Des chercheurs affirment que le taux de mortalité maternelle aux États-Unis a été largement surestimé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
Une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology révèle qu’un simple changement dans la manière de remplir les certificats de décès pourrait avoir entraîné une surestimation du taux de mortalité maternelle aux États-Unis.
En 2003, une case a été ajoutée aux certificats de décès pour demander si la personne décédée était enceinte au moment du décès ou à une date proche ; cela a conduit à une augmentation supposée de 143 % des décès dus à la mortalité maternelle depuis 1999. Mais les chercheurs ont examiné les données du National Center for Health Statistics (NCHS) et ont constaté que les décès dus à la mortalité maternelle étaient en réalité restés relativement stables, avec une augmentation de seulement 2 % au cours de cette période.
« Le fait que certains de ces rapports fassent état d’une multiplication par trois de la mortalité maternelle a suscité beaucoup d’inquiétude et d’appréhension, mais ce n’est pas ce que nous avons constaté. Nous avons trouvé des taux faibles et stables », a déclaré au Washington Post K.S. Joseph, auteur principal de l’étude et professeur aux départements d’obstétrique et de gynécologie et à l’École de santé publique et des populations de l’université de Colombie-Britannique.
Lire la suiteUn chercheur pro-vie critique une nouvelle étude sur la mortalité des adolescentes enceintes
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel Shot/Adobe Stock
8 février 2024 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude canadienne qui montre que la grossesse chez les adolescentes serait liée à des taux plus élevés de décès prématurés ne devrait pas être utilisée pour justifier l’avortement, a déclaré un universitaire pro-vie.
La nouvelle étude de JAMA Network Open aurait trouvé que « le risque de décès prématuré était 1,5 fois plus élevé chez les adolescentes ayant vécu une grossesse et plus de deux fois plus élevé chez celles ayant vécu plusieurs grossesses pendant leur adolescence », selon l’analyse du professeur Michael New. « Elle aurait également découvert que le risque de décès prématuré était plus élevé chez les adolescentes canadiennes plus jeunes qui sont devenues enceintes. »
« Fait intéressant, l’étude aurait prétendument trouvé que les adolescentes canadiennes enceintes qui ont avorté avaient un taux de mortalité plus faible que les adolescentes canadiennes enceintes qui ont mené une grossesse à terme », a écrit New pour National Review.
New, chercheur à l’Institut Charlotte Lozier et professeur à l’Université catholique d’Amérique, a déclaré que ces résultats ne devraient pas être utilisés pour affirmer que l’avortement est bénéfique.
Lire la suiteQuelle est donc cette histoire de cintres ?
Par Ruth Robert (Campaign Life Coalition) — (Traduit par Campagne Québec-Vie) Image : Facebook
L’un des nombreux arguments avancés par les pro-choix est que l’avortement sauve des vies. Oui, l’enfant meurt, mais si l’avortement n’était pas légal, les femmes continueraient à rechercher et à obtenir des avortements, peut-être au moyen de cintres, et mourraient donc en grand nombre. Étant tombé sur cet argument au cours de l’été, j’ai ressenti le besoin de souligner que la majorité des faits suggère que l’augmentation supposée de la mortalité maternelle due à l’avortement illégal est un mythe. L’avortement sur demande peut même davantage mettre en danger la vie des femmes. Cela cause certainement plus de décès au total.
Considérons la recherche publiée en 2012 qui a été faite au Chili sur le taux de mortalité maternelle du pays sur 50 ans. La mortalité maternelle a continuellement baissé sur une période de cinquante ans, même après que l’avortement y ait été rendu illégal. En d’autres termes, la légalité de l’avortement ne semble pas avoir d’impact sur les taux de mortalité maternelle. De même, l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et la Banque mondiale ont indiqué que les quatre pays qui avaient enregistré la plus forte baisse de leur taux de mortalité maternelle entre 1990 et 2008 étaient les Maldives, la Roumanie, l’Iran et le Bhoutan. Trois de ces pays avaient maintenu l’interdiction de l’avortement.
En outre, selon une étude menée en Finlande, où l’avortement est légal, le taux de mortalité des femmes qui ont subi un avortement au cours de l’année écoulée était quatre fois plus élevé que celui des femmes qui ont enfanté la même année. Le suicide figurait parmi les raisons d’un tel pic, ce qui laisse entrevoir la dévastation émotionnelle et psychologique que peut entraîner l’avortement. D’autres études menées appuient ces conclusions. Par conséquent, que le pays soit développé ou non, au mieux la légalisation de l’avortement ne contribue pas à faire baisser les taux de mortalité, et au pire il tend à les augmenter. Il est clair que la légalisation de l’avortement n’est pas une solution nécessaire [dans le sens où la fin justifierait les moyens], ni même sage, pour épargner aux femmes le risque de mourir.
