Se faire vacciner pour pouvoir aller à la messe ?
Par la Revue En Route — Photo : stokkete/AdobeStock
Les aspects religieux et moraux de cette réponse ont été vérifiés et approuvés par l’abbé J.-Réal Bleau, docteur en théologie.
Se faire vacciner pour pouvoir aller à la messe ?
Question : Jusqu’à maintenant, j’ai refusé le vaccin anti-Covid. Mais on parle de plus en plus de l’obligation d’être vacciné pour pouvoir accéder aux églises, à la Messe, aux sacrements. Dans ce cas, ne serait-il pas permis de me faire vacciner, même si je sais que ce vaccin est mauvais ? Si j’en meurs ou que j’ai des séquelles graves, ne serait-ce pas considéré par Dieu comme un martyre, puisque je me serai fait vacciner pour pouvoir continuer à pratiquer ma religion ?
Réponse : La situation semble ne nous laisser le choix qu’entre deux maux : nous faire vacciner sachant que cela est immoral, ou ne plus avoir accès aux sacrements.
Cependant, pour qu’il y ait péché, il faut que la volonté participe au geste. Donc, à moins que l’on ne me force physiquement à recevoir la piqûre, si j’accepte de me faire vacciner j’engage ma volonté.
Par contre, si on me prive injustement de l’accès aux sacrements parce que je refuse de poser un geste qui va contre ma conscience (me faire vacciner), sachant très bien que s’il n’en dépendait que de moi j’irais à la Messe, me confesser… : dans ce cas, il n’y a pas de péché de ma part puisque cette situation se produit contre ma volonté. Dieu le sait et Il n’est pas offensé du fait que je ne reçoive pas les sacrements ni ne participe à la Sainte Messe.
Dans ce cas, Il passe par d’autres voies pour m’octroyer ses grâces.
Il faut distinguer entre martyre et suicide ! Le martyre est agréable à Dieu, pas le suicide. Ici, c’est la privation injuste des sacrements qui constitue le martyre des fidèles et non pas le fait d’accepter un « vaccin » immoral et nocif.
Il faut garder à l’esprit que l’on ne peut pas honorer Dieu — le Bien suprême — en commettant le mal.
Dans l’Ancien Testament, et chez les Aztèques, des gens immolaient leurs propres enfants aux idoles, pour obtenir leurs faveurs. Plus tard, les cathares ont prétendu plaire à Dieu en pratiquant le suicide par la faim… Lors de la Révolution française, des prêtres ont prêté un serment schismatique pour pouvoir continuer leur ministère… L’histoire regorge de déviations similaires.
« Il n’est pas permis
de faire le mal
pour qu’il en résulte
un bien. »
(CEC n°1756)
Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteLes « élites » continueront à voler les élections et à terroriser l’humanité jusqu’à ce qu’elles rencontrent une résistance massive
Par Leo Hohmann — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MoiraM/AdobeStock
(Leo Hohmann) — Les passeports numériques de santé ne font plus partie des théories de la conspiration, ils sont là, avec New York, Los Angeles et plusieurs autres grandes villes qui se livrent elles-mêmes comme terrains d’essai américains aux technocrates mondiaux.
Si les entreprises se plient effectivement à l’exigence de séparer les gens comme du bétail et de les traiter différemment en fonction de leur volonté de se soumettre à un certain traitement médical, alors que Dieu nous vienne en aide. Ces passeports numériques se répandront rapidement dans d’autres villes et villages d’Amérique. Tout le monde devra « montrer ses papiers numériques » avant d’entrer dans un lieu de commerce pour acheter ou vendre.
C’est déjà le cas en Europe, qui a toujours un peu d’avance sur l’Amérique dans la course à la suppression de la liberté.
J’ai expliqué dans mes articles précédents la signification des passeports numériques, qui en fait la promotion et quel type de société souhaitent créer les puissances qui sont derrière cette technologie.
Beaucoup de ces articles m’ont laissé mentalement épuisé et fatigué par la recherche.
Mais si ceux-là étaient écrits avec la tête, celui-ci vient du cœur.
J’ai décidé que je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je ne publiais pas une évaluation sans retenue de la nature diabolique de ce qui est en train d’envahir la terre.
