Ikea renomme la fête de Noël en Festival de l’hiver
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : mastrminda/Pixabay
On trouve tout chez Ikea dit la pub sauf… les boules du sapin de Noël, les guirlandes et autres lampions qui marquent le temps festif de la naissance du Christ.
Fini Noël chez Ikea, place pour ne pas offenser les nouveaux arrivants dans les pays scandinaves à la Fête de l’hiver. Dorénavant, novlangue de soumission oblige, ce sera donc boules de la Fête de l’hiver, guirlandes et sapin de la fête de l’hiver, etc. Pour rester « neutres » ! Et tous ces objets de décoration du temps de Noël se trouveront au rayon Winterfest. [Les Soviétiques, eux, dans leur plan d’éradication du christianisme avaient remplacé saint Nicolas par « Did Moroz », ou Grand-père Froid…]
Le chef du Parti populaire danois, Peter Skaarup, a critiqué cette décision sur Facebook :
Alors que la grande majorité des Danois attendent avec impatience de célébrer le traditionnel Noël danois, IKEA a commencé à préparer ses décorations pour un festival de l’hiver. J’aime beaucoup la Suède et les Suédois, mais ce politiquement correct devient un peu accablant.
Ikea prétend que ce changement est dans un but uniquement commercial. Le géant suédois nous permettra d’en douter…
Le grand remplacement passe aussi par cette disparition des traditions religieuses occidentales.
Sous le règne de Trudeau II
Justin Trudeau, à nouveau Premier ministre du Canada.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Shutterstock
Le lundi 21 octobre 2019, Justin Trudeau a gagné les élections fédérales. Le Parti libéral du Canada, gauchiste et très socialiste a été réélu minoritaire. Il va gouverner avec l’aide de son ami Jagmeet Singh, chef du NPD, un gauchiste de tendance communiste. Au Québec, c’est le Bloc québécois, un parti séparatiste gauchiste qui a fait élire le plus de députés. Une véritable Tour de Babel.
Justin Trudeau, beau, jeune, cool, flyé, professeur de théâtre, peu instruit ou cultivé, ridiculisé au plan international par ses homologues, obsédé par son image, boxeur durant ses loisirs, drogué par ses milliers d’autoportraits, excentrique avec ses nombreux déguisements, champion du multiculturalisme et de l’« immigration » massive sans aucun contrôle, va continuer de nous en faire voir de toutes les couleurs pendant quatre ans. Justin Trudeau a été réprimandé, pour des magouilles, à trois reprises par le commissaire à l’éthique du Canada. Une femme l’a accusé d’agression sexuelle [ce qui ne veut pas forcément dire que c’est vrai]. À plusieurs reprises, il s’est présenté devant les médias en pleurant, en s’excusant et en s’autoflagellant. Il a fait le gros show durant quatre ans. Le bon peuple décadent lui a tout pardonné ! On adore les spectacles ! Au niveau de la diplomatie internationale et de la gouvernance intérieure, il avait la réputation d’être incompétent et très médiocre. Au niveau des finances, il a dépensé notre argent comme jamais auparavant. Pendant la campagne électorale, il a promis de dépenser encore beaucoup plus.
Les chiffres sont éléphantesques. Trudeau, avec le sourire, nous a annoncé pour 2020 un déficit de 30 milliards de dollars, et pour chacune des 3 autres années de son mandat des déficits semblables. En 2023 la dette du Canada à la sauce Trudeau va atteindre les 900 milliards de dollars. Et le bon peuple a dit Bravo ! Notre homme n’a pas peur de la récession, de la dépression, de la crise économique majeure qui pointe à l’horizon, et de l’augmentation des taux d’intérêt à venir. Comme notre population décadente, il fonctionne avec ses nombreuses cartes de crédit… et tout le monde est très content !
Actuellement au Canada, tous nos partis politiques sont idéologiquement très à gauche, sauf le Parti conservateur [encore que…] du méchant et époustouflant Andrew Scheer. Justin Trudeau a diabolisé ce chef pendant six semaines, l’accusant d’être un effrayant personnage de droite, parce qu’il est pro-vie [« personnellement pro-vie »]. Trudeau lui a crié à répétition qu’il est le champion de l’avortement-sur-demande-sans-aucune-balise et de l’euthanasie de plus en plus facile d’accès. Les médias, tous gauchistes, ont démonisé le Parti conservateur en présentant son chef comme un curé de droite des années 1940. Le dimanches 20 octobre, la veille du vote, on a ridiculisé Andrew Scheer, un catholique pratiquant, père de 5 enfants, car, il aurait perdu son temps en allant à la messe, plutôt que de faire campagne. Trudeau a annoncé la fin du monde avec un éventuel gouvernement conservateur, en répandant un tsunami de peur dans le bon peuple, qui a gobé le bobard, en fumant le cannabis légalisé par notre cool Justin Trudeau.
