Un hôpital catholique menacé par l’administration Biden de perdre son habilitation publique à cause d’une lampe de sanctuaire
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Lori Windham/Twitter
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Clochemerle chez les Ricains… On aurait aimé prendre à la rigolade cette histoire d’un grand ensemble d’hôpitaux catholiques dans l’Oklahoma qui se voit menacé de perdre son habilitation Medicare, Medicaid et CHIP pour une simple histoire de bougie dans sa chapelle. Mais au-delà du côté kafkaïen de la chose, les menaces adressées par l’administration Biden au Saint Francis Health System ne révèlent pas seulement à quel point on peut être borné : elles signent une évidente haine de la religion catholique et une volonté de déconsidérer ses symboles.
Résumons. Le 20 avril dernier, le CMS local (Centers for Medicare & Medicaid Services), une agence fédérale, adressait à l’hôpital les conclusions de son rapport d’habilitation à participer à l’offre de soins pour les plus démunis : pauvres, personnes âgées, handicapés, enfants. Horreur, les enquêteurs avaient constaté lors d’une inspection en février la présence d’une « flamme nue brûlant sans surveillance 24/7 » dans l’enceinte de l’établissement visité. Voilà qui ne contribue pas à la « santé et à la sécurité des patients », constate un nommé Scott J. Cooper, en annonçant aux responsables de l’hôpital qu’aucune exception ne pouvait être faite et que leur demande de dérogation ne saurait être acceptée.
Lire la suiteLes évêques américains choisissent l’archevêque d’Oklahoma City comme secrétaire au lieu du cardinal Tobin, pro-LGBT
Mgr Paul S. Coakley, archevêque d'Oklahoma City.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
18 novembre 2022, Baltimore (LifeSiteNews) — Mgr Paul Coakley, archevêque d’Oklahoma City, a été élu secrétaire de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, devant le cardinal pro-LGBT Joseph Tobin de Newark, New Jersey, lors de leur réunion d’automne cette semaine. L’orthodoxie de Mgr Coakley sur les enseignements moraux de l’Église a été remarquée par les catholiques qui craignent que des évêques libéraux comme Tobin n’orientent l’église des États-Unis vers l’acceptation de l’idéologie et des modes de vie LGBT.
Mgr Coakley a été élu secrétaire par un vote de 130-104 le 16 novembre. Comme LifeSiteNews l’a rapporté plus tôt cette semaine, « Mgr Paul Coakley, archevêque d’Oklahoma City a toujours soutenu la doctrine de l’Église sur la vie et la sexualité et a déclaré que les politiciens qui soutiennent l’avortement et le “mariage” homosexuel devraient se voir refuser l’Eucharistie. Il a été l’un des rares évêques à soutenir publiquement l’interdiction de communier prononcée par Mgr Salvatore Cordileone à l’encontre de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, au début de l’année, et a qualifié de “démoniaque” la motivation du mouvement transgenre. »
Les paroles publiques de l’archevêque contre l’idéologie transgenre en 2016 ont été particulièrement fortes. Il a déclaré qu’elle allait à l’encontre « de la science, de la philosophie, de la théologie et de la sagesse séculaire de chaque culture. » Soulignant la réalité objective des différences entre les sexes, il a déclaré qu’elles sont « enracinées dans la biologie et, plus fondamentalement, elles sont enracinées dans le dessein du Créateur ».
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suiteUn démocrate parraine un projet de loi obligeant les garçons à subir une vasectomie à la puberté
Mickey Dollens.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Pour protester contre la législation qui protège les bébés à naître contre l’avortement, un chef démocrate de l’Oklahoma a proposé la semaine dernière un projet de loi visant à forcer les garçons à subir une vasectomie.
Townhall rapporte que le chef de la minorité de la Chambre des représentants de l’Oklahoma, Mickey Dollens, représentant démocrate d’Oklahoma City, a déclaré qu’il avait suggéré ce projet de loi « fou » sur la vasectomie pour montrer à quel point il est « ridicule » d’interdire les avortements.
« Je vous invite à corédiger un projet de loi que j’envisage pour l’année prochaine et qui obligerait chaque homme, dès la puberté, à subir une vasectomie obligatoire qui ne serait réversible que lorsqu’il aurait atteint une certaine stabilité financière et émotionnelle », a déclaré M. Dollens la semaine dernière après l’adoption par l’Assemblée législative de l’Oklahoma d’un projet de loi interdisant les avortements dans l’État.
Le gouverneur Kevin Stitt, un républicain pro-vie, devrait signer le projet de loi. Si les tribunaux ne la bloquent pas, la législation sauverait chaque année près de 4 000 bébés à naître de l’avortement.
