40 jours pour la vie — L’Angélus
Brian aux 40 Jours pour la Vie, à l'intersection de Berry et Sainte-Catherine à Montréal.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Photo : Luc P.
Nous sommes, aujourd’hui, le mercredi des Cendres. Les chrétiens sont appelés à commencer leur préparation à la gloire de Pâques par la prière, le jeûne et l’aumône.
À Campagne Québec-Vie, nous commençons notre préparation à la joie de Pâques comme nous le faisons chaque année depuis 2009, par la prière, en priant pour la protection de la vie à naître.
Pour la dix-septième année consécutive, avec de fidèles bénévoles, nous ajoutons un volet extérieur à nos prières de Carême — une vigile de quarante jours à proximité d’une entreprise d’avortement.
Notre objectif est double : attirer l’attention de nos concitoyens sur la grave injustice que représente l’avortement, mais aussi convertir les cœurs de ceux qui cherchent à avorter leur enfant.
Lire la suiteDes nouvelles de Désirée
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l'équipe de CQV — Photo : Freepik
Une certaine stabilité s'est installée dans la vie de Désirée.
La veille de Noël, j'ai reçu un appel d'une femme enceinte sans domicile fixe. Elle demandait de la nourriture.
Depuis ce premier contact avec Désirée, qui était alors enceinte de 20 semaines, elle et moi sommes restées en contact, nous rencontrant pour un repas préparé à la maison pour elle et son petit ami, pour un déjeuner chez Tim Horton et par de nombreux appels téléphoniques.
Son parcours au cours des neuf dernières semaines a été semé d'embûches: elle est passée de sans-abri à locataire d'une pension, puis à un refuge avec douze autres femmes. Elle lutte également contre la dépendance à la drogue, ce qui n'est bon ni pour elle ni pour l'enfant qu'elle porte.
Lire la suiteUne femme a décidé de continuer sa grossesse malgré ses problèmes de drogues
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : DN6/Adobe Stock
L’on a souvent reproché à la grande presse un certain esprit sensationnaliste. Or, vous savez combien il est de plus en plus difficile de faire sensation face à l’accoutumance du public aux effets révélateurs. Il reste pourtant quelques artifices de la plume à disposition des écrivains, comme le paradoxe qui consiste à prendre à rebours des vues généralement acceptées pour en tirer une conclusion inattendue. Et on pourrait voir dans certains articles, des demi-tentatives de ce style. Prenons le thème de la personne qui meure faute de soin (sans ironie pour ce genre de situation), hé bien disons que vous écriviez à la place « la personne vie parce qu’elle n’a pas reçu de soin ! », l’effet est assuré, du moins pour les premières lignes.
Et c’est ce qu’aurait pu faire l’auteur de cet article de La Presse qui rapporte les difficultés rencontrées par une femme ayant des problèmes toxicomanie à accéder à l’avortement et qui a — Dieu soit loué ! — finalement décidé de garder son bébé. L’article cependant tourne surtout autour des délais qui ont retardé — Ô temps, suspends ton vol ! — l’accès à l’avortement. L’avortement est évidemment compris comme un « soin » dans cet article. Hélas, le paradoxe ne se tire qu’en analysant le texte : parce que le « soin » de l’avortement n’a pas été prodigué avec promptitude un bébé est en vie maintenant ! Je suis taquin, je le reconnais, et je m’égare, aussi je me proposerais, après la forme, d’attaquer le fond.
Julie (nom fictif donné par l’article) est toxicomane et sans-abri, elle était enceinte d’à peu près dix semaines quand elle a demandé à Marie-Andrée Meloche, infirmière d’urgence à la clinique mobile du Book Humanitaire, de l’aide pour avorter. Cette dernière a fait des démarches auprès de l’hôpital de Saint-Jérôme. L’établissement lui a cependant répondu qu’aucun des trois services des Laurentides n’accepterait de s’occuper du cas de Julie, en raison des risques que pose la consommation de drogue.
Lire la suiteCollecte de fonds pour le service d’aide à la grossesse
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
Vous êtes tous invités à participer à une collecte de fonds du carême pour soutenir le service d’aide à la grossesse de Campagne Québec-Vie.
