Le groupe de Visegrád (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) promeut des politiques familiales
Par le Visegrád Post ― Photo : senivpetro/Freepik
Visegrád — Faisant suite à une vidéoconférence avec ses homologues polonaise (Marlena Maląg), slovaque (Milan Krajniak) et tchèque (Jana Maláčová), Katalin Novák, ministre de la Famille au sein du gouvernement de Viktor Orbán, a déclaré, ce jeudi 13 mai, que les pays du Groupe de Visegrád venaient de former une « coalition profamilles ».
« Une collaboration qui place les familles au centre »
« Au cœur de l’Europe se trouve une collaboration qui place les familles au centre. Nous ne cherchons pas de réponses aux défis démographiques auxquels nous sommes tous confrontés en soutenant l’immigration, mais en soutenant les familles », a-t-elle expliqué.
« J’ai parlé de la pratique hongroise lors de la conférence. En Hongrie, nous soutenons le fait que si quelqu’un pense en termes de famille, cela signifie qu’il respecte ses prédécesseurs et se sent responsable de ses descendants, c’est-à-dire qu’il pense à long terme ».
Exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 25 ans en Hongrie
« Nous avons mis en place le service de garde des bébés [mauvaise idée*], le plus grand programme de construction de logements en Hongrie, et nous augmenterons les frais de garde des bébés à partir du 1er juillet. À partir de 2022, les personnes de moins de 25 ans seront exonérées de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, tandis que les mères élevant quatre enfants bénéficient toujours de l’exonération d’impôt sur le revenu, mais je peux également mentionner la construction de crèches », a-t-elle poursuivi.
« Au sein du V4, nous surveillons les bonnes pratiques de chacun ; en Pologne, par exemple, les jeunes bénéficient déjà de l’exonération d’impôt sur le revenu des personnes physiques, bien que cela signifie un peu moins de déductions que ce qui sera en vigueur en Hongrie à partir de janvier prochain ».
Lire la suiteLa natalité est en baisse au Québec. L’avortement aussi ? Quid de la pilule abortive ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’avortement serait en baisse au Québec depuis 2020, selon Le Devoir qui se base sur les chiffres de la Régie de l’assurance maladie du Québec :
Stable depuis plusieurs années au Québec, le nombre d’avortements a diminué de 9 % en 2020, selon des données obtenues par Le Devoir auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Chez les moins de 19 ans, ce chiffre s’élève à 13 % […] En 2020, 21 778 avortements ont eu lieu, contre 23 837 en 2019, selon la RAMQ.
Sont-ce les mesures « sanitaires » qui seraient à l’origine de la baisse ? La chose est malaisée à dire, car la dénatalité s’est visiblement accrue durant le confinement. D’après Le Devoir :
Entre octobre et décembre 2020, 19 300 Québécois ont vu le jour, contre 20 692 durant la même période en 2019, selon l’Institut de la statistique du Québec.
« Les données préliminaires des premiers mois de 2021 devraient confirmer la tendance à la baisse des naissances », estime Benoît Laplante, professeur au Centre Urbanisation Culture Société à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Selon le chercheur, la crise sanitaire a incité des couples à retarder leur projet d’avoir un enfant. « L’explication la plus vraisemblable [de la diminution des naissances], c’est la réaction de crainte des gens vis-à-vis des conditions économiques immédiates », juge M. Laplante.
Des femmes ont aussi décidé d’interrompre leur grossesse en raison du contexte économique, selon le Dr Claude Paquin, directeur médical de la clinique Fémina.
Pouvez-vous me dire pourquoi on parle de « crise sanitaire » comme cause du renoncement d’avoir un enfant, ou de sa fin brutale, alors que c’est évidemment les mesures « sanitaires » qui ont provoqué cette crise économique ?
Toujours est-il que des couples ont été découragés d’avoir des enfants, tandis que d’autres les ont fait avorter à cause des dites mesures « sanitaires ». Le confinement, cause de baisse d’avortements ?
