombreux paroissiens se sentent trahis par le diocèse d’Hamilton à cause du soutien de celui-ci au déploiement du drapeau de la Fierté dans les écoles catholiques ; ils se sentent abandonnés. Par conséquent, certains paroissiens estiment, en leur âme et conscience, qu’ils ne peuvent plus faire de dons au diocèse d’Hamilton. Ils préfèrent consacrer leurs dons à des organisations catholiques authentiques. »
Une estimation des dons annuels qui ne seront plus versés au diocèse totalise maintenant 42 890 $, selon le site.
Le rapport fourni à l’Institut pour l’éducation catholique et aux directeurs de l’éducation à la demande du Père Cornelius O’Mahony, Vicaire épiscopal pour l’éducation, décrit l’engagement des évêques diocésains en faveur de « communautés scolaires équitables, sûres et inclusives ».
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