Le New Hampshire supprime le financement de Planned Parenthood et des autres centres d’avortement
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ArtFamily/AdobeStock
16 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Un bureau de l’exécutif du New Hampshire a interdit aux fournisseurs d’avortement, dont Planned Parenthood, de recevoir des fonds destinés à la « planification familiale ».
Le Conseil exécutif de l’État du Granit a voté mercredi pour « rejeter les contrats de planification familiale avec trois fournisseurs de santé reproductive de l’État qui fournissent également des soins d’avortement avec un financement distinct — Planned Parenthood of Northern New England, Lovering Health Center, et Equality Health Center », a rapporté le Conway Daily Sun.
Le Conseil exécutif a autorité sur tous les contrats et dépenses de l’État. La démarche est similaire à la règle fédérale Protect Life Rule du président Donald Trump qui interdisait aux bénéficiaires de fonds du titre X de commettre des avortements.
Cornerstone Action, un groupe pro-vie du New Hampshire, s’est réjoui du vote.
« Le conseiller Dave Wheeler continue d’être un modèle d’homme d’État ayant des principes », a écrit Cornerstone sur Facebook. « Ce matin, Wheeler a donné l’exemple à ses collègues républicains du Conseil exécutif en rejetant avec succès des contrats qui auraient directement financé des cliniques d’avortement, notamment des cliniques gérées par Planned Parenthood of Northern New England et deux autres cliniques du New Hampshire qui pratiquent des avortements facultatifs. »
« Ce faisant, le conseiller Wheeler et ses collègues républicains ont confirmé l’interdiction légale de l’État de fournir des fonds pour la planification familiale aux cliniques d’avortement : une victoire pour les droits de conscience des habitants de l’État du Granit », a déclaré Cornerstone.
Lire la suitePour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suite