La vérité est qu’une révolution de couleur a été orchestrée avec succès aux États-Unis en novembre et décembre de l’année dernière. Cela a ouvert la porte aux élites mondiales du pouvoir qui détestent l’Amérique et tout ce qu’elle représente, leur permettant de faire leur dernier geste désespéré pour le contrôle total de l’humanité. Leur objectif est la gouvernance mondiale sur une population mondiale considérablement réduite et, après des décennies de travail à cette fin, ils estiment que le moment est venu de faire leur coup décisif aux échecs. Un échec et mat pour toujours.
Auraient-ils surestimé leur jeu ? Je l’espère.
Mais il est également possible qu’ils soient trop investis pour faire marche arrière. En faisant tomber leurs masques et en appelant audacieusement à des mesures aussi manifestement totalitaires, telles que le masquage et les injections obligatoires pour chaque homme, femme et enfant, les méchants ont réveillé un grand nombre de personnes au sein des masses endormies.
Lire la suiteEnsemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Allocution de l’Abbé J.-Réal Bleau lors de l’épluchette de blé d’Inde à Campagne Québec-Vie, le 15 août 2021 — Photo (modifiée) : Flickr
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Car nous, citoyens catholiques du Québec et du Canada, devons faire face à une véritable guerre, non seulement contre nos droits humains fondamentaux, protecteurs de notre liberté personnelle et sociale, mais par-dessus tout contre les valeurs chrétiennes qui ont bâti notre pays. La dictature sanitaire que nous subissons, se couvrant du devoir de justice et même de charité, qu’ont tous les citoyens de coopérer à la santé publique, devient de plus en plus insupportable. Car le simple bon sens est de plus en plus outragé par les mensonges de ceux qui sont parvenus à constituer un gouvernement mondial. Le but ultime de ce gouvernement mondial est d’établir un « nouvel ordre mondial » devant se substituer à l’ancien ordre, principalement inspiré du christianisme. La vraie guerre à laquelle nous devons faire face vise avant tout notre foi en Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ et en l’Église qu’Il a fondée comme unique société surnaturelle du salut pour tous les hommes. La guerre qui est faite actuellement à l’Église catholique, dont le but est de rassembler l’humanité entière dans la même foi en Jésus-Christ pour le salut du monde, est, en fait menée depuis les origines par l’Adversaire du divin Sauveur : Satan.
Regardant l’évolution de l’histoire humaine jusqu’à son époque, saint Augustin dira : « L’amour a fondé deux Cités : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fondé la Cité de Dieu. Et l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fondé la Cité de Satan ». Il s’agit de deux royaumes, dont les principes sont radicalement opposés et ne pourront jamais se réconcilier. Les principes fondamentaux de la Cité de Dieu sont les commandements de Dieu, confirmés et perfectionnés par les préceptes du saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les principes de la Cité de Satan sont l’orgueil et la désobéissance à l’autorité de Dieu, que le diable inspire toujours et souvent par des tentations très subtiles, en les dissimulant dans toutes sortes de mensonges qu’il est habile à décorer du prestige de la science. Car, Satan, qui en est le Père, ne remporte toutes ses victoires que par le mensonge. C’est par le grand mensonge qui a entraîné le péché de nos premiers parents qu’a commencé effectivement son règne sur la terre.
Ce règne de Satan, introduit dans le monde par le péché originel, aurait finalement conquis l’univers et aurait été sans remède, si dès le début de l’histoire humaine, Dieu n’avait pas fait la promesse, qu’Il a réalisée, d’un Rédempteur, et prononcé cette sentence définitive de condamnation contre celui qui est l’ennemi et de Dieu et de la nature humaine ; « Alors Dieu dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu le mordras au talon” ». Même s’il est prédit par Dieu que Satan mordra au talon la descendance de la femme, c’est-à-dire le Christ né de la Vierge Marie — le Christ et les membres de son Corps — il n’en est pas moins certain que Celui-ci lui écrasera à jamais la tête, remportant sur lui une victoire complète. Cette victoire finale du Christ sur Satan, est affirmée plusieurs fois dans l’Apocalypse, à partir du chapitre 12, décrivant l’intervention de l’Archange saint Michel, débarrassant le ciel de la présence arrogante du Dragon et de ses anges. Au verset 7 et suivants de ce chapitre 12, il est écrit : « Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses Anges mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’Antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui. Et j’entendis une voix clamer dans le ciel : “Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu et la domination à son Christ, puisqu’on a jeté bas l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Mais eux l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole dont ils ont témoigné, car ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants. Mais gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés” » (Ap. 2, 7-12).
