Des pro-avortement veulent écarter un test sanguin important pour faciliter la prescription de la pilule abortive
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Ce test sanguin réalisé aux États-Unis notamment, lors d’une grossesse, a pour but d’éviter la mort ou l’anémie de futurs enfants à naître, ce dont l’industrie de l'avortement se fiche apparemment. Il est puéril de la part des partisans de l’avortement de vouloir accélérer la prescription de la pilule abortive en évitant un simple test, éventuellement suivi d’un traitement tout aussi simple. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteVoulant rendre la pilule abortive plus accessible que jamais, les avorteurs font campagne pour abolir un test sanguin standard pour les femmes enceintes qui pourrait faire la différence entre la réussite ou l’échec de leurs futures grossesses.
Les avorteurs souhaitent abolir le test sanguin standard du facteur Rhésus effectué sur les femmes enceintes. La Mayo Clinic affirme : « Le facteur Rhésus (Rh) est une protéine héréditaire qui se présente à la surface des globules rouges. Si votre sang contient cette protéine, vous êtes Rh positif. Si votre sang est dépourvu de la protéine, vous êtes Rh négatif ».
Si une femme enceinte est Rh négatif, mais que le bébé est Rh positif, le corps de la mère « pourrait produire des protéines appelées anticorps anti-rhésus après exposition aux globules rouges du bébé ». Bien que cela ne se produise généralement pas pendant la grossesse, il est plus probable que cela se produise lors de l’accouchement, ainsi que pendant un avortement.
« Les anticorps produits ne posent pas de problème lors de la première grossesse », souligne la clinique Mayo. « Le problème, c’est votre prochaine grossesse ». Ce serait le cas pour toute grossesse suivant un avortement.
« Si votre prochain bébé est Rh positif, ces anticorps anti-rhésus peuvent traverser le placenta et endommager les globules rouges du bébé », qui sont nécessaires pour alimenter le corps du bébé en oxygène. « Cela pourrait entraîner une anémie potentiellement mortelle, une condition dans laquelle les globules rouges sont détruits plus vite que le corps du bébé ne peut les remplacer », ce qui conduirait finalement à la mort du bébé.
Une prêtresse épiscopalienne, lesbienne, à la tête de la National Abortion Federation aux États-Unis
Katherine Ragsdale, présidente de la NAF étatsunienne.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Katherine Ragsdale, prêtresse épiscopalienne et lesbienne de surcroît, a récemment été nommée à la tête de la National Abortion Federation des États-Unis, organisme qui, comme son nom l’indique, est voué à la promotion, à la défense et au soutien de cette funeste pratique, selon LifeSiteNews :
« Les fournisseurs d’avortements font partie de mes héros personnels et de mes saints d’aujourd’hui », déclarait Ragsdale lorsque la nouvelle a été annoncée. Elle était présidente-directrice générale intérimaire de la NAF depuis septembre 2018.
En 2011, elle a « épousé » une autre femme « prêtre » épiscopalienne, Mally Lloyd. Il n’est pas clair s’elles sont toujours ensemble ; la biographie de Ragsdale paraissant sur le site internet de la NAF ne fait aucune mention de Lloyd.
« Depuis des décennies, Katherine Ragsdale, une fausse prophétesse, essaie de recouvrir de vêtements religieux l’assassinat d’enfants », déclara le Père Frank Pavone à LifeSiteNews, directeur national de Priest [catholique] for Life et président du National Pro-Life Religious Council. « Elle a dirigé le “Religious Coalition for Abortion Rights” (maintenant le “Religious Coalition for Reproductive Choice”), qui opère actuellement des rites de bénédiction pour les parents sur le point de tuer leurs enfants et pour ces installations à l’intérieur desquelles le sang est versé. »
Ce groupe mène également « des études bibliques tentant de dire exactement le contraire de ce qu’affirme l’Écriture sur ce que Dieu pense de l’effusion du sang innocent », explique le Père Pavone.
Le Père Pavone fait remarquer qu’il n’est pas surprenant que la NAF ait choisi Ragsdale pour la diriger.
« Il révèle en fait l’une des plus grandes faiblesses de l’industrie de l’avortement : la science n’est pas de son côté, la logique n’est pas de son côté, et l’histoire n’est pas de leur côté, » expliqua-t-il. « Cela fait depuis longtemps qu’elle n’a plus d’argument pour tenter de justifier l’avortement. Et maintenant, tout ce qui lui reste est de le déguiser en “spiritualité”. »