Une journaliste de Radio-Canada défend son reportage sur les « cliniques du genre » pour enfants « en transition »
Pasquale Turbide à l'émission Tout le monde en parle.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tout le monde en parle/Radio-Canada
18 mars 2024 (LifeSiteNews) — Une journaliste de Radio-Canada défend son rapport d’enquête qui a révélé qu’une clinique du « genre » au Québec avait prescrit en moins de dix minutes des hormones potentiellement stérilisantes à une actrice se faisant passer pour une jeune adolescente.
Dans une entrevue accordée le 3 mars à l’émission Tout le monde en parle, Pasquale Turbide, journaliste à Radio-Canada, a révélé que les préoccupations des parents étaient à l’origine de son reportage d’investigation sur la « transition » de genre des enfants, et qu’elle restait fidèle à son travail malgré les réactions négatives.
« C’étaient vraiment des parents qui nous ont écrit. C’était l’été dernier, je me souviens, il commençait à y avoir un petit peu de controverse autour des prénoms, des pronoms, de la question des toilettes mixtes ».
« Mais les lettres qu’on recevait ce n’était pas du tout de ça dont ça parlait. Ça parlait des transitions médicales », explique-t-elle.
Selon Mme Turbide, les parents qui ont contacté Radio-Canada ont révélé que leurs enfants, qui « tout d’un coup » voulaient « être transgenres », se voyaient proposer des « bloqueurs de puberté » stérilisants au nom de soins.
Lire la suitePas d’exemption à l’euthanasie pour la Maison St-Raphaël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Le 1er mars 2024, le juge Piché de la Cour supérieure du Québec a rendu une décision, en attendant le jugement de fond, sur la demande de l’archidiocèse de Montréal d’accorder une exemption temporaire à la maison de soins palliatifs St-Raphaël quant à l’euthanasie, rapporte The Catholic Register.
Le juge a dit non.
Le bâtiment de la Maison St-Raphaël est une ancienne église louée par l’archidiocèse de Montréal par bail emphytéotique pour la symbolique somme d’un dollar, à la condition expresse que la maison ne commette jamais d’euthanasie.
Maintenant, avec la Loi 11 du Québec, toutes les maisons de soins palliatifs doivent « offrir » l’euthanasie. L’archidiocèse de Montréal ne peut accepter que des euthanasies soient perpétrées sur sa propriété déclarait-il dans un communiqué le 6 février 2024 annonçant sa poursuite contre le gouvernement du Québec :
Lire la suiteLa nouvelle Loi a pour conséquence que des actes que nous jugeons moralement inacceptables seront commis sur notre propriété. L’État détourne ainsi de facto l’intention des fondateurs et des donateurs ainsi que la mission de l’ancienne église, que nous mettons gracieusement à la disposition d’un organisme communautaire.
En résumé, ce que le Pourvoi demande est ni plus ni moins de permettre aux maisons de soins palliatifs, comme il est permis aux professionnels de la santé, « de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en raison de ses convictions personnelles et (de) refuser de participer à son administration pour le même motif. »
Une messe à Montréal pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec
Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe destinée à demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph. Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde de Montréal le samedi 16 mars à 10 h 30 :
Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.
En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.
Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.
Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :
Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.
Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.
Pour la Vie,
Augustin Hamilton
Responsable du site de nouvelles
Une messe pour une bonne mort face à la montée de l’euthanasie au Québec
Mort de saint Joseph par Michel Oster.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons
Le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille de l’archevêché de Montréal a annoncé une messe pour demander à Dieu la grâce d’une bonne mort par l’intercession de saint Joseph (dont la fête est le 19 mars). Mgr Lépine célébrera cette messe dans la Cathédrale Marie-Reine-du-monde le samedi 16 mars à 10 h 30 :
Œuvrant à promouvoir la vie, nous vous faisons part de la Messe pour demander la grâce d’une bonne mort.
En vue de la fête de saint Joseph, patron de la bonne mort, S.E. Mgr Christian Lépine invite les fidèles du diocèse de Montréal à une messe où l’on pourra confier à Dieu le moment de sa mort par l’intercession de saint Joseph, patron de la bonne mort.
Nous vous invitons venir prier saint Joseph avec nous pour que le moment de notre mort ainsi que celui de ceux et celles que nous aimons, soient vécus dans l’espérance comme une offrande à Dieu le Père, et que ceux et celles qui approchent de la mort soient accompagnés avec espérance et charité.
Le message du centre diocésain met en perspective cette messe prochaine sur fond de montée de l’euthanasie, qui menace bien des âmes au Québec :
Face à la montée de l’euthanasie, promue au Québec sous le nom « Aide médicale à mourir » (AMM), laissons-nous guider par notre Seigneur Dieu qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25). Choisissons la vie et l’espérance !
