Infirmière dans une clinique d’avortement, elle partit et Dieu changea sa vie d’une manière miraculeuse
Martínez Gómez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
María Martínez Gómez a passé des années à travailler dans une clinique d’avortement, niant la réalité de ce qu’elle voyait.
Infirmière en Espagne, elle dit avoir reçu le baptême catholique, mais en grandissant, elle a commencé à mépriser la foi et tout ce qu’elle représente, selon Catholic News Agency.
Lors d’une conférence catholique qui s’est tenue en mai à Saint-Sébastien, en Espagne, Mme Gómez a expliqué pourquoi elle a abandonné son travail dans le domaine de l’avortement et comment Dieu a changé sa vie de manière miraculeuse.
Elle a déclaré que son travail à la clinique d’avortement la stressait ; elle passait ses journées à préparer des femmes pour des avortements chirurgicaux et à essayer de les réconforter par la suite. Mme Gómez dit qu’elle se mentait à elle-même et aux femmes au sujet des bébés à naître qui étaient avortés dans la clinique.
Elle se souvient qu’une fois, elle a cru voir le pied d’un bébé avorté, mais elle s’est convaincue elle-même que ce n’était qu’un caillot de sang, selon l’article.
Et ce n’est pas tout :
Gomez a expliqué que la clinique d’avortement prenait délibérément des mesures pour s’assurer que les femmes ne changeraient pas d’avis avant leur avortement. Les femmes étaient isolées de leur partenaire avant l’opération, afin de les « déconnecter de la réalité », et Gomez était chargée de leur tenir la main et de les maintenir calmes pendant l’avortement.
Après l’opération, elle raconte que les femmes étaient parfois si traumatisées qu’elles pensaient ne pas avoir encore subi l’avortement et la suppliaient d’empêcher l’opération. C’était le travail de Gomez de les informer qu’elles avaient, en fait, déjà avorté.
Elle a fini par démissionner à cause du stress lié à ce travail. Elle est retournée à l’école où elle a obtenu un diplôme de physiothérapie.
Lire la suiteAvortement sélectif au Népal : il manque une fille sur trente-huit
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Une étude récente publiée dans la revue British Medical Journal (BMJ) Open fait un terrible constat : l’« ampleur croissante » du phénomène des avortements sélectifs au Népal, privilégiant les garçons au détriment des petites filles.
Selon l’enquête, entre 2006 et 2010, il manquait environ une fille sur cinquante dans les registres. Entre 2010 et 2011, ce chiffre est passé à une fille « manquante » sur 38.
L’étude rappelle que le ratio naturel d’une population est de 105 garçons pour 100 filles. Mais à Katmandou, par exemple, on compte en moyenne 115 garçons pour 100 filles.
La terrible sélection peut s’effectuer « avant » et même « après la naissance », car les chercheurs ont remarqué que dans les régions les plus touchées par ce phénomène, « les filles sont plus susceptibles de mourir avant l’âge de cinq ans que les garçons ». Troublante coïncidence…
La préférence pour les garçons est très ancrée dans la culture, explique le site spécialisé Genethique.com : ceux-ci sont « considérés comme des atouts économiques et sociaux », quand les filles sont « considérées comme un fardeau financier », nécessitent une dot et quittent le foyer familial au moment du mariage.
Lire la suitePic de mortinaissance à travers le monde causé par le confinement
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Devostock
21 septembre 2020 (LifeSiteNews) — La suspension et le retard des soins médicaux non liés au coronavirus ont provoqué une hausse des mortinaissances dans plusieurs pays, selon plusieurs études, dont une publiée récemment dans The Lancet.
L’étude du Lancet a révélé que les mortinaissances au Népal sont passées de 14 pour 1 000 naissances avant le confinement à 21 pour 1 000 naissances en l’espace de deux mois, rapporte Nature. Les auteurs de l’étude ont en outre noté que l’ampleur de ce phénomène reste inconnue, car le confinement a également brusquement conduit plus de femmes enceintes à choisir d’accoucher en dehors des hôpitaux.
« Le Népal a fait des progrès significatifs au cours des 20 dernières années en matière de santé pour les femmes et leurs bébés, mais les derniers mois ont ralenti ces progrès », déclarait le responsable de l’étude, Ashish K.C., de l'Université d’Uppsala en Suède. Elle a spécifiquement attribué ce problème à l’annulation de rendez-vous de routine qui auraient permis d’identifier les problèmes de santé suffisamment tôt pour les traiter.
Des pics de mortinatalité ont également été signalés par des hôpitaux en Inde et à Londres, ajoute Nature. Les médecins du St George’s University of London signalent que les mortinaissances à l’hôpital ont presque quadruplé par rapport à l’année dernière.
« Ce que nous avons fait, c’est provoquer un pic de mortinatalité involontaire en essayant de protéger les femmes enceintes contre le COVID-19 », déclarait la spécialiste en obstétrique Jane Warland, de l’University of South Australia à Adélaïde, à Nature. Par exemple, « les femmes souffrant d’hypertension ne sont pas prises en charge comme elles le seraient normalement, et l’hypertension non détectée est un facteur de risque de mortinatalité ».
Ce ne sont là que les dernières alarmes soulevées par le bilan de santé publique de ce confinement, qui a été présenté à l’origine comme nécessaire afin de préserver les fournitures médicales et la capacité d’accueil des hôpitaux pour les patients atteints du coronavirus.
En juillet, une analyse comparative de dix pays menée par la conservatrice Heritage Foundation révèle que les mesures de confinement les plus restrictives n’étaient pas plus efficaces pour sauver des vies que les politiques plus ciblées et adaptées aux personnes les plus à risque.
En mai, un groupe de 500 médecins avertissaient le président Donald Trump qu’il était « impossible de surestimer les dommages à court, moyen et long terme sur la santé des personnes avec un confinement continu [...] Les millions de victimes d’un confinement continu seront cachées sous le nez de tous, mais on invoquera comme cause l’alcoolisme, la pauvreté, le suicide, la crise cardiaque, l’accident vasculaire cérébral ou l’insuffisance rénale ».