Des pressions exercées sur une maison de soins palliatifs de Montréal pour qu’elle offre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ake1150/Adobw Stock
Le 7 juin, le Collectif des médecins contre l’euthanasie s’est joint au réseau citoyen Vivre dans la dignité pour exprimer sa grande déception face à l’adoption du projet de loi 11, Loi modifiant la Loi concernant les soins de fin de vie et d’autres dispositions législatives, par l’Assemblée nationale du Québec.
Le projet de loi 11 élargit le rayon de l’euthanasie au Québec de quatre façons, notamment en créant une obligation pour les maisons de soins palliatifs d’offrir l’AMM.
Anna Farrow rapporte dans The Catholic Register le 29 novembre 2023 :
Lire la suiteDes pressions sont exercées sur un centre de soins palliatifs de Montréal pour qu’il offre l’aide médicale à mourir (AMM), une pratique tout à fait à l'opposé de l’accord contractuel conclu entre l’Archidiocèse de Montréal et le centre de soins palliatifs.
La Chaîne de la Vie 2023 en photos
Chaîne de la Vie 2023 à Mississauga dans Toronto, près de l'église Sts Pierre et Paul.
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au cours de la fin de semaine du 1er octobre, la Chaîne de la Vie 2023 a atteint le nombre record de plus de 315 emplacements au pays. La majorité des provinces avaient une ou plusieurs nouvelles chaînes de la vie. Le Québec a connu la plus forte croissance ; le nombre de chaînes de vie y a plus que triplé, passant de 3 à 11. La Colombie-Britannique, le Manitoba et l’Ontario ont également vu apparaître plusieurs nouvelles chaînes de vie.
La participation semble également augmenter régulièrement par rapport aux années précédentes, tandis que les contre-manifestations diminuent.
Les organisateurs locaux et les capitaines de zone ont toujours déclaré que les réactions positives des passants l’emportaient nettement sur les réactions négatives.
Au moins une femme songeant à avorter a rencontré un témoin et a eu une conversation productive avec l’organisateur local. Elle a quitté la conversation en déclarant toujours son intention de se faire avorter, mais avec moins de certitude qu’au départ. Priez pour « Abby ».
Les hommes et les femmes post-abortifs ont également été touchés par cet événement.
La Chaîne de la Vie 2024 aura lieu le dimanche 6 octobre.
Voici un aperçu de ce à quoi ressemblait la Chaîne de la Vie 2023 dans chaque province :
Colombie-Britannique
Courtenay
Une journée historique pour les droits parentaux au Canada
Ottawa, 20 septembre 2023.
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le mercredi 20 septembre 2023 restera une journée historique pour le mouvement des droits parentaux au Canada.
La Marche un million de personnes pour les enfants a connu un succès sans précédent, réunissant des parents et des grands-parents, des tantes et des oncles, ainsi que des personnes de diverses communautés religieuses, dans un seul et même but...
Protéger tous les enfants des dangers de l’endoctrinement LGBT et de l’idéologie du genre qui ont pris le contrôle de nos écoles.
En ce jour historique, le cri « Laissez nos enfants tranquilles ! » a résonné dans toute la nation, dans les bâtiments du parlement, les hôtels de ville et les bureaux des conseils scolaires.
Je tiens à féliciter — et à remercier profondément — les organisateurs de la Marche d’un million de personnes pour les enfants, en particulier Kamel El-Cheikh, père musulman et homme d’affaires d’Ottawa qui a eu l’idée de cette marche. Même si nous ne sommes pas d’accord avec tous les points de vue des organisateurs, nous reconnaissons que nous leur sommes redevables d’avoir organisé cet événement extraordinaire.
Même si la Coalition nationale pour la Vie (CNV) avait un rôle de promotion plutôt que d’organisation, de nombreux membres de notre personnel se sont retrouvés en première ligne lors de cette extraordinaire Marche pour les enfants (#1MillionMarch4Children) (ce mot-clé a eu la cote au cours des trois derniers jours !).
Lire la suiteDes pro-vie lancent la tournée des « Visages de l’avortement » pour changer les cœurs et les esprits à travers le Canada
Le Canadian Centre for Bio-Ethical Reform.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie
15 juin 2023 (LifeSiteNews) — Des militants pro-vie ont lancé une tournée des « Visages de l’avortement » à travers le Canada pour « confronter les Canadiens aux visages des victimes de l’avortement ».
Cet été, le personnel et les stagiaires d’été du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform (CCBR) voyageront à travers les dix provinces, organisant des présentations et se livrant à l’activisme de rue pour changer les cœurs et les esprits dans la nation.
« Chaque jour au Canada, près de 300 enfants sont tués par l’avortement — sans nom et sans visage », peut-on lire dans un communiqué de presse du CCBR.