Les valeurs fondamentales n’ont plus droit de cité au Canada. Il faut être postmoderne ou se taire. Seule la gauche peut s’exprimer et gouverner. Le bon peuple a maintenant le cerveau très bien javellisé et il crie Bravo !
Au lendemain de ces élections historiques, les médecins gauchistes et athées annoncent avec joie et satisfaction qu’on s’est débarrassé du Parti conservateur et que son chef, qui refuse d’être cool, doit démissionner. Pour gagner une élection au Canada, surtout au Québec, il faut être très moderniste et s’ajuster aux idées à la mode. À tous les niveaux : moral religieux, économique, social, familial, etc. Pour se moquer d’Andrew Scheer, on a claironné sur toutes les tribunes « que sa campagne a avorté ». Nous venons de faire un très grand pas en « avant ». De plus en plus d’avortement, d’euthanasie, de drogues, de dettes et de déficits, de socialisme, de mollesse au niveau du système judiciaire, de tolérance face à l’« immigration » massive illégale, de promotions et d’argent pour tous les LGBTQ, de dépenses folles et irresponsables, etc. Le bar est grand ouvert, et c’est gratuit !
On juge un arbre à ses fruits empoisonnés, Justin Trudeau va nous offrir une panoplie de fruits pourris et le bon peuple va lui dire merci et bravo. Vive la décadence… Bientôt on va frapper le mur !
Le laïcisme est une religion
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Danichou/Wikimedia Commmons
Le débat public qui porte sur le projet de loi 21 montre à quel point l’intelligence est malade dans la société québécoise. Nous payons le prix du rejet de la culture classique. « Avant donc que d’écrire, apprenez à penser », disait Boileau. Cette sentence s’applique bien à Mathieu Bock-Côté, qui affirme que la loi 21 marque pour le Québec une rupture officielle avec le multiculturalisme canadien. Je me demande où il voit cela. Sûrement pas dans le texte du projet de loi. Le respect de la diversité ethnoculturelle n’est-il pas, au contraire, le principal argument invoqué par les partisans de la laïcité ?
Pour voir clair, il faut d’abord comprendre que la laïcité, ce n’est pas l’absence de religion d’État. Le laïcisme est une religion en soi. C’est la religion officielle de l’État libéral et démocratique. Les États modernes imposent cette religion avec plus de force que les États médiévaux ne le faisaient pour le christianisme, car les États ont aujourd’hui des moyens d’action bien supérieurs à ceux du Moyen-Âge.
L’État ne peut pas être « neutre » sur le plan religieux. Il peut se séparer d’une religion quelconque, l’Église catholique par exemple. Mais il devra s’appuyer sur une autre religion ou une autre philosophie pour justifier moralement l’ordre social. L’être humain n’accepte jamais d’obéir uniquement à la force. La maffia elle-même a son propre « code moral ». Toute société doit nécessairement justifier ses lois en vertu d’une vision quelconque du bien commun et de la transcendance.
Lire la suiteOrbán : «Nous devons décider, soit nous protégeons notre Europe chrétienne, soit nous nous rendons au multiculturalisme»
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Capture d'écran via Wikimedia Commons ― origine de la Photo : Deribaucourt.com, European People's Parti/Flickr
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, s’engage résolument à défendre une Europe chrétienne, et pour ce faire, il a un plan en sept points pour les élections européennes. Extraits d’About Hungary :
Alors que la campagne pour les élections au Parlement européen démarre officiellement le 13 avril, le Premier ministre Viktor Orbán a présenté son plan d'action en sept points qui sera mis en œuvre après les élections.
S'adressant à une foule cet après-midi au centre-ville de Budapest, il a parlé d'une élection qui aura un impact considérable. « L'Europe choisira son avenir à la fin du mois de mai », a-t-il déclaré, et l'immigration sera l'une des questions décisives.
[...]
« L'Europe choisira son avenir », a-t-il déclaré, décidant s'il y aura « des dirigeants de l'UE issus des partis pro-immigration ou de ceux qui s'opposent à l'immigration ».