Il y a une dizaine d’années, CQV a créé « Enceinte ? Inquiète ? » pour aider les femmes qui vivent une grossesse difficile. Au fil du temps, le programme s’est élargi pour inclure des conseils post-avortement, des soins à la petite enfance et à la famille, et nous avons aidé à deux reprises des mères portant des jumeaux.
La collecte de fonds aura lieu le samedi 8 mars 2025 dans la salle paroissiale de l’église Saint Ambroise, 1215 rue Beaubien Est, Montréal, H2S 1T8. L’accès à la salle se fait soit par l’église, soit par la rue latérale — 6520, rue de Normanville.
La soirée aura pour thème le carême, puisque les 40 jours de carême débutent le mercredi précédant la collecte de fonds. Il y aura une célébration eucharistique à 16 heures, suivie d’une soirée dans la salle paroissiale au sous-sol de l’église. Le menu sera conforme à l’esprit du carême — prière, jeûne et aumône.
En outre, un certain nombre d’intervenants ont été invités à partager leurs réflexions sur la manière de soutenir les femmes enceintes et leurs familles dans notre culture actuelle. Parmi eux, la candidate du Parti populaire du Canada aux prochaines élections fédérales, Mme Denise Coderre.
Au cours des dix dernières années, le service « Enceinte ? Inquiète ? » a été contacté en moyenne quatre-vingts à cent fois par an.
L’entrée à l’événement se fait soit par un don en argent, soit par l’apport d’un article de maternité. Par exemple, des couches (toutes tailles), des articles de toilette pour bébé, des serviettes hygiéniques, un porte-bébé, des serviettes de bain, du lait maternisé, des compresses d’allaitement, un sac à couches.
Pour plus d’informations ou pour s’inscrire, appelez le (438) 930-8643.
40 Jours pour la Vie — venez prier pour l’enfant à naître
Brian Jenkins (à droite) aux 40 Jours pour la Vie de Montréal, au croisement de Berri et Sainte-Catherine.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de CQV — Mise à jour : 29 janvier 2025
Le début de notre période de prière bisannuelle pour la fin de l'avortement approche à grands pas.
Les 40 jours pour la vie commenceront le mercredi 5 mars, mercredi des Cendres, et se poursuivront jusqu'au dimanche 13 avril, soit un total de 40 jours consécutifs de plaidoyer en faveur de la vie.
Appel aux participants
Nous avons besoin de volontaires pour la prière. Pensez à vous inscrire, vous ainsi qu'un ami, pour une tranche d'une heure une fois par semaine au cours des 40 jours. Ce serait une pause bienvenue pour les participants habituels, sans compter qu'il s'agirait d'un acte spécial à offrir à Dieu pour le Carême.
Votre emploi du temps vous permet-il d'être présent un jour de semaine entre 10 et 17 heures ?
Lire la suiteLa santé d’un garçon canadien s’améliore dans un hôpital américain alors que des médecins montréalais voulaient lui retirer l’assistance respiratoire
Le fils de Nicolas Tétrault.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
Des parents canadiens ont dû se rendre aux États-Unis pour sauver la vie de leur fils, parce que des médecins avaient annoncé qu'ils retireraient son assistance respiratoire contre leur volonté et avaient proposé de prélever ses organes.
Nicolas Tétrault a expliqué au Federalist que son fils, Arthur, s’est retrouvé à l’hôpital pour enfants de Montréal à la suite d’une noyade accidentelle. « Il est difficile d’avoir toujours une attention parfaite, et cela n’a pas été le cas », a-t-il déclaré. « Nous aurions dû le faire ; mais à l’époque, nous ne voulions pas installer une clôture autour de la piscine de la maison qui ne nous appartenait pas. »
Un accident tragique
Alors qu’il avait quitté la maison pour aller chercher l’un de ses enfants à l’école, M. Tétrault a oublié de fermer une porte, permettant ainsi à Arthur d’accéder à la piscine, ce qui a entraîné sa noyade. Tétrault a déclaré que le corps d’Arthur était « presque gelé ». Les médecins ont commencé à augmenter lentement la température d’Arthur, lui ont fait passer une IRM et lui ont administré des sédatifs pour éviter les crises d’épilepsie. Tout cela fait des soins habituellement prodigués ; une fois le patient stabilisé, les sédatifs sont supprimés et le tube respiratoire est retiré pour vérifier si le patient est capable de respirer seul.
