L’homme possède une âme éternelle
Par Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tonodiaz/Freepik
Le monde s’émeut des enfants tués par les bombardements en Palestine mais ne verse pas de larmes pour la petite Indi, condamnée à mort en Grande-Bretagne par les autorités de l’État, contre la volonté de ses parents.¹ Comment cela peut-il arriver ? Parce que la vie n’est considérée que sous l’angle matériel et utilitaire. Nous oublions que tout homme, même atteint d’une lésion cérébrale, vit parce qu’il a une âme et que, pour cette raison, il possède une dignité inaliénable qui implique le droit à la vie.
L’une des raisons pour lesquelles un être humain innocent peut être condamné à mort aujourd’hui est le concept de mort cérébrale, introduit en 1968, lorsqu’une véritable révolution anthropologique a été proposée à l’université de Harvard.
Jusqu’à cette date, les médecins étaient chargés de constater la mort, d’en identifier les causes, mais pas d’en définir le moment exact. Ce constat se faisait en vérifiant l’arrêt définitif des fonctions vitales : respiration, circulation, activité du système nerveux.
Lire la suiteLes tentatives du gouvernement canadien pour étendre l’euthanasie aux malades mentaux se heurtent à divers obstacles
Justin Trudeau.
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lovers Lounge/Flickr
14 juin 2023 — Dans l’épisode de cette semaine du Van Maren Show, Jonathon est à nouveau rejoint par Alex Schadenberg de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (EPC), qui discute des mises à jour concernant le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) et d’un projet de loi conservateur au sujet de son application aux malades mentaux.
Le projet de loi C-314, qui a été débattu pour la première fois le mois dernier au Parlement canadien, a été présenté par l’honorable Ed Fast, un ancien ministre conservateur. Il vise à empêcher l’extension de l’AMM aux malades mentaux. Réagissant à la possibilité d’appliquer l’AMM aux malades mentaux et potentiellement aux « mineurs matures », M. Fast a déclaré que cela montrait que le Canada était sur une « pente glissante ». EPC a lancé une pétition en faveur du projet de loi de M. Fast, qui a recueilli plus de 4 500 signatures.
M. Schadenberg a déclaré que « c’est un très bon projet de loi parce qu’il va droit au but ».
« Il ne traite que de cette question et il est très clairement formulé... ce n’est pas ce que l’on appelle un très long projet de loi », a-t-il poursuivi. « Il ne traite que de la question de l’euthanasie en cas de maladie mentale ».
M. Schadenberg a également noté que l’élargissement de l’AMM aux malades mentaux pose plusieurs « problèmes », notamment le fait que les malades mentaux ne pourraient pas avoir « le même niveau de capacité à prendre des décisions pour eux-mêmes ou concernant la maladie mentale », et que la question de la maladie irrémédiable n’est pas définie, demandant « comment pourrait-on dire qu’une personne atteinte d’une maladie mentale est dans un état mental irrémédiable... ? » Schadenberg a également noté que la question de la maladie mentale est elle-même une « question variable » et que le traitement de la maladie mentale est subjectivement basé sur les besoins individuels du patient.
Lire la suiteJe suis médecin. Accepterais-je une greffe d’organe pour moi-même ?
Par Heidi Klessig, docteur en médecine (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : peoplecreations/Adobe Stock
24 mai 2023 (American Thinker) — On m’a récemment demandé si j’accepterais une greffe pour moi-même. J’ai souvent abordé cette question dans mes conférences et mes vidéos sur l’éthique du prélèvement et de la transplantation d’organes.
Comme la plupart des questions, la réponse à cette question est : « Cela dépend ! ». Il existe de nombreux types de transplantations, dont certaines sont éthiques et d’autres non. Et comme les questions éthiques nécessitent un cadre moral, mes réponses sont basées sur la loi morale que l’on trouve dans les dix commandements contre le meurtre, le mensonge et le vol.
Recevrais-je une greffe de tissu ? Absolument ! Les tissus sont des éléments tels que la peau, les os, les valves cardiaques et les cornées. Les tissus sont des structures simples qui tolèrent très bien l’absence de circulation sanguine. Ils peuvent être prélevés sur un cadavre (un donneur biologiquement mort et dont l’esprit est parti) et sont tout à fait éthiques.
