Une paroisse de Montréal organise des conférences pour les "catholiques LGBTQ" afin de "construire un pont"
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Affiche de promotion sur Facebook (nous avons retiré les coordonnées de communication)
*Cet article n'est pas une promotion, mais un article de nouvelles.
Des conférences pour les « catholiques LGBTQ » ont eu lieu pendant 6 semaines dans une paroisse catholique de l’ouest de l’île de Montréal.
Une paroisse de la région de Montréal située dans l’arrondissement de Pierrefonds a tenu une conférence pour les « catholiques LGBTQ » pendant 6 lundis soirs consécutifs du 24 octobre au 28 novembre. Les conférences ont été annoncées par leur bulletin d’information et organisées par Cathie Macaulay, paroissienne et une responsable du Service d’accompagnement spirituel des personnes malades ou âgées à domicile (SASMAD).
D’après un échange avec Madame Macaulay, le programme est basé sur le livre « Building A Bridge : How the Catholic Church and the LGBT Community Can Enter into a Relationship of Respect, Compassion, and Sensitivity » du père James Martin, prêtre jésuite.
Dans sa vidéo de promotion des conférences, que l’on peut trouver sur la chaîne YouTube de St-Luc, Cathie Macaulay qualifie les conférences de « programme de formation à la foi pour adultes » et affirme que « l’objectif de ce programme est de construire un pont entre la communauté LGBTQ et l’Église catholique ».
Elle a ajouté : « Le groupe de discussion explorera comment nous pouvons vivre les relations avec les catholiques LGBTQ avec les personnes de notre famille, de notre lieu de travail, de notre communauté et les personnes de notre paroisse avec respect, compassion et sensibilité comme il nous est demandé de le faire dans le Catéchisme de l’Église catholique ».
Elle a conclu en disant que : « Les questions sur l’identité sexuelle et l’identité de genre abondent dans notre culture » et « Nous pouvons tous apprendre davantage les uns des autres et en écoutant davantage nos frères et sœurs LGBTQ ».
Lire la suiteUne controverse autour du choix d’un « drag queen » au défilé du Père Noël à Montréal
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash: Parade/Wikipédia: Barbada
Un travesti serait présent dans le rôle de Fée des étoiles au défilé du père Noël de Montréal cette année.
Après deux ans d’annulation à cause de la pandémie, Barbada, un travesti, serait présent au défilé du père Noël sur la rue St-Catherine dans le Quartier des spectacles, le 19 novembre à partir de 11 h le matin. L’événement en question est organisé par Montréal Centre-Ville, un organisme à but non lucratif qui regroupe près de 5 000 entreprises-membres.
Cette année marque la 70e édition du défilé du père Noël, mais c’est la première fois qu’un travesti participerait à la parade du père Noël. Selon le site de Montréal Centre-Ville, c’est une tradition annuelle pour plus de 400 000 spectateurs, et l’événement sera également télédiffusé sur le réseau TVA le dimanche 20 novembre à 16 h. Selon les organisateurs, c’est le plus grand événement de la période des fêtes au Québec.
« Le Défilé du père Noël est une grande tradition familiale qui se poursuit et se renouvelle depuis maintenant 70 ans au centre-ville de Montréal. Il inaugure la saison hivernale qui, nous l’espérons, sera tout aussi exceptionnelle que l’été que nous venons de connaître. Que ce soit pour accueillir le père Noël, passer un séjour en famille, se rassembler entre collègues de travail ou commencer ses achats des Fêtes, le centre-ville est encore et toujours le lieu de rassemblement par excellence de tous les Québécois », a indiqué Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-Ville.
Depuis l’annonce de la participation du drag queen Barbada au défilé du père Noël de Montréal le 19 novembre au centre-ville, l’indignation était manifeste sur les réseaux sociaux et se répand, selon Frédérique de Simone du Journal de Montréal.