Il faut noter que l’archidiocèse n’a pu obtenir le 1er mars une exemption à l’euthanasie pour la maison de soins palliatifs St-Raphaël, dans le cadre de son procès en cours contre le gouvernement du Québec.
Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le Centre diocésain pour le mariage, la vie et la famille au 514 925 4300 poste 206 ou à [email protected]. La messe sera transmise en direct en direct sur la chaîne YouTube du Diocèse.
Petite note. L’« euthanasie », qui est le fait de donner délibérément la mort à un malade, prétendument pour abréger ses souffrances, signifie « bonne mort ». On aura compris que c’est un euphémisme qui cherche à cacher le fait qu’il s’agit d’un meurtre. La véritable nature de l’acte euthanasique ayant bien été comprise, les promoteurs actuels de cette pratique ont préféré remplacer l’ancien euphémisme par un nouveau, ou « aide médicale à mourir » ! La « bonne mort » catholique est tout autre, c’est le fait de mourir en état de grâce.
Remise du prix Gilles Grondin au Dr Saba, pro-vie québécois d'exception
Remise du prix Gilles Grondin au Dr Paul Saba.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos de Paul Lauzon
Le 24 février 2024, nous avons fêté, lors de notre souper bénéfice à l’église Saint-Ambroise de Montréal, les 35 ans de Campagne Québec-Vie (CQV), organisme voué à la protection de l’enfant à naître depuis 1989.
70 personnes, environ, sympathisants et bénévoles se sont réunies dans une atmosphère chaleureuse, nous avons remis à cette occasion le prix « Gilles Grondin » au Dr Paul Saba, pro-vie québécois d'exception.
Parmi les orateurs, Mario Richard, vice-président de CQV, a évoqué la mémoire de Gilles Grondin, fondateur et premier président de CQV, qui s’attachait à souligner le lien entre l’avortement et le grave problème de dénatalité du Québec, n’hésitant pas à qualifier la pratique abortive d'autogénocide.
Mario Richard, vice-président de CQV.
Joseph Blain, sympathisant de longue date de CQV, a rappelé les premières années de Campagne Québec-Vie et ses péripéties.
Joseph Blain.
Georges Buscemi, président actuel de CQV, a présenté ses débuts dans le mouvement pro-vie, les débuts des 40 Jours pour la Vie à Montréal, expérience durant laquelle il a vu combien l’indifférence est pire que l’hostilité ouverte.
Georges Buscemi, président de CQV.
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la vie, a expliqué le principe de subsidiarité, l’importance d’agir localement et d’interpeller ses élus locaux (conseillers municipaux, députés à leurs bureaux locaux), ainsi que l’importance d’une société chrétienne, hors de laquelle les lois que nous votons ne « colleront pas » et seront rapidement rejetées.
Jeff Gunnarson, président de la Coalition nationale pour la Vie.
Le Dr Paul Saba a souligné l’importance d’une l’éthique basée sur celle du Bon Samaritain et la nécessité d’une société chrétienne. Il a présenté son livre « Fait pour vivre ».
Le Dr Paul Saba.
Brian Jenkins, vice-président de CQV et actuel organisateur des 40 Jours pour la Vie (qui ont lieu en ce moment) s’est occupé de l’animation.
Brian Jenkins, vice-président de CQV.
Pierre Poilievre défend les droits parentaux après avoir fait taire les députés conservateurs sur la question des enfants « en transition »
Pierre Poilievre.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran d'une vidéo du CPAC
7 février 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Après avoir imposé une muselière à ses députés pour qu’ils ne commentent pas la décision de la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales d’enfants, la réaction de Canadiens éminents et de groupes pro-vie semble avoir poussé le chef du Parti conservateur fédéral du Canada, Pierre Poilievre, à finalement s’exprimer en faveur de la promotion des droits parentaux par Mme Smith.
« Justin Trudeau devrait se retirer. Il devrait laisser les parents élever leurs enfants et les provinces gérer les écoles et les hôpitaux », a déclaré M. Poilievre aux journalistes qui ne cessaient de lui poser des questions sur la décision de Mme Smith d’interdire aux médecins de procéder à des « transitions » chirurgicales ou médicales d’enfants, alors qu’il se trouvait à Montréal pour dévoiler le plan de son parti visant à lutter contre l’augmentation du nombre de vols de voitures.
Lorsqu’un autre journaliste lui a demandé s’il était favorable à la restriction de l’accès aux soins de santé pour les jeunes transgenres, M. Poilievre a accusé le journaliste de répandre de la « désinformation ».
« Tout d’abord, vous diffusez de la désinformation et vous ne décrivez même pas les propositions politiques qui sont débattues. Vous refusez même de citer l’une d’entre elles », a-t-il déclaré.