« Pour mettre fin à ce massacre et épargner aux femmes le traumatisme de l’avortement, le CCBR s’engage à rendre visibles les victimes de l’avortement, à réhumaniser ceux qui ont été déshumanisés — afin de confronter la culture aux victimes de l’avortement », poursuit le communiqué.
Au cours de cette tournée, le CCBR utilisera un camion cube des « Truth Trucks » (Camions de la vérité), avec des photographies de bébés assassinés sur les côtés, un camion vidéo et des panneaux de signalisation portés à la main pour montrer aux Canadiens la vérité sur l’avortement par le biais de photographies de victimes d’avortements.
La tournée vise à montrer aux Canadiens ce que fait un avortement : il assassine un être humain innocent dont le visage se développe.
« La relation avec le visage est immédiatement de nature éthique. Le visage est ce qu’on ne peut tuer, ou du moins dont le sens consiste à dire : “tu ne tueras point” » écrit le CCBR, citant le philosophe Emmanuel Levinas.
Lire la suiteUn enfant de moins pour sauver le climat ? une proposition saugrenue dans un Québec de 1,49 enfant par femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : poplasen/Adobe Stock
Tout récemment, Outremont distribuait un dépliant à ses citoyens annonçant la tenue d’une consultation publique sur le Plan d’urgence climatique 2024-2030 menée par l’arrondissement montréalais. Le papier en question indiquait également des actions censées avoir un impact positif sur le climat. À la tête de celles-ci était placé le geste le plus salvateur pour le climat : avoir un enfant en moins…
Cette proposition saugrenue a évidemment choqué des Outremontois. Une résidente du cartier, Sarah Dormer, a exprimé son indignation, rapporte TVA Nouvelles :
« C’est irresponsable et ça fait preuve d’un total manque de jugement »
Et :
« Quand on travaille en justice climatique, ce n’est pas un message qu’on veut partager. On ne veut pas que nos enfants se sentent mal d’exister ».
Laure Widdel, elle, souligne le côté positif de la natalité, selon TVA Nouvelles :
« La natalité, ça peut aussi être positif et être une force de changement »
Le maire Laurent Desbois, face aux réactions de ses administrés, a présenté des excuses quant à l’incitation à avoir moins d’enfant contenue dans le dépliant distribué. Ceci, affirme-t-il, serait dû à un agent technique qui a adapté le graphique d’un article scientifique, « C’est tombé entre les craques », avance-t-il en guise d’excuse, rapporte TVA Nouvelles.
Vous me permettrez peut-être d’exprimer quelques doutes quant au fait que la présence de cette recommandation dans le dépliant incriminé était due à un obscur employé. Hé quoi ! N’y a-t-il aucun responsable pour vérifier la teneur du contenu avant qu’il ne soit distribué ?
En tout cas, la proposition d’avoir un enfant de moins au Québec est particulièrement grotesque quand on sait que l’indice synthétique de fécondité est tombé à 1,49 enfant par femme dans la province en 2022...
Cette proposition répugnante est d'autant plus grave qu'elle jette l'opprobre sur ceux qui ont eu des enfants et décourage tous à en avoir, même ceux qui n'en ont pas, car un enfant de plus, même si c'est le seul que vous eussiez, est un enfant de plus contre le climat.
Combien même avoir un enfant de moins aurait un impact sur le climat, il est des plus inappropriés de le suggérer. Quelle sera la prochaine recommandation tout aussi pragmatique ? Suggérer l’euthanasie aux personnes dont l’impact est négatif sur le climat ? Il est des « solutions » qui ne se proposent pas.
Une Montréalaise atteinte d'une maladie chronique dit qu'elle n'a le choix qu'entre l'extrême pauvreté et la mort
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dashu83/Freepik
Un article de CBC First Person publié par Alexandria Nassopoulos raconte sa poignante histoire personnelle de fibromyalgie et d'éligibilité possible à l'euthanasie (AMM), mais aussi de ne pas recevoir assez de soutien pour vivre sa vie. Nassopoulos commence son article intitulé « Je reçois assez d'argent pour éviter d'être sans-abri, mais pas assez pour vivre » en décrivant ainsi l’essentiel de la question:
Lire la suiteJ'ai eu l'impression d'assister à une blague cruelle lorsque l'aide médicale mourir (AMM) est apparue dans mon fil d'actualité sur les réseaux sociaux.
En parcourant les articles et les messages d'autres Canadiens atteints de maladies chroniques, j'ai eu l'impression d'être admissible même si je n'avais pas de cancer en phase terminale ou de maladie neurologique dégénérative. Par curiosité morbide, j'ai vérifié les critères sur le site internet de Santé Canada.
