Le vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteUne enquête est ouverte sur un avorteur tardif au Nebraska après qu'une femme ait frôlé la mort
LeRoy Carhart.
Par Cherryl Sullenger (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Operation Rescue
24 août 2022, Bellevue, Nebraska (Operation Rescue) — LeRoy Carhart, avorteur tardif de renommée nationale, fait l’objet d’une enquête du Département de la Santé et des Services sociaux du Nebraska, selon une lettre de confirmation reçue lundi par un militant pro-vie local.
La plainte a été déposée contre Carhart et son centre d’avortement C.A.R.E. à Bellevue au Nebraska, après qu’une femme de 35 ans ait subi des blessures importantes liées à l’avortement le 25 février 2022. Operation Rescue a obtenu les enregistrements du 911 de l’incident qui ont révélé que la femme souffrait de symptômes correspondant à ceux d’une hémorragie interne. Un témoin, qui s’est présenté plus tard, a déclaré que la femme blessée avait fait un arrêt cardiaque à l’hôpital, où des chirurgiens ont travaillé pendant plusieurs heures pour lui sauver la vie.
La plaignante pro-vie, dont l’identité n’a pas été révélée à sa demande, a demandé une enquête pour violations des soins aux patients. La plainte comprend des documents d’Operation Rescue faisant état de 27 urgences médicales mettant en danger la vie de patientes ayant subi un avortement opéré par Carhart au Nebraska et dans le Maryland, entre mars 2012 et février 2022.
Ces affaires sont Haimamot Aragaw v. Carhart, Do, et al, numéro de cas de cour fédérale 8:21-CV-01739-TDC, and Ashley P. Norris v. Carhart, Swallow, et al, numéro de cas de cour du district du Maryland C-15-CV-21-000205.
La plainte fait également référence à deux procès en cours pour faute médicale professionnelle concernant des femmes qui ont reçu des blessures si horribles dans l’établissement de Carhart, dans le Maryland en 2020, que le personnel de l’hôpital qui les a traitées s’est vu offrir un service de conseils en traumatologie, selon un informateur familiarisé aux accidents.
Carhart a également été impliqué dans la mort de deux femmes liée à l’avortement. Christin Gilbert, atteinte du syndrome de Down, n’avait que 19 ans lorsqu’elle est décédée des complications d’un avortement à 29 semaines en 2005 dans un centre d’avortement aujourd’hui disparu de Wichita, au Kansas. Jennifer Morbelli est décédée des complications d’un avortement à 33 semaines qu’elle a subi dans un établissement où travaillait Carhart à Germantown, dans le Maryland, en 2013.
Lire la suiteUn évêque du Nebraska dirige une procession eucharistique et un chemin de croix devant un centre d’avortement
Procession eucharistique menée par Mgr Conley devant un avortoir de Planned Parenthood à Lincoln en avril 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ringer/LifeSiteNews
19 avril 2022, Lincoln, Nebraska (LifeSiteNews) — Quelques jours avant Pâques, Mgr James Conley, évêque catholique de Lincoln, a une fois de plus dirigé les prières et les processions publiques des catholiques et des pro-vie devant le centre Planned Parenthood de Lincoln.
Pour la quatrième année, Mgr Conley a conduit les catholiques de son diocèse en une procession eucharistique autour de l’établissement Planned Parenthood de Lincoln, au Nebraska. Des centaines de catholiques, jeunes et moins jeunes, se sont joints à l’évêque, les paroisses du diocèse étant encouragées à participer à la procession.
Les écoles catholiques ont également été encouragées à permettre aux enfants de quitter les classes pour se joindre à la procession. Un certain nombre de séminaristes et de membres du clergé du diocèse étaient également présents.