Toutefois, M. Dollens a ignoré le véritable objectif du projet de loi, affirmant au contraire qu’il s’agit de « s’immiscer » dans le corps des femmes dans une interview accordée à MSNBC. Il a déclaré qu’il n’était pas sérieux dans sa proposition de vasectomie forcée, mais qu’il voulait faire un point sur l’autonomie corporelle.
« Pour combattre le feu par le feu, j’ai fait une proposition ironique de vasectomie obligatoire pour montrer à quel point il est absurde et ridicule de réglementer l’autonomie corporelle d’une personne », a-t-il déclaré à Katie Phang, animatrice de MSNBC. « Je tiens à dire publiquement que je ne crois pas que le gouvernement doive réglementer le système reproductif de quiconque, mais dans ce cas, il semble que cela ait vraiment trouvé un écho... ».
Lire la suiteL’Oklahoma bannira quasi complètement l’avortement si Roe vs Wade est annulé
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : yanadjan/Adobe Stock
« Nous assistons au début d’un effet domino qui se propagera dans tout le Sud et le Midwest si Roe tombe », affirme Nancy Northup, présidente-directrice générale du Center for Reproductive Rights. Et l’un des premiers États américains à avoir déclenché cet effet domino, c’est l’État d’Oklahoma.
Le 25 mai, le gouverneur de l’État Kevin Stitt a signé la loi la plus limitative du pays pour l’accès à l’avortement. Dans un communiqué il a déclaré, « J’avais promis aux habitants de l’Oklahoma qu’en tant que gouverneur, je signerais toute loi pro-vie qui se présenterait à moi, et je suis fier d’avoir tenu cette promesse aujourd’hui ».
En bannissant presque complètement une pratique qui est, il faut le dire, barbare, ce gouverneur américain respecte fièrement et réellement ses citoyens. Pour reprendre les paroles du Professeur Lejeune, « la qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres » et lorsque ce respect est piétiné et rendu inexistant par le meurtre des plus faibles, la civilisation se qualifie de barbare.
La loi nouvellement signée bannit tous les avortements dès la fécondation, avec « Les seules exceptions... de sauver la vie d’une femme enceinte ou si la grossesse est le résultat d’un viol ou d’un inceste qui a été signalé aux forces de l’ordre », précise L’Écho de la Tuque. Ces exceptions ne sont malheureusement pas cohérentes avec le respect dû à la vie des enfants à naître* et devraient être inexistantes dans un état qui se dit pro-vie.
L’effet domino bien commencé par cette loi récente, espérons que les législations américaines continueront à avoir un impact tangible sur la protection de l’enfant à naître, cet être humain qui se trouve à un stade si peu avancé de sa vie, mais un stade auquel nous avons tous été, sans exception.
*Voir l’explication CQV du cas où la vie de la mère est en danger
26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteUn projet de loi de l’Oklahoma interdirait presque tous les avortements
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Dasha Petrenko/Adobe Stock
« La Chambre des représentants de l’Oklahoma a adopté mardi le projet de loi “Life at Conception” [la vie dès la conception] qui rendrait tous les avortements illégaux, à l’exception de ceux pratiqués pour sauver la vie de la mère si Roe v. Wade est annulé », communique LifeSiteNews dans un article.
Il ne manque plus que la signature du gouverneur Kevin Stitt pour que le projet devienne loi. Les chances sont du côté pro-vie puisque le gouverneur avait écrit dans un Tweet :
« En tant que chrétien et père de six enfants, je crois qu’il n’y a pas de cadeau plus précieux qu’un enfant. Je l’ai déjà dit et je le répète, je promets de signer toute loi qui protège les valeurs pro-vie. »
It's Rose Day at the Capitol.
— Governor Kevin Stitt (@GovStitt) February 16, 2022
As a Christian and a father of six, I believe there is no gift more precious than a child.
I’ve said it before and I’ll say it again, I promise to sign any piece of legislation that protects pro-life values.
Pour la présidente de Students for Life of America, Kristan Hawkins, « Le mouvement pro-vie a toujours eu pour objectif d’abolir l’avortement de son temps. Et par là, nous n’entendons pas seulement arrêter les avortements tardifs, les avortements après viabilité ou l’infanticide des enfants qui survivent aux tentatives d’avortement ; nous entendons protéger TOUS les enfants dès le moment de la conception. C’est exactement ce que l’Oklahoma a fait avec son Life At Conception Act. »
Le seul bémol du projet de loi est que « Les contraceptifs d’urgence et du lendemain ne sont pas considérés comme des avortements par la loi (The Stream) », et qu’il permet l’avortement, prétendument pour « sauver la vie de la mère ».
Récemment, une résolution a été adoptée par la Chambre des représentants de l’Oklahoma pour commémorer les enfants à naître morts depuis Roe vs Wade. Alors que certains États, comme la Californie, s’avancent vers l’irrespect de l’enfants à naître, l’Oklahoma va de l’avant pour devenir un état plus civil et plus juste envers l’enfant à naître.
Cinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Une mère de l’Oklahoma donne naissance à des triplés identiques extrêmement rares
Aspen, Kensli et Layken Norman.
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
TJ et Stephanie Norman de Blanchard, qui s’aiment depuis le lycée, dans l’Oklahoma, ne s’attendaient pas à ce que leur famille de trois personnes devienne si soudainement une famille de six. Après la naissance de leur fils Wyatt, âgé de deux ans, le couple a fini par vouloir un autre bébé, une fille. « Nous étions prêts à essayer d’en avoir un de plus et nous espérions que ce serait une fille », a déclaré Norman, selon KSWO. « Et puis nous avons été surpris d’avoir trois filles. »
Alors que le couple avait même plaisanté sur le l'idée d’avoir des multiples, ils ne s’attendaient pas à concevoir des triplés.
« Ouais, qu’allons-nous faire si nous entendons plus d’un battement de cœur — et puis il y en avait trois là-dedans », a déclaré TJ.
« Je n’ai jamais pensé que cela pouvait nous arriver », a déclaré Stephanie à FOX13. « Ma sœur a des jumeaux, alors je n’ai jamais pensé que nous pourrions avoir des multiples ».
Comme beaucoup de multiples, Elles sont nées tôt. Le 2 juin, à 29 semaines, Aspen, Kensli et Layken sont nées, étant immédiatement dirigées vers l’USIN où elles pouvaient grandir et se développer un peu plus jusqu’à ce qu’elles fussent prêtes à rentrer à la maison.
Stephanie se rappelle à quel point elles étaient petites à la naissance. « Elles sont nées à 29 semaines, donc elles pesaient toutes un peu plus de deux livres. Elles étaient donc vraiment petites », a déclaré Stephanie. Elle a également mentionné qu’Aspen s’est si bien débrouillée qu’elle a pu rentrer à la maison avant ses sœurs. Si cela a été un événement heureux pour les Norman, il a été difficile de laisser les autres triplés en arrière.
Stephanie et ses médecins se sont également rendu compte à la naissance que les filles n’étaient pas de simples triplées, mais des triplées identiques, qui partageaient toutes trois le même placenta dans l’utérus de leur mère. Les triplés identiques se produisent lorsqu’un spermatozoïde féconde un ovule qui se divise ensuite en trois parties, ou en deux parties, dont l’une se divise à nouveau.
Les chances d’avoir des triplés naturellement sont d’environ 1 sur 9 000. Si les chances d’avoir des triplés identiques sont difficiles à déterminer, elles se situeraient entre 1 sur 60 millions et 1 sur 200 millions, selon Newsweek.
Pour l’instant, les joyeux nouveaux parents ont du mal à distinguer leurs petites filles. « Nous leur avons mis des petits bracelets de cheville de différentes couleurs avec leurs initiales », a déclaré Stephanie, selon KOCO. Le grand frère des triplés, Wyatt, aime les dire bonjour dès le matin. Lorsqu’elles se lèvent le matin, il leur dit : « Salut, pleureuses ! » raconte Norman.
L’euthanasie par injection létale pourrait-elle être terriblement douloureuse ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock
Je tiens à signaler que le fait qu’une euthanasie soit douloureuse ou non ne change rien en soi à la question morale de l’euthanasie — ou qu’il est mal de tuer quelqu’un parce qu’il souffre. Par contre, de démontrer qu’au fond les pro-piqûre-finale ne se soucient par de savoir si l’euthanasie qu’ils promeuvent est aussi « douce » qu’ils le prétendent démonte leur principal argument — qui par ailleurs ne vaut pas un clou. — A. H.
Que vous soyez contre ou pour la peine de mort, ces décès par injection létale sont observés et font l’objet de recherches, alors que les décès par euthanasie ne le sont pas.
Au Canada, les décès par euthanasie (l’Aide médicale à mourir — AMM) sont observés par le biais d’un système d’autodéclaration, dans lequel la personne qui approuve le décès est souvent la même que celle qui l’exécute et qui le déclare. Ce système d’autodéclaration permet aux abus de la loi et aux problèmes liés aux décès par euthanasie de rester inconnus.
Les décès par injection létale liés à la peine de mort sont souvent observés par les médias et font généralement l’objet d’une autopsie, ce qui permet aux chercheurs de déterminer si la personne décédée a souffert ou non au cours du processus.
Un article d’Austin Sarat, publié le 23 mars 2021 dans The Verdict, examine l’échec des décès par injection létale dans le cadre de la peine capitale.
Cette question me préoccupe car les médicaments utilisés pour l’injection létale dans le cadre de la peine capitale sont identiques ou similaires à ceux utilisés pour l’euthanasie.
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