La surpopulation : un vieux mythe réfuté
Par Aidan Grogan (American Institute for Economic Research) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Konstantin Shishkin/Adobe Stock
Le prince Philip a déclaré un jour : « Au cas où je me réincarnerais, j’aimerais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. » Le défunt duc d’Édimbourg est décédé en 2021, mais le sentiment hystérique qu’il exprimait à propos de la surpopulation perdure.
Un sondage YouGov a révélé que les préoccupations liées à la surpopulation sont largement répandues parmi les adultes de la planète, près de la moitié des Américains interrogés estimant que la population mondiale est trop élevée. Ce point de vue est partagé par 76 % des Hongrois et 69 % des Indiens, selon le sondage.
La surpopulation et les catastrophes écologiques ont été les thèmes de nombreuses superproductions cinématographiques, dont ZPD (1972), Soleil vert (1973), Idiocracy (2006) et Elysium (2013). Les médias grand public ont à maintes reprises promu l’idée apocalyptique auprès du public, avec des titres tels que « La science prouve que les enfants sont mauvais pour la Terre. La morale nous suggère d’arrêter d’en avoir » (NBC News). Le magazine progressiste Fast Company a publié une vidéo intitulée « Pourquoi avoir des enfants est la pire chose que vous puissiez faire pour la planète ».
La théorie de la surpopulation et l’idée collectiviste selon laquelle la reproduction humaine doit être limitée, même par la force, ne sont pas nouvelles. Elles sont apparues pour la première fois dans l’ancienne épopée mésopotamienne d’Atrahasis, où les dieux contrôlent la population humaine par la stérilité, l’infanticide et la nomination d’une classe de prêtres chargés de limiter les naissances.
Lire la suiteSteven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteLes experts en démographie préviennent que le monde doit craindre l’effondrement de la population, et non la surpopulation
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tomo/Adobe Stock
7 juin 2022 (LifeSiteNews) — Contrairement aux projections des Nations Unies, les démographes avertissent que des preuves récentes suggèrent que le monde se dirige vers un effondrement de la population, et non vers une ère de surpopulation.
Alors que les Nations unies prévoient que l’humanité continuera sur la voie d’une croissance démographique massive jusqu’en 2100, avec un pic à plus de 11 milliards, une étude démographique publiée dans The Lancet révèle que le monde n’est qu’à quelques décennies d’un déclin démographique brutal et conséquent.
Dans une étude publiée en octobre 2020 et intitulée « Fertilité, mortalité, migration et scénarios démographiques pour 195 pays et territoires de 2017 à 2100 : une analyse prévisionnelle pour l’étude sur le fardeau mondial des maladies », les chercheurs théorisent que la population humaine va continuer à croître jusqu’en 2064, pour atteindre environ 9,73 milliards d’habitants (actuellement, elle se situe autour de 8 milliards d’habitants), mais par contre, en raison des faibles taux de fécondité, la population devrait diminuer de plus d’un milliard d’habitants dans le reste du siècle.
L’étude, qui a récemment fait l’objet d’une large attention sur les médias sociaux, prévoit qu’en 2100, avec des taux de fécondité bien inférieurs au seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme, la Chine ne comptera plus que 773 millions d’habitants, contre 1,39 milliard actuellement. Une telle baisse représente une diminution de la population de près de 50 %.
Si la Chine devait connaître la plus forte baisse en chiffres bruts, des pays comme la Thaïlande, le Japon et l’Espagne connaîtront une réduction de leur population bien supérieure à 50 %.
Si l’on considère uniquement les taux de fécondité, sans tenir compte de l’immigration, de nombreux pays connaissent déjà un déclin démographique rapide.
En 2020, le taux de fécondité aux États-Unis était de 1,6 enfant par femme, contre 3,7 en 1960. Dans des pays comme le Japon et la Chine, ces chiffres sont encore plus bas, de 1,3 à 1,5 selon les sources.
À l’échelle mondiale, le taux de fécondité était de 5,2 en 1960 et se situe aujourd’hui à 2,4. D’ici 2100, ce chiffre pourrait se situer en dessous du seuil de remplacement de 2,1.
Selon Charles I. Jones, économiste à l’université de Stanford, la différence entre un taux mondial de 5,2 et un taux inférieur à 2,1 est la différence entre « une croissance exponentielle de la population et du niveau de vie et une planète vide, où les revenus stagnent et la population disparaît ».