Cela, peut-être, ne devrait pas être une révélation stupéfiante. Légaliser l’avortement signifie augmenter le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement. Étant donné que l’avortement n’est pas sans risque (et qu’il peut également augmenter le risque de complications lors de grossesses futures), il n’est pas surprenant que la mortalité maternelle augmente. Qui sait ? Cette tendance pourrait peut-être contribuer à la tendance ascendante de la mortalité maternelle dans des pays comme le Canada et les États-Unis au cours des dernières décennies, en dépit des allégations d’amélioration des « soins de santé reproductive ».
Enfin, ceux qui se tiennent à la position de « pro-choix à contrecœur » en raison d’un désir de réduire les pertes de vie seraient encore mieux lotis en s’opposant à l’avortement. Selon les statistiques du Center for Disease Control and Prevention (CDC), 39 femmes seulement sont mortes des suites directes d’avortements illégaux l’année précédant Roe v. Wade [États-Unis], contrairement aux « milliers » qui seraient morts selon les militants de l’avortement. Cependant, des milliers d’enfants meurent chaque jour des suites d’un avortement légal. Peut-être qu’au lieu d’aider les femmes à tuer plus efficacement leurs enfants afin qu’elles ne soient pas « forcées » de se tourner vers les cintres, les pays devraient canaliser leurs ressources à l’élimination des causes qui pourraient conduire les femmes à une telle décision.
Quelques mythes sur la fécondité en Afrique — ou l’alarmisme trompeur de l’ONU
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C’est un lieu commun que d’affirmer que l’Afrique subsaharienne souffre d’une surpopulation « insoutenable », annonciatrice d’un tsunami migratoire inouï vers l’Europe dans les décennies à venir, liée à une pauvreté et un sous-développement causés par la fécondité des Africaines. Du côté de l’ONU, les rapports abondent qui dénoncent la lenteur de la « transition démographique » d’Afrique Noire, annonçant périodiquement un relèvement des estimations de la population africaine pour 2050. Mais cette hausse inexorable est avant tout liée à un certain nombre de mythes auxquels souscrivent les statisticiens, de telle sorte que l’alarmisme de l’ONU se révèle trompeur, selon une étude réalisée par Lyman Stone de l’Institute for Family Studies.
Les réévaluations à la hausse sont dues selon lui au fait que les démographes ont, par le passé, systématiquement surestimé la baisse de la fertilité en Afrique. A quoi s’ajoutent des projections à long terme : de nombreux chercheurs évoquent une population de 4 milliards d’âmes en Afrique à l’horizon 2100, alors que la marge d’erreur à prendre en compte sur 80 ans est d’une « importance phénoménale ». Elle est même si grande qu’il faudrait tout simplement ignorer les prédictions sur des dates aussi lointaines.
La fécondité en Afrique n’est pas aussi importante que le prétend l’ONU
Les projections de l’ONU indiquent une remontée progressive du taux de fécondité en Afrique au fil du temps. De quoi croire que la fertilité continue de remonter. Mais c’est le contraire qui est vrai : en Afrique subsaharienne, le nombre attendu d’enfants par femme en âge de procréer a plafonné aux alentours de 6,5 jusqu’en 1985 environ, et ne cesse de descendre depuis lors pour atteindre en 2016 environ 4,5 enfants par femme. En clair : en moyenne, les familles africaines comptaient typiquement six ou sept enfants pendant les années 1960, contre quatre ou cinq aujourd’hui, et la courbe continue de baisser.
Lire la suiteAutant de mortalité infantile qu'au XVIIIe siècle
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
L'écrivain, chroniqueur en disgrâce et journaliste Eric Zemmour a dit avec justesse, lors d'une conférence donné à Versaille, qu'aujourd'hui en France à cause de l'avortement la mortalité enfantine actuelle est équivalente à celle du XVIIIe siècle.
Extrait de Pour Une École Libre :
Il y a 200 000 avortements par an. 1/5e des enfants à naître. C’est autant que la mortalité infantile au XVIIIe siècle. Tous les progrès médicaux pour supprimer la mortalité infantile sont supprimés par l’avortement.