Lire la suite« Les avortements tardifs sont pratiqués ici chaque semaine » - une infirmière de l’Hôpital général juif
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Une infirmière de l’Hôpital général juif de Montréal a informé Campagne Québec-Vie que les avortements tardifs, c’est-à-dire à 20 semaines de gestation et plus, seraient commis de façon « hebdomadaire » à ce célèbre hôpital de Montréal.
Selon le site de l’hôpital, celui-ci a été fondé en 1934 et c’est un centre hospitalier à vocation universitaire qui est l’un des hôpitaux de soins actifs les plus grands et les plus occupés de la province.
L’infirmière de l’hôpital, qui désire conserver son anonymat, nous a contactés après s’être aperçue qu’un avortement avait pris place dans son milieu de travail à 24 semaines de grossesse pour une raison eugénique, soit d’être atteint de trisomie 21.
« Je travaille à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière. La semaine passée, j’ai découvert qu’il y avait une femme enceinte de 24 semaines d’un enfant atteint de trisomie 21 qui était dans la salle de cas pour un avortement thérapeutique. J’étais dévastée de voir un avortement aussi tardif prendre place à mon lieu de travail. Étant donné que j’étais si perturbée, j’ai demandé à Brian [Vice-Président de Campagne Québec-Vie — éd.] de prier pour cet enfant et sa mère. Malheureusement, l’avortement a pris place et je prie encore que la femme réalise l’atrocité qui s’est passé et qu’elle recherche la guérison à travers la miséricorde de Dieu » partage l’infirmière en question.
« J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu » — Photo : Unsplash
Elle rajoute : « J’avais entendu auparavant que les avortements prennent place à l’hôpital où je travaille, évidement, mais pour la plupart, j’avais l’impression qu’ils prennent place à un stade moins avancé, soit à moins de semaines, pour ne pas dire que c’est mieux, mais la procédure est beaucoup moins compliquée à moins de semaines. Je pensais que l’hôpital les faisait jusqu’à 8 semaines, mais j’ai appris à travers une collègue que les avortements au stade de grossesse avancés avaient aussi lieu dans la salle de cas et qu’il faut le respecter… »
Elle dit aussi tristement : « J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu ».
Après notre entrevue, l’infirmière me rapporte que selon sa collègue de travail, ces « procédures » auraient lieu de façon hebdomadaire.
Elle conclut : « Ce que je trouve effrayant, c’est que cet enfant a été avorté à 24 semaines alors qu’à l’hôpital où je travaille, nous avons une unité de soin intensif excellente et nous avons tellement de bébés de 24 ou 27 semaines qui vivent grâce à ces soins intensifs que nous leur procurons ! Alors c’est stupéfiant. Si la patiente veut garder son enfant, nous faisons tout ce que nous pouvons pour maintenir l’enfant en vie. Nous le mettons dans un incubateur, nous lui donnons de l’oxygène et même un tube pour le nourrir. Nous faisons tellement d’interventions parce que la mère veut garder l’enfant. Mais, dans le cas contraire, si la mère soudainement décide qu’elle veut un avortement (à 21 semaines ou plus), c’est ce qu’on finit par faire ».
Lire la suiteElle quitte l'Hôpital général juif et annule l'avortement tardif de son fils à 22 semaines
Samuel David à 9 mois avec les 3 autres enfants et sa famille
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Catherina David
Catherina David est une mère au foyer de quatre enfants qui nous a contactés pour partager un beau témoignage au sujet de son plus jeune enfant, Samuel David. Elle nous a d’abord contactés pour obtenir des prières et du soutien pendant sa grossesse. Aujourd’hui, elle souhaite partager avec nous, en détail, comment son histoire s’est déroulée. Elle a découvert qu’elle était enceinte à presque 9 semaines de grossesse alors qu’elle déménageait du Québec à l’Ontario.