On doit aussi prendre en compte que les mesures « sanitaires » ont sans doute fortement découragé toutes formes de relations, menant ainsi à une baisse des naissances, comme le soulignent certains médecins et avorteurs. Peut-être que le confinement aura-t-il amené une baisse des relations extraconjugales, ce qui est une bonne chose, car même les mauvais actes peuvent avoir quelques bons effets. Par contre, ce même confinement, ce qui est extrêmement mauvais, aura aussi entraîné la baisse de saines et chastes relations qui auraient abouti à de solides mariages. Mais cela prendra sans doute plus de temps à établir, quoiqu’on ait observé quand même une baisse dans les projets de nuptialités.
Ce que cela nous montre, c’est qu’il y a moins d’avortements parce qu’il y a moins de bébés à tuer…
Lire la suiteAugmentation spectaculaire du nombre des mariages en Hongrie depuis 2010
Par le Visegrád Post ― Photo (modifiée) : Elvis Bekmanis/Unsplash
Hongrie — Les chiffres publiés par l’agence européenne de statistiques Eurostat indiquent que la politique favorable à l’épanouissement des familles menée par le gouvernement Orbán depuis son retour au pouvoir en 2010 commence à porter ses fruits. En effet, le taux de mariages par habitant a fortement augmenté entre 2010 et 2020.
Du 23ème au 3ème rang européen entre 2010 et 2020
Selon les données publiées par Eurostat, le nombre de mariages célébrés est de 4,5 par an pour 1 000 habitants dans l’Union européenne, un chiffre relativement stable dans les vingt dernières années. Pour ce qui est de la Hongrie, ce nombre s’élevait à 3,6 mariages par an pour 1 000 habitants (23ème rang sur les 27 pays membres de l’UE) à l’issue de huit années de gouvernements socialo-libéraux qui n’avaient pas vraiment mené de politique familiale. En 2016, soit au cours du deuxième mandat (depuis son retour au pouvoir en 2010) du gouvernement Orbán, ce nombre avait dépassé la moyenne européenne et se trouvait à 5,3 mariages par an pour 1 000 habitants. En 2019, la hausse du nombre de mariages se poursuivait avec 6,7 mariages par an pour 1 000 habitants, et enfin, les chiffres publiés par l’agence hongroise de statistiques (KSH) pour 2020 montrent que la progression s’est poursuivie pour atteindre 6,9 mariages par an pour 1 000 habitants, le taux le plus élevé depuis 1985 et le troisième plus élevé dans l’Union européenne, derrière Chypre et la Lituanie.
Felix Hungaria nube
Cette augmentation du nombre des mariages, qui aussi forte qu’elle soit, n’atteint pas (encore) les chiffres des années 1960 et 1970 — on recensait 9,8 mariages par an pour 1 000 habitants en 1975 —, sont néanmoins un passage obligé en vue d’augmenter significativement le nombre des naissances, un objectif affiché du gouvernement Orbán depuis son retour aux affaires. Viktor Orbán avait ainsi déclaré en 2018 : « Dans toute l’Europe, il y a de moins en moins d’enfants, et la réponse de l’Occident à cela est la migration. Ils veulent que les migrants [remplacent les] enfants disparus, pour que les chiffres s’additionnent. Nous, Hongrois, avons une manière de penser différente. Au lieu de simples chiffres, nous voulons des enfants hongrois. »
Hausse des mariages et des naissances, et baisse des avortements en Hongrie en 2020
Par Gontran Paume (Médias Presse Info) ― Photo : gpointstudio/Freepik
La Hongrie a publié son bilan démographique provisoire pour les 11 premiers mois de l’année 2020. La bonne surprise est la forte hausse de la natalité, après 3 années consécutives de baisse (-1,4 % par an de 2017 à 2019 inclus) due à la stagnation de l’indice de fécondité à un niveau insuffisant (1,49 enfant par femme). Si le mois de décembre suit la tendance des 11 premiers mois, il y aura eu 92 700 naissances vivantes en Hongrie en 2020, soit une hausse de 3,9 % par rapport à 2019 (89 193) et un nombre à peine inférieur à celui de 2016 (93 063) et supérieur à celui de 2010 (90 335), année qui avait vu le retour de Viktor Orbán au pouvoir après son premier gouvernement de 1998 à 2002. L’indice de fécondité devrait être d’environ 1,55 et rejoindrait donc à peu près la moyenne européenne (entre 1,5 et 1,6 ces dernières années). Il était tombé jusqu’à 1,23 en 2011 et était l’un des plus faibles de l’Europe et du monde à ce moment-là.
