Québec : François Legault révoque la permission des rassemblements de 10 personnes pour Noël…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Hirschsprung Collection/Wikimedia Commons
Sous prétexte qu’on ne réussira pas à ralentir suffisamment la propagation du covid-19, et que le nombre de « cas » ne cesse d’augmenter (ce qui ne signifie rien), le premier ministre du Québec François Legault retire la permission qu’il avait accordé aux Québécois de se réunir jusqu’à dix personnes à deux occasions autour de Noël (de quoi se mêle-t-il !), en zone dite rouge, ce qui comprend la majorité de la population de la province. Selon Radio-Canada :
Les plans de Noël en famille vont devoir changer. Le gouvernement du Québec a confirmé l’annulation des rassemblements de 10 personnes qu’il avait initialement permis entre le 24 et le 27 décembre.
« Quand on regarde la situation, on est obligés de se rendre à l’évidence que ce n’est pas réaliste de penser qu’on va réussir à réduire la progression du virus de façon satisfaisante d’ici Noël », a expliqué le premier ministre François Legault en point de presse.
Donc, pour une grosse grippe, nous devrons célébrer Noël sans voir les autres membres de la famille, combien devront réveillonner en solitaire ? Ebenezer Scrooge n’eût pas fait mieux, le Grinch en fût laissé en reste et la Sorcière Blanche en eût verdi de jalousie.
Lire la suiteLa Commission européenne veut limiter les messes publiques à Noël et y interdire le chant : nouvelle folie COVID-19 !
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Duncancourt/Wikimedia Commons
La Commission européenne a publié, le 2 décembre, une « communication » appelant tous les États membres de l’Union européenne à travailler ensemble sur les restrictions COVID-19 dans la perspective des prochaines « fêtes de fin d’année ». Sous le titre « Rester à l’abri de la COVID-19 pendant l’hiver », elle décrit une situation désastreuse où — selon le document — « toutes les 17 secondes, une personne meurt dans l’UE à cause de COVID-19 ». Sans donner de statistiques comparatives sur la mortalité habituelle à cette saison. La peur ayant ainsi été instillée, la communication suggère un certain nombre de mesures à prendre dans toute l’UE, notamment des restrictions sévères aux « cérémonies » et une interdiction du « chant choral ».
Le mot « Noël » est totalement absent de la communication de la Commission européenne, mais la mention des « cérémonies » renvoie évidemment à la fête de la Naissance de Notre Seigneur. Malgré l’immigration massive, la majorité des citoyens vivant dans les anciennes nations chrétiennes d’Europe partagent au moins un minimum de culture catholique ou chrétienne. Les « cérémonies » pendant les « fêtes de fin d’année » — décidément l’UE est fâchée des racines chrétiennes de l’Europe — ne peuvent guère signifier autre chose que la messe, et en particulier la Messe de minuit, ou dans les pays protestants, les offices marquant la célébration de Noël.
Voici comment ce document sans signature évoque ces rassemblements religieux, accusés de pouvoir « se transformer en événements “superpropagateurs” aux conséquences lourdes pour les participants et la société au sens large » :
« En cas de cérémonies, envisager d’éviter les assistances nombreuses ou de recourir à la diffusion en ligne, en télévision ou en radio, d’attribuer des places spécifiques où les membres d’une même famille (les “bulles domestiques”) peuvent s’asseoir ensemble, et d’interdire le chant choral. L’utilisation du masque est particulièrement pertinente pendant les rassemblements de ce type. »
Lire la suiteLe Grinch qui vola Pâques menace de voler Noël : Trudeau
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Presidencia de la Republica Mexicana/Attribution 2.0 Generique (CC BY 2.0)/Wikimedia Commons
Évidemment, il est impossible d’abolir Pâques ou Noël, mais il est faisable d’empêcher les gens de célébrer ces grandes fêtes en famille ou à l’église, c’est qui est arrivé pour Pâques et pourrait advenir pour Noël. Justin Trudeau, Premier Grinch du Canada (enfin… ministre — n’oublions pas que les Premiers Grinchs de province ont aussi leur part de responsabilité), sous prétexte d’une « pandémie » qui a plutôt l’allure d’une grippe saisonnière, laisse entendre « que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention » les Canadiens ne pourraient pas célébrer Noël. Que l’on dise ce que l’on voudra, mais ces paroles de croquemitaine bienveillant sonnent comme une menace. Selon LifeSiteNews :
« Nous sommes dans une pandémie mondiale sans précédent. Cela est vraiment difficile, c’est dur de passer par la deuxième vague, c’est frustrant d’avoir arrêté notre vie pendant le printemps et d’être maintenant obligé de faire des choix plus difficiles et de savoir qu’il y aura aussi un hiver difficile à venir », déclarait Trudeau la semaine dernière lors d’une conférence de presse.