L’Apocalypse de saint Jean nous révèle le sens de l’histoire. Depuis que l’Archange saint Michel a triomphé de Satan et de ses Anges, en les jetant en bas du ciel, la lutte de milliards de démons, sous la conduite de leur chef, le prince des ténèbres, est engagée contre la terre et la mer, c’est-à-dire contre toute la création, contre tous les continents, tous les pays et tous les hommes en particulier. Et saint Jean, qui écrit après l’éclatante victoire du Christ sur son adversaire, après la glorieuse naissance de l’Église qui s’est faite dans la souffrance et l’effusion abondante du sang des martyrs (qui a coulé à flots dans tous les pays soumis à l’Empire romain), saint Jean voit l’avenir de l’Église, où la lutte satanique contre elle deviendra furieuse. Et il nous met en garde contre les assauts sournois et cruels de l’ennemi de Dieu, qui augmenteront à mesure que nous approcherons de la fin. C’est le sens de ces paroles : « gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés. » Mais, en même temps, tout le livre de l’Apocalypse est comme un grand cri de victoire proclamant la victoire éternelle de Jésus-Christ et de son Église sur toutes les forces du mal, à laquelle les croyants de tous les siècles sont appelés à participer. Nous sommes tous, par notre consécration à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, lors de notre Baptême, incorporés à Jésus-Christ, et par suite associés à jamais à notre divin Sauveur et participant déjà à sa victoire et à sa gloire, si nous lui restons fidèles jusqu’au bout, jusqu’à la fin de notre vie. L’Apocalypse a le sens de la plus forte consolation que nous puissions avoir dans l’épreuve. Les paroles divines de ce livre inspiré veulent nous encourager, nous fortifier, nous appeler à ne pas baisser les bras devant l’Ennemi de la vérité, de la justice et du véritable amour universel qui ne se trouve que dans le Christ-Jésus, notre divin Roi. Pourquoi ne pas perdre courage, pourquoi ne pas déserter notre sainte Église catholique romaine, qui est aujourd’hui attaquée en plein cœur, et qui peut nous sembler en passe de mourir ? Pourquoi rester fidèles à l’Église catholique que Notre Seigneur Jésus-Christ a fondée dans le sang de sa croix ? — Parce qu’elle seule dit toute la vérité dans son magistère authentique et qu’elle est associée pour toujours à la victoire du Christ sur Satan et ses serviteurs.
Lire la suiteCes mondialistes, nos frères
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie)
Humains versus humains
Quand un conflit est vaste et que des milliers d’humains s’affrontent, il vaut mieux faire partie des bons que d’être avec les méchants. En effet, il y a, dans le camp des méchants, une atmosphère âpre, cynique et morte qui imprègne tout.
L’armée mondialiste qui nous agresse est une entité maléfique. Le putsch en cours vise un agenda tyrannique et inhumain. C’est un blasphème planétaire, une obscénité de manipulation et de mensonges. Les malheureux qui y participent se souillent, et plus ils en profitent plus ils se salissent.
Cependant, bons ou méchants, nous sommes tous des humains et, parmi les mondialistes, il y en a qui sont bons ou, à tout le moins, ignorants. Lors de la deuxième grande guerre, c’est à la fois étonnant et merveilleux, certains soldats SS ont refusé de participer aux rafles de juifs.*
Le Christ, lui-même l’a reconnu, « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 34), devant l’ignorance des soldats qui clouaient le Fils de Dieu sur une croix. Lucidité magistrale au moment de la plus grande détresse ! À sa suite, des saints ont redit ces mots à l’heure du martyr.