Le don de tissus comporte toutefois une mise en garde d’ordre éthique. Un article du LA Times a révélé que des organisations de collecte d’organes prélevaient des tissus sur les cadavres de donneurs d’organes enregistrés avant que le médecin légiste n’ait eu la possibilité de déterminer la cause du décès. Cet article fait part de la tristesse dévastatrice des familles qui n’ont pas pu tourner la page parce que leurs proches avaient signé de manière désintéressée une carte de donneur. Malheureusement, lors de l’autopsie, les corps de ces victimes sont tellement mutilés par le prélèvement de tissus que les pathologistes du laboratoire criminel sont parfois incapables de déterminer si les blessures seraient liées à de la violence domestique ayant entraîné un meurtre. Je recommande donc que personne ne soit enregistré comme donneur d’organes ou de tissus. Si vous souhaitez faire don de vos tissus, il vous suffit d’informer votre famille qu’elle peut libérer votre corps pour le don de tissus après que l’on ait répondu à toutes ses questions concernant votre décès.
Lire la suiteUne « éthicienne » norvégienne propose d’utiliser des femmes en état de « mort cérébrale » comme mères porteuses
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
On peut constater là la rencontre frontale entre deux idéologies, celle de la « mort cérébrale » — qui considère que lorsque la l’être humain n’est plus capable de conscience, il n’est plus vivant ou n’est plus une personne — et celle de la « gestation pour autrui » — qui ne considère pas encore comme personne l’être humain qui n’est pas encore capable de conscience, ou vivant, l’enfant à naître. Ainsi, ces deux idéologies, issues de la même pensée se réunissent pour proposer une nouvelle monstruosité : l’emploi des femmes dites par commodité en « état de mort cérébrale » pour procréer des enfants — sans leur consentement, bien entendu, même si elles avaient donné leur corps par avance pour ce type de pratique en cas de « décès ». La preuve même que les femmes dites en « état de mort cérébrale », mais réutilisables pour la GPA, ne sont pas morte, c’est qu’elles sont capables de porter un enfant jusqu’à terme, ce que ne peuvent faire des mortes. La femme était déjà considérée comme une marchandise avec la GPA, mais avec cette nouvelle idée, la marchandisation est poussée à son comble. — A.H.
3 février 2023 (LifeSiteNews) — Une universitaire norvégienne a suggéré d’utiliser le corps de femmes déclarées « en état de mort cérébrale » pour faire grandir des bébés à naître.
« Le don du corps entier à fin gestationnelle offre un moyen alternatif de gestation pour les futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais ne peuvent pas, ou préfèrent ne pas, mener à bien de grossesse », a écrit Anna Smajdor, professeur de philosophie et d’éthique à l’Université d’Oslo.
Son article, intitulé « Whole body gestational donation », a été publié dans la revue Theoretical Medicine and Bioethics à la fin de l’année dernière.
Mme Smajdor soutient que l’utilisation de femmes déclarées « mortes du tronc cérébral » comme hôtes pour porter un enfant à terme pourrait être une option viable et éthique à l’avenir.
« Nous savons déjà que des grossesses peuvent être menées à terme avec succès chez des femmes en état de mort cérébrale », a déclaré le professeur norvégien.
« Il n’y a pas de raison médicale évidente pour laquelle le déclenchement de telles grossesses ne serait pas possible ».
Lire la suiteUn hôpital britannique ignore l’appel des parents à maintenir en vie leur fils qui s’est rétabli d’une « mort cérébrale »
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
26 août 2022, Londres (LifeSiteNews) — Un hôpital londonien tente de retirer le maintien de vie d’un bébé de 4 mois contre la volonté de ses parents, bien que le nouveau-né ait montré des signes de vie plusieurs semaines après que les médecins l’aient déclaré en « mort du tronc cérébral ».
Le nourrisson, dont le nom a été caché par les tribunaux et qui est appelé « Bébé A », se trouve actuellement dans un hôpital londonien géré par le Guy’s and St. Thomas' NHS Foundation Trust, un établissement public, où les médecins affirment qu’il est dans « l’intérêt supérieur » du garçon d’être débranché de la ventilation mécanique, un acte qui pourrait entraîner directement sa mort.
