Un projet de loi de l’Oklahoma interdirait presque tous les avortements
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Dasha Petrenko/Adobe Stock
« La Chambre des représentants de l’Oklahoma a adopté mardi le projet de loi “Life at Conception” [la vie dès la conception] qui rendrait tous les avortements illégaux, à l’exception de ceux pratiqués pour sauver la vie de la mère si Roe v. Wade est annulé », communique LifeSiteNews dans un article.
Il ne manque plus que la signature du gouverneur Kevin Stitt pour que le projet devienne loi. Les chances sont du côté pro-vie puisque le gouverneur avait écrit dans un Tweet :
« En tant que chrétien et père de six enfants, je crois qu’il n’y a pas de cadeau plus précieux qu’un enfant. Je l’ai déjà dit et je le répète, je promets de signer toute loi qui protège les valeurs pro-vie. »
It's Rose Day at the Capitol.
— Governor Kevin Stitt (@GovStitt) February 16, 2022
As a Christian and a father of six, I believe there is no gift more precious than a child.
I’ve said it before and I’ll say it again, I promise to sign any piece of legislation that protects pro-life values.
Pour la présidente de Students for Life of America, Kristan Hawkins, « Le mouvement pro-vie a toujours eu pour objectif d’abolir l’avortement de son temps. Et par là, nous n’entendons pas seulement arrêter les avortements tardifs, les avortements après viabilité ou l’infanticide des enfants qui survivent aux tentatives d’avortement ; nous entendons protéger TOUS les enfants dès le moment de la conception. C’est exactement ce que l’Oklahoma a fait avec son Life At Conception Act. »
Le seul bémol du projet de loi est que « Les contraceptifs d’urgence et du lendemain ne sont pas considérés comme des avortements par la loi (The Stream) », et qu’il permet l’avortement, prétendument pour « sauver la vie de la mère ».
Récemment, une résolution a été adoptée par la Chambre des représentants de l’Oklahoma pour commémorer les enfants à naître morts depuis Roe vs Wade. Alors que certains États, comme la Californie, s’avancent vers l’irrespect de l’enfants à naître, l’Oklahoma va de l’avant pour devenir un état plus civil et plus juste envers l’enfant à naître.
Cinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Une mère de l’Oklahoma donne naissance à des triplés identiques extrêmement rares
Aspen, Kensli et Layken Norman.
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
TJ et Stephanie Norman de Blanchard, qui s’aiment depuis le lycée, dans l’Oklahoma, ne s’attendaient pas à ce que leur famille de trois personnes devienne si soudainement une famille de six. Après la naissance de leur fils Wyatt, âgé de deux ans, le couple a fini par vouloir un autre bébé, une fille. « Nous étions prêts à essayer d’en avoir un de plus et nous espérions que ce serait une fille », a déclaré Norman, selon KSWO. « Et puis nous avons été surpris d’avoir trois filles. »
Alors que le couple avait même plaisanté sur le l'idée d’avoir des multiples, ils ne s’attendaient pas à concevoir des triplés.
« Ouais, qu’allons-nous faire si nous entendons plus d’un battement de cœur — et puis il y en avait trois là-dedans », a déclaré TJ.
« Je n’ai jamais pensé que cela pouvait nous arriver », a déclaré Stephanie à FOX13. « Ma sœur a des jumeaux, alors je n’ai jamais pensé que nous pourrions avoir des multiples ».
Comme beaucoup de multiples, Elles sont nées tôt. Le 2 juin, à 29 semaines, Aspen, Kensli et Layken sont nées, étant immédiatement dirigées vers l’USIN où elles pouvaient grandir et se développer un peu plus jusqu’à ce qu’elles fussent prêtes à rentrer à la maison.
Stephanie se rappelle à quel point elles étaient petites à la naissance. « Elles sont nées à 29 semaines, donc elles pesaient toutes un peu plus de deux livres. Elles étaient donc vraiment petites », a déclaré Stephanie. Elle a également mentionné qu’Aspen s’est si bien débrouillée qu’elle a pu rentrer à la maison avant ses sœurs. Si cela a été un événement heureux pour les Norman, il a été difficile de laisser les autres triplés en arrière.