Au départ, elle était très excitée et heureuse d’être de nouveau enceinte. À 5 mois de grossesse, son médecin lui a demandé de faire un test supplémentaire qui a révélé que son bébé était atteint de trisomie 21 (syndrome de Down).
Après avoir donné naissance à trois enfants en parfaite santé, ce fut certainement un grand choc pour elle. Elle admet qu’elle était dévastée et ne savait pas comment réagir. Elle a pleuré toute la journée en apprenant la nouvelle, puis toute la semaine suivante.
Lorsqu’elle a rencontré son médecin après avoir appris la nouvelle, celui-ci lui a dit : « Je vous laisse décider si vous voulez garder le bébé, si vous voulez ou non poursuivre la grossesse. Et si vous voulez l’interrompre, nous ferons en sorte que ce soit aussi facile que possible pour vous, mais vous devrez aller à l’hôpital pour un accouchement normal [provoqué] ».
Elle s’est rendue à l’hôpital général juif pour l’avortement, puis elle a changé d’avis et décidé de garder le bébé. Catherina a été guidée par sa foi et par un rêve qu’elle a fait, qui, selon elle, venait de Dieu, et l’a aidée à résister à la tentation de mettre fin à la vie de son enfant.
Lire la suiteVigile 365 : Deux cœurs. Deux âmes. Deux vies !
Michael et Barbara, des participants de la Vigile 365 — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Pour participer à la Vigile 365, contactez Brian Jenkins au (438) 930-8643
On entend beaucoup parler de l’importance de créer de bonnes habitudes pour avoir une vie saine et équilibrée, comme de prendre une marche, de manger bien ou de se coucher à la même heure. Pour la plupart d’entre nous, nous mettons beaucoup d’efforts pour avoir une vie de meilleure qualité. Mais combien de personnes se soucient réellement de la vie humaine? Je parle ici de la vie à un de ses stades les plus vulnérables : au moment de la conception.
Tous les matins de l’année, une Vigile a lieu proche de la station Berri-UQAM. Elle a été mise sur pied en février 2020 par son organisateur Brian Jenkins. Les gens se rencontrent pour prier pour la vie et honorer les enfants à naître. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une bonne habitude qui fait partie de leur quotidien, mais d’une discipline importante de leur vie spirituelle.
En plus de prier ensemble, les participants de la Vigile se font souvent interpeller pour une discussion. Parfois, les passants sont ouverts d’esprit et veulent comprendre les propos des participants, d’autres fois, les discussions sont plutôt difficiles ou tournent même en accusations personnelles.
J’ai eu l’occasion d’assister à la Vigile 365 et d’observer les interactions qui ont eu lieu cette semaine durant une matinée. Les participants ont également pris un moment pour discuter avec moi et expliquer leurs motivations.
Michael participe à la Vigile parce que selon lui, l’avortement est une injustice grave. Il me partage ceci : « Il y a beaucoup d’injustices qui ont lieu à travers le monde, mais la plupart n’arrivent pas là où j’habite. Donc, c’est quelque chose dans quoi je peux et je devrais m’impliquer où je suis ».
Quant au pourquoi le groupe a-t-il choisi cet emplacement mouvementé pour prier, il me dit : « Ce coin de rue où nous sommes est une sorte de contradiction en soi. Il y a une clinique d’avortement au bout de cette rue, vers l’autre coin il y a l’UQAM qui est une des universités les plus libérales à Montréal, et de l’autre côté il y a le village gai qui promeut la promiscuité. »
Ironiquement, il y a aussi la magnifique chapelle Notre-Dame-de-Lourdes en face d’un bâtiment de l’UQAM, ornée d’une statue dorée de la Vierge Marie, qui est au centre de toute cette activité.
Lire la suiteUn homme de Lachine demanderait le suicide assisté dû aux lacunes de son CLSC
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Google/Facebook
CTV News nous partage un triste témoignage d’un homme de 66 ans de Lachine qui a demandé à son médecin « l’aide médicale à mourir », soit le suicide assisté dû au manque de soins du service de la santé de son CLSC de l’arrondissement Dorval-Lachine.