Quand je récite le Notre Père, je demande à Dieu de me préserver des tentations. Il m’a exaucé en me privant de la richesse. En effet, qu’aurais-je fait si j’avais eu des milliards de dollars à ma disposition ? Qu’aurais-je fait de ce trop grand pouvoir trop facilement accessible ? Aurais-je fait mieux qu’eux ? J’en doute. En fait, ce qui m’étonne de ces milliardaires qui peuvent se payer tout, ce ne sont pas leurs orgies occasionnelles, c’est leur sexualité conventionnelle. Dans mon cas, le Seigneur m’a béni en me donnant juste assez pour être heureux et le servir ; mais pas plus. C’est une grâce, je le reconnais. Je reconnais aussi que ces malheureux milliardaires sont mes frères dans d’autres circonstances.
L’heure n’est pas au compromis. Il faut choisir son camp, combattre l’agenda mondialiste et le supplanter. Mais, ne l’oublions pas, nous sommes tous des humains dans cette galère. Rendons grâce à Dieu de faire partie de ceux qui luttent pour la liberté, la droiture et la vie. Prions pour ceux qui nous mentent et nous menacent. Et, quand ça ira mal, rappelons-nous que… « ça pourrait être pire, je pourrais faire partie de l’engeance sordide des milliardaires. »
* The Good Old Days, Klee, Dressen and Riess ; editors.
L’armée mondialiste
L'armée d'Hannibal à la bataille de Zama.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Planétaire, multisectorielle et cohésive
C’est quand un animal bouge qu’il se révèle. En 2020, les forces mondialistes ont accéléré la cadence de leurs activités et sont sorties de l’ombre. Une opération d’envergure mondiale est maintenant en cours. Elle se déroule avec une précision militaire. Or, là où il y a une opération, ça signifie qu’il y a aussi une organisation. Comme on dirait dans le militaire, il y a du SMEAC* derrière tout ça. Mais quelle est la forme de cette organisation, quels sont ses composantes et ses mécanismes ?
Je n’ai pas la réponse définitive à ces questions mais je commence à entrevoir les contours. Je vais décrire, ici, la composition et la structure de l’armée mondialiste telle que je la perçois présentement. Je dis bien « armée », car, malgré sa composition diversifiée, il s’agit d’une organisation hiérarchique capable d’effectuer des opérations complexes et coordonnées. Les opérations de cette organisation se déroulent à l’échelle de la planète et intègrent des décisions administratives, des distributions massives de produits, des résultats « scientifiques » ciblés, des actions politiques et policières, le tout soutenu et justifié par des narratifs médiatiques uniformisés. Cela signifie la présence d’un système mondial de Commandement et de Contrôle.
Comme dans n’importe quelle armée, les forces qui tentent d’imposer le Nouvel Ordre Mondial sont donc hiérarchiques. Il s’agit d’une organisation pyramidale avec, en haut, un groupe restreint qui prend des décisions stratégiques et en bas, une troupe nombreuse d’activistes qui cassent des vitres et intimident les opposants. Je distingue cinq niveaux ou strates dans cette organisation. Ils sont, de haut en bas : le Cartel, les Gnomes, les Kapos, les Lieutenants et les Brutes. Examinons-les tour à tour :
Le Cartel**. Au plus haut niveau on trouve le Cartel. Celui-ci est composé des grands investisseurs et des PDG des plus grandes multinationales. Les membres du Cartel comprennent les grandes fortunes (Rothschild, Rockefeller, Bush, Windsor…), quelques individus (Gates, Bezos, Zuckerberg), et la haute direction des principales multinationales de la planète. Ces dernières constituent un monopole effectif à l’échelle mondiale. Ce monopole n’est pas restreint à un seul secteur d’activité (comme nos banques canadiennes, par exemple, qui forment un monopole effectif dans le secteur financier) mais couvrent un éventail de secteurs (finance, médias, pharmaceutiques…). Comme dans tout monopole, ces organisations se soutiennent mutuellement effectuant des actions concertées qui les bénéficient toutes.
Les membres du Cartel sont un groupe restreint de quelques centaines d’individus (quelques milliers tout au plus). Ces gens sont physiquement disséminés mais évoluent dans le même environnement et partagent la même culture (mêmes écoles privées, hôpitaux, jets personnels, châteaux, clubs exclusifs, paradis fiscaux, prostitution de luxe…). Ils interagissent constamment entre eux. Les membres du Cartel vivent, en quelque sorte, dans un village global ; un genre de mini pays, invisible et sans frontières, dont les composantes sont éparpillées ici et là (surtout où il fait beau et chaud).
