Un comté texan proche du Nouveau-Mexique devient un « sanctuaire » pour les enfants à naître et interdit le « tourisme » d’avortement
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
25 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Un comté du Texas a adopté lundi une nouvelle ordonnance conçue pour protéger ses résidents à naître, proscrivant les avortements chirurgicaux et chimiques et interdisant aux individus d’aider les mères enceintes à se rendre dans un centre d’avortement.
Lundi, la Cour des commissaires du comté de Lubbock a adopté une ordonnance le déclarant « comté sanctuaire pour les enfants à naître », a rapporté le Lubbock Avalanche Journal.
La ville de Lubbock a déjà adopté une mesure faisant d’elle un « sanctuaire » pour les enfants à naître en 2021. La nouvelle mesure s’appliquera aux zones non incorporées du comté.
La mesure, qui a été adoptée par 3 voix contre 0 et deux abstentions, est entrée en vigueur immédiatement et interdit « l’avortement, les produits abortifs et les déplacements pour l’avortement » dans le comté, a rapporté le média. L’un des commissaires, qui s’est abstenu de voter, a demandé à ce que le vote soit reporté au mois de mars, mais la motion a été rejetée par 3 voix contre 2.
Avec plus de 300 000 habitants, ce comté de l’ouest du Texas, proche de la frontière du Nouveau-Mexique (radicalement favorable à l’avortement), est désormais le plus grand de l’État à interdire les déplacements liés à l’avortement.
Lire la suiteLes pompiers recueillent le premier bébé déposé en sécurité dans la boîte à bébé de Hobbs au Nouveau-Mexique
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Safe Haven Baby Boxes File Video/KRQE
3 octobre 2023, Hobbs, Nouveau-Mexique (LifeSiteNews) — Les pompiers du Nouveau-Mexique ont récupéré le premier bébé déposé dans une « boîte à bébé » récemment installée, un incubateur à température contrôlée conçu pour accueillir les bébés dont les mères ne peuvent pas s’occuper.
Les boîtes à bébés sont devenues une ressource pro-vie importante permettant aux mères en situation de crise de confier leurs nouveau-nés en toute sécurité et dans l’anonymat, conformément aux lois des États sur les lieux de refuge qui autorisent les gens à déposer des nouveau-nés sains et saufs dans des lieux sécurisés, tels que les casernes de pompiers, les commissariats de police ou les hôpitaux.
Au petit matin du samedi 23 septembre, la caserne de pompiers numéro un de Hobbs, au Nouveau-Mexique, a reçu une alerte indiquant que sa nouvelle boîte à bébés avait été activée, a rapporté le média local KRQE.
« C’est un grand jour pour la communauté de Hobbs, au Nouveau-Mexique. Avec toutes les tragédies [de bébés abandonnés] qui se déroulent au Nouveau-Mexique, c’est un grand jour », a déclaré Mark Doporto, chef intérimaire des pompiers de Hobbs, au média.
Lire la suiteUn évêque du Nouveau-Mexique refuse la communion à un politicien démocrate pro-avortement
Mgr Peter Baldacchino, évêque de Las Cruces.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diocese of Las Cruces/YouTube
Las Cruces, Nouveau-Mexique, 20 juillet 2021 (LifeSiteNews) — La fin de semaine dernière, un évêque du Nouveau-Mexique a refusé la communion à un législateur de son diocèse qui a contribué récemment à faire passer une loi en faveur de l’avortement.
« J’ai été privé de communion hier soir par l’évêque catholique, ici à Las Cruces, et sur la base de ma fonction politique », a gazouillé samedi le sénateur d’État Joe Cervantes (D). « Mon nouveau prêtre de paroisse a indiqué qu’il ferait de même », a poursuivi M. Cervantes.
« Veuillez prier pour les autorités ecclésiastiques alors que le catholicisme est en transition sous le pape François », a-t-il ajouté.