Lire la suiteL'archidiocèse de Montréal poursuit le gouvernement du Québec qui impose l'euthanasie à la Maison de soins palliatifs St-Raphaël
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ipuwadol/Adobe Stock
Le clique de l'euthanasie veut forcer toutes les institutions médicales canadiennes, y compris les institutions religieuses, à tuer leurs patients par euthanasie.
Le 2 décembre 2023, j'ai écrit que la maison de soins palliatifs et le centre de jour St-Raphaël avaient signé une entente avec l'archidiocèse de Montréal garantissant que St-Raphaël offrirait des soins de fin de vie, mais ne pratiquerait jamais l'euthanasie. Le gouvernement du Québec oblige désormais St-Raphaël à pratiquer l'euthanasie.
Le gouvernement du Québec a adopté la loi 11 le 7 juin 2023, une loi qui, entre autres choses, exige que tous les établissements de soins palliatifs du Québec pratiquent l'euthanasie.
Lire la suiteUn médecin québécois radié trois mois pour « mégenrage » — réactions
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
18 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien a été interdit de pratiquer la médecine pendant trois mois pour avoir énoncé le fait biologique du sexe de naissance d’une patiente. Le Collège des médecins du Québec l’a radié, prétendant qu’il avait « mégenré » une femme biologique se disant transgenre et qui réclamait des injections de testostérone.
La décision récente, rapportée par La Presse, a conclu que le médecin montréalais Raymond Brière, qui a plus de 40 ans d’expérience, a eu une « attitude inappropriée et irrespectueuse » à l’égard de la patiente transgenre, qu’il a qualifiée de femme biologique lors d’une visite médicale en mai 2022.
La patiente, qui a enregistré l’intégralité de la consultation, a commencé par exprimer le souhait de « passer à l’étape suivante de sa transformation, la prise d’hormones ». La patiente avait déjà subi une soi-disant transformation sociale il y a un an en utilisant des pronoms différents.
Dr Brière a déclaré qu’il avait peu d’expérience avec les « personnes trans » et l’a prévenue « que la prise d’hormones mâles peut entraîner des comportements agressifs ».
Lire la suiteNotre événement Étudiants pour la Vie Montréal
L'événement Étudiants pour la Vie Montréal du 26 janvier 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Nous avons tenu cette année notre deuxième événement Étudiants pour la Vie Montréal le 26 janvier 2024, aux bureaux de Campagne Québec-Vie.
Une vingtaine de participants étaient présents, avec pour conférenciers Blaise Alleyne du Canadian Centre for Bio-Ethical Reform, Katie Somers du Toronto Right to Life et Johanne de Verteuil d’Accueil Grossesse, et avec la présence de Julia Bissonnette de la Coalition nationale pour la Vie.
Divers aspects du mouvement pro-vie ont été abordés lors des allocutions, dont l’apologétique pro-vie et l’aide aux femmes enceintes.
Cet événement était également destiné à rassembler les étudiants pro-vie pour qu’ils puissent établir des liens entre eux — objectifs que nous pouvons estimer remplis !
Un médecin de Montréal radié trois mois pour avoir « mégenré » un « transgenre »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrey Popov/Adobe Stock
Le Dr Raymond Brière, qui exerce la médecine à Montréal, s’est vu radié pour trois mois par le Conseil de Discipline pour avoir « mégenré » une femme se disant homme qui l’avait consulté afin d’obtenir un traitement hormonal de transition. Le Dr Brière purge également sa peine pour n’avoir pas redirigé la patiente vers un collègue.
Le Conseil de discipline déclare dans sa décision concernant le Dr Brière qu’un médecin doit respecter l’« identité de genre » du patient si celui-ci en fait la demande. La Presse rapporte :
Selon le Conseil de discipline, si un patient « estime que son identité de genre ne correspond pas au sexe figurant à son acte de naissance, il peut demander qu’on le désigne par l’identité qu’il exprime ; la rencontre médicale doit alors se dérouler dans le respect de cette identité de genre ».
Certes, le médecin a commencé à « mégenrer » la patiente, ce qui à mon avis ne constitue en rien une faute, suite à un désaccord entre eux sur un détail d’un possible processus de transition qui impliquait que la patiente a un corps de femme.
Détail curieux, s’il y a autant de détails sur l’affaire c’est que la patiente a enregistré la conversation. Pour quelle raison donc tenait-elle à enregistrer le Dr Brière qui était son médecin de famille depuis 2018 ? Si elle n’avait pas confiance en lui, pourquoi donc allait-elle le consulter ? Était-ce un piège tendu à ce médecin qui exerce la médecine depuis 40 ans ?
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