On dit l’avortement être en baisse, sans tenir compte des avortements auto-administrés par pilules
Par Tessa Longbons (LifeSiteNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
8 novembre 2019 (Daily Signal) — Les pro-vie ont annoncé de bonnes nouvelles récemment : le taux d’avortement aux États-Unis est tombé à un niveau record, selon un récent rapport du Guttmacher Institute.
Cependant, le rapport contenait aussi de mauvaises nouvelles. Sur les plus de 860 000 avortements aux États-Unis en 2017, les avortements chimiques ont augmenté de 25 % par rapport à 2014 et représentent maintenant près de 4 avortements sur 10.
Et cela n’inclut pas les avortements effectués soi-même, qui, selon le rapport, sont en hausse.
En 2014, 12 % des centres d’avortement traitaient une femme qui avait tenté un avortement de son propre chef et qui avait souffert de complications, mais en 2017, ce chiffre avait atteint 18%. Ce pourcentage est peut-être encore à la hausse en raison d’Aid Access, une organisation d’avortement relativement nouvelle qui vise à répandre la pratique des avortements chimiques auto-induits aux États-Unis.
Aid Access est une entreprise américaine dérivée de Women on Web, qui est une organisation créée pour la promotion de l’avortement chimique dans les pays où il est interdit par la loi, ou difficilement accessible.
Depuis un an et demi, Aid Access a illégalement expédié plus de 7 000 paquets de pilules d’avortement à des Américaines. Aid Access a publié des témoignages de femmes de Géorgie, du Dakota du Sud, de Pennsylvanie et de Virginie et reconnaît qu’au moins 39 résidentes de l’Idaho ont reçu des pilules.
En mars, la Food and Drug Administration des États-Unis a ordonné à Aid Access de cesser ses activités, mais cette dernière a ignoré l’avertissement et a réagi en intentant un procès contre la FDA. La poursuite d’Aid Access prétend que la FDA a saisi jusqu’à 10 cargaisons de pilules abortives.
Lire la suiteLa ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
L’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
Unplanned, le film autobiographique de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’une clinique d’avortement
Abby Johnson.
Extrait d’article et article d’Amanda Read Sheik (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Extrait de LiveActionNews :
Il y a huit ans, l’ancienne directrice d’une clinique de Planned Parenthood, Abby Johnson, a publié un livre racontant l’histoire de sa transformation de militante de l’avortement en défenseur de la vie. Maintenant, pour la première fois, la conversion de Johnson est racontée dans un film narratif, Unplanned, qui sortira en salles en mars 2019.
Ce film au budget de 6 millions de dollars a été écrit et réalisé par les scénaristes-réalisateurs Chuck Konzelman et Cary Solomon de God’s Not Dead, et tourné sous le titre provisoire Redeemed. Les producteurs Daryl Lefever et Joe Knopp, dont la dernière production, I Can Only Imagine, a rapporté plus de 83 millions de dollars sur un budget de 7 millions de dollars, renforcent le potentiel de créativité de l’entreprise.
Article de LiveActionNews :
Dans un article publié par Fox News le 15 décembre, l’actrice Ashley Bratcher, qui joue Abby Johnson dans le film biographique Unplanned, a révélé qu’elle a appris quelque chose de surprenant sur son propre passé après avoir signé le contrat de production.
Lire la suiteAux Etats-Unis, une élève revient de l’école avec un implant contraceptif
Miracle Foster, la mère de l'adolescente. — Capture d'écran (KOKI-TV). — L'image provient de LifeSiteNews.
Par Clémentine Jallais (Reinformation.tv) — L'article date du 4 avril 2017 mais n'en demeure pas moins intéressant. Il est à noter que les États américains ne sont plus obligés de financer le Titre X grâce au président Trump, d'autres choses ont pu changer. Toutefois cet article montre bien ce qu'est le Planning familial. — NDLR.
L’affaire est choquante – mais emblématique. Dans le comté de Tulsa, en Oklahoma, une adolescente est revenue chez elle avec un contraceptif hormonal de longue durée, le Norplant, implanté sous la peau. L’opération s’est faite en clinique, mais c’est l’école qui l’y a amenée… Un viol hallucinant de l’autorité parentale ? Oui, et pourtant, qui reste en conformité avec le Titre X dont se prévaut ce geste.
Dès 1991 et l’introduction du médicament aux Etats-Unis, le Planning familial avait revendiqué haut et fort sa politique d’insérer « Norplant » dans les corps des adolescentes sans avoir le consentement des parents.
Vingt-cinq ans plus tard, c’est engagé.
« Une sortie éducative »… et un implant contraceptif invasif pour 5 ans
On avait parlé à la mère d’une « sortie éducative » et elle avait accepté – elle est aujourd’hui chavirée. La jeune fille de 16 ans s’est vue poser par une clinique locale les six bâtonnets dans le haut du bras. Si l’opération n’a pris qu’une quinzaine de minutes, l’effet du contraceptif durera, lui, cinq longues années, le temps de libération de l’hormone – une véritable stérilisation temporaire.
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