Cervantes, un démocrate pro-avortement, a coparrainé plus tôt cette année le projet de loi 10 du Sénat, qui a abrogé une loi inactive de l’État qui limitait l’avortement et protégeait les droits de conscience des prestataires de soins de santé. Cervantes avait voté pour une législation similaire au projet de loi 10 du Sénat en 2019.
« Il ne devrait y avoir aucune loi qui rende illégales les décisions privées concernant la grossesse », a déclaré le sénateur à Albuquerque Journal en 2020. Le Nouveau-Mexique possède certaines des règles les plus laxistes du pays en matière d’avortement, autorisant l’avortement sur demande pendant les neuf mois de la grossesse.
M. Cervantes a également soutenu cette année une loi qui a fait du Nouveau-Mexique le neuvième État des États-Unis à autoriser le suicide assisté par un médecin.
Le diocèse de Las Cruces a répondu lundi au tweet de Cervantes : le directeur des communications du diocèse, Christopher Velasquez, a déclaré à Catholic News Agency que « nous regrettons la décision du sénateur Cervantes de politiser cette question ».
M. Velasquez a noté que le refus de communion au sénateur Cervantes est intervenu après que le prêtre de sa paroisse ait tenté à plusieurs reprises de le contacter au sujet de son soutien au projet de loi 10 du Sénat.
Lire la suiteUn évêque américain rouvre les églises qu’il avait fermées
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Andrewgardner1/Wikimedia Commons
Mgr Peter Baldacchino, évêque de Las Cruce au Nouveau-Mexique, a rouvert les églises de son diocèse aux fidèles le quinze avril, après une fermeture qui a duré un mois, depuis le seize mars, mais dans les limites imposées par l’État, à savoir : pas plus de cinq personnes rassemblées, dont le prêtre lui-même, et six pieds de distance entre tous. Il a également autorisé les prêtres à célébrer la messe dans leur stationnement d’église, les fidèles restant dans leur voiture respective, où à dire la messe dans le cimetière s’ils n’ont pas de stationnement assez grand. Selon LifeSiteNews :
L’évêque Peter Baldacchino a informé ses prêtres, dans sa lettre du 15 avril, communiquée à la Catholic News Agency, qu’ils peuvent recommencer à administrer les sacrements tant qu’ils respectent les directives sanitaires de l’État, qui imposent que les messes dans les églises ne comptent pas plus de cinq participants, dont le prêtre.
Et en gardant six pieds de distance... je doute que la communion et la confession soient possibles.
Le premier évêque américain à rouvrir les églises ! :
Mgr Baldacchino est le premier évêque américain connu à avoir levé l’interdiction de célébrer la messe en public depuis les fermetures pour cause de pandémie de coronavirus de la mi-mars, selon CNA.
Tous les diocèses américains ont annulé les messes publiques, et un certain nombre d’évêques ont suspendu la confession et restreint l’accès aux derniers sacrements, ainsi que le fermé les églises et les chapelles. Certains évêques ont également interdit les messes en plein air et l’adoration eucharistique.
Mais Baldacchino a déclaré dans sa lettre que « Nous [en tant que prêtres] avons été appelés par le Christ et ordonnés pour servir le peuple du diocèse de Las Cruces, pour lui apporter l’espoir et la consolation en ces temps difficiles ».
L’évêque avait ordonné la suspension des messes publiques le 16 mars, « au début » de la pandémie [...]
« Ces dernières semaines m’ont permis d’analyser la situation de manière approfondie et de discerner une manière sécuritaire de procéder », écrivait M. Baldacchino.
« Il est devenu de plus en plus évident que la fermeture imposée par l’État durera un certain temps. Priver les fidèles de la nourriture eucharistique était en effet une décision difficile, que j’ai jugée nécessaire jusqu’à ce que j’eusse plus de clarté sur notre situation actuelle, mais elle ne peut pas devenir le “statu quo” dans un avenir immédiat ».