Les parents de Bébé A, en revanche, contestent l’avis des médecins, qui mettent sa vie en danger, et sont actuellement engagés dans une bataille juridique avec l’hôpital pour maintenir leur fils sous ventilation, tout en espérant un rétablissement plus substantiel. Cependant, les médecins ont demandé à la High Court of Justice Family Division de retirer le respirateur artificiel de Bébé A, apparemment pour servir son « intérêt supérieur ».
Le 13 juillet, le juge Anthony Hayden, le même juge qui s’était prononcé contre le maintien en vie d’Archie Battersbee, 12 ans, deux jours auparavant, et qui avait supervisé l’affaire Alfie Evans en 2017, a rendu une décision exigeant que des preuves d’experts soient fournies pour étayer le refus de réanimation de Bébé A en cas d’arrêt cardiaque, comme le demandent les médecins en charge de ses soins.
Les parents n’ont pas encore de représentation juridique pour leur affaire et demandent de l’aide pour trouver un avocat et couvrir les coûts associés.
Bébé A est né heureux et en bonne santé, a déclaré son père à LifeSiteNews lors d’une entrevue mercredi. Ce n’est que huit semaines plus tard que la santé de Bébé A s’est détériorée, son père ayant d’abord remarqué que quelque chose n’allait pas dans la façon dont il dormait.
« J’ai posé ma main sur sa poitrine et j’ai constaté qu’il ne répondait pas », a déclaré le père à LifeSite, ajoutant que le corps de l’enfant était « devenu froid au toucher » et « un peu mou », moment où il s’est inquiété et a appelé une ambulance.
Selon le tribunal, Bébé A a fait un arrêt cardiaque avant d’arriver au service des urgences de l’hôpital Queen Elizabeth (QEH) où il a retrouvé sa fonction circulatoire environ 30 minutes plus tard.
Le père a expliqué qu’au cours des trois jours suivants, de nombreux tests ont été entrepris pour déterminer la cause de la maladie de Bébé A, découvrant des lésions à la tête et à la poitrine. Le 17 juin, un examen du tronc cérébral n’a révélé aucune réponse du celui-ci, mais le lendemain, un test similaire a été entrepris, qui a provoqué un « hoquet », explique le père de Bébé A.
Lire la suiteLes médecins ont dit que son bébé naîtrait en « état de mort cérébrale », mais maintenant il fait ses premiers pas
Isaiah Martin.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En Australie, un garçon d’un an a étonné les médecins dès sa naissance prématurée à 23 semaines. Alors qu’on ne s’attendait pas à ce qu’il survive, Isaiah fait maintenant ses premiers pas et donne de l’espoir à d’autres familles.
La mère d’Isaiah, Jillian Martin, a perdu les eaux alors qu’elle n’était enceinte que de 20 semaines. Les médecins l’ont emmenée dans le service des mort-nés, rapporte ABC, car ils ne s’attendaient pas à ce que son bébé survive. « Ils ont dit que mon fils allait être mort-né, parce que vous avez environ 98 % de chances d’entrer en travail après avoir perdu les eaux », a-t-elle déclaré.
Elle et son partenaire Dan Rhodes ont été « dévastés » par cette nouvelle, mais Mme Martin n’a pas commencé le travail comme les médecins l’avaient prévu. Elle a pu porter Isaiah trois semaines de plus, ce qui a donné à celui-ci le temps nécessaire pour se renforcer. « Il me restait encore un peu de liquide [amniotique], mais dans la limite inférieure de la normale », explique-t-elle. « Alors qu’ils procédaient à d’autres contrôles, les battements de cœur du bébé étaient bons ».
Mme Martin a été transportée par avion à l’hôpital universitaire de Townsville pour accoucher, mais une fois sur place, les médecins lui ont dit qu’ils pensaient que son petit garçon naîtrait en état de mort cérébrale. « C’était dur », dit-elle. « Vous avez eu tout cet espoir et vous êtes restés si positifs tout ce temps et puis en un instant, tout cela est mis par terre. »
Mais lorsqu’Isaiah est né à un peu plus de 23 semaines, il était bien vivant. Il ne pesait que 700 grammes et a été transporté à l’unité de soins intensifs néonatals, où il est resté pendant quatre mois. « Après la naissance, j’étais debout dans l’unité de soins intensifs néonatals et je n’en revenais pas qu’il soit si petit », a déclaré Jillian Martin. Il y a tellement de doutes qui vous traversent l’esprit : « Comment quelque chose d’aussi petit va-t-il pouvoir survivre ? »
Lire la suiteUn jeune de 18 ans se réveille du coma alors que les médecins allaient prélever ses organes le jour même
Lewis Roberts.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Sun
L’adolescent britannique Lewis Roberts a échappé de justesse à la mort à deux reprises ce printemps.