Jacques Comeau, est un thérapeute d’art à la retraite qui est atteint de quadriplégie et se déplace en fauteuil roulant. Sa maladie est une paralysie qui affecte de façon plus ou moins totale les quatre membres du corps (bras et jambes). Elle implique la perte des fonctions musculaires et des sensations, à un degré variable, des membres atteints. Malgré sa condition, monsieur Comeau est un homme indépendant et actif dans la communauté. Il conduit, fait ses propres courses, du bénévolat et de la peinture dans son temps libre, selon le reportage de CTV News.
De plus, jusqu’à présent, monsieur Comeau avait accès à des soins de santé à la maison qui lui avaient permis de vivre une vie pleine et heureuse. Malheureusement, cet été, son centre local de services de santé (CLSC) a subi des modifications qui ont eu des conséquences graves sur la vie de tous les jours de monsieur Comeau. Il a besoin d’assistance des intervenants qui viennent 3 fois par semaine pour l’aider à libérer son intestin. Mais, depuis 1 mois, monsieur Comeau éprouve des difficultés avec les nouvelles personnes qui s’occupent de lui, qui ne connaissent pas son corps et prennent soin de lui incorrectement, ce qui lui cause des accidents au niveau de la défécation à des moments imprévus de la journée. Ceci fait en sorte qu’il ne peut plus fonctionner comme auparavant, car il est constamment préoccupé par ses accidents.
Le cas de monsieur Comeau est évidemment grave, mais pourquoi s’est-il précipité vers le suicide assisté? C’est parce que c’est une possibilité qui lui est offerte. Il semble que les problèmes de monsieur Comeau qui ne durent que depuis 1 mois pourraient être résolus autrement que par une mort précipitée. De plus, s’il opte pour l’euthanasie, il risque de n’y avoir aucun changement au niveau du service de la santé au Québec.
Dans le même ordre d’idées, est-il possible que cet homme souffre de dépression qui accompagne les inconforts qu’il vit depuis un mois et qui le pousse à cette décision drastique? Ou est-il possible qu’il soit influencé par la discussion qu’il a eu avec son médecin? S’il s’agit ici du cas d’un homme qui est autrement actif, mais qui choisit le suicide assisté, nous sommes témoins d’une société qui ne résout pas le cœur du problème : celui d’avoir un meilleur service santé.
Lire la suiteUne Chaîne de la vie organisée à Montréal sans opposition cette année
La Chaîne de la vie, une manifestation pro-vie organisée à Montréal le dimanche 2 octobre proche de la station de métro Namur.
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D’Arc
Le 2 octobre, dimanche en après-midi, Campagne Québec-Vie a organisé un événement annuel intitulé la Chaîne de la vie.
Chaque année, le premier dimanche du mois d’octobre, des activistes pro-vie se réunissent pour former des Chaînes de prière contre l’avortement au Canada et aux États-Unis. Leur but est de partager un message en faveur du caractère sacré de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. À Montréal, la Chaîne de la vie existe depuis 1991, alors qu’elle a débuté aux États-Unis en 1987. En 1990, Campaign Life Coalition a commencé cette activité au Canada.
La manifestation de dimanche à Montréal a eu lieu proche du métro Namur, au coin du boulevard Décarie et au sud de la rue Jean-Talon. Lors de cette journée ensoleillée, le groupe comptait une vingtaine de personnes, des hommes et des femmes qui tenaient des pancartes avec des messages en français et an anglais comme :
- « L’avortement tue des enfants »
- « Oui à l’adoption »
- « Jésus pardonne et guérit »
- « Prions pour la fin de l’avortement »
Il s’agissait d’une manifestation paisible, lors de laquelle les participants priaient tout en tenant leur pancarte. Quelques automobiles ont klaxonné en soutien des messages, et certaines personnes ont même voulu dialoguer avec les manifestants, mais il n’y avait pas de groupe d’opposition à Montréal cette année. Le groupe comptait des gens de tout âge, avec un peu plus de femmes que d’hommes.