Des médecins démolissent une étude célébrée des militants proavortement
Par Bradley Mattes (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 19 avril 2018 (Life Issues Institute) — L’avortement légal s’est construit sur des mensonges flagrants, des vérités tronquées et des suppositions bâclées.
On connaît celle-ci : « Les lois pro-vie tuent des femmes ».
Une étude clé, sur laquelle repose cette blâmable allégation se révèle gravement erronée, contenant de sérieuses erreurs et arrivant à des conclusions que ses données ne soutiennent pas.
Son auteure principale est Marian MacDorman, du Maryland Population Research Center (Centre de recherche sur la population du Maryland). Le MPRC a un penchant extrême en faveur de l’avortement. Il s’oppose à l’interdiction de l’avortement sélectif et préconise plutôt des messages de masse ainsi que d’autres mesures pour aborder les graves inégalités des sexes.
L’étude MacDorman s’est concentrée sur le taux de mortalité maternelle dans l’état du Texas. Elle a découvert une augmentation dramatique de décès liés aux grossesses entre 2010 et 2012, comparée à des chiffres relativement stables au cours de la décennie précédente. Cette augmentation suivait la fermeture de nombreux centres d’avortement, suite à une législation pro-vie exigeant que ces établissements satisfassent aux normes chirurgicales ambulatoires et accordant aux avorteurs des privilèges d’admission dans un hôpital avoisinant.
Lire la suiteLes femmes qui se font avorter souffrent plus que celles qui accouchent…
La légalisation de l’avortement est largement présentée comme étant bénéfique pour les femmes, mais un vaste bassin d'évidences médicales et psychologiques démontre une autre réalité.
Un avortement provoqué pose des risques à court et long termes pour la santé physique des femmes. Un avortement peut aussi avoir un effet néfaste sur la santé mentale.
Ces risques sont exacerbés lorsque l’avortement est légalisé dans des pays ayant des soins de santé maternelle inexistants ou de mauvaises qualités.
Risques physiques de l’avortement
Un avortement chirurgical est une procédure intrusive qui interrompt de façon violente un procédé biologique naturel. Parmi les complications documentées, on compte des hémorragies, des infections, des dommages au col cervical, des perforations utérines, des inflammations du pelvis et des résidus de tissus fœtaux ou placentaire.¹ Certaines de ces complications nécessitent des chirurgies supplémentaires et peuvent affecter la fertilité (voir risques à long terme ci-dessous).
L’avortement peut résulter en un décès. De vastes études basées sur des statistiques de la Finlande,² du Danemark³ et des États-Unis⁴ démontrent que le taux de mortalité maternelle à la suite de l’avortement est beaucoup plus élevé que ce même taux suite à une naissance (voir Fig. 1). Des taux de mortalité plus élevés persistent jusqu’à 10 ans après un avortement.³
Avortements non chirurgicaux
L’avortement non chirurgical, ou avortement provoqué par médicaments (souvent appelé avortement « médical ») pose ses propres risques pour la santé des femmes enceintes. Parmi les complications répertoriées, on compte : les hémorragies, les infections, les grossesses ectopiques et des avortements incomplets (nécessitant souvent une intervention chirurgicale) quelques fois provoquant la mort.⁵
Une étude de grande échelle publiée en 2009 dans Obstetrics & Gynecology a révélé que les avortements provoqués par médicaments (en utilisant une combinaison de mifépristone avec un prostaglandin, habituellement le misoprostol) ont eu des effets adverses majeurs dans 20 % des cas, presque quatre fois le taux de complications immédiates par rapport aux avortements chirurgicaux (voir Fig.3).⁶ Une étude australienne de 2011 sur la mifépristone comparait les complications suite à des avortements médicaux et celles suite à des avortements chirurgicaux lors du premier trimestre de grossesse. Les femmes ayant eu recours à un avortement provoqué par médicaments étaient 14 fois plus à risque de devoir subséquemment être admises à l’hôpital et 28 fois plus à risque de devoir se faire opérer. Les risques augmentaient lorsque des avortements médicaux avaient lieu lors du deuxième trimestre — 33 pour cent des cas nécessitaient une intervention chirurgicale.⁷
Risques à long terme
L’avortement peut freiner le succès reproductif futur. Il accroît de façon significative les risques futurs de naissances prématurées⁸ qui menacent sérieusement la vie et la santé des nouveau-nés.⁹ Le risque de naissance prématurée augmente avec chaque avortement additionnel.¹⁰ L’avortement est aussi associé à une augmentation des risques d’infertilité,¹¹ de fausses-couches,¹² de grossesses ectopiques¹³ (qui peuvent être fatales si elles ne sont pas traitées rapidement) et de décollement placentaire [ce qui peut aboutir, pour la femme, à une hémorragie potentiellement fatale, et peut avoir comme conséquence le décès de l’enfant¹⁴].
