Description de l'arrestation de Nicolas, prisonnier politique français pour sa défense des enfants contre le «mariage» gai
Sur le site du Salon Beige du 21 juin 2013:
(Une nouvelle qui devrait faire les manchettes à travers le monde. La France a maintenant un prisonnier politique, un prisonnier dont les opinions ne sont pas permises par le gouvernement socialiste français.)
"Sans raison particulière, j’ai été interpellée plusieurs fois. Ayant le simple de tort de défendre pacifiquement mes convictions, j’ai eu à subir de nombreuses fois l’extrême violence dont les forces de police font preuve à l’égard des jeunes français qui ont décidés de s’opposer pacifiquement à l’inique loi Taubira.Dimanche dernier, j’ai participé à l’accueil de F. Hollande devant le siège de M6 et aux évènements qui ont suivis. [...] Dans la soirée après cet accueil, avec un groupe de jeunes nous nous sommes entendus spontanément tous ensemble pour nous promener de façon pacifique sur les trottoirs de Paris, sans fumigène et évidemment sans dégâts matériels. Nous nous sommes entendus pour déambuler simplement comme un groupe de jeunes qui a juste envie de se faire entendre et qui n’est absolument pas satisfait de la manière dont La Manif Pour Tous gère la mobilisation contre F. Hollande et sa politique et s’est laissée parquer pour cette manifestation à plus de 500m du président de la république. [...]Donc spontanément nous sommes allés dans la rue. Nous étions 300 jeunes et on s’est promené dans les rues, on a pris le métro et on est sorti sur les champs Elysées. Nous étions sur le trottoir depuis quelques secondes, j’étais à côté de Nicolas, quand nous nous sommes fait charger par les CRS sans sommation. Nous nous sommes réfugiés dans une pizzeria ou des policiers en civils, probablement de la BAC, sont venus pour violemment interpeller Nicolas.Je pense que la police le visait personnellement. Car la quarantaine de personnes qui ont été interpellées en même temps que lui ont été relâchées après un contrôle d’identité de plusieurs heures. De plus, il est parti dans la voiture de la BAC et non dans le panier à salade comme tous les autres. [...]Les magistrats censés être neutres et impartiaux, se sont à plusieurs reprises moqués de lui pendant l’audience. Ce procès est une mascarade, c’est un procès politique car en bon droit le dossier est vide ! Son avocat a brillamment démonté les chefs d’inculpation, parfois au moyen de séquences vidéo sans appel. Malgré tout, le juge a suivi la réquisition du Parquet et a lourdement condamné le paisible et brillant étudiant en double cursus qu’est Nicolas, un garçon très bien, à une amende de plusieurs milliers d’euros et à 4 mois de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt, c’est-à-dire qu’il a été immédiatement incarcéré à Fleury-Mérogis.Dans son amende, Nicolas a été condamné à payer pour les policiers qui avaient déposés plainte pour rébellion, en dépit des vidéos qui attestaient de son bon comportement. Mais eux, les policiers n’ont pas été condamnés pour les violences avérées qu’ils ont fait subir sans raison à Nicolas.[...] A la sortie du palais de justice, nous étions un petit groupe de jeunes à vouloir aller saluer Nicolas au dépôt comme cela se fait couramment. On nous a violemment interdit l’accès au dépôt. La police nous a tapé dessus, nous a parqué et interdit de circuler comme on voulait. On nous a aussi arraché nos portables, et on s’est finalement fait escorter par la police jusqu’à 500 m de là."
Lettre de soutien de Mgr Aillet aux jeunes défenseurs des enfants, à Nicolas, battu et emprisonné par le gouvernement français
Sur le site du Salon Beige du 20 juin 2013:
(Les jeunes français sont prêts à payer le prix pour veiller sur les enfants de la France)
"Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d'autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !"lettre de Mgr Aillet, évêque de Bayonne