« L'Europe restera-t-elle européenne ou cédera-t-on la place aux masses venant d'autres cultures », a demandé le Premier ministre, ajoutant que « nous déciderons de protéger notre culture européenne chrétienne ou de céder la place au multiculturalisme ».
Le plan en sept point de Viktor Orbán :
- La gestion des migrations doit être retirée aux bureaucrates de Bruxelles et rendue aux gouvernements nationaux.
- Nous devons dire clairement qu'aucun pays ne sera tenu d'accepter des migrants contre sa volonté.
- Personne ne devrait être admis en Europe sans papiers d'identité et documents valables.
- Nous devons abolir les cartes prépayées et le visa de migrant.
- Bruxelles ne devrait plus accorder de fonds aux ONG financées par George Soros [qui est pour les invasions de « migrants », l'avortement et qui soutient les mouvements LGBT]
- En Europe, personne ne devrait faire l'objet de discrimination parce qu'il se déclare chrétien.
- Que ceux qui ont le droit de décider, plutôt le Parlement européen et le Conseil européen, décident que les dirigeants qui s'opposent à l'immigration dirigent les institutions européennes
Allemagne : parents mis à l'amende pour avoir refusé que leur fils visite la mosquée
Mosquée de Rendsburg, minarets de 26 m de haut.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Ces parents avaient retiré leur enfant de l’école en juin 2018 pour éviter que celui-ci n’aille à une visite, organisée par l’école, à la mosquée de Rendsburg. On leur reproche non seulement d’avoir empêché leur fils d’aller à cette mosquée, mais de l’avoir retiré de l’école pour les heures précédant la visite. Les droits parentaux sont tout simplement bafoués dans le jugement qu’à d’abord rendu le tribunal de district en juillet 2018, puis que n’a pas voulu considérer la première chambre d’applications des amendes du tribunal d’instance supérieur du Schleswig-Holstein et que le Tribunal régional supérieur du Schleswig a confirmé. Délirant ! tout à fait dans l’esprit du cours d’Éthique et culture religieuse du Québec. Extrait de Pour une école liber au Québec :
Deux parents de Rendsburg (nord de l’Allemagne) n’ont pas envoyé leur fils à l’école pour l’empêcher de se rendre à la visite organisée d’une mosquée. Le tribunal régional supérieur (OLG) du Schleswig (Nord) a imposé une amende de 50 euros et n’a pas autorisé le dépôt d’une plainte contre le verdict.
« Valeurs québécoises », avez-vous dit ?
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo : Bouchecl/Wikimédia Commons
François Legault nous dit que le projet de loi 21 sur la laïcité incarne les « valeurs québécoises ». Mais l’on a rarement vu une mesure soulever autant d’opposition. Legault annonce à l’avance qu’il appliquera la disposition dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés et qu’il imposera le bâillon parlementaire. C’est de l’artillerie lourde pour une loi qui est supposée répondre au consensus social.
De toute manière, Legault ne se préoccupe pas vraiment de l’opinion publique. Un sondage, commandé par la CAQ, montrait que les deux tiers des Québécois souhaitaient que le crucifix reste à l’Assemblée nationale. Il l’a tout de même enlevé [dans le futur*], sans doute pour plaire à Québec Solidaire. Et la gauchaille décadente a décidé, trois jours plus tard, de s’opposer à la loi sur la laïcité. Legault est un fin stratège !
Les protestations surgissent de toutes parts : l’opposition libérale, bien sûr, le Parlement fédéral, les organismes de défense des droits civils, les minorités ethniques, la communauté anglophone, les universitaires, les syndicats d’enseignants, les commissions scolaires. Le gouvernement cafouille. La vice-première ministre a dit que c’est la police qui appliquera la loi, comme toutes les autres lois. Les policiers ont-ils le temps d’enquêter sur les porteurs de médailles miraculeuses ? La ministre de la Justice a dû rectifier le tir en précisant qu’il ne s’agissait pas d’une loi criminelle ou pénale, mais d’une simple consigne administrative. Ce sont les directeurs d’école qui devront examiner la tenue vestimentaire des enseignants et des enseignantes. Beau climat de travail. Legault a reproché aux journalistes d’avoir « piégé » ses ministres. Je m’inquiète plus de l’incompétence de son gouvernement que de la malhonnêteté des médias.