L’avortement peut mener à un risque plus élevé de cancer du sein et du système reproductif.¹⁵ Bien que le lien entre l’avortement et le cancer du sein soit controversé, il est clair que l’avortement peut empêcher une femme de bénéficier de la diminution des risques de cancer associé à une première grossesse menée à terme.¹⁶ L’évidence physiologique et épidémiologique démontre qu’à la suite d’un avortement, une femme a plus de tissus vulnérables au cancer dans la poitrine que si elle n’était pas devenue enceinte en premier lieu.¹⁷ Des douzaines d’études appuient cette découverte;¹⁸ une méta-analyse faite en 1996 montre une hausse de 30 % du risque de cancer du sein chez les femmes ayant eu recours à l’avortement.¹⁹ Les preuves réfutant cette analyse ne se sont pas avérées concluantes.²⁰
Risques psychologiques de l’avortement
En plus des risques pour la santé des femmes, l’avortement peut avoir des conséquences psychosociales néfastes. Une méta-analyse menée en 2011 et parue dans le British Journal of Psychiatry démontre que les femmes ayant eu recours à l’avortement sont 81 % plus à risque de développer des problèmes de santé mentale; près de 10 % des instances de problèmes psychologiques peuvent être directement attribués à l’avortement. On compte parmi ces problèmes l’anxiété, la dépression, l’usage excessif d’alcool et de drogues et des tendances suicidaires.²¹ Une vaste étude finlandaise rapporte que le taux de suicide à la suite d’un avortement est six fois plus élevé que le taux suite à un accouchement.²² Inversement, même si les troubles mentaux sont quelques fois utilisés pour justifier un avortement, une étude menée en 2013 démontre que l’interruption d’une grossesse non désirée n’a pas de bénéfice thérapeutique au niveau psychologique.²³
L’avortement peut aussi endommager la relation d’une femme avec son partenaire²⁴ et d’autres personnes²⁵ de son entourage et a des impacts négatifs sur les hommes²⁶ et l’enfant.²⁷ Plusieurs femmes et hommes regrettent maintenant leur décision d’avoir eu recours à l’avortement,²⁸ ou d’avoir encouragé l’usage de l’avortement et cherchent de l’aide afin de faire leur deuil.²⁹
L’avortement dans les pays en développement
Les dangers inhérents à l’avortement sont exacerbés quand les soins de santé maternelle de base ne sont pas disponibles ou sont inadéquats. La légalisation ou la promotion de l’avortement sur demande³⁰ représente donc un danger accru pour les femmes dans les pays en développement.
Les avortements provoqués par médicaments, incluant les avortements en utilisant uniquement le misoprostol (au lieu d’une combinaison avec la mifépristone), sont souvent recommandés dans les régions où les avortements chirurgicaux ne sont pas disponibles. Mais cela peut s’avérer particulièrement dangereux. Les complications fréquentes à la suite d’avortements non chirurgicaux requièrent une infrastructure médicale développée (incluant l’accès à du matériel pour échographie, des transfusions sanguines et une capacité à pratiquer des interventions chirurgicales) souvent non existante dans les pays en développement. Et l’usage du misoprostol seul accroît les risques d’avortement non réussi.³¹ L’usage de ces méthodes menace la vie et la santé des femmes et ne doit pas être encouragé.
Mortalité maternelle
Plusieurs membres de la communauté internationale prétendent que la légalisation de l’avortement est nécessaire pour réduire les décès liés à la maternité dans les pays en développement. Le bagage d’évidences internationales démontre cependant que les incidences de mortalité liées à la maternité sont déterminées par la qualité des soins de santé maternels (et autres facteurs indirectement liés) et non par le statut légal ou l’accessibilité à l’avortement sur demande.³² La légalisation de l’avortement ne résout pas le problème de soins de santé de moindre qualité — cela augmente simplement le nombre de femmes sujettes aux risques liés à l’avortement.