Lire la suiteLes Forces en présence
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Dans un conflit, il faut percevoir l’adversaire
Le 13 mars 2020, les puissances mondialistes et nos élites nationales qui leur sont soumises déclenchaient un putsch planétaire pour abattre les démocraties occidentales et imposer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial. Depuis cette date, nous sommes plongés dans le plus grand conflit de notre génération. C’est un conflit qui dépasse toutes les mesures conventionnelles, qui invalide nos certitudes préalables et qui menace nos vies et nos libertés de façon intime et extrême.
Il n’y a pas d’armées ennemies sur notre sol et on n’entend pas les bombes tomber. Nous sommes, malgré tout, en guerre. C’est une guerre sans frontières et sans limites. Elle se déroule à la fois en nous et dans le monde autour de nous. Elle n’a pas de composante militaire mais elle fait rage dans tous les autres domaines, idéologique, culturel, politique, scientifique, médical… C’est aussi une guerre verticale car nos élites sont en ligue avec les pouvoirs mondialistes. Enfin, c’est un conflit spirituel, un combat où l’adversaire recherche d’abord notre soumission, pas notre défaite.
Mais, si nous sommes en guerre, qui est l’ennemi ? Qui sommes-nous ? Où est le champ de bataille ?
Pour bien combattre, il faut d’abord connaître son adversaire. Or, sous les apparences d’un monde diversifié et chaotique, nous faisons face à une organisation extrêmement cohésive et disciplinée qui exécute un plan préconçu de longue date. Ce plan se déploie à l’échelle mondiale. Ainsi, l’initiative d’un bureaucrate en Australie justifie une mesure sanitaire au Québec, le slogan mentionné au Minnesota est repris en Argentine. Toutes les « autorités » médicales de toutes les démocraties chantent la même chanson et récitent les mêmes communiqués qui semblent provenir d’une même source. Les mêmes critères sont appliqués partout. Les mêmes erreurs sont commises et oubliées.
Lire la suiteL’Empreinte Cartel
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : UIHere
Quand la consommation nourrit des vipères
Pour contrer l’Effet de Serre Financier qui menace nos sociétés et dont j’ai parlé précédemment, nous devons diminuer le pouvoir de corruption du Cartel mondialiste. Pour ça nous devons, c’est urgent, réduire notre Empreinte Cartel, c’est-à-dire, la portion de nos activités de consommation qui augmente les revenus et le pouvoir du grand capital. Notre Empreinte Cartel est l’équivalent financier de l’empreinte carbone. Réduire cette empreinte signifie donc réorienter nos activités de consommations vers des biens et des services qui contribuent peu ou pas à enrichir le Cartel mondialiste et à augmenter son pouvoir.
Comme dans le cas de l’empreinte carbone, les communautés, mais aussi les individus, peuvent réduire l’Empreinte Cartel de leurs activités. C’est un objectif qui nous touche tous et où chacun peut faire sa part en modifiant ses habitudes de consommation.
Chaque bien et chaque service que nous consommons a une Empreinte Cartel spécifique. Pour se donner une idée concrète de ce qu’est cette « empreinte cartel » de la consommation il suffit d’examiner certains des biens et services qui se situent aux antipodes. C’est-à-dire les biens et les services dont l’Empreinte Cartel est très élevée d’une part et ceux qui ont une empreinte faible ou nulle de l’autre. Ces deux pôles baliseront ainsi le « spectre cartel » de la consommation ; l’empreinte de la plupart de ce que nous consommons se situant entre les deux.
En général, chaque fois que nous achetons un produit qui est fabriqué par les grandes entreprises, commercialisé par les grands médias ou distribué par ceux-ci nous augmentons le pouvoir de manipulation de l’élite mondialiste et sa capacité de modifier nos sociétés en fonction de ses intérêts.