Stephanie et ses médecins se sont également rendu compte à la naissance que les filles n’étaient pas de simples triplées, mais des triplées identiques, qui partageaient toutes trois le même placenta dans l’utérus de leur mère. Les triplés identiques se produisent lorsqu’un spermatozoïde féconde un ovule qui se divise ensuite en trois parties, ou en deux parties, dont l’une se divise à nouveau.
Les chances d’avoir des triplés naturellement sont d’environ 1 sur 9 000. Si les chances d’avoir des triplés identiques sont difficiles à déterminer, elles se situeraient entre 1 sur 60 millions et 1 sur 200 millions, selon Newsweek.
Pour l’instant, les joyeux nouveaux parents ont du mal à distinguer leurs petites filles. « Nous leur avons mis des petits bracelets de cheville de différentes couleurs avec leurs initiales », a déclaré Stephanie, selon KOCO. Le grand frère des triplés, Wyatt, aime les dire bonjour dès le matin. Lorsqu’elles se lèvent le matin, il leur dit : « Salut, pleureuses ! » raconte Norman.
L’euthanasie par injection létale pourrait-elle être terriblement douloureuse ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Je tiens à signaler que le fait qu’une euthanasie soit douloureuse ou non ne change rien en soi à la question morale de l’euthanasie — ou qu’il est mal de tuer quelqu’un parce qu’il souffre. Par contre, de démontrer qu’au fond les pro-piqûre-finale ne se soucient par de savoir si l’euthanasie qu’ils promeuvent est aussi « douce » qu’ils le prétendent démonte leur principal argument — qui par ailleurs ne vaut pas un clou. — A. H.
Que vous soyez contre ou pour la peine de mort, ces décès par injection létale sont observés et font l’objet de recherches, alors que les décès par euthanasie ne le sont pas.
Au Canada, les décès par euthanasie (l’Aide médicale à mourir — AMM) sont observés par le biais d’un système d’autodéclaration, dans lequel la personne qui approuve le décès est souvent la même que celle qui l’exécute et qui le déclare. Ce système d’autodéclaration permet aux abus de la loi et aux problèmes liés aux décès par euthanasie de rester inconnus.
Les décès par injection létale liés à la peine de mort sont souvent observés par les médias et font généralement l’objet d’une autopsie, ce qui permet aux chercheurs de déterminer si la personne décédée a souffert ou non au cours du processus.
Un article d’Austin Sarat, publié le 23 mars 2021 dans The Verdict, examine l’échec des décès par injection létale dans le cadre de la peine capitale.
Cette question me préoccupe car les médicaments utilisés pour l’injection létale dans le cadre de la peine capitale sont identiques ou similaires à ceux utilisés pour l’euthanasie.
Lire la suiteOn dit l’avortement être en baisse, sans tenir compte des avortements auto-administrés par pilules
Par Tessa Longbons (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
8 novembre 2019 (Daily Signal) — Les pro-vie ont annoncé de bonnes nouvelles récemment : le taux d’avortement aux États-Unis est tombé à un niveau record, selon un récent rapport du Guttmacher Institute.
Cependant, le rapport contenait aussi de mauvaises nouvelles. Sur les plus de 860 000 avortements aux États-Unis en 2017, les avortements chimiques ont augmenté de 25 % par rapport à 2014 et représentent maintenant près de 4 avortements sur 10.
Et cela n’inclut pas les avortements effectués soi-même, qui, selon le rapport, sont en hausse.
En 2014, 12 % des centres d’avortement traitaient une femme qui avait tenté un avortement de son propre chef et qui avait souffert de complications, mais en 2017, ce chiffre avait atteint 18%. Ce pourcentage est peut-être encore à la hausse en raison d’Aid Access, une organisation d’avortement relativement nouvelle qui vise à répandre la pratique des avortements chimiques auto-induits aux États-Unis.