Une étude de 2012 sur la mortalité maternelle au Chili a révélé que le nombre de morts lié à la maternité a diminué de façon significative à la suite de la prohibition légale de l’avortement. Le nombre de morts lié directement à l’avortement a aussi chuté de 10,78 morts par 100 000 naissances en 1989 à 0,83 en 2007 et une diminution de 92,3 % après que l’avortement ait été déclaré illégal.³³ La légalisation de l’avortement n’est pas nécessaire pour améliorer la santé maternelle et sauver la vie des femmes.
Les dangers ne devraient pas être ignorés
Les risques de l’avortement sur le bien-être physique et psychologique ne devraient pas être ignorés. Au lieu de légaliser et promouvoir l’avortement, les gouvernements devraient protéger la dignité et les droits inaliénables de chaque être humain, incluant ceux des femmes et de leurs enfants à naître. Ils devraient travailler pour améliorer les soins de santé maternelle, ce qui est bénéfique pour les mères ainsi que pour les enfants.³⁴
Références
¹Ring-Cassidy E, Gentles I. Women’s health after abortion: the medical and psychological evidence. Toronto, The deVeber Institute, 2003; Strahan TW, ed. Detrimental effects of abortion: an annotated bibliography with commentary. Springfield, IL, acorn Books, 2001.
²Gissler M et al. Pregnancy-associated mortality after birth, spontaneous abortion, or induced abortion in Finland, 1987-2000. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2004, 190:422-427; Gissler M et al. Pregnancyassociated deaths in Finland 1987-94—definition problems and benefits of record linkage. Acta Obstetricia et Gynecologica Scandanavica, 1997, 76:651-657.
³Reardon DC, Coleman PK. Short and long term mortality rates associated with first pregnancy outcome: population register based study for Denmark 1980–2004. Medical Science Monitor, 2012, 18(9):71-76.
⁴Reardon DC et al. Deaths associated with pregnancy outcome: a record linkage study of low income women. Southern Medical Journal, 2002, 95(8):834-841.
⁵a total of 2,207 adverse events following medical abortion were reported to the United States Food and Drug administration through april 2011, including 14 deaths and 612 hospitalizations (excluding deaths). Mifepristone U.S. postmarketing adverse events summary through 04/30/2011. FDa, 2011 (http://1.usa.gov/tZW1hf, accessed 16 april 2013).
⁶niinimaki M et al. Immediate complications after medical compared with surgical termination of pregnancy. Obstetrics & Gynecology, 2009, 114(4):795-804.
⁷Mulligan E, Messenger H. Mifepristone in South australia: the first 1343 tablets. Australian Family Physician, 2011, 40(5):342-345.
⁸This is likely due to cervical incompetence resulting from forced dilation. Shah PS, Zao J. Induced termination of pregnancy and low birthweight and preterm birth: a systematic review and meta-analyses. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2009, 116(11):1425-1442; Rooney B, Calhoun BC. Induced abortion and the risk of later premature births. Journal of American Physicians and Surgeons, 2003, 8(2):46-49.
⁹Preterm birth is linked especially to cerebral palsy. Escobar GJ et al. Outcome among surviving very low birthweight infants: a meta-analysis. Archives of Disease in Childhood, 1991, 66:204-211.
¹⁰Klemetti R et al. Birth outcomes after induced abortion: a nationwide register based study of first births in Finland. Human Reproduction, 2012, 27(11):3315-3320.
¹¹Tzonou a et al. Induced abortions, miscarriages, and tobacco smoking as risk factors for secondary infertility. Journal of Epidemiology and Community Health, 1993, 47(1):36-39.
¹²Maconochie n et al. Risk factors for first trimester miscarriage—results from a UK-population-based case–control study. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2007, 114(2):170-186.
¹³abortion can lead to pelvic infection, which can cause subsequent ectopic pregnancy. Parazzini F et al. Induced abortions and risk of ectopic pregnancy. Human Reproduction, 1995, 10(7):1841-1844.
¹⁴Barrett JM et al. Induced abortion: a risk factor for placenta previa. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 1981, 141(7):769-772.
¹⁵Remennick L. Induced abortion as cancer risk factor: a review of epidemiological evidence. Journal of Epidemiology and Community Health, 1990, 44(4):259-264.
¹⁶The fact that full-term pregnancy reduces the risk of breast cancer has long been established. See, for example, MacMahon B et al. age at first birth and breast cancer risk. Bulletin of the World Health Organization, 1970, 48(2):209–221.
¹⁷Brind J. The abortion-breast cancer connection. National Catholic Bioethics Quarterly, Summer 2005:303-329 ( http://www.abortionbreastcancer.com/Brind_nCBQ.PDF , accessed 16 april 2013).