Comme on pouvait le lire dans un bulletin paroissial : « Procession eucharistique autour de Planned Parenthood le mardi 12 avril à 14 heures. Mgr Conley dirigera la procession. Les mardis sont des jours d’avortement à Lincoln. Veuillez vous joindre à votre évêque en cette semaine sainte pour prier pour la conversion des cœurs et la fermeture de Planned Parenthood. »
Lire la suiteLe combat d’un père pour obtenir un certificat de décès pour son fils Liam, tué par avortement
Brad Allen avec le certificat de décès de son fils Liam Michael Allen.
Par Brad Allen (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Dans un acte historique de compassion et de justice le département de l’état civil de l’État du Nebraska a refusé de priver mon bébé avorté Liam Michael Allen d’un certificat de naissance non viable parce qu’il a été avorté.
Le 5 décembre 2019 à Lincoln, au Nebraska, on m’a remis ce certificat apaisant, reconnaissant officiellement Liam et archivant son existence dans les registres de l’État. Ayant satisfait à toutes les exigences statutaires de la loi 71-607 du Nebraska (NE LB 1040), reconnaissant le fait que Liam avait été avorté volontairement et non pas lors d’une fausse-couche, l’État civil a choisi de faire la bonne chose et d’approuver la demande.
Au moment où l’on m’a remis le certificat, j’ai ressenti une immense vague de guérison. Mon bébé avorté venait de faire un pas vers le statut de personne et d’être élevé au même rang qu’un bébé né d’une fausse-couche.
Mes droits ont été complètement écrasés par la mère de Liam dans la lutte pour sa vie. J’ai mis en place toutes les barrières légales et raisonnables pour sauver la vie de mon enfant. Intempestivement, Liam a été violemment démembré par LeRoy Carhart, avorteur notoire, et jeté comme déchet médical.
Après la mort de Liam le 18 juillet 2019 dans l’établissement d’avortement de Carhart à Bellevue, au Nebraska, j’ai commencé à découvrir que mes droits de commémorer mon enfant étaient eux aussi réduits à néant.
Je n’avais aucun droit sur les restes de Liam, sur les photos de l’échographie, et aucun droit d’obtenir la moindre vérification que la mère avait terminé la procédure d’avortement. On l’a vue entrer dans le centre d’avortement le 18 juillet 2019, mais en tant que père en deuil, je n’avais aucun droit à la vérification de la mort de Liam. La Cour suprême a statué que le fait d’informer les pères d’un avortement constitue une charge excessive pour les mères. Le déni fait partie du processus de deuil et le déni m’a hanté pendant des semaines après l’avortement jusqu’à ce qu’il soit clair que la mère n’était plus enceinte.
Lire la suiteLa ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
L'employé transgenre d'un café injurie une activiste pro-famille de 23 ans et la met à la porte
Marilyn Synek, employée du Nebraska Family Alliance.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Et voilà un transgenre pris sur le fait en train d’intimider une personne ordinaire. Attendez, qui déjà, d’après ce que l’on entend dire, subirait la haine et l’intimidation des « cisgenre » (les personnes normales dans le jargon LGBT+) ? Extrait de LifeSiteNews :
La semaine dernière, un serveur transgenre a insulté une cliente régulière du café où il travaillait, et l’a mise à la porte après avoir découvert qu'elle était une activiste pro-vie et pro-famille.
Le café Cultiva Espresso & Crepes de Lincoln, au Nebraska, a congédié l'employé belliqueux et s'est excusé auprès de Marilyn Synek, mais a ensuite fait marche arrière sous la pression des médias. Mlle Synek est une jeune diplômée d'université aux manières douces qui travaille pour la Nebraska Family Alliance et a effectué un certain nombre de stages pro-vie et conservateurs.
