Le chauffeur de camion qui a battu le sénateur démocrate est pro-vie: «L’avortement est une erreur et doit être arrêté»
Edward Durr.
Par Maria Gallagher (LifeNews) Traduit par Campagne Québec-Vie
Il s’agit d’une histoire classique digne de David et Goliath : un candidat étranger au monde politique, doté d’un trésor de campagne de la taille d’un petit porte-monnaie, bat le titulaire du deuxième poste le plus puissant du gouvernement du New Jersey.
Le vainqueur, dans ce cas, est Edward Durr, 58 ans, camionneur, grand-père de six enfants et fervent défenseur de la vie.
Les rapports publiés indiquent que Durr a battu le président du Sénat du New Jersey, Steve Sweeney, pour obtenir un siège à l’Assemblée législative du « Garden State » [L’État jardin]. Sweeney a fixé l’ordre du jour législatif pendant près de 12 ans et semblait avoir une « emprise » sur son district.
Un article du New York Times rapporte que, plutôt que d’investir des millions dans la course, le modeste Durr a dépensé 153 dollars pour sa campagne primaire et environ 2 200 dollars pour l’élection générale ─ une somme dérisoire au regard des normes politiques modernes. « Sa vidéo de campagne a été tournée sur un cellulaire », selon le New York Times.
ABC7 New York rapporte :
Je plaisantais avec les gens et je disais : « Je vais choquer le monde, je vais battre cet homme », a déclaré M. Durr mercredi après-midi. « Je le disais, mais en réalité, je plaisantais. Car quelle chance une personne comme moi avait-elle vraiment contre cet homme ? C’est littéralement la deuxième personne la plus puissante de l’État du New Jersey. »
Se présentant comme un conservateur constitutionnel, M. Durr a été cité comme ayant déclaré que « l’avortement est une mauvaise chose et qu’il faut y mettre fin ».
Le candidat à la candidature improbable s’est présenté sans succès à l’assemblée en 2019 et n’a jamais occupé de fonction publique auparavant.
Mais dans une année où le conservatisme de bon sens compte plus que l’expérience législative, Durr a apparemment chevauché la vague rouge vers la victoire.
Il y a fort à parier que les politologues étudieront sa course dans les années à venir. Mais pour sa part, Durr est tout simplement impatient de s’occuper des affaires du peuple, sans jamais oublier ses racines de col bleu ou son statut de nouveau venu en politique.
Note de LifeNews.com : Maria Gallagher est la directrice législative et la directrice du comité d’action politique de la Pennsylvania Pro-Life Federation. Elle a écrit et réalisé des reportages pour divers médias audiovisuels et imprimés, dont National Public Radio, CBS Radio et AP Radio.
Plusieurs États démocrates veulent permettre aux hommes se disant femmes d’être internés dans les prisons féminines
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Burst
1er juin 2021 (LifeSiteNews) — Les États bleus multiplient les projets visant à transférer les condamnés de sexe masculin qui s’identifient comme femmes dans des prisons pour femmes, malgré les récents rapports d’agressions sexuelles commises derrière les barreaux par des hommes confus au sujet de leur sexe.
La semaine dernière, les législateurs du Maine ont présenté le projet de loi LD 1044, qui exige que les prisonniers soient logés dans des établissements en fonction de leur « identité sexuelle ». Un article du projet de loi intitulé « affirmation de genre » stipule que les détenus doivent être traités « indépendamment de leur anatomie ou de leur physique » pour le logement et les « procédures de fouille ». Le comité du Maine sur la justice pénale et la sécurité publique a approuvé le LD 1044 par un vote unanime mardi dernier.
La volonté du Maine d’éliminer les prisons spécifiquement destinées à un sexe intervient dans un contexte d’intégration massive d’hommes biologiques* dans des établissements correctionnels féminins en Californie, avec peu de considération pour leur possible statut de délinquant sexuel.
Depuis que la Californie a révisé les règles pénitentiaires l’année dernière, plus de 260 détenus étant confus au sujet de leur sexe ont demandé à changer d’établissement, rapportait Breitbart en avril. La quasi-totalité des demandes émanent d’hommes souhaitant être placés avec des femmes, et aucune d’entre elles n’a été refusée en vertu de la loi, qui, comme dans le Maine, ne tient pas compte de l’anatomie.
Onze hommes, dont certains sont des violeurs ou des meurtriers, ont déjà été placés dans la Central California Women’s Facility, la plus grande prison exclusivement féminine des États-Unis, selon le World News Group.
Lire la suiteSuicide assisté sans souffrances ?
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Adobe Stock
Un article publié le 15 décembre dans le Spring Hill Insider traite des expériences menées sur des personnes afin de trouver un cocktail mortel efficace de produits pour le suicide assisté.
Les cocktails de produits actuels ont causé des suicides assistés douloureux qui pouvaient prendre plusieurs heures à achever.
L’article indique que les chercheurs en suicide assisté font la promotion de leur troisième génération de cocktails mortels. Les résultats des deux premiers cocktails mortels ont été les suivants :
Le (premier) s’est avéré trop rude, brûlant la bouche et la gorge des patients, amenant certains à hurler de douleur. Le deuxième mélange de médicaments, utilisé 67 fois, a entraîné des décès qui ont duré des heures chez certains patients, et jusqu’à 31 heures dans un cas.
Les deux premières expériences de cocktails mortels n’ont pas permis d’obtenir une mort rapide et sans douleur. N’oubliez pas que ces expériences sont faites sur des personnes.