Lire la suiteUn ancien conseiller municipal affirme qu’un hôpital canadien voulait « prélever les organes et tuer » son jeune fils
Le fils de Nicolas Tétrault.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nicolas Tétrault/X
2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un ancien politicien canadien a déclaré qu’il avait dû fuir avec sa famille aux États-Unis après que le personnel du Montreal Children’s Hospital lui ait dit que son fils, qui s’était noyé, serait débranché du respirateur artificiel et que ses organes pourraient alors être « prélevés ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux après Noël, Nicolas Tétrault, ancien conseiller municipal de Montréal, a raconté comment il avait été contraint d’obtenir des soins appropriés pour son fils, Arthur, au centre médical Ochsner de la Nouvelle-Orléans.
Selon M. Tétrault, son fils s’est noyé le 8 octobre 2024 et a été transporté à l’hôpital du Lakeshore à Pointe-Claire, au Québec, où il a été « réanimé ».
Il a ensuite été transféré au Montreal Children’s Hospital pour des soins urgents et, selon M. Tétrault, il a reçu « un très bon service », sauf à la fin lorsque, environ cinq ou six semaines après l’incident, les médecins « ont décidé qu’Arthur n’avait aucune chance de survie et qu’ils allaient le débrancher le 29 novembre ».
M. Tétrault note que le personnel de l’hôpital lui a dit qu’il fallait préparer les funérailles de son fils, car il était [tout juste] « bon pour donner les organes ».
M. Tétrault a déclaré que le personnel de l’hôpital de Montréal lui a dit que son fils était « bon pour les ordures », ajoutant qu’il avait également été « surmédicamenté » par le personnel de l’hôpital.
Lire la suiteInjure et encouragement
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Un jour de la semaine dernière, j'ai eu trois échanges, bien que de courte durée, avec trois femmes différentes
Visiteuse n°1 — une femme âgée d'environ 65 ans, s'arrête devant moi et lit le panneau que je porte accroché au cou avant de traverser la rue. Au bout d'un moment, je lui demande « Que pensez-vous de l'avortement ? » À ma grande surprise, elle m'a répondu : « Qu'est-ce que VOUS pensez de l'avortement ? ». Je lui ai parlé de l'importance du respect de la vie, de la conception à la mort naturelle, et elle était d'accord. Nous avons encore échangé quelques mots, puis elle est partie.
Visitese n°2 — une jeune femme à l'accent français est descendue du bus et a attendu que le feu passe pour traverser. Elle m'a jeté un regard méprisant et a marmonné : « Vous n'avez rien de mieux à faire ? ». Je lui ai répondu : « Que pensez-vous de l'avortement ? », ce à quoi elle a répondu grossièrement : « Allez vous faire foutre ! » et s'est éloignée.
La troisième dame, à peu près du même âge, qui était descendue du même bus, a entendu mon échange avec la deuxième dame et m'a regardée avec sympathie. Je lui ai dit : « Cela arrive de temps en temps ». Ce à quoi elle a répondu : « Je vous trouve courageux ».
Journal de la Vigile 365, 18 novembre 2024 — un petit peu de tout
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de Campagne Québec-Vie — Photo : Augustin Hamilton
Comme d’habitude, je suis arrivé sur le lieu de la vigile vers 7 h 30. À peine arrivé, une première visiteuse se présente. Laurence est sans domicile fixe et dort actuellement dans l’un des centres d’hébergement pour sans-abri de Montréal. Elle décrit son logement comme étant très rudimentaire, avec des services limités. Elle dit que les règles ne sont pas appliquées et que les hommes et les femmes ne respectent pas les zones qui leur sont respectivement réservées. Certains de ses effets personnels ont disparu, et bien que les repas soient préparés, elle pense qu’ils lui ont donné la diarrhée. Elle ne se sent pas en sécurité. Elle veut partir. Je lui ai offert de l’eau embouteillée et quelques dollars, et elle est partie à la recherche d’un meilleur abri.