Il y est indiqué que pour être admissible, je dois être atteinte d'un « état pathologique grave et irrémédiable », c'est-à-dire être dans un « état de déclin avancé qui ne peut être inversé » et causer des « souffrances insupportables ».
Ma maladie, la fibromyalgie, se résume à des douleurs chroniques, de la fatigue et des migraines. Je suis née avec cette maladie et j'ai vécu avec elle jour après jour, allant de médecin en médecin, et d'espoir en désespoir. Il n'y a pas de remède. Cette maladie — qui m'empêche régulièrement d'accomplir les tâches les plus banales — ne disparaîtra jamais. Elle sera toujours là.
Québec — avortement à 38 semaines de grossesse confirmé
Par Pour une école libre au Québec — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, « Votre bébé sera considéré comme à terme à partir de 37 semaines et pourrait naître n’importe quel jour dans la période qui va de 37 à 42 semaines après votre dernière menstruation. »
Les partisans pro-avortements aiment à dire que, malgré l’absence de limite à l’avortement au Canada, les avortements tardifs ne s’y pratiquent pas et que la question morale entourant ces avortements tardifs ne se pose pas. En effet, avant la Covid-19, le Québec envoyait les femmes enceintes au troisième trimestre aux États-Unis, puisqu’aucun médecin québécois ne voulait pratiquer ces avortements. Depuis, au Québec, une vingtaine de femmes se feraient avorter au troisième trimestre chaque année, soit après 23 semaines.
On vient d’apprendre par la bande qu’une grossesse de 38 semaines a été avortée à Montréal. C’est en effet ce qui nous apprend un article du Journal de Montréal qui prétend que des partisans pro-choix auraient été « agressifs » au téléphone alors qu’ils appelaient l’hôpital où se pratiquait cet avortement, le mal nommé hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Le 1er février, des informations au sujet d’une femme enceinte de 38 semaines sur le point de subir un avortement à l’hôpital du Sacré-Cœur ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) a donc envoyé un courriel à ses membres pour leur demander de prier pour que cet avortement n’ait pas lieu, a confirmé son président Georges Buscemi. En soirée, plusieurs appels ont été reçus à l’hôpital. Selon les sources de la journaliste, des gens téléphonaient pour connaître le nom de la patiente, d’autres disaient vouloir adopter l’enfant.
Le Journal de Montréal tente de justifier cet avortement au terme de la grossesse, alors que l’enfant est pleinement formé : « Ces histoires sont des drames humains. Toutes sortes de raisons poussent les patientes à faire ce choix (maladies, toxicomanie, violence, pauvreté, etc.). »
Lire la suiteLe Journal de Montréal confirme que l’avortement de « bébé Daniel » a eu lieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Hier, le 16 mars 2023, Le Journal de Montréal a publié un article écrit par Héloïse Archambault, avec la collaboration de Frédérique Giguère, rapportant qu’un hôpital s’est senti « obligé d’appeler la police en raison de militants anti-choix agressifs », confirmant en substance que l’avortement du bébé, que nous avons surnommé « Daniel », avait bien eu lieu.
Ceci confirme, s’il en était besoin, que lorsque nous annoncions l’avortement tardif prochain de « bébé Daniel » nous ne répandions pas de fausses nouvelles, n’en déplaise à certains…
Pour reprendre l’affaire à ses débuts, avant d’aborder l’article de Mme Archambault, voyons d’abord la chronologie des événements tels que nous en avons pris connaissance.
Le matin du 1er février 2023, une lanceuse d’alerte contacta un organisme pro-vie autre que le nôtre, par le biais des réseaux sociaux, pour lui communiquer son désarroi. Elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal portant sur la façon dont devait être effectué un avortement à 38 semaines de grossesse le lendemain matin.
Face à la révélation de la tenue prochaine de cet acte barbare, répugnant, qui plus est à 38 semaines, nous envoyâmes le jour même un courriel à nos abonnés, leur demandant de prier afin que l’avortement n’ait pas lieu, afin qu’un bébé soit sauvé.
Plus tard dans la journée, une Montréalaise pro-vie, Marie-Josée Rivest, nous contacta pour nous dire qu’elle avait appelé l’hôpital du Sacré-Cœur et qu’une employée de l’établissement lui avait confirmé que cet avortement tardif allait réellement avoir lieu le lendemain. Notez par ailleurs qu’une centaine de personnes a réagi à notre courriel, mais qu’à part Mme Rivest, personne ne nous a informés si elle avait contacté d’une manière ou d’une autre l’hôpital.
Le lendemain, le 2 février 2023, notre première source nous informa que l’avortement avait eu lieu comme prévu.