Aid Access est une entreprise américaine dérivée de Women on Web, qui est une organisation créée pour la promotion de l’avortement chimique dans les pays où il est interdit par la loi, ou difficilement accessible.
Depuis un an et demi, Aid Access a illégalement expédié plus de 7 000 paquets de pilules d’avortement à des Américaines. Aid Access a publié des témoignages de femmes de Géorgie, du Dakota du Sud, de Pennsylvanie et de Virginie et reconnaît qu’au moins 39 résidentes de l’Idaho ont reçu des pilules.
En mars, la Food and Drug Administration des États-Unis a ordonné à Aid Access de cesser ses activités, mais cette dernière a ignoré l’avertissement et a réagi en intentant un procès contre la FDA. La poursuite d’Aid Access prétend que la FDA a saisi jusqu’à 10 cargaisons de pilules abortives.
Lire la suiteLa ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
L’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
Unplanned, le film autobiographique de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’une clinique d’avortement
Abby Johnson.
Extrait d’article et article d’Amanda Read Sheik (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Extrait de LiveActionNews :
Il y a huit ans, l’ancienne directrice d’une clinique de Planned Parenthood, Abby Johnson, a publié un livre racontant l’histoire de sa transformation de militante de l’avortement en défenseur de la vie. Maintenant, pour la première fois, la conversion de Johnson est racontée dans un film narratif, Unplanned, qui sortira en salles en mars 2019.
Ce film au budget de 6 millions de dollars a été écrit et réalisé par les scénaristes-réalisateurs Chuck Konzelman et Cary Solomon de God’s Not Dead, et tourné sous le titre provisoire Redeemed. Les producteurs Daryl Lefever et Joe Knopp, dont la dernière production, I Can Only Imagine, a rapporté plus de 83 millions de dollars sur un budget de 7 millions de dollars, renforcent le potentiel de créativité de l’entreprise.
Article de LiveActionNews :
Dans un article publié par Fox News le 15 décembre, l’actrice Ashley Bratcher, qui joue Abby Johnson dans le film biographique Unplanned, a révélé qu’elle a appris quelque chose de surprenant sur son propre passé après avoir signé le contrat de production.
Lire la suiteAux Etats-Unis, une élève revient de l’école avec un implant contraceptif
Miracle Foster, la mère de l'adolescente. — Capture d'écran (KOKI-TV). — L'image provient de LifeSiteNews.
Par Clémentine Jallais (Reinformation.tv) — L'article date du 4 avril 2017 mais n'en demeure pas moins intéressant. Il est à noter que les États américains ne sont plus obligés de financer le Titre X grâce au président Trump, d'autres choses ont pu changer. Toutefois cet article montre bien ce qu'est le Planning familial. — NDLR.
L’affaire est choquante – mais emblématique. Dans le comté de Tulsa, en Oklahoma, une adolescente est revenue chez elle avec un contraceptif hormonal de longue durée, le Norplant, implanté sous la peau. L’opération s’est faite en clinique, mais c’est l’école qui l’y a amenée… Un viol hallucinant de l’autorité parentale ? Oui, et pourtant, qui reste en conformité avec le Titre X dont se prévaut ce geste.
Dès 1991 et l’introduction du médicament aux Etats-Unis, le Planning familial avait revendiqué haut et fort sa politique d’insérer « Norplant » dans les corps des adolescentes sans avoir le consentement des parents.
Vingt-cinq ans plus tard, c’est engagé.
« Une sortie éducative »… et un implant contraceptif invasif pour 5 ans
On avait parlé à la mère d’une « sortie éducative » et elle avait accepté – elle est aujourd’hui chavirée. La jeune fille de 16 ans s’est vue poser par une clinique locale les six bâtonnets dans le haut du bras. Si l’opération n’a pris qu’une quinzaine de minutes, l’effet du contraceptif durera, lui, cinq longues années, le temps de libération de l’hormone – une véritable stérilisation temporaire.
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