La première fois, le 13 mars, Roberts a été renversé par une camionnette, rapporte The Sun. Puis, la seconde s’est produite quatre jours plus tard lorsque, après que les médecins l’aient déclaré en état de mort cérébrale* et que sa famille ait accepté de faire don de ses organes, l’adolescent a commencé à respirer par lui-même, raconte l’article.
« Un miracle que toute famille pourrait souhaiter après avoir appris qu’il n’avait aucune chance de s’en sortir », a exprimé sa famille dans un communiqué.
Roberts, 18 ans, originaire du Staffordshire, a subi des lésions cérébrales lorsqu’il a été percuté par une camionnette à Leek, en Angleterre, le 13 mars. Sa famille a déclaré que l’adolescent avait immédiatement été transporté par avion au Royal Stoke University Hospital pour y être soigné.
Peu de temps après, la famille a annoncé que les médecins donnaient au jeune homme de 18 ans « zéro chance » de survie. Les médecins ont officiellement constaté son décès* et l’ont signalé au coroner, raconte sa sœur, Jade Roberts, 28 ans.
Jade Roberts témoigne que la famille avait accepté de faire don de ses organes pour aider d’autres patients dans le besoin, mais qu’elle continuait également à espérer un miracle.
Lire la suiteLe prélèvement d’organes se fera en Angleterre sur consentement présumé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : peoplecreations/Freepik
L’Angleterre a décidé que le prélèvement d’organes pourra s’effectuer sur la base du consentement présumé des personnes déclarées « mortes », c’est-à-dire les gens qui n’auront pas demandé au gouvernement de ne pas les considérer comme consentants. Précisons que le prélèvement d’organe s’opère sur des personnes dites en état de « mort cérébrale », concept fumeux expressément inventé pour prélever des organes sur des personnes mourantes, ou dans un coma irréversible (encore que les médecins puissent se tromper dans ce cas) ; on ne récolte pas d’organes vivants sur un cadavre. Mais le critère de « mort cérébrale » est plus moins libéral selon les pays, et l’est de plus en plus, comme en Australie où l’arrêt « permanent » de la fonction cardiaque (qui peut être restaurée) en est un. Selon LifeSiteNews :
La loi anglaise permettra désormais à l’État de présumer le consentement à fin de prélèvement d’organes des personnes déclarées « mortes ».
La nouvelle loi qui est entrée en vigueur la semaine dernière accorde au gouvernement l’autorité de prélever les organes des personnes déclarées mortes, à moins que la personne n’ait spécifiquement déclaré qu’elle ne voulait pas que ses organes fussent utilisés. Le gouvernement affirme que la loi a été modifiée « pour aider à sauver et améliorer plus de vies ».
Une loi similaire existe au Pays de Galles depuis 2015. En Écosse, une loi supposant le consentement au don d’organes entrera en vigueur en mars 2021.
« Des cadavres au cœur battant » :
« La prétendue “mort cérébrale” permet aux médecins de prélever des organes vitaux de patients qui sont très probablement encore en vie, bien qu’ils soient peut-être inconscients et proches de la mort », a expliqué le Dr McCarthy [de SPUC].
Les cœurs des donneurs, par exemple, sont en pratique prélevés sur des « cadavres au cœur battant ». La publicité incitant les gens à faire don de leurs organes ne révèle pas que les donneurs dont le cœur bat encore peuvent bouger lors du prélèvement, à moins qu’ils ne soient paralysés par des produits », a-t-il poursuivi.
« Les chirurgiens en transplantation le savent et ils savent aussi que la pression sanguine de la personne augmente lorsqu’une incision est faite. Certains anesthésistes recommandent que ledit “cadavre” soit anesthésié lors du prélèvement de ses organes ».
