Réactions à la décision du chef libéral Brian Gallant de faciliter l'avortement des enfants au Nouveau-Brunswick
Sur le site de Acadie Nouvelle du 27 novembre 2014, une interview à lire de Peter Ryan, directeur général de Droit à la Vie :
(Photo : Beth Rankin sur flickr.com, licence creative commons)
(...)«Cette nouvelle politique est l’équivalent de déclarer ouverte la saison de chasse aux enfants dans les ventres au Nouveau-Brunswick. Ça va mener le Nouveau-Brunswick vers une grande augmentation du taux d’avortement. C’est une triste, triste nouvelle pour les enfants de cette province», dit-il. (...)
Peter Ryan affirme que Droit à la vie N.-B. ne baisse pas les bras et compte bien continuer de militer contre l’accès à l’avortement au Nouveau-Brunswick.
Le combat pour la défense des enfants continue. Comme le disent les Français, « On ne lâche rien. »
Avortement illimité au Canada
(Photo : John Ensor sur flickr.com, licence creative commons)
La seule province qui limitait les avortements à ceux dits « pour sauver la vie de la mère », le Nouveau-Brunswick, vient de tomber dans l’accès illimité à l’avortement comme le restant du Canada, soit « pour n’importe quelle raison, et ce jusqu’à la naissance ». Le Nouveau-Brunswick partage ainsi cette honte avec le Canada (sauf l’Île-du-Prince-Édouard), de figurer parmi les trois seuls pays au monde qui permettent l’avortement illimité. Celui-ci se pratique déjà à raison de 100 000 femmes et enfants au Canada chaque année. Bon nombre de ces femmes « choisissent » l’avortement parce qu’elles n’ont pas d’autre choix. Ne serait-il pas souhaitable, comme société, d’investir au moins autant dans les autres choix pour qu’un choix réel existe vraiment ? Ne devrions-nous pas soutenir la femme aux prises avec une grossesse trop difficile à assumer, pour qu’elle puisse soit garder son enfant, si elle le désire, soit le confier en adoption ouverte, semi-ouverte ou fermée ? Tant de femmes désirent désespérément adopter ces poupons et souffrent des ratés de l’adoption internationale et de la procréation assistée. Nous pouvons faire mieux. Nous devons faire mieux.
Isabelle O’Connor
Gatineau (Québec)
Le nouveau premier ministre libéral du Nouveau-Brunswick veut faciliter l'avortement des enfants non désirés
Sur le site de Radio-Canada du 26 novembre 2014 :
(Photo : wikimédia sans copyright)
Le Nouveau-Brunswick élimine l'obligation pour les femmes d'avoir l'avis de deux médecins afin d'obtenir un avortement à l'hôpital. (...)
Le gouvernement promet aussi de travailler avec les Réseaux de santé de la province pour accroître la capacité des hôpitaux en la matière et faciliter l'accès à cette intervention. (...)
C'était à prévoir. Que ce soit les libéraux fédéraux ou provinciaux, leur tradition acharnée en vue de l'élimination de l'enfant à naître ne se dément pas.
La clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick retire sa poursuite contre le gouvernement
Sur le site du journal Le Devoir du 20 juin 2014 :
(Photo : rabbleradio sur wikimédia.org, licence creative commons)
La clinique Morgentaler à Fredericton abandonne sa poursuite intentée il y a 12 ans contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick.
C'est le docteur Henry Morgentaler qui avait intenté la poursuite en 2002 à la suite du refus par la province de payer pour les avortements à sa clinique.
(...)
En plus de la fermeture de la clinique au mois de juillet, de très bonnes nouvelles!
La clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick abandonne sa poursuite déraisonnable du gouvernement
Sur le site de Radio-Canada du 15 avril 2014 :
(Phare du cap de Richibouctou, Nouveau-Brunswick)
(photo : François Maillet sur wikimédia.org, licence creative commons)
(...)La directrice de la clinique Simone Leibovitch, explique que la clinique n'a pas les moyens financiers de poursuivre cette lutte, qui visait à obliger la province à rembourser les avortements effectués en clinique privée. (...)
La cause était devant les tribunaux depuis le 23 octobre 2002(...)
Une très bonne nouvelle!
C'est officiel! La clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick fermera ses portes au mois de juillet
Les avorteurs propriétaires de la clinique ne la trouvent pas assez lucrative. Sur le site de Radio-Canada du 10 avril 2014 :
(L'Île-du-Prince-Edouard, un phare pour le Canada)
(Photo : Andrea Schaffer sur flickr.com, licence creative common)
La clinique d'avortement Morgentaler, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, annonce officiellement sa fermeture pour la fin du mois de juillet. (...)
Il s'agit de la seule clinique privée d'avortement dans la province. Elle effectue en moyenne 500 interruptions de grossesse par année. Elle dessert principalement des patientes du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard. La procédure est réalisée sans avis médical.
L'Île-du-Prince-Édouard, où aucun avortement n'est effectué, et le Nouveau-Brunswick, sont les deux provinces à l'avant-garde de la protection des enfants à naître au Canada.
Très bonne nouvelle : la clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick songe à fermer ses portes!
Sur le site de Radio-Canada du 9 avril 2014 :
(L'avorteur Henri Morgentaler a participé à l'élimination de dizaines de milliers d'enfants.)
(Photo : HenryMorgentaler.jpg: Flickr user rabbleradio, licence creative commons)
La direction refuse de confirmer la nouvelle, mais convie les médias jeudi à une « annonce importante en ce qui concerne les services d'avortements au Nouveau-Brunswick ».
La clinique Morgentaler de Fredericton est ouverte depuis une vingtaine d'années dans la capitale néo-brunswickoise. Elle effectue en moyenne 500 interruptions de grossesse par an. (...)
Le coût d'un avortement à cette clinique est 500 $ à 700 $, non remboursable par l'État. Il faut continuer à dire NON au financement public de l'avortement !