Jasper est arrivé peu après. Il a pris la relève de la vigile en septembre dernier alors que j’étais partie en faire une à Sherbrooke. Depuis mon retour, il a pris une pause et ce matin, il va rencontrer un ami dans un café. C’est alors que ma partenaire de prière du jour, Caterina, est arrivée. Nous avons commencé à prier. À ce moment, je me suis rendu compte que je n’avais vu aucun des visages familiers que j’associe au centre d’avortement. Alors que nous priions, Caterina et moi avons été interrompues par une femme d’âge moyen, bruyante et en colère. Nous l’avons d’abord remarquée, debout sur le trottoir, en train de nous photographier avec son téléphone portable. Cher lecteur, sachez qu’il y a une certaine notoriété à être sur les trottoirs de Montréal pour défendre la vie. Avant de poursuivre son chemin, cette femme a fait quelques commentaires sur le fait qu’il était inapproprié de prier pour la fin de l’avortement devant une université. (Le centre d’avortement est situé sur l’autre côté de la rue par rapport à l’université, endroit inaccessible pour nous par ordre de la Cour supérieure du Québec.) Elle a ajouté que du fait de notre présence et des pancartes que nous portions accrochées au cou (« Priez pour la fin de l’avortement », « Enceinte ? Inquiète ? 1-855-871-4442 Nous pouvons vous aider » et « Choisissez la Vie »), nous manipulions les étudiants. J’ai tenté de répondre, mais cette dame m’a rapidement interrompu, disant que ce que j’avais à dire ne l’intéressait pas, et elle est partie en trombe. Caterina et moi avons repris notre souffle après cette brève rencontre et nous avons repris nos prières. Visiteurs, prière et confrontation, la vigile d’aujourd’hui a été bien remplie.
Campagne Québec-Vie tient l’activité de la Vigile 365 depuis février 2020, rassemblant des bénévoles près d’un avortoir pour prier pour la fin de l’avortement. Nous avons choisi de nous réunir à l’intersection des rues Berri et Sainte-Catherine parce qu’il y avait cinq avortoirs dans un rayon d’un demi-kilomètre autour de cet endroit (l’un d’entre eux a depuis déménagé). L’activité a lieu tous les jours et dure quatre-vingt-dix minutes ou douze heures selon la période de l’année. Les personnes intéressées sont invitées à participer et peuvent obtenir plus d’informations en appelant au (438) 930-8643.
Les pro-vie veulent offrir de l’aide aux femmes près des avortoirs
Brian Jenkins dans le parc Lahaie, en face de la clinique Morgentaler qui était de l'autre côté du boulevard Saint-Joseph.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Campagne Québec-Vie
Campagne Québec-Vie (CQV) est actuellement en procès contre les zones-bulles de 50 m entourant les lieux où les avortements sont opérés, qui interdisent de « tenter de dissuader une femme » d’obtenir un avortement, afin de pouvoir offrir de l’aide à ces femmes enceintes qui, parfois, pensent qu’elles n’ont pas d’autres choix que de recourir à l’avortement.
Georges Buscemi et Brian Jenkins de CQV ainsi que la Dre Roseline Lebel Caron ont contesté la semaine dernière devant la juge Lysane Cree de la Cour supérieure du Québec la loi québécoise établissant les zones-bulles.
Comme je le disais plus haut, ce que nous demandons, c’est de pouvoir proposer aux femmes se rendant à la clinique d’avortement de l’aide. Pourquoi donc, diront certains ? Parce que l’avortement est un geste terrible où l’on met fin à la vie d’un enfant à naître, un geste qui va à l’encontre de la nature même de la femme et qui peut entraîner de vifs regrets, ainsi que des séquelles physiques et psychologiques. Certaines femmes d’ailleurs désireraient pouvoir garder leur enfant : c’est pour cela que nous voudrions être là pour les y aider.
Or, à 50 m du lieu où sont opérés les avortements, beaucoup moins de femmes auront la chance de voir notre message. D’ailleurs, c’était l’intention du législateur Gaétan Barrette, alors ministre de la Santé, de nous éloigner afin que nous ayons moins d’impact, négatif selon lui, mais positif selon nous.
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