Priver les fidèles de la messe et des sacrements me semble avoir été une décision bien discutable. LifeSiteNews continue :
Mgr Baldacchino déclarait dans la lettre que son action venait en partie en réaction à la mort de deux prêtres qu’il connaissait, morts du virus.
« Nous sommes tous conscients de la tragédie causée par le coronavirus, j’ai moi-même perdu deux amis proches, des prêtres avec lesquels j’ai étudié et servi. Je suis pleinement conscient de la mort et de la tristesse que ces jours-ci semblent apporter. Et pourtant, il y a plus », écrit-il.
Il a du moins l’excuse d’avoir vu deux de ses confrères mourir de ce fichu virus. Au fait, la plupart des prêtres ne sont pas en général très jeunes, ce qui les met plus à risque que la population en général. LifeSiteNews poursuit :
Mgr Baldacchino fait remarquer que l’État du Nouveau-Mexique a récemment modifié son décret de santé publique, excluant les églises des « services essentiels », rapportait CNA.
« Je ne suis pas du tout d’accord », déclare-t-il. « Malheureusement, le gouverneur n’exempte plus les lieux de culte des restrictions sur les “rassemblements de masse”. Il me semble que si nous faisons un décompte quotidien des morts physiques, nous oublions ceux qui sont morts intérieurement ».
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Des parents poursuivent Planned Parenthood pour l’avortement raté de leur fils, qui vient d’avoir deux ans
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
22 février 2019 (LifeSiteNews) — Imaginez le scénario suivant. Vous êtes un garçon heureux, grandissant dans une maison de classe moyenne avec vos deux frères et sœurs. Vous aimez jouer dehors avec eux, l’école va bien, et vous pensez que le monde de vos parents vous appartient. Votre père est votre héros, et vous aimez votre mère plus que tout au monde.
Mais un jour, vous cherchez sur Google votre nom de famille pour un devoir scolaire. Votre enseignante a assigné à la classe un projet dans le cadre duquel chaque élève fait des recherches sur son arbre généalogique. Et c’est là que vous découvrez une série d’articles qui semblent parler de votre famille. Il semble qu’un homme et une femme portant les mêmes noms que votre père et votre mère aient poursuivi une clinique d’avortement après avoir donné naissance à un bébé qu’ils avaient essayé, sans succès, d’avorter.
Les articles mentionnent qu’il y avait déjà deux enfants dans la famille et que c’était le troisième bébé dont ils avaient essayé de se débarrasser. Avec horreur, vous essayez d’empêcher une prise de conscience inéluctable : Vous êtes le troisième et le plus jeune enfant. Si les parents dans les articles sont vos parents, cela signifie qu’ils ont voyagé plus de 700 milles de votre maison, de l’Idaho au Nouveau-Mexique, pour que votre mère puisse se faire avorter. Qu’est-ce qu’un avortement ? Vous tapez dans Google le mot et des images horrifiantes de bébés déchirés et ensanglantés apparaissent sur l’écran. Les images se brouillent alors que vous fixez l’écran et que vos yeux commencent à verser des larmes.
Lire la suiteLa Chambre des représentants du Nouveau-Mexique vote un projet de loi sur l’avortement tardif
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore un État des États-Unis qui adopte un projet de loi pour l'avortement tardif. Dans le cas du Nouveau-Mexique, c’est un projet de loi qui ferait en sorte que l’avortement tardif resterait légal, même si le jugement Roe c. Wade était annulé. Il ne manque plus que l'approbation du Sénat. Extrait de LifeNews :
La Chambre des représentans du Nouveau-Mexique a approuvé mercredi un projet de loi radical en faveur de l’avortement qui garderait l’avortement légal durant tous les neuf mois de la grossesse, même si l’arrêt Roe c. Wade était annulé.
Le Santa Fe New Mexican rapporte que le projet de loi 51 de la Chambre des représentants a été adopté par un vote de 40 contre 29, après plus de trois heures de débat. Six démocrates se sont joints aux républicains pour s’opposer à cette loi.