Le débat est mal engagé. Il ne s’agit plus d’un choix entre la laïcité et la religiosité, mais bien d’un affrontement entre le Québec français et le Québec multiethnique. Personne ne semble s’intéresser à la religion dans cette affaire. Les commentateurs du Journal de Montréal soutiennent la loi 21 en disant que le Québec a le droit d’être distinct du Canada anglais. Ils font une comparaison idiote entre la loi 21 et la loi 101. Y a-t-il présentement au Québec une montée de l’intégrisme religieux qui puisse être comparée à l’influence de la culture anglophone ? On n’a jamais vu aucun juge, aucun policier, ni aucun procureur de la couronne porter un signe religieux visible. Quant aux enseignants qui en portent, on aurait de la difficulté à en trouver une centaine dans toute la province. Faut-il troubler la paix sociale pour un problème imaginaire qui a été créé de toutes pièces par la Commission Bouchard-Taylor ?
Je soupçonne la CAQ de vouloir récupérer à son profit un sentiment de xénophobie. La CAQ n’oserait pas critiquer ouvertement l’immigration massive par peur d’être accusée de « racisme ». Mais elle envoie subtilement un message anti-immigrationniste par le biais de la laïcité. Les partisans de la CAQ s’imaginent que la loi 21 va « remettre les musulmans à leur place ». Pour l’instant, il n’y a que le crucifix qui ait perdu sa place.
Si la présence de l’islam dérange au Québec, il faut interdire l’immigration musulmane. Mais si l’on accepte des immigrants musulmans, il faut respecter leur droit de pratiquer librement leur religion, surtout lorsque ça n’affecte pas, en pratique, leur travail d’employés de l’État.
Le bienheureux Charles de Foucault (1858-1916) reprochait à un Français laïcard d’Algérie de se moquer d’un musulman qui faisait sa prière : « Il est mieux que toi, car il honore son Dieu. Toi, tu ne respectes même pas le tien. »
*Le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale sera enlevé quand le projet de loi 21 sur la Laïcité sera voté.
Exit Jésus-Christ
Par l’historien Jean-Claude Dupuis, Ph. D. — Photo (rognée) : Wikimedia Commons
L’Assemblée nationale vient d’expulser symboliquement un étranger qui dérangeait les « valeurs québécoises », Jésus-Christ.
Durant la campagne électorale, François Legault avait promis de garder le crucifix au Salon bleu. Il a trahi sa parole pour obtenir le soutien de Québec Solidaire et du Parti Québécois dans l’affrontement qui s’annonce avec Ottawa autour de la loi sur la laïcité. La droite molle finit toujours par appliquer le programme politique de la gauche.
La loi 21 ne passera probablement pas le test de la Charte canadienne des droits et libertés. Comment interdire à une policière de la SQ de porter un hidjab après que la Cour suprême ait permis aux agents de la GRC de porter un turban ? La Cour suprême pourrait profiter de cette cause pour s’arroger le droit de contrôler la légalité de la clause nonobstant. Mais Legault se fera du capital politique en se présentant comme le « défenseur de l’identité québécoise », avec l’appui des deux partis souverainistes de l’opposition. Stratégie machiavélique qui pourrait se retourner contre lui. La Providence a ses vues. En 1859, le cardinal Pie avait dit à Napoléon III : « Si le temps n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, le temps n’est pas venu pour les gouvernements de durer. »
Le Premier ministre aurait dû se souvenir de certains passages de la Sainte Écriture : « Les princes seront jugés plus sévèrement. – Celui qui aura témoigné pour moi devant les hommes, je témoignerai pour lui devant mon Père. – Que sert à l’homme de gagner un empire, s’il vient à perdre son âme ? » Mais François Legault ne croit probablement ni à Dieu ni à Diable. C’est son droit. Pas besoin de croire à l’Enfer pour y aller.