Bien que le récit de la surpopulation ait beaucoup de succès dans les médias, en partie parce qu’il est soutenu par les soi-disant activistes du changement climatique et les institutions mondialistes comme l’ONU, beaucoup tirent la sonnette d’alarme sur l’avenir de l’humanité depuis des décennies, alors que les taux de fécondité continuent de baisser.
L’un de ces experts, Steven Mosher, président du Population Research Institute, écrivait déjà en 1997 dans le Wall Street Journal :
Le problème à long terme de l’humanité ne sera pas d’avoir trop d’enfants, mais d’en avoir trop peu : trop peu d’enfants pour remplir les écoles et les universités, trop peu de jeunes gens entrant dans la vie active, trop peu de couples achetant une maison et une deuxième voiture. En bref, trop peu de consommateurs et de producteurs pour faire avancer l’économie.
L’implosion des marchés européens et la morosité économique du Japon ne tarderont pas à s’étendre aux États-Unis et au reste du monde. Pourquoi dépenser des centaines de millions de dollars par an en contraception et en stérilisation qui ne feront que rapprocher ce jour ?
Lonely, la chanson phare de la société québécoise et occidentale post abortive? Ou réflexion sur ce qui pourrait nous apporter la Joie…
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Flickr
Hier, à La Voix, je ne m’attendais pas à cela. Que les Québécois votent pour un appel à l’aide d’une personne abandonnée. Vide. Seule.
Combien de Québécois se sont retrouvés dans cette chanson ? Il y a longtemps que nous sommes une société qui survit à coup d’anti-dépresseurs, que nous vivons ce qu’en Afrique, décrite comme si misérable, on appelle maladie de blancs…
Parmi les multiples causes de cet état, je voudrais en relever une qui, effectivement, nous distingue fondamentalement du peuple africain. L’absence d’enfants.
Le taux de fécondité au Québec est de 1, 58 enfants par femme. Les dernières femmes à avoir assuré un taux de fécondité permettant la stabilité d’une population riche, soit 2,1 enfants par femme, sont de la génération du début des années 1940. Elles approchent les 80 ans… Heureusement, les populations immigrées récemment permettent de remonter la moyenne à 1,58 enfant. Elle serait moindre encore si l’on ne comptait que les Québécois de souche.
Lonely. La première chose constatée, ce sont les personnes âgées qui ne sont plus visitées par leur trop peu nombreuse progéniture, elles-mêmes occupées par leur enfant.
Lonely. Les enfants uniques, en plus d’être dans 550 des cas, séparés de l’un de leur parent par le divorce, n’ont aucun frère et sœurs pour leur apprendre la fraternité humaine et la « sororité »
Lonely. Dans ces conditions, la famille et le mariage ne sont plus l’une des deux ou trois conditions de vie (célibataire, famille, vocation religieuse) régulant la vie sociale, elles sont plutôt l'une des milliers d’occupations que peuvent choisir, ou pas, les adeptes de l'autoconstruction identitaire. C’est bel et bien ce qu’apporte le cours d’éducation sexuelle dans les écoles où la notion de mariage, de fidélité, d’engagement n’existe plus. Ne reste que le consentement à l’utilisation réciproque jusqu’à l’évacuation de sa vie.
Lire la suiteLe député démocrate Alexandria Ocasio-Cortez : « Arrêtons de faire des enfants pour sauver le climat »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info)
L’étoile montante des démocrates américains, la plus jeune représentante élue au Congrès américain, l’afro-américaine née dan le Bronx, Alexandria Ocasio-Cortez, ne cesse de faire parler d’elle aux États-Unis par ses propos chocs, et si politiquement et climatiquement corrects.
Cette disciple de Bernie Sanders, le démocrate socialiste, vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur, expose un programme progressiste au possible : tout en promettant la dissolution de la police d’immigration, une assurance maladie pour tous, elle se sent investie d’une mission pour lutter contre un réchauffement climatique anthropique, pourtant contesté par nombre de scientifiques de par le monde.
Surfant sur la vague de la « génération verte », cette opposante à la politique de Donald Trump qui a retiré les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat et qui ne croit pas au réchauffement climatique, a présenté le 26 février dernier le « Green New Deal » : une déclaration d’intention, de vœux pieux, irréalistes pour l’ensemble des Républicains, proposant de réduire les émissions de carbone des États-Unis à zéro en dix ans.
