Une revue approuvée par le Vatican suggère que le pape François pourrait bientôt contredire l'interdiction catholique de la contraception
Le pape François — YouTube
Michael Haynes, 21 juillet 2022 — traduit par Campagne Québec-Vie
Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Une revue approuvée par le Vatican a publié un article où son auteur se demande si le pape François pourrait écrire « une nouvelle encyclique ou exhortation apostolique sur la bioéthique » dans la lignée d’un récent document de l’Académie pontificale pour la vie qui sape certains aspects de la morale catholique.
Le 2 juillet, le père Jorge José Ferrer, S.J., a publié un article dans la publication jésuite La Civilta Cattolica intitulé « Re-reading theological ethics of life [Relire l’éthique théologique de la vie] ». La Civilta Cattolica est connue pour avoir son contenu revu par la Secrétairerie d’État du Vatican avant sa publication.
L’article résume et promeut le nouveau livre de l’Académie pontificale pour la vie (PAV) qui propose à la fois la contraception et l’insémination artificielle comme moralement acceptables, et qui a été publié par la maison d’édition du Vatican Libreria Editrice Vaticana.
Le père Ferrer écrit que le livre constitue « une tentative intéressante d’imaginer une voie qui favorise le renouvellement de la bioéthique fondée sur le rôle du discernement et de la conscience formée de l’agent moral ». Ceci est « cohérent avec l’enseignement du pape François », ajoute Ferrer.
Mais le diacre, catéchiste et auteur britannique Nick Donnelly décrit l’ouvrage comme un « changement de paradigme » par rapport à l’enseignement catholique sur la FIV et la contraception.
Lire la suiteDéclaration de Bethléem : Remise en question de la licéité morale des injections expérimentales COVID-19 entachées d’avortement et appel à une opposition universelle aux « mandats de vaccination »
Déclaration de Bethléem — Traduite par Campagne Québec-Vie – Photo :
« Car, par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (GS 22).
Considérant que le Concile Vatican II a résumé à juste titre l’horreur de l’avortement en le qualifiant de « crime abominable » qui comporte également une « [insulte grave] à l’honneur du Créateur » (GS 51 § 3 ; 27) ;
Considérant que saint Jean-Paul II a enseigné que tous doivent s’opposer à ce « meurtre » délibéré des plus vulnérables avec « le maximum de détermination » (EV, 58 ; CL, 38) ;
Considérant que le caractère sacré des enfants à naître, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1, 27), est gravement violé par leur exploitation utilitariste et leur marchandisation, ce qui accentue la descente de la race humaine vers « une civilisation des “choses” et non des “personnes”, une civilisation dans laquelle les personnes sont utilisées de la même manière que les choses » (St Jean-Paul II, GS, 13) ;
Considérant que tous les vaccins expérimentaux COVID-19 à base de gènes actuellement disponibles dans le monde occidental sont contaminés par l’avortement, ayant été testés ou développés par utilisation abusive de cellules fœtales volées dans le corps d’enfants à naître assassinés ;
Considérant qu’en décembre dernier (2020), la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a publié une Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19 (Note) dont le sujet se limitait à « l’aspect moral de l’utilisation de ceux des vaccins contre la Covid-19 qui ont été développés avec des lignées cellulaires dérivées de tissus obtenus à partir de deux fœtus avortés de manière non spontanée », tout en précisant que la congrégation n’avait « pas l’intention de juger de la sécurité et de l’efficacité de ces vaccins, bien que cela soit éthiquement pertinent et nécessaire » ;
Considérant que la Note affirme qu’il reste un « devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive » au crime de l’avortement par l’utilisation desdites injections ; mais explique que ce devoir n’est « pas contraignant » en présence d’un « grave danger » qui peut être évité par le « vaccin », et lorsqu’une intervention sanitaire Covid-19 alternative « éthiquement irréprochable » n’est pas disponible ;
Considérant qu’en l’absence de la présence d’au moins ces critères, il demeure moralement illicite de recevoir lesdites injections ;
Lire la suiteLe Vatican invite des orateurs pro-avortement à son congrès pro-vaccin covid
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
Cité du Vatican, 10 septembre 2021 (LifeSiteNews) — L’Académie pontificale pour la vie organise au Vatican un Congrès sur la santé qui fait la promotion des vaccins covid-19 contaminés par l’avortement, et présente des conférenciers qui ordinairement soutiennent et promeuvent l’avortement lui-même. Des observateurs décrivent déjà cet événement comme une « rupture » avec l’opposition permanente et absolue de l’Église catholique à l’avortement.
Intitulé « La santé publique dans une perspective mondiale : Pandémie, bioéthique, avenir », le Congrès aura lieu en ligne et sur place du 27 au 29 septembre 2021.
Le Vatican a annoncé que l’événement accueillera des « orateurs de renommée mondiale », entre autres Dr David Barbe, président de l’Association médicale mondiale (AMM), favorable à l’avortement, Dr Carissa Etienne, directrice de l’Association panaméricaine de la santé, favorable à l’avortement, et Dr Jules Hoffman, lauréat du prix Nobel de médecine en 2011.
Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie (APV), prononcera le discours d’ouverture du Congrès, juste avant que les participants ne bénéficient d’une audience papale.
Cependant, en raison de la promotion des injections contaminées par l’avortement et de l’accueil de nombreux partisans de l’avortement, la conférence a été décrite comme suit par M. Donnelly, diacre au Royaume-Uni : « le Vatican signale au monde qu’il ne s’oppose plus, de manière significative, au meurtre des bébés par l’avortement ».
Un congrès basé sur la « pandémie » du covid qui est « trop dramatique pour être gaspillée »
Le Congrès, un mélange de sessions ouvertes et de sessions réservées aux membres de l’APV, se tient « à la lumière de l’expérience de la pandémie de Covid-19 » et « entend offrir une réflexion sur certaines valeurs éthiques qui se sont avérées cruciales dans cette circonstance, mais aussi une analyse des défis posés par une nécessaire “conversion” éthique, médicale et écologique ». Le pape François et le Vatican lancent également cet appel à la « conversion écologique » dans le cadre d’un événement œcuménique et environnemental qui durera un mois.
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