Le critère australien de perte « permanente » (c.-à.-d., qui demeure pendant une période de temps longue et indéterminée) :
« Un exemple d’évolution inquiétante est le passage en Australie du prélèvement d’organes ne devant être tenté qu’après une perte “irréversible” de la fonction cardiaque, au prélèvement d’organes pouvant être tenté dès la perte “permanente” de la fonction cardiaque, ce dernier cas peut inclure des situations où il a déjà été décidé que la réanimation ne serait pas tentée. Comme l’indique un rapport, “on ne peut prétendre à juste titre que la mort est survenue si la fonction cardiaque peut être rétablie, même si une décision a été prise de ne pas le faire”.
Un projet de loi en Allemagne pour faire de tous des « donneurs » d’organes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Un projet de loi, surnommé « solution d’objection » ferait de tous les Allemands des donneurs d’organes de facto, et pour ne pas l’être, ils devraient écrire leur opposition à l’étripage (si j’ose dire). Bien sûr, si le projet de loi était adopté, les gens sains ne se feraient pas ramasser dans la rue pour se faire arracher le cœur ou le foie, mais cela se passerait selon la méthode habituelle, non moins traîtresse ; c’est-à-dire que le prélèvement s’opère quand on est en état de « mort cérébrale », concept fallacieux de mort selon lequel une personne qui serait dans un coma « irréversible » n’est plus vivante. Ce serait donc des personnes accidentées qui seraient principalement ciblée par ce projet de loi. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteLes organisations pro-vie, ainsi que la Conférence épiscopale allemande, se sont prononcées fermement contre une proposition de loi qui ferait de toute personne vivant en Allemagne un donneur d’organes par défaut.
Actuellement, les gens en Allemagne peuvent s’inscrire pour être donneurs d’organes, et ce n’est qu’à ce moment-là que leurs organes seraient prélevés à un moment donné dans l’avenir. La nouvelle loi renverserait le processus : une personne devrait s’opposer explicitement et par écrit au fait d’être un donneur d’organes.
Les députés doivent débattre du projet de loi, ainsi que d’un autre [...] le jeudi 16 janvier 2020, à Berlin. Le vote aura probablement lieu avant midi (heure locale). Le programme officiel prévoit plus de deux heures et demie de débat.
Le projet de loi a été surnommé la « solution d’objection » (Widerspruchslösung), et est défendu par Jens Spahn, ministre de la Santé ouvertement homosexuel du gouvernement actuel. Tout comme le chancelier Angela Merkel, M. Spahn est membre de l’Union chrétienne-démocrate.
Une mère « en état de mort cérébrale » pendant 117 jours a donné naissance à un bébé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Charlie Davidson/Flickr
Il est admis par une certaine médecine décadente qu’une personne peut être morte bien qu’on puisse « maintenir en état de marche » ses organes vitaux, c’est ce qu’on appelle la « mort cérébrale ». Ce concept est tout à fait absurde, surtout si l’on considère qu’une femme enceinte, « en état de mort cérébrale » qu’on garde en vie (d’autres diraient qu’on maintient ses organes en fonction) peut poursuivre sa grossesse et donner le jour à un enfant bien vivant.
Dans le concret, il est assez hallucinant de constater que des gens considèrent cela comme normal, comme en Tchéquie. Extrait de Sud Ouest :
La maman d’Eliska, Eva Votavova, âgée de 27 ans, avait été diagnostiquée en 2016 comme souffrant d’une malformation artério-veineuse dans le cerveau. Le 21 avril, elle avait été retrouvée inconsciente chez elle, alors enceinte de 16 semaines. Après une importante hémorragie dans le cerveau, "elle a cessé de respirer dans la soirée puis (…) a été déclarée en état de mort cérébrale", selon M. Gal.
Les médecins ont maintenu ses organes en fonction, en particulier son cœur, ses poumons et ses reins, tout en surveillant la croissance du fœtus. Durant toute la grossesse, les infirmières ont parlé au fœtus, sa grand-mère lui a lu des histoires et un thérapeute bougeait les jambes de la maman pour simuler la marche, a expliqué Roman Gal.
Le système de maintien artificiel des fonctions vitales a été débranché après la naissance. Eliska…
La petite Eliska a été mise au monde par césarienne.