Alors que cette déclaration ne détaille pas par quels moyens les États-Unis arriveront à zéro émission de carbone d’ici 10 ans, dans une vidéo qu’elle a postée, le jour précédent, sur le réseau social Instagram, Alexandria Ocasio-Cortez a eu une idée fabuleuse pour sauver la planète et le climat : il faut cesser d’avoir des enfants. Cette Américaine rouge s’est faite le porte-parole de la théorie néo-malthusienne contemporaine, ébauchée dans des cénacles occultes et mondialistes : puisque nous sommes trop d’êtres humains ne faisons plus d’enfants, parce que leur vie sera difficile, et qu’ainsi nous sauverons la planète ! Elle fait ainsi sienne l’idéologie matérialiste du démographe et économiste Thomas Malthus, également prêtre anglican, qui fin XVIIIe-début XIXe siècle, avait théorisé que l’excès de naissances dans les classes pauvres est un problème pour la qualité de vie.
« Il y a un consensus scientifique, explique-t-elle dans sa vidéo, sur le fait que la vie des jeunes enfants va être très difficile. Cela induit les jeunes à se poser une question légitime : est-il juste de continuer à faire des enfants ? […] Nous avons besoin d’un sentiment universel d’urgence. Et les gens sont en train d’introduire des propositions édulcorées qui, franchement, vont nous tuer. Le manque d’empressement va nous tuer. »
Et elle, que fait-elle d’autre sinon proposer à l’humanité de se suicider, de se tuer, en n’ayant plus d’enfants ? Et à qui Alexandria Ocasio-Cortez laissera-t-elle donc la terre étant donné que, si l’on arrête d’avoir des enfants, l’humanité va rapidement disparaître ? Mais qui, dans son idée, devrait arrêter de faire des enfants ? Les pauvres semble-t-il, ceux qui ne peuvent offrir une vie facile à leurs enfants, de bonnes études, et tutto quanto…
Parfois certaines idioties polluent l’air bien plus que l’inoffensif CO2 !
Quelques mythes sur la fécondité en Afrique — ou l’alarmisme trompeur de l’ONU
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C’est un lieu commun que d’affirmer que l’Afrique subsaharienne souffre d’une surpopulation « insoutenable », annonciatrice d’un tsunami migratoire inouï vers l’Europe dans les décennies à venir, liée à une pauvreté et un sous-développement causés par la fécondité des Africaines. Du côté de l’ONU, les rapports abondent qui dénoncent la lenteur de la « transition démographique » d’Afrique Noire, annonçant périodiquement un relèvement des estimations de la population africaine pour 2050. Mais cette hausse inexorable est avant tout liée à un certain nombre de mythes auxquels souscrivent les statisticiens, de telle sorte que l’alarmisme de l’ONU se révèle trompeur, selon une étude réalisée par Lyman Stone de l’Institute for Family Studies.
Les réévaluations à la hausse sont dues selon lui au fait que les démographes ont, par le passé, systématiquement surestimé la baisse de la fertilité en Afrique. A quoi s’ajoutent des projections à long terme : de nombreux chercheurs évoquent une population de 4 milliards d’âmes en Afrique à l’horizon 2100, alors que la marge d’erreur à prendre en compte sur 80 ans est d’une « importance phénoménale ». Elle est même si grande qu’il faudrait tout simplement ignorer les prédictions sur des dates aussi lointaines.
La fécondité en Afrique n’est pas aussi importante que le prétend l’ONU
Les projections de l’ONU indiquent une remontée progressive du taux de fécondité en Afrique au fil du temps. De quoi croire que la fertilité continue de remonter. Mais c’est le contraire qui est vrai : en Afrique subsaharienne, le nombre attendu d’enfants par femme en âge de procréer a plafonné aux alentours de 6,5 jusqu’en 1985 environ, et ne cesse de descendre depuis lors pour atteindre en 2016 environ 4,5 enfants par femme. En clair : en moyenne, les familles africaines comptaient typiquement six ou sept enfants pendant les années 1960, contre quatre ou cinq aujourd’hui, et la courbe continue de baisser.
Lire la suitePlus il fait chaud, moins la population augmente
Par Réinformation.TV — Photo : Rod Waddington/Flickr
Si cela est vrai et si le réchauffement planétaire était vrai, il n’y aurait pas à craindre pour une population en augmentation au milieu de catastrophes dues à un réchauffement planétaire. — CQV
Contradiction majeure chez les écologistes malthusiens, ou solution providentielle à la surpopulation mondiale ? Après d’autres études dont les résultats sont semblables, Alan Barreca, économiste écologiste à l’université de Californie à Los Angeles a observé un « choc thermique » en démographie, démontrant que la fertilité masculine décroît chez l’homme avec la température [...] Si de nouvelles études devaient confirmer cette tendance, un système de régulation naturelle serait en place : à mesure que la température de la planète augmenterait, la natalité décroîtrait, ce qui limiterait les inconvénients du réchauffement climatique en réduisant les populations. C’est du moins ainsi que doit raisonner un citoyen qui croit au réchauffement climatique et à la surpopulation.