Parrainé par le député républicain Joanne Ferrary, le projet de loi abrogerait une loi des années 1960 qui interdit l’avortement sauf en cas de viol, d’inceste ou de menaces pour la vie de la mère. La loi n’est pas en vigueur en raison de l’arrêt Roe c. Wade, mais si la Cour suprême annulait le jugement, elle entrerait à nouveau en vigueur.
Le projet de loi de Ferrary y apporterait ce changement; au lieu d’être l’un des neuf États qui criminaliseraient le meurtre d’un enfant à naître par un avorteur, le Nouveau-Mexique autoriserait l’avortement sans restriction. Essentiellement, les bébés à naître pourraient être avortés pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance.
[...]
Le projet de loi abrogerait également la protection de la conscience des professionnels de la santé qui croient qu’il est répréhensible d’avorter des bébés à naître.
Un avortoir où sont récoltés des organes
Curtis Boyd
Par Kristi Burton Brown (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Curtis Boyd est un avorteur notoire aux États-Unis. Filmé et interrogé par les journalistes à plusieurs reprises, Boyd n’est pas gêné par ce qu'il fait aux bébés — dont beaucoup auraient pu survivre seuls en hors du ventre de leur mère.
Dans un entretien avec la chaîne de nouvelles texane KVUE, Boyd a admis: « Est-ce que je tue? Oui, je tue. Je le sais. »
L’établissement où Boyd avorte des enfants s’est associé à l’Université du Nouveau-Mexique et préleve des parties de corps de bébés à des fins de dissection et de « recherche ». Les journaux de techniciens participant aux recherches de l’UNM notent la demande de « cerveaux entiers fixes » auprès de l’établissement où Boyd opère. Ils parlent ensuite de certains des bébés qui ont été récoltés après un avortement, dont beaucoup ont peut-être été « terminés » personnellement par Boyd :
Triplets de 12,7 semaines. Trois yeux… 2 cœurs, poumon, cerveau.
Étiquetée par la clinique à 28 semaines.
26 +… tête intacte. La clinique pensait qu’il avait 30 semaines; Le chercheur n° 1 pensait 32.
Jumeaux de 20 semaines — cerveaux intacts
Cerveau, 2 yeux, un cœur [de bébé de 24 semaines]
24 semaines… tête pas intacte
30,5 semaines… intact — n'a pas été disséqué
Jumeaux = 1 semaine/pieds déformés
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Horrible : Une avorteuse admet avoir tué un enfant à naître de 37 semaines
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Susan Robinson est une avorteuse qui pratique des avortements tardifs — l'une des quatre qu'exaltait le film «After Tiller». Robinson a travaillé avec l'exécuteur d'avortements tardifs George Tiller lui-même, et continue maintenant de suivre ses traces, prenant la vie de bébés pratiquement à terme, grâce au fait qu'il n'y a pratiquement aucune restriction fédérale sur l'avortement aux États-Unis, ou au Nouveau Mexique, où elle opère. « Il n'y a donc aucune loi pour m'empêcher de pratiquer tout avortement que je juge approprié », a-t-elle déclaré en plaisantant dans une entrevue accordée à l'Irish Independent l'année dernière.
Mme Robinson expliquait qu'elle utilise les ultrasons pour tenter de dater les enfants à naître dont elle va prendre la vie, mais que ce n'est pas toujours exact. « Estimons que la femme est à 31 semaines [de grossesse], eh bien, étant donné l'inexactitude due à l'échographie, elle pourrait parfaitement être à 34 semaines. Comment me sentirais-je si cela arrivait ? » Elle a ajouté qu'elle avait déjà avorté un bébé qu'elle croyait âgé de 32 semaines. Mais quand elle a vu le corps du bébé avorté, elle s'est rendu compte que le bébé était en fait à 37 semaines — âge auquel il est considéré à terme. « C'était un moment », dit-elle.
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