Parmi les automobilistes (sur le boulevard) qui ont voulu discuter par leur fenêtre, un homme était étonné d’apprendre lors de l’échange qu’il a eu avec notre directeur des opérations politiques, Arpad Nagy, qu’il n’y avait aucune loi au Canada contre l’avortement. Ceci veut dire qu’un enfant pourrait se faire avorter jusqu’au 9ᵉ mois et l’avorteur ne serait pas accusé de meurtre.
L’organisateur de l’événement à Montréal, Mario Richard nous partage une réflexion à ce sujet : « La Chaîne de la vie est importante. Hier, il y avait un monsieur dans sa voiture qui pensait qu’il y avait une loi au Canada empêchant l’avortement après un certain nombre de semaines. Ce qui n’est pas le cas. Une femme peut se faire avorter à tout moment pendant la grossesse et l’avorteur ne se fera pas poursuivre en justice parce qu’il y a un vide juridique. Voilà des informations importantes à connaître lors d’une discussion. »
Lire la suiteUne projection privée du film « CHSLD - Je me souviens » à Montréal, organisée par les Macarons de la Dignité
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D’Arc
Éditeur: Augustin Hamilton
À Montréal, le mercredi 28 septembre, a eu lieu une projection exclusive du film « CHSLD — Je me souviens » réalisé par Sylvain Laforest, sur les 6 700 victimes des centres CHSLD et en RPA qui ont été affectées sérieusement du printemps 2020 au printemps 2021.
Les gens se sont finalement retrouvés dans un resto-bar pour discuter, manger et boire, peu importe leur statut vaccinal. Après deux ans de terreur et de trauma imposé par le gouvernement durant l’état d’urgence créé durant la pandémie, le groupe des « Macarons de la Dignité » a facilité une rencontre mémorable qui a permis aux gens de se rappeler des aînés qui ont été brutalement maltraités pendant les périodes de confinement imposées lors de la pandémie.
La magnitude de ce qui s’est produit à l’endroit des aînés, en déficit capacitaire dans notre société durant cette période de crise, nécessite une commission d’enquête indépendante. Le documentaire met à la lumière à travers plusieurs témoignages la façon abominable dont les gens en fin de vie ont été traités dans les centres CHSLD (les maisons pour personnes âgées).
Pour rentrer dans les détails, bien que cela soit difficile à partager, les aînés dans les centres CHSLD ont manqué d’eau pendant 10 jours pour qu’ils ne remplissent pas leurs couches. Puis, les vitamines C et D leur ont été refusées. Finalement, ils ont été négligés lorsqu’ils avaient la bouche pleine de vomi et leurs couches pleines. Les étages des CHSLD étaient vides des membres du personnel et ceux qui étaient présents étaient débordés par leurs responsabilités. Beaucoup de décisions qui ont été prises dans ces circonstances manquaient d’empathie et d’humanité envers les résidents.
Par exemple, un témoignage du documentaire nous fait part d’un aîné qui avait été enfermé dans sa chambre avec plusieurs cadenas qui avaient été placés sur sa porte, comme pour enfermer un animal dans une cage. L’aîné en question résistait de toutes ses capacités physiques et détruisait les cadenas en les forçant. Imposer tout ça dans le but de la santé et la sécurité publique ?
Lire la suiteInauguration du site d’un prêtre pro-vie à la Mission Saint-Irénée de Lyon
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le choix de l’adjectif « pro-vie » comme épithète du nom « prêtre » pourrait vous sembler redondant, en fait cela devrait l’être, car le catholicisme respecte l’enfant à naître dès sa conception ; en théorie, donc, tous les prêtres catholiques devraient être pro-vie, ce qui n’est malheureusement pas le cas — contradiction profonde, car pour être catholique, vous devez être pro-vie ! Aussi est-il parfois nécessaire d’apporter cette précision.