¹⁸Epidemiologic studies: induced abortion and breast cancer risk. Breast Cancer Prevention Institute, 2012 ( http://www.bcpinstitute.org/FactSheets/BCPIFactSheet-Epidemiol-studies.pdf , accessed 16 april 2013).
¹⁹Brind J et al. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a comprehensive review and meta-analysis. Journal of Epidemiology and Community Health, 1996, 50(5):481–496.
²⁰Lanfranchi a. The abortion-breast cancer link revisited. Ethics & Medics, 2004, 29(11):1-4 (http://www.abortionbreastcancer.com/Lanfranchi.pdf, accessed 16 april 2013); Brind J. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a critical review of recent studies based on prospective data. Journal of American Physicians and Surgeons, 2005, 10(4):105-110 (http://www.jpands.org/vol10no4/brind.pdf, accessed 16 april 2013).
²¹Coleman PK. abortion and mental health: quantitative synthesis and analysis of research published 1995–2009. British Journal of Psychiatry, 2011, 199:180-186.
²²Gissler M et al. Suicides after pregnancy in Finland, 1987-94: register linkage study. British Medical Journal, 1996, 313:1431-1434.
²³Fergusson DM et al. Does abortion reduce the mental health risks of unwanted or unintended pregnancy? a re-appraisal of the evidence. Australian & New Zealand Journal of Psychiatry, 2013, doi:10.1177/0004867413484597.
²⁴Barnett W et al. Partnership after induced abortion: a prospective controlled study. Archives of Sexual Behavior, 1992, 21(5):443-455.
²⁵Burke T. Forbidden grief: the unspoken pain of abortion. Springfield, IL, acorn Books, 2007.
²⁶Lauzon P et al. Emotional distress among couples involved in first-trimester
induced abortions. Canadian Family Physician, 2000, 46:2033-2040; Shostak aB et al. Men and abortion: lessons, losses, and love. new York, Praeger, 1984.
²⁷Coleman PK et al. The quality of the caregiving environment and child developmental outcomes associated with maternal history of abortion using the nLSY data. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2002, 43(6):743-757.
²⁸See, for example, http://www.silentnomoreawareness.org (accessed 16 april 2013) and Reardon DC. Aborted women, silent no more. Chicago, Loyola University Press, 1987.
²⁹See, for example, http://www.abortionrecovery.org and http://www.rachelsvineyard.org (accessed 16 april 2013).
³⁰“Elective” abortion here refers to the intentional killing of human beings in utero and excludes medical procedures that are necessary to prevent the death of pregnant women.
³¹ngoc nTn et al. Comparing two early medical abortion regimens: mifepristone+misoprostol vs. misoprostol alone. Contraception, 2011, 83 (5) : 410-417.
³²MCCL Global Outreach, nRL Educational Trust Fund. Women’s health & abortion: evidence shows that legalizing abortion does not reduce maternal mortality. Minnneapolis, Minnesota Citzens Concerned for Life, 2012 (available at http://www.mccl-go.org/resources.htm ).
³³Koch E et al. Women’s education level, maternal health facilities, abortion legislation and maternal deaths: a natural experiment in Chile from 1957 to 2007. PLoS ONE, 2012, 7(5):doi:10.1371/journal.pone.0036613 ( http://wwwplosone.org/article/info%3adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0036613 , accessed 16 april 2013).
³⁴The science of embryology reveals that the human embryo or fetus is a living organism of the species Homo sapiens, like each of us, only at an earlier developmental stage. and it is a basic moral principle—affirmed in the United nations’ Universal Declaration of Human Rights and other international instruments—that all human beings bear an equal fundamental dignity and right to life that must be respected and protected.
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Un millions de bébés meurent annuellement à leur premier jour, faute de soins appropriés à la naissance
Sur le site du journal La Presse du 25 février 2014 :
(Photo : wikimedia sans copyright)
(...)«Le premier jour de la vie d'un enfant est aussi le plus dangereux et trop de mères accouchent seules sur le sol de leur maison ou dans la brousse, sans aucune aide», déplore Justin Forsyth, directeur de Save the Children.
En conséquence, Save the Children demande aux «gouvernements de faire en sorte que d'ici à 2025, chaque naissance soit assistée par des agents de santé formés et équipés, pouvant pratiquer des interventions de santé du nouveau-né essentielles». (...)