« Et c’est frustrant de savoir que si nous ne faisons pas vraiment, vraiment attention, il n’y aura peut-être pas le genre de réunions familiales que nous voulons avoir à Noël, mais nous allons nous en sortir ; les vaccins sont à l’horizon ».
Bien sûr, la panacée sera un vaccin, qui sera rendu sans doute obligatoire — car sinon, comment sortirons-nous de la fameuse « pandémie » ? — ce qui est absurde. Ce vaccin, si obligatoire, et les mesures dites sanitaires actuelles représentent des moyens extraordinaires qui ne doivent être imposés. N’oublions pas en outre que ce vaccin pourra avoir été cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté.
Joyeux Noël à tous
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Grégory Lejeune/Flickr
Nous vous souhaitons un très joyeux Noël en ce temps de la commémoration de la nativité de notre seigneur Jésus-Christ, qui a été comme nous un enfant à naître, porté pendant neuf mois dans le sein immaculé de la Vierge Marie, sous la protection du très chaste saint Joseph.
Plus de «roi» ni de «seigneur» pour Jésus dans les chants de Noël d'une école anglaise
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La directrice de l'école primaire laïque Whitehall de Chingford, dans la banlieue de Londres, a ôté les mots « roi » et « seigneur » qui étaient accolés au nom de Jésus dans les chants de Noël qui devaient être chantés lors d'une saynète de la Nativité. Décidément, elle ne voulait pas que le Christ fût roi devant tous, multiculturalisme oblige. Selon LifeSiteNews :
Une directrice d'école anglaise a réécrit les paroles d'un chant de Noël traditionnel, chanté par les enfants lors d'une saynète de la Nativité, qui parle de Jésus comme « Seigneur », pour éviter d'offenser les personnes d'autres religions, comme les musulmans.
À l'école primaire laïque Whitehall à Chingford, dans la banlieue de Londres, le directeur Zakia Khatun a annoncé lors d'une réunion la semaine dernière que des changements avaient été apportés aux chants de Noël traditionnels afin que « tous les élèves puissent participer », comme les musulmans et ceux d'autres confessions, au programme annuel de Noël.
Les mots « nouveau roi né aujourd'hui » dans le chant « Come and Join the Celebration » ont été remplacés par « un bébé né aujourd'hui », tandis que les mots « Jésus le Sauveur » ont été remplacés par « Jésus le bébé » dans « Love Shone Down ». Tout comme pour « Seigneur » qui a été retiré du chant de Noël « Away in a Manger ».
Lorsque les parents exprimèrent leurs préoccupations au sujet de cette censure, Mme Khatun a défendu sa décision, disant à une mère chrétienne que l'école est ouverte à tous les élèves et affirmant que 60 enfants n'avaient pas assisté aux chants de Noël et au spectacle de la Nativité de l'an dernier dans une paroisse anglicane voisine, St. Peter ans St. Paul. Cette année, les chants de Noël ont eu lieu le 17 décembre.
Selon une mère chrétienne identifiée comme « Margarita », le résultat a été que l'école a discriminé la majorité que composent les élèves chrétiens afin de favoriser l'inclusion.
Ikea renomme la fête de Noël en Festival de l’hiver
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : mastrminda/Pixabay — Mise à jour, 6 décembre 2019 : Si IKEA utilise encore le mot Noël, c'est pour renvoyer à la collection « Vinterfest » ou Winterfest (Fête de l'hiver). Il y a donc une volonté de remplacer, du moins partiellement, Noël.
On trouve tout chez Ikea dit la pub sauf… les boules du sapin de Noël, les guirlandes et autres lampions qui marquent le temps festif de la naissance du Christ.