En février, j’ai publié l’article : Le suicide assisté peut causer des décès inhumains, basé sur une recherche du professeur Jaideep Pandit qui a été publiée dans le British Medical Journal. Pandit a fait des recherches sur les complications arrivant lors de suicides assistés et de la peine capitale. Les mêmes produits mortels sont utilisés pour le suicide assisté et la peine capitale.
Lire la suite2 prêtres et 2 militants pro-vie offrant des roses aux clientes d’un avortoir sont arrêtés
Arrestation des Pères Fidelis Moscinski et Dave Nix, et de deux autres pro-vie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jake Hart
Quatre pro-vie, dont deux prêtres se sont fait arrêter dans un avortoir du New Jersey pour avoir simplement offert des roses aux femmes venant dans ce lieu et leur demandant de ne pas avorter leur enfant à naître. Étant entrés dans l’établissement et refusant d’en sortir, ils se sont fait traîner dehors par la police qui les a emmenés au poste. De braves pro-vie. Extrait de LifeSiteNews :
Deux prêtres catholiques et deux militants laïcs pro-vie ont été arrêtés lundi matin pour être entrés dans un établissement d’avortement et refuser d’en sortir, avoir offert des roses rouges aux femmes qui s’y trouvaient et les avoir encouragés à choisir la vie.
Au moins une femme s’en est retournée et n’a pas avorté, a déclaré Lisa Hart, porte-parole de Red Rose Rescue, à LifeSiteNews. La mère de la femme la forçait à se faire avorter.
« J’étais en train d’essayer de lui donner le numéro d’un avocat à appeler... Je lui ai donné de bons renseignements pour obtenir de l’aide et je lui ai offert de l’emmener chez moi, en fait, mais sa mère est arrivée et a commencé à me crier dessus », raconte Mme Hart. Elle a déclaré à LifeSiteNews que plus de 10 voitures de police sont arrivées sur les lieux et que les pro-vie ont été « traînées » jusque dans ces véhicules.
« Quand nous avons essayé de filmer la scène, ils nous ont forcés à quitter la propriété », dit-elle. Les pro-vie ont réussi à filmer de courtes vidéos de la police portant certains des sauveteurs arrêtés à leur voiture [...]
L’établissement d’avortement dans lequel les pro-vie sont entrés est le Garden State Gynecology, qui se trouve au rez-de-chaussée d’un grand immeuble à bureaux qui abrite également le « premier » centre de naissance autonome du New Jersey. Il s’agit du 14e sauvetage de Red Rose Rescue à avoir lieu aux États-Unis depuis septembre 2017.
[...]
C’est le premier sauvetage de Red Rose Rescue à cet endroit.
Le prêtre [P. Moscinski] a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait été informé de ce qu’il y avait probablement un mandat d’arrêt contre lui parce que lui et Goodman avaient refusé de payer une amende de 364 $ après avoir été reconnus coupables d’« intrusion provocante » lors du sauvetage Red Rose Rescue du 29 septembre dans un centre de Montclair, au New Jersey. Cela pourrait avoir une incidence sur la durée de leur détention, a-t-il expliqué, précisant qu’il n’avait aucun moyen de savoir combien de temps ils pourraient être emprisonnés.
[...]
Les [opérations] Red Rose Rescues s’inspirent de la militante canadienne Mary Wagner et reprennent en quelque sorte une tactique utilisée à l’aube du mouvement pro-vie post-Roe c. Wade. Les pro-vie s’enchaînaient souvent au matériel d’avortement et bloquaient les entrées des centres d’avortement, sauvant ainsi de nombreux bébés. Le président Bill Clinton, en signant la Freedom of Access to Clinic Entrances (FACE) Act, a permis de punir beaucoup plus sévèrement ceux qui bloquent l’accès aux centres d’avortement, forçant le mouvement pro-vie à changer ses méthodes.
L’Université Rider rejette la trop chrétienne Chick-fil-A de son campus : une doyenne démissionne
Cynthia Newman, ex-doyenne du Collège des affaires de l'Université Rider.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Chick-fil-A est une compagnie de restauration rapide américaine qui a pour principe « Glorifier Dieu en étant un fidèle intendant de tout ce qui nous est confié et avoir une influence positive sur tous ceux qui entrent en contact avec Chick-fil-A. » Défendant également ouvertement le mariage chrétien, Chick-fil-A déplaît souverainement à certains en bien des endroits, dont dernièrement à l’Université Rider. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteLa doyenne du College of Business de la Rider University a choisi de démissionner en raison de la décision de l’école d’interdire Chick-fil-A sur son campus en raison des valeurs chrétiennes de l’entreprise.
Les étudiants de l’Université Rider avaient voté en faveur de l’arrivée de Chick-fil-A sur leur campus, mais les administrateurs de l’université ont rejeté leur souhait, affirmant que la chaîne alimentaire, s’étendant dans tout le pays, était en « opposition à la communauté LGBTQ+ ».
[...]
« J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poing dans le ventre quand j’ai lu cette déclaration », a déclaré Mme Newman dans une entrevue vidéo avec Campus Reform. « Je suis une chrétienne très engagée et les valeurs de Chick-fil-A — le but de la compagnie est de glorifier Dieu et d’être le fidèle intendant de tout ce qui ait est confié et d’avoir une influence positive sur tous ceux qui entrent en contact avec elle — et je dirais que cela reflète parfaitement mes convictions personnelles. Et donc je l’ai vraiment ressenti très personnellement. »