La contraception a créé une épidémie de solitude : des milliers meurent seuls sans que personne le remarque
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Borya/Creative Commons
NEW YORK, 15 mars 2018 (LifeSiteNews) — L’une des conséquences de l’usage extrêmement répandu de la contraception est la solitude des personnes âgées dans certains des pays les plus riches du monde.
Ainsi conclut Mary Eberstadt dans un excellent essai célébrant le cinquantième anniversaire de la promulgation de l’encyclique Humanæ Vitæ de Paul VI. Son article, « The Prophetic Power of Humanae Vitae : Documenting the Realities of the Sexual Revolution », (La clairvoyance prophétique d’Humanæ Vitæ : se documenter sur la réalité de la révolution sexuelle) est paru dans le numéro d’avril 2018 de la revue universitaire catholique First Things.
Dans son article, Eberstadt énumère un certain nombre de réalités qui se sont produites dans le monde depuis l’invention de la contraception hormonale. Il s’agit notamment de l’augmentation de l’avortement, qui est inextricablement liée à celle de l’utilisation de la contraception ; d’une réaction progressive des protestants contre la contraception, particulièrement en Afrique ; de la baisse du bonheur féminin et de la montée du sadomasochisme dans la culture populaire ; de l’implosion de l’Anglicanisme; et du grisonnement du monde occidental.
Lire la suiteSelon Stephen Hawking : la surpopulation transformera notre planète en « boule de feu » d’ici à 2600. Vraiment ?
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Stephen Hawking, le célèbre physicien britannique cloué à un fauteuil roulant par la maladie de Charcot, continue d’égrener ses prédictions apocalyptiques fluctuantes. Désormais, il estime que la surpopulation et la trop forte consommation d’énergie qui en découle transformeront notre planète en « boule de feu » d’ici à l’an 2600. La solution ? Que l’Humanité s’envole vers d’autres cieux. Pour commencer, Hawking participe à un projet d’exploration interstellaire à la recherche de planètes habitables. Mais faut-il encore prendre au sérieux ce scientifique qui change de prédictions comme de chemise ? Hawking rappelle de plus en plus les frères Bogdanov dont il partage l’appétit pour les médias. Il avait réduit le temps qu’il nous reste de 1.000 à 100 ans et voilà qu’il nous accorde désormais 500 ans !
Mais après tout, Stephen Hawking n’est pas le premier scientifique à énoncer des absurdités au cours de sa carrière. Et puis en l’occurrence, il fait aussi la promotion de l’entreprise d’exploration spatiale en direction d’Alpha Centauri dans laquelle il s’est associé au milliardaire américain Mark Zuckerberg, le créateur et PDG de Facebook, et au milliardaire russe Youri Milner. Plus qu’une prévision scientifique, la déclaration de Hawking sur la transformation de notre planète en boule de feu pour cause de réchauffement climatique est donc peut-être une simple opération de communication.
Lire la suiteEntrevue-débat à Radio-Canada sur le mythe de la surpopulation, l'obsession de Bill Gates et de sa fondation
Sur le site de Radio-Canada du 12 novembre 2014, à l'émission de Catherine Perrin, écouter à partir de la 8e minute :
(Photo : Kjetil Ree sur wikimédia.org, licence creative commons)
Ça vient de gens plutôt aisés, qui vivent dans une certaine abondance, qui ont besoin de beaucoup de place pour leur mode de vie, qui ont peu d'enfants, qui se disent, eux, civilisés, éduqués, émancipés, conscients, responsables. Ils s'inquiètent de l'autre partie de l'humanité qui, elle, est primitive, barbare, pas civilisée, dominée, inconsciente, irresponsable et qui fait donc trop d'enfants. »
Le discours sur la surpopulation est toujours le discours d'un riche qui craint de devoir partager... Sur le site de genethique.org du 14 novembre 2014 :
Un accord a été trouvé entre le laboratoire américain Pfizer, la fondation Gate et la Children’s Investment Fund Foundation, pour étendre un nouveau contraceptif dans 69 pays pauvres. La mise à disposition à grande échelle de ce contraceptif se fera à partir d’un programme pilote, déjà été expérimenté dans les pays les plus pauvres, tels que le Burkina Faso, le Niger et le Bangladesh.
On peut clairement parler de racisme ici, alors que les pollueurs de la planète, sont les pays riches...