Fini Noël chez Ikea, pour ne pas offenser les nouveaux arrivants dans les pays scandinaves, place à la Fête de l’hiver. Dorénavant, novlangue de soumission oblige, ce sera donc boules de la Fête de l’hiver, guirlandes et sapin de la fête de l’hiver, etc. Pour rester « neutres » ! Et tous ces objets de décoration du temps de Noël se trouveront au rayon Winterfest. [Les Soviétiques, eux, dans leur plan d’éradication du christianisme avaient remplacé saint Nicolas par « Did Moroz », ou Grand-père Froid…]
Le chef du Parti populaire danois, Peter Skaarup, a critiqué cette décision sur Facebook :
Alors que la grande majorité des Danois attendent avec impatience de célébrer le traditionnel Noël danois, IKEA a commencé à préparer ses décorations pour un festival de l’hiver. J’aime beaucoup la Suède et les Suédois, mais ce politiquement correct devient un peu accablant.
Ikea prétend que ce changement est dans un but uniquement commercial. Le géant suédois nous permettra d’en douter…
Le grand remplacement passe aussi par cette disparition des traditions religieuses occidentales.
Joyeux Noël 2018
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Web Gallery of Art/Wikimedia Commons
Nous souhaitons un très joyeux Noël à tous les lecteurs de Campagne Québec-Vie, en cette fête de la Nativité du Christ.
Jésus est-il vraiment né un 25 décembre ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : Wikimedia Commons
On entend souvent dire que Jésus-Christ ne serait pas vraiment né un 25 décembre. On prétend que l’Église aurait choisi cette date pour faire concorder Noël avec le solstice d’hiver, dans l’intention de substituer une fête chrétienne à une ancienne fête païenne du cycle solaire. Selon la « critique historique moderne », Jésus serait plutôt né au mois de mars.
Dom Prosper Guéranger (1805-1875) a réfuté cette légende dans L’année liturgique. Saint Jean Chrysostome (344-407) affirmait, dans un sermon prononcé en 386, que l’Église de Rome avait toujours célébré la naissance du Christ le 25 décembre. Mais les Églises d’Orient retenaient plutôt la date du 6 janvier. Au IVe siècle, les Orientaux ont fini par se rallier à la discipline liturgique de Rome. Les arguments romains devaient être très forts, car les Grecs acceptaient mal l’autorité du pape. Saint Jean Chrysostome dit que l’évêque de Rome avait réussi à retrouver, dans les archives impériales, les rapports du recensement ordonné par César-Auguste. Ces rapports indiquaient que le recensement de Bethléem avait eu lieu un 25 décembre. Les recenseurs ne restaient qu’un seul jour dans une ville, et ceux qui ne se faisaient pas inscrire étaient condamnés à l’amende. C’est pourquoi Marie et Joseph durent se rendre à Bethléem, le lieu de leur naissance, à une date précise, et ce malgré la grossesse avancée de Marie.
Malheureusement, les rapports du recensement d’Auguste ont disparu, comme toutes les archives impériales romaines, après l’arrivée des barbares. Nous ne pouvons donc plus avoir aujourd’hui une preuve directe de la date de naissance du Christ. Mais le sermon de saint Jean Chrysostome constitue une preuve indirecte qui est suffisante aux yeux de la méthodologie historique. Les historiens qui travaillent sur l’Antiquité ne disposent généralement pas d’archives. Ils doivent se contenter de sources indirectes, souvent postérieures de plusieurs siècles aux événements. Une des raisons, c’est que le papyrus, dont on se servait pour écrire dans l’Antiquité, résiste plus mal au passage du temps que le papier, qui a été inventé au Moyen Âge. Le plus ancien manuscrit que nous ayons de La Guerre des Gaules, de Jules César, ne date que du XIIe siècle. À cet égard, un esprit hypercritique pourrait même contester l’existence historique de Jules César, comme certains rationalistes ont tenté de le faire pour Jésus-Christ au XIXe siècle.
Les Grecs ont finalement admis que Jésus était né un 25 décembre. Toutefois, le pape leur a fait une concession en fixant au 6 janvier la fête de l’Épiphanie ou des Rois Mages. Puisque les Grecs avaient l’habitude de faire une grande célébration le 6 janvier, Rome leur a permis de conserver cette tradition en l’appliquant à une autre fête liturgique. Dans plusieurs nations d’Europe orientale, on donnait traditionnellement des cadeaux aux enfants à l’Épiphanie plutôt qu’à Noël, du moins avant que le Père Noël de Coca-Cola ne vienne ravager la fête chrétienne, là-bas comme chez nous.
On peut d’ailleurs se demander s’il vaut mieux donner des cadeaux aux enfants à la Saint Nicolas, comme les Polonais, à Noël, comme les Anglais, au Jour de l’An, comme les Canadiens français, ou à l’Épiphanie, comme les Grecs et les Russes. Lorsque j’ai posé la question à mes enfants, ils m’ont répondu de ne pas me casser la tête et de leur faire des cadeaux à chacune de ces grandes fêtes.