Des dizaines de milliards de dollars ont été consacrés aux jeux olympiques...
« On a besoin comme société, de remettre le mourant au centre ; au centre de la société, au centre de la famille »
Un magnifique texte à lire sur le sens des derniers instants de notre vie sur terre, par l'archevêque de Montréal, sur le site du diocèse de Montréal :
(Photo du mouroir de kalighat, Nirmal Hriday ou maison du coeur pur, sans copyright)
(...)Parfois on traite la souffrance et la mort, un peu comme si c’était quelque chose à côté de la vie. Et on voit bien qu’on a peut-être quelque chose à apporter aux mourants, aux personnes qui souffrent, mais on ne voit pas toujours qu’eux aussi nous apportent quelque chose. Que la personne qui souffre, que la personne qui est mourante nous apporte quelque chose et je dirais que nous avons besoin de ce qu’elle nous apporte. Lorsque dans notre famille on est confronté à accueillir l’événement d’une maladie tragique, qui semble avoir pour issue la mort, cela demande du courage, cela demande de la générosité. Et quelle que soit la façon des gens de le vivre, cela demeure difficile.
Mais il n’est pas rare d’entendre dire par des personnes, combien le fait de s’être engagées à être présents auprès d’un membre de leur famille qui en était à ses dernières semaines ou à ses derniers jours, a enrichi leur vie. Comment au-delà du premier moment, quand on se dit qu’il faut se dépasser parce que cela change notre horaire et nos activités, et qu’il faut y mettre du temps, que l’on veut mettre mais qu’il n’est pas toujours facile de trouver, il n’est pas rare qu’il y ait des moments de réconciliation et d’espérance. Il n’est pas rare qu’on découvre qu’une seule seconde peut avoir un poids d’éternité, le pouvoir d’évoquer l’éternité. Je pense à cette dame qui me disait qu’au chevet de sa mère qui en était à son dernier souffle, elle voit ses yeux se tourner vers elle, elle ne parlait plus depuis quelques jours, elle voit ses yeux se tourner vers elle et la regarder avec une telle tendresse, c’est une fraction de seconde mais cela lui a donné un immense souffle d’espérance. Au-delà des difficultés, de très belles choses peuvent se vivre lorsqu’on prend conscience que la personne que l’on accompagne, certainement qu’elle a besoin de nous, mais qu’en même temps on découvre qu’elle aussi nous apporte quelque chose. Quand on s’expose, quand on se rend disponible pour vivre l’événement et en accueillir l’épreuve, on s’ouvre à découvrir la bonté qui rayonne à travers l’épreuve. On a besoin des mourants.
Mettre le mourant au centre
On a besoin comme société, de remettre le mourant au centre ; au centre de la société, au centre de la famille. Dans un certain sens, il y a d’autres éléments dans la vie, et d’autres éléments sont importants, mais on comprend que l’être humain ayant soif de vie, étant fait pour la vie, mais étant exposé à la mort, le moment de la mort demeure un moment clef relié au sens même de la vie. Le moment de la mort peut nous terrasser, comme il peut devenir une ouverture pour l’espérance. Et de mettre le mourant au centre de la société, au centre de la famille, c’est justement donner un espace pour découvrir davantage qui nous sommes. Nous sommes des êtres vivants, mais nous sommes des êtres qui sommes faits pour plus que la vie en ce monde. Nous sommes habités par une soif d’absolu, nous sommes faits pour l’éternité, et dans cet accueil des mourants que l’on peut faire, on touche quelque chose de cette éternité qui se rend présente. Ce n’est pas toujours aussi lumineux à ce moment-là précis. Parfois c’est plus tard que la lumière se fait. Mais il y a des moments de lumière, et il y a une lumière.
Accompagner des vivants
Les mourants, avant d’être des mourants sont des vivants. Ce sont toujours des vivants qui sont des mourants. Quand on regarde un mourant, c’est un vivant, un vivant qui est à l’article de la mort, mais un vivant. Et dans ce sens, accompagner les mourants c’est tout d’abord accueillir et accompagner les vivants. Les vivants qui approchent la fin de leur vie. Accompagner des vivants jusqu’à la fin. Accompagner avec les soins, les soins physiques, les soins spirituels, les soins familiaux, jusqu’à la fin. Et cet accompagnement jusqu’à la fin, c’est celui par lequel on dit justement que cette personne qui est mourante, c’est un être humain qui est vivant. Et cela devient un acte de confiance en cette vie humaine et d’espérance en Dieu qui est présent et qui agit. De ce point de vue si on dit que pour vraiment aider quelqu’un qui souffre, ce qu’il faut faire c’est supprimer le malade, par euthanasie ou par suicide assisté, quel que soit le langage que l’on utilise, soin de fin de vie ou aide à mourir, on n’accompagne pas. Dès qu’il s’agit de causer directement la mort de quelqu’un, de poser un geste avec l’intention de faire mourir, on n’est pas en train d’accompagner le vivant, on est en train de supprimer le vivant. On n’est pas en train de procurer des soins, on est en train de supprimer le patient qui a besoin de soins. On n’est pas en train d’aider à mourir, on est en train de faire mourir.
