Les gauchistes poussent la révolution sexuelle en Afrique et accusent hypocritement la droite de « néocolonialisme »
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel
11 octobre 2023 — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon explique comment la gauche — en poussant la révolution sexuelle dans les pays africains — est coupable de néocolonialisme, alors que les médias accusent faussement la droite politique de la même chose.
Jonathon commence l’émission en explorant la relation des grands médias avec l’idéologie de gauche.
Il affirme que « pratiquement toutes les branches des médias » ont désormais pris parti dans la guerre culturelle et que, de ce fait, les gens ne peuvent plus tenir compte de la partialité que les médias auraient pu avoir autrement, citant en exemple la couverture médiatique des questions LGBT et de la guerre en Ukraine. Selon lui, lorsque les gens se rendent compte que les médias ont un agenda à travers leur couverture de certains sujets, ils commencent à le voir dans toute leur couverture.
Les médias, selon Jonathon, agissent comme le bras armé de la propagande pour la révolution sexuelle, tentant toujours d’expliquer la réalité, renforçant une position et utilisant une rhétorique exacerbée, même si la confiance dans les médias s’est effondrée.
C’est dans ce contexte que Jonathon explore la question du néocolonialisme de la gauche dans la révolution sexuelle, en citant deux articles — l’un de CNN, l’autre du Guardian — sur les lois anti-sodomie en Afrique.
Lire la suiteL’OMS dépense des millions pour promouvoir l’avortement, soit 11 % de son budget
Siège de l'OMs à Genève.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : © Yann Forget / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son budget annuel pour son programme de santé sexuelle et de reproduction, qui révèle qu’elle dépense des millions de dollars pour des projets liés à la fourniture d’avortements dans le monde.
11 % des fonds du programme sont consacrés aux services d’avortement dans le monde
Le Programme de reproduction humaine (PRH), géré par l’OMS, a consacré 11 % de ses fonds pour 2022-23 à des projets liés à l’avortement.
Les activités auxquelles ces fonds sont consacrés comprennent l’élaboration d’une « base de données probantes » qui a été utilisée pour faire pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils introduisent les auto-avortements à domicile.
Le rapport détaille également leur travail pour « augmenter » la disponibilité de la mifépristone et du misoprostol, les deux « produits de base » utilisés dans les avortements médicamenteux.
Lire la suiteUne étude: la contraception ne présente aucun avantage sanitaire ou économique à long terme dans les pays en développement
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La promotion de la limitation des naissances dans les pays en développement a longtemps été présentée comme un moyen de réduire les taux de pauvreté et d’améliorer les conditions économiques des femmes. Or, une nouvelle étude importante remet en question la logique de développement qui sous-tend ces initiatives.
Le lien supposé entre les contraceptifs et l’amélioration de la vie des femmes dans les pays en voie de développement a été presque universellement accepté par les grandes organisations philanthropiques occidentales, les gouvernements et les institutions caritatives. Cette hypothèse est l’une des croyances fondamentales de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Si vous ne donnez pas aux femmes l’accès aux contraceptifs, vous les enfermez dans un cycle de pauvreté », a déclaré Melinda Gates en 2018 à propos du Burkina Faso, selon News24.
La Fondation Gates a longtemps donné la priorité à l’accès à la contraception dans le monde en développement, espérant rejoindre, d’ici 2020, 120 millions de femmes dans les pays en voie de développement avec « l’objectif à plus long terme d’un accès universel à la planification familiale volontaire ». Et pourquoi ? Parce que « lorsque les femmes et les jeunes filles ont accès à des contraceptifs et à des soins qui leur permettent de prendre des décisions en connaissance de cause, elles sont davantage en mesure de vivre leur vie comme elles ─ et non comme d’autres ─ le souhaitent », affirme le site internet du groupe.
Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) utilise un raisonnement similaire. « La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; c’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté », affirme le site internet de l’FNUAP. L’absence de contraceptifs pour des centaines de millions de femmes, estiment-ils, « met en danger leur capacité à assurer leur propre avenir, ainsi que celui de leur famille et de leur communauté. »
Lire la suiteLes députés du Malawi crient « non » lorsqu’on leur demande de débattre de l’élargissement de l’avortement
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Zach Vessels/Unsplash
L’Assemblée nationale du Malawi a refusé de débattre d’un projet de loi pro-avortement au début du mois, refusant même l’idée de libéraliser l’avortement dans le pays.