C’est surtout la nuptialité qui a très fortement progressé en Hongrie ces 10 dernières années puisque le nombre de mariages a presque doublé entre 2010 et 2019 en passant de 35 520 à 65 268 (+83,75 % en 9 ans). Entre 2018 et 2019, il a augmenté de 28,4 % (50 828 mariages en 2018). Sur les 11 premiers mois de l’année 2020, la progression est encore de 3,1 % par rapport à la même période (63 994 contre 62 048). Précisons qu’il y a eu de nombreux mariages de régularisations ces dernières années. Le taux de nuptialité est de 7,2 pour 1000 habitants pour les 11 premiers mois de 2020, soit nettement plus du triple du niveau enregistré en France métropolitaine dans la même période (2,1, chiffre provisoire de 2020, ce qui constitue le 2e plus bas niveau depuis qu’il y a des statistiques annuelles, à savoir depuis 1801). Le plus mauvais en France était en 1915, en pleine 1re guerre mondiale ! Le taux de nuptialité de la Hongrie est désormais plus proche des taux des pays africains que des taux européens !
Lire la suiteLégère baisse de la fécondité en 2019 au Québec : 1,58 enfant par femme
C'est ce qu'on appelle un hiver démographique...
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : PxHere
Alors que l’indice synthétique de fécondité au Québec s’établissait en 2018 à 1,59 enfant par femme (nettement insuffisant pour remplacer les générations), cet indice a encore légèrement diminué en 2019 pour atteindre 1,58 enfant par femme.
L’indice synthétique de fécondité au Québec est inférieur à 1,6 enfant par femme pour une deuxième année consécutive. Il s’était maintenu au-dessus de ce niveau de 2006 à 2017, atteignant un maximum de 1,73 enfant par femme en 2008 et en 2009. Depuis 11 ans, il est en légère baisse continue. La fécondité au Québec est sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis 1970.
La fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (2,6 enfants par femme) et les territoires amérindiens et esquimaux, alors qu’elle est la plus faible dans les grandes villes de Montréal (1,38 enfant/femme) et de Québec (1,48 enfant/femme).
L’indice synthétique de fécondité correspond au nombre moyen d’enfants qu’auraient un groupe de femmes si elles connaissaient, tout au long de leur vie féconde, les niveaux de fécondité par âge d’une année donnée.
En 2019, on estime à 84 200 le nombre de naissances au Québec, un nombre légèrement supérieur à celui enregistré en 2018 (83 840). Cette faible augmentation (environ 0,4 %) est la première observée depuis 2012. La hausse du nombre de naissances observée entre 2018 et 2019 s’explique par une augmentation du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants, due principalement à l’immigration, et non par une hausse de la fécondité.
Politiques familiales : hausse des naissances de 9 % en Hongrie, nombre des mariages double
Par Pour une école libre au Québec — Photo : prostooleh/Freepik
Le déclin de la population de la Hongrie a ralenti de 47 % en janvier 2020, après 9,4 % de naissances supplémentaires et 17 % de décès en moins par rapport à la même période l’an dernier, a déclaré vendredi le Bureau central des statistiques (KSH).
L’indice de fécondité hongrois de 1,6 enfant/femme est désormais le même que celui du Québec, sans aucune politique migratoire.
Le nombre de mariages a presque doublé, avec 2863 couples mariés, par rapport à la même période l’an dernier, et le nombre le plus élevé de janvier depuis 1982.
Au premier mois de l’année, 8 067 enfants sont nés, soit 694 de plus qu’à la même période l’an dernier, tandis que 11 553 personnes sont décédées, 2 356 de moins qu’en janvier 2019. Le communiqué expliquait qu’en janvier, 8 067 enfants étaient nés, ce qui représente de manière significative, 694 nouveau-nés de plus qu’au premier mois de 2019, la valeur la plus élevée de janvier depuis 2009. À titre de comparaison, il est né 6 850 enfants au Québec en janvier 2020. La population du Québec était estimée à 8, 485 millions en juillet 2019 alors que celle de la Hongrie était de 9, 773 millions au 1er janvier 2019.