« L'une de mes traditions hebdomadaires préférées est de commencer ma journée à 7 heures du matin par un petit-déjeuner Cultiva », explique Synek dans un post du 11 septembre sur Facebook. « Je le fais loyalement une fois par semaine depuis que j'ai déménagé à Lincoln. Aujourd'hui, un employé du magasin s'est approché de moi et m'a dit : "Marilyn Synek ! Je ne vous avais pas reconnue jusqu'à maintenant, mais je viens de réaliser qui vous êtes, ce que vous représentez et le travail que vous faites. Vous êtes une *** ordure fanatique, et nous ne voulons pas de vous dans notre restaurant. Plus de 80% des gens qui travaillent ici sont queers. Vous n'êtes pas *** bienvenue dans notre restaurant, alors sortez et ne revenez pas ! Si vous essayez de revenir, nous refuserons tous de vous servir." Plusieurs autres clients étaient présents dans le café et ont pu voir l'incident se produire. »
« Je n'ai jamais diffusé mes opinions politiques dans la boutique auparavant, et j'ai toujours traité les employés de Cultiva avec respect et courtoisie, » poursuivit Mlle Synek [...]
Après que l'histoire eut fait l'objet d'une première couverture dans la presse conservatrice et qu'un des propriétaires de Cultiva eut contacté Synek pour s'excuser et lui dire qu'elle était la bienvenue au café (Synek a écrit sur Facebook qu'elle avait accepté les excuses), le récit a commencé à se transformer en une histoire de victime transgenre. La nouvelle employée de la Nebraska Family Alliance, « la source de beaucoup de stress personnel » ?
Une directrice d’école interdit les cannes de Noël à cause de « leur forme en “J” pour Jésus »
Par Dorothy Cummings Maclean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tOrange.biz
Omaha, Nebraska, 7 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Une directrice d’école élémentaire est en congé administratif après avoir interdit les cannes de Noël qui, selon elle, sont un symbole chrétien.
Selon Liberty Counsel, la directrice de l’école élémentaire de Manchester dans l’Omaha, Jennifer Sinclair, a écrit une note aux enseignants, en novembre, interdisant toute décoration et tout devoir faisant référence à Noël, y compris les couleurs rouges et vertes.
« Veuillez rappeler que nous ne réaliserons aucune activité de Noël ou du temps des fêtes avec les élèves, » écrit-elle. « Le père Noël et les objets de Noël ne figureront pas dans les activités ou documents. Nous avons plusieurs croyances religieuses à notre école et il est donc de notre devoir d’être inclusif. »
Sinclair fut si décidée dans son inclusivité qu’elle interdit les cannes de Noël, expliquant que leur forme en « “J” était pour Jésus ».
« Historiquement, la forme était un “J” pour Jésus, » soutient-elle. « Le rouge est pour le sang du Christ et le blanc est un symbole de sa résurrection. »
La directrice interdit aussi les cannes en sucre candi de différentes couleurs.
Lire la suiteLes pro-vie victimes de vols et de vandalisme de la part d'activistes proavortement
Par Micaiah-Bilger (LifeNews)
De nombreux clubs d'étudiants pro-vie et d'activités de sensibilisation de même nature dans les écoles aux États-Unis ont été la cible de vandalisme, de vols et d'autres incidents au cours du mois dernier.
Au cours du week-end, Students for Life of America a rapporté qu'un individu avait vandalisé et volé plusieurs tracts de la Southern Methodist University à Dallas, au Texas, avant que le président Kristan Hawkins n'arrête sa tournée de conférences "Lies Pro-Choice Politicians Tell"[Les mensonges que les politiciens pro-choix répandent].
« Nous condamnons totalement les attaques lâches des étudiants pro-choix qui ont trop peur de venir nous parler face à face pour discuter », a déclaré M. Hawkins. « L'événement... est gratuit, ouvert au public, et a une séance de questions-réponses ; pourtant, ces étudiants ont décidé de voler nos pancartes, c'était au plus ce qu'ils eussent pu oser, peut-être ont-ils peur d'essayer de défendre leurs idées ? »
M. Hawkins a affirmé que des activistes proavortement avaient également détruit des affiches pro-vie appartenant aux étudiants de la Robert Morris University avant son discours en ce lieu.
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