Lire la suiteLes musulmans forcent les cours pro-LGBT à cesser après avoir retiré des centaines de leurs enfants de l'école
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : DFID - UK Department for International Development/Flickr
Décidément, la promotion du multiculturalisme et du relativisme prépare bien des surprises à ses adeptes, les tenants intolérants de la Tolérance, qui voient (peut-être) avec désespoir leurs protégés se rebiffer devant l’intolérable. On ne peut impunément « caresser d’une main la chèvre tandis que de l’autre l’on arrose le chou »*. Les parents chrétiens en tireront-ils quelques choses de bon ? Extrait de LifeSiteNews :
Au Royaume-Uni, les progressistes apprennent la première d’une série de leçons qui pourraient s’avérer désagréables : tous les immigrants qu’ils soutiennent ne partagent pas leurs valeurs. À Birmingham, rapportait cette semaine The Guardian, un programme visant à enseigner aux élèves britanniques du primaire les questions LGBT, à l’école communautaire de Parkfield, a été interrompu après que 600 élèves eussent été retirés par leurs parents, en colère du fait que leurs enfants subissent un « lavage de cerveau » en raison des leçons qui minaient leurs droits parentaux et « encourageaient agressivement l’homosexualité ». La grande majorité des parents étaient musulmans. L’école a refusé de confirmer le nombre exact d’enfants qui ont été retirés.
*Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand.
Mathieu Bock-Côté : « Il faut abolir ECR »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Informé par Pour Une école libre au Québec — Photo : Pexels
Pascal Bérubé du PQ relance la question du cours d’« Éthique et culture religieuse » (ECR), il demande son abolition et il a bien raison sur ce point, bien que l’appel de M. Bérubé à une laïcité cohérente, argument de base de son exhortation, de la part du gouvernement ne puisse que mener à une destruction plus sûre de ce qui est le principe même des vertus (valeurs*) canadiennes-françaises, le catholicisme.
Mathieu Bock-Côté a donc écrit une chronique sur la question dans le Journal de Montréal, avec beaucoup d’arguments intéressants, bien que laissant de côté trois aspects principaux du « cours » d’ECR ; premièrement, il n’enseignement surtout que les traits rituels des religions et non leur doctrine, ce qui va sans dire qu’on en ressortira bien avancé sur leur compte ; deuxièmement, toutes les religions sont mises sur un pied d’égalité sans regard à la vérité ; enfin, on enseigne ça aux enfants à un âge trop tendre alors qu’ils ne peuvent encore faire la part des choses :
L’ECR, dans les faits, instrumentalise la culture religieuse pour faire la promotion active du multiculturalisme au nom de la « diversité ». Il entend pousser les jeunes Québécois vers une forme de relativisme extrême, où ils devront accepter tous les symboles religieux et identitaires, et au premier rang, le voile islamique, du simple hidjab jusqu’au niqab. En fait, ils doivent embrasser tous les symboles qui contredisent leur culture sans mettre en valeur les leurs.
Si on me permet la formule, on dira même qu’il s’agit d’un relativisme fanatique. Fanatique, car il se montrera impitoyable envers ceux qui ne s’y soumettent pas.
Derrière cela, il y a un programme antidémocratique. Les concepteurs de l’ECR l’ont souvent dit : leur cours vise à modifier la mentalité québécoise. Ils constatent une chose : les Québécois, et plus particulièrement, les Québécois francophones, s’opposent aux accommodements raisonnables et au multiculturalisme. On a beau tout faire pour les amener à s’y rallier, ils résistent. Ils n’acceptent pas de devenir des étrangers chez eux.
La Hongrie, un modèle politique pour le Québec ?
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart/Voici la source de la photo : European People's Party, Flickr, CC BY 2.0
La politique de la Hongrie a quelques défauts, mais celle-ci vaut largement mieux que la politiques actuelles que nous subissons au Québec et au Canada. — Augustin Hamilton
Le gouvernement Orbán base ses politiques sur l’affirmation identitaire, malgré l’opposition des multiculturalistes.
Sous le gouvernement de Viktor Orbán, la Hongrie a fait le pari de l’affirmation identitaire. Une position fort bien exprimée par le ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó : « L’Union européenne ne peut être forte [...] que si les États membres sont eux-mêmes forts et, pour être fort, vous devez vous en tenir à votre héritage et être fier de vos racines », a-t-il déclaré en entrevue au média en ligne Breitbart.
C’est là une démarche fort complexe dans une Europe où le nationalisme a été enterré dans le cimetière des « idéologies à oublier ». Mais la Hongrie reste ferme dans ses intentions et ne craint pas l’adversité qui provient du flanc gauche.
Cet héritage dont il est question, le gouvernement Orbán y tient mordicus, mais il veut aussi en faire la promotion. « Nous sommes fiers d’avoir un héritage chrétien très riche et nous voulons le préserver », a fait savoir M. Szijjártó. « C’est pour cette raison que nous soutenons les communautés chrétiennes du monde entier parce que nous prenons cela comme une question de responsabilité ».
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