La valeur mensuelle estimée de l’indice synthétique de fécondité par femme était de 1,60 contre 1,44 pour la même période de l’année précédente.
Le taux de déclin naturel de la population est tombé à 0,42 % contre 0,79 % en janvier 2019, a indiqué le KSH.
Pour relancer la natalité, le premier ministre hongrois avait décidé d’attribuer en 2019 une aide de 30 500 euros (44 500 $ canadiens) à chaque couple qui se mariait avant le 41e anniversaire de la femme.
Lire la suiteLe taux de natalité en Italie tombe à son niveau historique le plus bas
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : pxfuel
Voilà le résultat de l’avortement, de la contraception, du divorce, etc. Selon LifeSiteNews :
L'Italie a enregistré son plus petit nombre de nouveau-nés en 2019, ce fait amenant son président à augurer du malheur du pays.
« C'est un problème qui concerne l'existence même de notre pays », a déclaré Sergio Mattarella, âgé de soixante-dix-huit ans.
« L'étoffe de notre pays s'affaiblit, et tout doit être mis en œuvre pour contrer ce phénomène ».
Selon l'Istituto Nazionale di Statistic (Istat), il n'y a eu que 435 000 naissances en Italie l'année dernière, le nombre le plus bas jamais enregistré dans le pays, contre 647 000 décès.
Le nombre de naissances a diminué de 5 000 par rapport à 2018, et le nombre de décès a augmenté de 14 000.
Selon Reuters, la population totale d'Italie a diminué de 116 000 personnes, pour atteindre 60,3 millions d'habitants, malgré le nombre croissant de naissances chez les « migrants »* dans le pays. L'agence de presse a également noté que « la population italienne avait augmenté pratiquement chaque année depuis la Première Guerre mondiale, atteignant un pic en 2015 avec 60,8 millions, mais depuis a commencé à diminuer ».
L'espérance de vie est passée à 85,3 ans pour les italiennes et à 81 ans pour les italiens. La diminution des naissances et l'augmentation de l'espérance de vie ont fait que l'âge moyen est de 45,7 ans.
Lorsque le faible nombre de naissances en Italie en 2018 fut annoncé, le ministre de l'intérieur à l'époque, Matteo Salvini, avait déclaré : « Nous sommes dans un état catastrophique ».
*Guillemets rajoutés. — A. H.
Financiers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
Dans la Hongrie d’Orbán, le Christ est roi
Couronne de saint Étienne de Hongrie et Parlement hongrois.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (montage) : CSvBibra/Wikimedia Commons, falco/Pixabay
Ou du moins Il règne un peu plus par ses bienfaits dans ce pays que dans d’autres. Et ceci est symbolisé par un attribut royal même, la couronne de saint Étienne de Hongrie qui repose depuis 2000, au centre du parlement hongrois, d’après Crisis Magazine :
Aujourd’hui [...] dans une Hongrie véritablement démocratique — « un État démocratique chrétien », comme Orbán l’a appelé dans un discours prononcé en Italie la semaine dernière — la couronne se trouve symboliquement au centre même du magnifique édifice du Parlement à Budapest. C’est au cours du premier mandat de M. Orbán, en l’an 2000, année du millénaire, que la décision a été prise de placer la couronne au cœur du gouvernement hongrois, passant d’une petite salle de musée à la rotonde du Parlement. Les symboles sont importants et, pour les Hongrois, le déplacement de la couronne de saint Étienne parle fort et avec force.
La création d’un État démocratique chrétien a été la politique centrale du gouvernement hongrois. Elle repose, dit Orbán, sur « trois piliers : la famille, la nation et la liberté chrétienne ».