Je désire vous annoncer ici, si vous n’en avez pas déjà eu vent, l’inauguration du site d’archives, archivesjrbleau.org, de l’Abbé Joseph-Réal Bleau — prêtre pro-vie s’il en est — à la Mission Saint-Irénée de Lyon de Montréal.
Si vous suivez depuis un certain temps nos nouvelles, vous aurez pu voir que l’Abbé Bleau a écrit pendant près de deux ans une série de messages spirituels, qu’il nous a permis afin d’aider les fidèles, privés de messe et des sacrements durant le confinement, à garder la foi et à grandir spirituellement au milieu des tribulations modernes. Il a également gracieusement accepté de donner une conférence lors de notre épluchette de blé d’Inde du 15 août 2021.
M. l’abbé, docteur en théologie morale, est l’auteur d’un livre portant sur la question de l’avortement, écrit en 1971.
Pendant plusieurs années, l’Abbé Bleau a donné des conférences sur la doctrine catholique, allant des Dix commandements à l’Apocalypse en passant par les sept sacrements et la vie de la grâce, touchant également à l’histoire de l’Église. Ces conférences ont été enregistrées et sont maintenant présentées sur le site. Si vous désirez entendre M. l’Abbé parler de la question de l’avortement et de l’euthanasie, écoutez sa conférence enregistrée sur le 5e commandement : « Tu ne commettras pas de meurtre ».
Un événement de lancement est donc organisé par des amis de l’Abbé Bleau à la Mission Saint-Irénée de Lyon, 560 av. Atwater, Montréal, QC H4C 1M9, le samedi 1er octobre 2022.
Programme :
- 9 h : Messe dans l’église.
- 10 h : Lancement à la salle de conférence (au sous-sol de l’église).
- 11 h : Goûter fraternel.
S.V.P., confirmez votre présence à l’avance au courriel suivant : mathieu.hart @protonmail.com
Certes s’il ne sera sans doute pas question de l’avortement ou d’euthanasie lors de cette conférence (mais, sait-on jamais), du moins il s’agira d’une allocution donnée par un prêtre certain dans le domaine doctrinal et moral.
Montréal : Je dis « Non au parc Morgentaler »
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-vie) — Photos : Joanne D’Arc
Le 10 septembre dernier, Campagne Québec-Vie a organisé un événement à Montréal, au parc de Beaujeu de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, pour protester contre le fait qu’il soit renommé d’après le Dr Henry Morgentaler. Ce dernier, décédé depuis 10 ans, était un médecin juif d’origine polonaise qui a consacré sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, à quelques rues du parc de Beaujeu.
La Ville essaye d’obtenir un changement de nom depuis déjà quelque temps par l’intermédiaire du conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle. La raison invoquée est le : « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur proposant des avortements illégaux et le soi-disant « succès » en 1988 avec la décriminalisation de l’avortement par la Cour suprême.
Le nom d’un lieu ou d’un parc dans la ville peut sembler sans importance pour certains, mais il agit comme un témoin de l’histoire. L’étude des noms de lieux, également appelée toponymie, contribue à préserver le patrimoine et la culture locale de la ville. Le nom d’un parc communique aussi les valeurs de notre ville et, jusqu’à présent, le parc de Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était le seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil, officier militaire pendant la guerre de 1812 et député du Parlement en 1814. Ce serait une insulte à sa mémoire que de supprimer son nom de ce parc. Quant au Dr Henry Morgentaler, il est responsable d’au moins 80 000 avortements au cours de sa carrière. C’est ce genre d’héritage qui est sur le point d’être célébré si le parc est renommé par la Ville.
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