Le projet de loi sur l’Interruption de grossesse légaliserait l’avortement en cas de viol, d’inceste, de condition fatale chez l’enfant à naître, ou lorsque la santé physique ou mentale de la mère est mise en danger pendant la grossesse. Dans la nation africaine du Malawi, l’avortement n’est actuellement légal que pour sauver la vie de la mère, bien que tuer délibérément un enfant à naître ne soit jamais médicalement nécessaire.
Le Nyasa Times rapporte que lorsque le débat sur le projet de loi a été proposé, « presque tous les députés ont crié “non” ». Le premier vice-président du parlement, Madaliso Kazombo, a déclaré « les non l’emportent », et la motion visant à débattre du projet de loi fut rejetée. Le député de Mwanza Central, Nicholas Dausi, a déclaré que le projet de loi ne devrait pas être autorisé parce que « les femmes ne devraient pas être autorisées à tuer. »
En septembre, le Père Henry Saindi, porte-parole de la conférence des évêques du Malawi, a déclaré au The Nation : « Je sais qu’ils essaient d’inventer des expressions telles que l’avortement sans risque, mais ce que nous disons, c’est que l’avortement est l’avortement. Peu importe comment la vie est venue, la vie est sacrée... Nous disons non à ce qui est proposé. »
Le Malawi, ainsi que d’autres nations africaines, subit une pression intense de la part des pays occidentaux qui veulent qu’il légalise l’avortement. La conférence pro-avortement She Decides regroupe 50 pays et vise à développer l’avortement et la contraception dans les pays africains.
Obianuju Ekeocha, présidente de Culture of Life Africa, a demandé aux délégués européens de la conférence She Decides si l’un d’entre eux avait demandé aux Africains leur avis sur le financement des avortements dans leur pays. « De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se réunir pour collecter des fonds », fit-elle remarquer. « Pas des fonds destinés à de la nourriture pour les Africains. Pas de fonds pour l’eau aux Africains. Pas de fonds que les Africains peuvent utiliser comme ils le souhaitent. Au lieu de cela, ils s’associent pour collecter des millions de dollars qu’ils consacrent au soi-disant avortement sans risque. Le plus consternant, c’est que ces pays occidentaux n’ont même pas pensé à demander aux Africains ce qu’ils veulent ! »
Les militants pro-avortement de She Decides Malawi étaient présents devant le parlement lorsque le débat sur le projet de loi a été rejeté.
Le cadeau nuisible des Gates aux pays pauvres
Bill Gates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Billionaires Success/Flickr
Quelle est l’importance de l’« aide » apportée par beaucoup des gouvernements de pays mieux nantis et des organismes internationaux aux pays plus pauvres ? Je ne veux pas mentionner par là la quantité d’argent faramineuse qui y est mise, mais l’effet de cet investissement qui aura forcément des effets à long terme. Pour répondre à cette question il serait sans doute plus pertinent de demander aux Africains ce qu’ils en pensent qu’à, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates ou au gouvernement canadien.
Je vous résume donc un article écrit par une femme d’Afrique subsaharienne écrit en 2015. Il faut garder à l’esprit que si l’action des puissances susmentionnées dans les pays plus pauvres n’est pas bienfaisante, elle le sera sans doute sous la plupart des formes qu’elle pourra prendre, à moins que leur perception du monde ne change.
Dans une lettre adressée à Melinda Gates, Obianuju Ekeocha montre un fort trait de la culture subsaharienne en général, les gens aiment les bébés (ce qui est après tout normal) ! Ils peuvent se plaindre de toutes sortes de choses ouvertement, mais non pas de leur descendance. Un nouveau-né est accueilli avec joie par tout le village. C’une société qui aime les enfants, malgré les difficultés de la vie. Mme Ekeocha continue, selon Culture of Life Africa :
Lire la suiteMême avec des soins médicaux de qualité inférieure dans la plupart des milieux, les femmes sont vaillantes durant leur grossesse. Et une fois que le bébé est arrivé, elles se mettent en mode maternel avec grâce et héroïsme.
J’ai suivi une formation et j’ai travaillé pendant près de cinq ans dans le milieu médical en Afrique, mais je n’avais jamais entendu parler du terme clinique de « dépression post-partum » avant de venir vivre en Europe. Je n’en ai jamais entendu parce que je ne l’avais jamais vécue ou vu, même avec le taux de natalité relativement élevé m’environnant.
