Une famille allemande réfugiée aux États-Unis depuis 15 ans et faisant l’école à la maison pourrait être expulsée par l’administration Biden
La famille Romeike.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WBIR.com
25 septembre 2023, Morristown, Tennessee (LifeSiteNews) — Une famille allemande qui fait l’école à la maison pourrait être déportée sous l’administration Biden, bien qu’elle se soit installée aux États-Unis il y a près de 15 ans.
Comme l’a rapporté LifeSite en 2010, les neuf membres de la famille Romeike ont cherché refuge aux États-Unis en raison des règles strictes de leur pays d’origine qui interdisent aux parents d’éduquer leurs enfants dans les limites de leur propre maison. Un juge de Memphis leur a accordé l’asile aux États-Unis à l’époque.
En Allemagne, les Romeike avaient fait l’objet de poursuites pénales pour avoir simplement élevé leurs enfants en dehors du système scolaire approuvé par l’État. À Bissingen, dans le district de Ludwigsburg (Bade-Wurtemberg), ils risquaient des amendes exorbitantes, l’éloignement forcé de leurs enfants et une éventuelle peine d’emprisonnement.
L’ancien président Barack Obama a tenté de faire expulser la famille des États-Unis en 2012. Lui-même et le procureur général de l’époque, Eric Holder, ont fait pression sur l’Office de l’immigration pour qu’il annule la décision d’accorder l’asile.
« En Allemagne, l’objectif est de créer une société ouverte et pluraliste », a déclaré M. Holder dans un document du ministère de la Justice concernant cette affaire. « Enseigner la tolérance aux enfants de toutes origines contribue à développer leur capacité à interagir en tant que citoyens à part entière en Allemagne ».
Une longue bataille juridique s’en est suivie, et les Romeike, qui vivaient (et vivent toujours) dans l’est du Tennessee, ont finalement perdu leur appel devant la Cour suprême des États-Unis en 2014.
Lire la suite2 prêtres et 2 militants pro-vie offrant des roses aux clientes d’un avortoir sont arrêtés
Arrestation des Pères Fidelis Moscinski et Dave Nix, et de deux autres pro-vie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jake Hart
Quatre pro-vie, dont deux prêtres se sont fait arrêter dans un avortoir du New Jersey pour avoir simplement offert des roses aux femmes venant dans ce lieu et leur demandant de ne pas avorter leur enfant à naître. Étant entrés dans l’établissement et refusant d’en sortir, ils se sont fait traîner dehors par la police qui les a emmenés au poste. De braves pro-vie. Extrait de LifeSiteNews :
Deux prêtres catholiques et deux militants laïcs pro-vie ont été arrêtés lundi matin pour être entrés dans un établissement d’avortement et refuser d’en sortir, avoir offert des roses rouges aux femmes qui s’y trouvaient et les avoir encouragés à choisir la vie.
Au moins une femme s’en est retournée et n’a pas avorté, a déclaré Lisa Hart, porte-parole de Red Rose Rescue, à LifeSiteNews. La mère de la femme la forçait à se faire avorter.
« J’étais en train d’essayer de lui donner le numéro d’un avocat à appeler... Je lui ai donné de bons renseignements pour obtenir de l’aide et je lui ai offert de l’emmener chez moi, en fait, mais sa mère est arrivée et a commencé à me crier dessus », raconte Mme Hart. Elle a déclaré à LifeSiteNews que plus de 10 voitures de police sont arrivées sur les lieux et que les pro-vie ont été « traînées » jusque dans ces véhicules.
« Quand nous avons essayé de filmer la scène, ils nous ont forcés à quitter la propriété », dit-elle. Les pro-vie ont réussi à filmer de courtes vidéos de la police portant certains des sauveteurs arrêtés à leur voiture [...]
L’établissement d’avortement dans lequel les pro-vie sont entrés est le Garden State Gynecology, qui se trouve au rez-de-chaussée d’un grand immeuble à bureaux qui abrite également le « premier » centre de naissance autonome du New Jersey. Il s’agit du 14e sauvetage de Red Rose Rescue à avoir lieu aux États-Unis depuis septembre 2017.
[...]
C’est le premier sauvetage de Red Rose Rescue à cet endroit.
Le prêtre [P. Moscinski] a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait été informé de ce qu’il y avait probablement un mandat d’arrêt contre lui parce que lui et Goodman avaient refusé de payer une amende de 364 $ après avoir été reconnus coupables d’« intrusion provocante » lors du sauvetage Red Rose Rescue du 29 septembre dans un centre de Montclair, au New Jersey. Cela pourrait avoir une incidence sur la durée de leur détention, a-t-il expliqué, précisant qu’il n’avait aucun moyen de savoir combien de temps ils pourraient être emprisonnés.
[...]
Les [opérations] Red Rose Rescues s’inspirent de la militante canadienne Mary Wagner et reprennent en quelque sorte une tactique utilisée à l’aube du mouvement pro-vie post-Roe c. Wade. Les pro-vie s’enchaînaient souvent au matériel d’avortement et bloquaient les entrées des centres d’avortement, sauvant ainsi de nombreux bébés. Le président Bill Clinton, en signant la Freedom of Access to Clinic Entrances (FACE) Act, a permis de punir beaucoup plus sévèrement ceux qui bloquent l’accès aux centres d’avortement, forçant le mouvement pro-vie à changer ses méthodes.