Or, le gouvernement (laïciste) de l’Union européenne est hostile à chacun de ces trois piliers, donc à la Hongrie, qui doit lutter contre ce géant difforme et contre les diverses puissances, comme le milliardaire George Soros. Et là où ce pays diverge notamment de nombre de ses homologues européens, c’est sur la question de la gestion de ces centaines de milliers de personnes, mal désignées par le terme « migrant », qui tentent de s’installer illégalement dans les pays d’Europe, avec la plupart du temps pour mobile l’aspect économique de la nation envahie. La Hongrie quant à elle tient rigoureusement ses frontières face aux flots de l’invasion, ayant comme raison, parmi d’autres, de protéger le christianisme et sa culture ; car deviendrait une nation encore chrétienne où l’on ferait entrer une multitude de musulmans ?
Bien que le règne social de Jésus-Christ ne soit pas pleinement instauré dans cette nation (il faudrait pour cela entre autres que le Catholicisme soit reconnu religion d’État), la Hongrie est un exemple pour notre époque, par ses puissants efforts pour rebâtir sa natalité et la famille, ainsi que par son aide aux chrétiens persécutés, selon le Crisis Magazine :
L’État démocratique chrétien de Hongrie est aussi un exemple éclatant de charité chrétienne et un exemple pratique sur la façon de prévenir la migration économique. Ému par l’histoire des chrétiens persécutés en 2016, M. Orbán a créé le Secrétariat pour les chrétiens persécutés. Son gouvernement est le premier au monde à avoir un ministère dédié à aider l’Église [ou d'autres églises*] qui souffre dans le monde islamique. Ils aident directement les chrétiens en Syrie, en Irak et au Nigeria. Le programme « Hungary Helps » reconstruit des villes entières pour que les familles puissent avoir un véritable avenir dans leur maison.
Le Christianisme, base et ciment de l’Europe, d’après le Crisis Magazine :
Comment un chrétien peut-il contester la déclaration d’Orbán selon laquelle « nous sommes un peuple qui pense que le christianisme est le dernier espoir de l’Europe » ?
Quand l’historien Hilaire Belloc a affirmé que « l’Europe reviendra à la foi, ou elle périra », il ne parlait pas d’un retour à la chrétienté en soi. C’est beaucoup plus simple que ça. Il observait simplement que le christianisme est le « ciment » même de l’Europe. Mais si le ciment se désagrège, le bâtiment aussi.
Fécondité du Québec : 1,59 enfant par femme en 2018, était de 1,60 en 2017
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : John_loannidis/Pixabay
Le nombre d'enfants par femme est en-dessous du seuil de stabilité, si bien que les Canadiens Français ne tarderont pas à disparaître s'ils continuent dans la voie de la contraception et de l'avortement. — A. H.
On estime à 83 800 le nombre de naissances au Québec en 2018, un nombre semblable à celui enregistré en 2017 (83 855).
L’indice synthétique de fécondité s’établit à 1,59 enfant par femme, en légère diminution comparativement à 1,60 en 2017, car la population du Québec a augmenté principalement par l’apport d’immigrants.
Les taux de fécondité poursuivent leur recul chez les femmes de moins de 30 ans et semblent se stabiliser au-delà de cet âge. À l’échelle régionale, la fécondité demeure la plus élevée dans le Nord-du-Québec (c’est la seule région avec une fécondité supérieure au taux de remplacement), tandis que les indices les plus faibles s’observent à Montréal et dans la Capitale-Nationale. C’est ce qui ressort de ce bulletin, qui accompagne la diffusion des données provisoires sur les naissances et la fécondité au Québec en 2018.
Il est né moins d’enfants au Québec en 2018 qu’en 1975 (96 298) alors que la population était alors de 6 330 303 alors que celle-ci est de 8 390 499 en 2018.
À titre comparatif, l’indice synthétique de fécondité était de 1,50 enfant par femme au Canada en 2017. Cette même année (dernière disponible dans la plupart des pays), l’indice était de près de 1,9 enfant par femme en France et se situait entre 1,7 et 1,8 enfant par femme aux États-Unis, dans plusieurs pays du nord de l’Europe (Suède, Danemark, Irlande), ainsi qu’en Australie et en Nouvelle-Zélande. Il était de moins de 1,4 enfant par femme dans plusieurs pays du sud de l’Europe (Italie, Espagne, Portugal, Grèce), de 1,43 enfant par femme au Japon et de seulement 1,05 enfant par femme en Corée du Sud.
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