Financiers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
5000 pro-vie marchent pour la Vie à Londres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
5000 pro-vie ont marché à Londres, témoignant pour la vie de l’enfant à naître qui est si peut considérée de nos jours. Extrait de la Society for the Protection of Unborn Children (découvert via LifeSiteNews) :
Environ 5000 pro-vie ont bravé le temps imprévisible de samedi dernier pour se rendre au Parlement pour la 2019 March for Life UK (Marche pour la vie de 2019 au Royaume-Uni).
[...]
Obianuju Ekeocha de Culture of Life Africa, qui a donné le coup d’envoi des discours à la fin de la marche, a déclaré que la tenue de l’événement sur la place du Parlement était particulièrement puissante [...]
Les foules de pro-vie (et le groupuscule de militants pro-avortement qui ont essayé de la dominer) ont également entendu le témoignage de Melissa Ohden, qui a survécu à un avortement salin voici 41 ans.
« Dans le cadre de mon travail en tant que fondatrice de l’Abortion Survivors Network, j’ai eu des contacts avec 286 autres survivantes de l’avortement, comprenant cinq du Royaume-Uni, dont quatre sont encore en vie aujourd’hui, lança-t-elle.
Afrique : « Moins cher d'acheter des préservatifs que de l'eau »
Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa.
Par Kelli (LiveActioNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Selon Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa, l'Occident envoie plus d'argent sur son continent pour le contrôle de la population que pour l'éducation, l'eau potable ou les soins de santé. Ekeocha s'est fait connaître dans le passé pour avoir attiré l'attention sur les efforts de l'étranger pour répandre l'avortement et le contrôle des naissances parmi les femmes et les familles africaines, ce qu'elle considère comme de la « colonisation » et du « colonialisme ».
« Si nous parlons d'avortement, eh bien, je ne pense pas qu'un pays occidental ait le droit de financer l'avortement dans un pays africain, surtout quand la majorité des gens n'en veulent pas... cela devient alors une forme de colonisation idéologique », a déclaré Ekeocha à un présentateur de la BBC en 2017.
Plus récemment, Ekeocha a pris la parole lors de la deuxième conférence annuelle de Lives Worthy of Respect à l'Université de Georgetown, s'élevant contre cette mentalité croissante. L'Afrique, dit-elle, traite chaque enfant comme un membre précieux de la communauté, « pas comme une augmentation de la population ». Le Catholic Standard rapporte que « contrairement aux Africains, beaucoup d'organisations occidentales qui essaient d'apporter de l'aide en Afrique n'ont pas la même vision de la vie », selon Ekeocha. Elle a déclaré [...] que des organisations non gouvernementales puissantes et bien soutenues font la promotion de « programmes pour la population », tentant de changer la vision que les Africains ont de leur propre culture. Ces organisations, a-t-elle affirmé, considèrent l'Afrique comme un « vide culturel à combler avec leurs idées ».
Lire la suiteL’impérialisme proavortement
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici une courte vidéo, trouvée sur le site Strings Attached, qui nous explique comment les puissants de ce monde financent la colonisation idéologique et la destruction des peuples d’Afrique.
Ci-dessous, voici la vidéo et sa traduction en français. Je suis désolé, mais je n’ai pu mettre que les noms des personnes que j’ai identifiées.
Lire la suiteUne militante nigérienne : La politique internationale canadienne sur l'avortement est néo-colonialiste
Obianuju Ekeocha (Uju) — Image tirée d'une émission de la BBC.
Selon le site SpurOttawa, notre Premier ministre, Justin Trudeau, a consacré 650 millions de dollars pour répandre encore plus l'avortement dans le monde (plus de 5 fois le montant dépensé pour combattre la famine en Afrique). 65 % des 650 millions de dollars destinés à l'avortement sont envoyés en Afrique.
Le Canada auparavant envoyait de l'aide avec le financement des initiatives en matière de santé infantile, maternelle et néonatale. Maintenant le Canada envoie de l'argent à plein flot pour financer l'avortement et va favoriser, en matière d'aide, les pays qui acceptent l'avortement, tandis que les pays ou les organisations qui continueront de refuser le meurtre de l'enfant à naître recevront une aide limitée.
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