Le vendredi 10 février 2023 à 12 h, Campagne Québec-Vie a tenu une conférence de presse au coin de la rue Fréchette et du boulevard Gouin Ouest, non loin de l’hôpital du Sacré-Cœur. Notez que le rassemblement a eu lieu à plus de 50 mètres de l’hôpital, afin de se conformer à la zone d’exclusion imposée par la loi 92 autour des lieux pratiquant des avortements.
Cliquez ici pour visionner la conférence de presse.
L'événement « Étudiants pour la vie » présentera Maeve Roche de Campaign Life Coalition
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joanne D'Arc
Ce samedi le 14 janvier 2023, Campagne Québec-Vie organise un événement « Étudiants pour la vie » à Montréal, Québec.
Le but de cet événement est d’encourager tous les étudiants pro-vie à se réunir pour un après-midi de discussion, de formation et de réseautage.
Parmi les différents conférenciers qui seront présents à l’événement, nous avons invité la coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition, Maeve Roche, pour nous parler de son implication dans la culture de la vie.
Maeve a accepté de s’entretenir avec nous avant l’événement, afin que vous puissiez mieux la connaître et en apprendre davantage sur ce que signifie être « pro-vie ».
Joanna pour CQV: Merci beaucoup d'avoir pris le temps de nous parler. Pouvez-vous, vous présenter, votre âge et votre poste actuel ?
Maeve pour CLC: Je m’appelle Maeve Roche. J’ai 20 ans et j’occupe le poste de coordinatrice des jeunes à Campaign Life Coalition (CLC). L’élément central de mon rôle est d’engager et de mobiliser les jeunes pour qu’ils deviennent des responsables pro-vie dans leurs propres communautés. En tant que coordonnatrice des jeunes, je gère nos pages de médias sociaux pour les jeunes (@clcyouthprolife sur toutes les plateformes), j’organise des événements et des voyages pour les jeunes, notamment le banquet et le sommet des jeunes de la Marche nationale pour la vie à Ottawa, je gère notre programme de stages d’été, je fais des présentations « Pro-Life 101 » dans les écoles et les groupes de jeunes, j’amène une délégation de jeunes à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies et bien plus encore !
Joanna pour CQV: Depuis combien de temps travaillez-vous pour CLC ?
Maeve pour CLC: Je travaille pour CLC depuis presque trois ans. J’ai été stagiaire d’été en 2020 et 2021 et j’ai travaillé à temps partiel pendant l’année scolaire. J’ai commencé à travailler officiellement à temps plein pour CLC en novembre 2021.
Joanna pour CQV: Quelle est votre formation (travail/éducation scolaire) ?
Maeve pour CLC: J’ai étudié la philosophie à l’Université de Toronto pendant un peu plus d’un an avant de décider de me consacrer à plein temps au travail en faveur de la vie.
Lire la suiteLa Hongrie s’oppose à l’idéologie LGBT de l’Union européenne
Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : European People's Party/Flickr
9 décembre 2022 (LifeSiteNews) — La présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne blâme la Hongrie pour avoir une fois de plus résisté à la volonté de la majorité lors des pourparlers en cours à Montréal qui se tiennent du 7 au 19 décembre pour la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15). Dans une missive envoyée aux ambassadeurs des 27 États membres, le Conseil a prévenu que « la gouvernance mondiale du bloc sur les questions de genre risque d’être sapée par la position antitransgenre d’une délégation », comme le rapporte Politico.
Cette « gouvernance mondiale », dans ce contexte, consiste à accepter l’idéologie transgenre comme un fait et à la reconnaître comme telle dans les documents officiels. La présidence tchèque voulait un « langage inclusif » dans les discussions de la COP15, faisant référence à « tous les genres » et « aux femmes et aux filles dans toute leur diversité », langage qui a apparemment été soutenu par une « majorité claire » des États membres de l’UE lors d’une réunion le 7 décembre. En bref, ils voulaient déclarer que le débat sur l’idéologie du genre était terminé et rejeter d’emblée le binôme homme-femme.
Mais les diplomates hongrois ont répliqué, rejetant ce nouveau langage. La Hongrie, sous la direction du conservateur social Viktor Orbán, est déjà considérée comme un enfant terrible au sein de l’UE pour ses politiques pro-famille et sa résistance à la propagation de l’idéologie LGBT. Lorsque la Hongrie a interdit la propagande LGBT destinée aux enfants -- une politique très populaire --, l’UE a réagi par une rare condamnation commune, le premier ministre néerlandais Mark Rutte déclarant que « mon objectif est de mettre la Hongrie à genoux » et le président français Emmanuel Macron affirmant que l’UE ne devait montrer « aucune faiblesse » face à la Hongrie.
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