Donc dans ce sens, la question de l’accompagnement de la vie, c’est d’accompagner la vie jusqu’au bout. Vous êtes familiers avec les questions de vocabulaire qui sont importantes. Si on parle d’acharnement thérapeutique par exemple, cela veut dire vouloir tellement aider qu’on prend des moyens disproportionnés qui n’ont plus de rapport avec les résultats que l’on peut escompter. Quelque part, accompagner la vie c’est aussi accepter que nous soyons des êtres mortels. Mais en même temps, c’est accompagner la vie jusqu’au bout.
Ainsi il est légitime de cesser, d’arrêter des traitements disproportionnés qui n’ont plus comme conséquence d’aider quelqu’un. Donc arrêter le traitement c’est ici accepter qu’on soit des êtres mortels. Ce n’est pas causer la mort, c’est la maladie qui cause la mort. Par contre si on se met à vouloir devancer la mort, parce qu’il y a la souffrance, c’est là qu’on n’est plus en train d’accompagner. On est en train de supprimer.
Faire de notre mort un don
Alors ce sont des questions délicates qui n’ont pas de réponses faciles. Mais certainement que si on reste les yeux fixés sur Jésus Christ, on reçoit la grâce de pouvoir discerner, de pouvoir voir en tout malade un être humain et le bien qu’est tout être humain quelle que soit sa fragilité, quelle que soit l’étape de sa vie, où qu’il en soit dans sa santé, c’est la valeur de tout être humain, le caractère sacré de la vie de la conception à la mort naturelle.
Alors je vous invite à prier parce qu’il y a une lumière qui vient de Dieu. Dieu est vie. Dieu est auteur de la vie, il nous a créés. Et Dieu, dans ce sens, est le premier défenseur de la vie. Mais il défend la vie comment ? Il défend notre vie comment ? Il défend notre vie en donnant sa vie pour nous en Jésus Christ. Et il vient nous montrer que la vie est faite pour être donnée. Que la vie est faite pour qu’on apprenne à se donner. Si tout au long de notre vie, avec nos fragilités, avec nos péchés, avec nos lenteurs, on fait de notre vie un chemin de don, on se prépare à faire de notre mort un don. La mort se prépare en faisant de notre vie un chemin de don. La mort comme passage à la vie éternelle se prépare en faisant de notre vie un chemin de don, un chemin de prière et un chemin de don aux autres, un chemin d’ouverture à Dieu.
Lorsque dans la grâce on rencontre des gens qui ont eu cette grâce, qui ont été ouverts à cette grâce, parce qu’elle est offerte à tous cette grâce, qui ont été ouverts à cette grâce de vivre leur vie comme un don, dans la prière, dans la fidélité au don de soi aux autres, à leur famille, au moment de leur souffrance et de leur mort, alors même que l’on va pour les aider, alors que l’on va pour les réconforter, on découvre que c’est nous qui sommes réconfortés. Je suis certain que vous avez vécu l’expérience. Combien de fois on a voulu réconforter quelqu’un et c’est lui qui nous a réconfortés.
Lorsque quelqu’un fait de sa fragilité et de sa souffrance un don, la lumière jaillit à travers sa fragilité, à travers son regard. L’œuvre de Jésus Christ est puissante. C’est une œuvre d’amour, c’est une œuvre de bonté. Et tous nous avons besoin de cette bonté. Et nous pouvons prier pour que tous en cette société en ce temps que nous vivons, les croyants, comme ceux qui sont plus loin de Jésus Christ, découvrent ou redécouvrent cette bonté de Jésus Christ et ce pouvoir de Dieu sur la vie, et ce pouvoir de Dieu sur la mort. Dieu a le pouvoir de transformer nos morts en don de soi pour les autres par amour, en passage vers la vie éternelle.
+Christian Lépine
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