En vous souhaitant un Saint et Joyeux Noël.
Une directrice d’école interdit les cannes de Noël à cause de « leur forme en “J” pour Jésus »
Par Dorothy Cummings Maclean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tOrange.biz
Omaha, Nebraska, 7 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Une directrice d’école élémentaire est en congé administratif après avoir interdit les cannes de Noël qui, selon elle, sont un symbole chrétien.
Selon Liberty Counsel, la directrice de l’école élémentaire de Manchester dans l’Omaha, Jennifer Sinclair, a écrit une note aux enseignants, en novembre, interdisant toute décoration et tout devoir faisant référence à Noël, y compris les couleurs rouges et vertes.
« Veuillez rappeler que nous ne réaliserons aucune activité de Noël ou du temps des fêtes avec les élèves, » écrit-elle. « Le père Noël et les objets de Noël ne figureront pas dans les activités ou documents. Nous avons plusieurs croyances religieuses à notre école et il est donc de notre devoir d’être inclusif. »
Sinclair fut si décidée dans son inclusivité qu’elle interdit les cannes de Noël, expliquant que leur forme en « “J” était pour Jésus ».
« Historiquement, la forme était un “J” pour Jésus, » soutient-elle. « Le rouge est pour le sang du Christ et le blanc est un symbole de sa résurrection. »
La directrice interdit aussi les cannes en sucre candi de différentes couleurs.
Lire la suiteLa rectitude politique n'en finit plus de massacrer Noël
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The Nectarine, Times Colonist, CTV News/ Voici la source de la photo : ExposureToday, CC0
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La logique veut que la période des Fêtes soit réjouissante, mais elle vient pourtant avec son lot de boycottages et de mises à l'index d'éléments ou d'événements rattachés à Noël. Que ce soit un CIUSS qui renie le sapin de Noël, ou encore des classiques rejetés par des stations de radio pour des raisons XYZ, Noël, en ces temps où le mot d'ordre est la diversité, est attaqué de tous bords tous côtés.
Dernière manifestation de ce mépris dirigé à l'endroit de cette fête traditionnelle : le conseil de ville de Victoria, en Colombie-Britannique, a décidé de remanier les décorations pour les rendre plus « laïques ». Un conseiller, Ben Isitt, l'a avoué publiquement : les décorations de Noël ont une connotation trop religieuse. « Je ne veux pas de poinsettias. C'est un symbole de la foi chrétienne », a-t-il déclaré, lui qui a également remis en question l'éclairage du séquoia géant à la place du Centenaire, à l'extérieur de l'hôtel de ville.
Que le Canada se soit bâti sur le socle de la chrétienté n'a aucune importance pour Isitt. « Les musulmans, à moins d'être de familles mixtes, n'ont pas d'arbres de Noël chez eux. Les Juifs, comme moi, n'ont pas d'arbres de Noël [non plus] », a-t-il lancé, rappelant le principe [laïciste*] de la séparation de l'Église et de l'État.
La ville, selon lui, doit donc s'assurer que les décorations soient « inclusives ». Ses collègues du conseil se sont rangés à ses arguments.
Chez nos voisins ontariens, c'est Jésus qui a mauvaise presse. Du moins à Kitchener, plus précisément au Marché Christkindl. Malgré son nom, ce marché ne reflète aucunement l'homme dont Noël tire son origine. Le 6 décembre dernier, un pasteur, Jacob Reaume, n'a pu livrer un message sur Jésus lors de la soirée d'ouverture du marché parce que des employés de la ville ont coupé le son de son micro.
« Je pensais que c'était probablement un accident, une sorte de difficulté technique, mais j'ai ensuite regardé autour de moi et j'ai réalisé que, non, c'était intentionnel », a relaté M. Reaume, qui s'est par la suite emparé de deux autres micros sur scène, avec les mêmes résultats. La foule, voyant que les choses ne tournaient pas rond, s'est avancée pour écouter ce qu'il avait à dire.
Sur Twitter, le pasteur s'est permis une remarque sarcastique : « Dire que vous ne pouvez pas lire l'histoire de Noël dans un marché de Noël, c'est comme dire que vous ne pouvez pas cuisiner des côtes levées lors d'un un ribfest ».
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Sur ce, joyeux Noël.
*CQV