Dans le premier pôle, celui de la consommation à forte Empreinte Cartel, nous retrouvons les injections sanitaires et les divertissements de masse. Dans le premier cas (le « vaccin » de Pfizer par exemple), le produit et sa commercialisation sont réduits à leur plus simple expression : une molécule brevetée, achetée par l’état, payée par des taxes et directement injectée dans le consommateur. Les produits de l’industrie mondiale de la mode (ceux de l’Oréal par exemple) sont un autre exemple. Ils ont, eux aussi, une Empreinte Cartel forte.
Lire la suiteL’effet de serre financier
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Celui qu’il faut stopper en priorité
Les médias nous répètent, depuis des années et de façon sans cesse plus stridente, que le carbone est un gaz à Effet de Serre et que nos émissions ont un impact climatique. Dans le pire des cas, nous dit-on, le climat du Québec ressemblera un jour à celui de la Virginie et la production agricole mondiale augmentera de 30 %. Pour éviter cette catastrophe, nous devons tous, individuellement et collectivement, réduire notre Empreinte Carbone pour ainsi stopper le processus d’effet de serre. D’ailleurs, quand une enfant comme Greta Thunberg s’énerve à propos du climat elle devient aussitôt, comme par magie (la magie du Cartel et de ses médias), une célébrité planétaire, inspirant des millions de jeunes à devenir, comme elle, des écolos-stupides au service de l’agenda mondialiste.
Mais, ceci dit, le climat planétaire n’est pas le sujet de cet article. Je veux décrire, ici, d’un autre effet de serre qui est différent et beaucoup plus dangereux. Cet effet représente une menace beaucoup plus immédiate et extrême que les changements climatiques. Pour le contrer nous devons, individuellement et collectivement, réduire une autre empreinte, notre Empreinte Cartel.
L’effet de serre est ainsi nommé parce qu’on avait observé que le toit vitré des serres retenait la chaleur radiante créant une boucle de rétroaction qui augmentait la température à l’intérieur de la serre. Dans certaines situations, cet effet pourrait même causer une boucle de rétroaction irréversible augmentant la chaleur de façon incontrôlée. Le carbone dans l’atmosphère aurait, selon le narratif mondialiste, un effet similaire à l’effet de serre mais à l’échelle de la planète, causant des perturbations climatiques.
Un processus de rétroaction similaire à l’effet de serre est en cours, depuis des années, dans le domaine financier. En effet, une part croissante des flux de devises générés par la consommation de masse aboutit entre les mains d’un Cartel mondialiste* qui réutilise ces fonds pour accentuer la propagande médiatique, les narratifs d’endoctrinement, la corruption des officiels et toutes sortes d’autres manipulations sociales qui, à leur tour, augmentent notre dépendance à la consommation de masse ce qui augmente encore le pouvoir du cartel de façonner la société en fonction de ses objectifs. Cette réutilisation des flux de devises de la consommation de masse pour manipuler les comportements sociaux génère un Effet de Serre Financier. Ce processus a corrompu les élites du monde occidental, empoisonné notre culture et menace maintenant de nous enfermer dans un esclavage technocratique. Ce danger dépasse, de loin, la menace climatique. Cet effet a permis au Cartel d’amplifier et d’orienter les narratifs médiatiques concernant le climat pour justifier une prise de contrôle totalitaire de nos sociétés alors qu’une humanité bien gouvernée pourrait sans doute s’adapter aux changements climatiques et même en tirer profit.
Lire la suiteManipulation de l’argent et du langage : les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Famille pêchant le poisson par Ekenæs.
Par le Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — L’article suivant a été publié par le Dr Robert Hickson et le Dr Maike Hickson sur leur blogue personnel, et est reproduit ici avec la permission des auteurs.
Une note des auteurs sur le 24 juin 2021 (la Nativité de saint Jean-Baptiste) : À la fin du mois d’août 2012, il y a maintenant presque 10 ans, alors que nous lisions et discutions ensemble candidement d’une variété de livres stimulants, ma femme et moi avons tous deux considéré quelques intuitions récurrentes et connectées dans ces textes contrepointés que nous avons alors décidé d’écrire, et ensuite aussi de présenter une partie de cette matière réfléchie à quelques autres, spécialement pour [bénéficier de] leurs corrections et leur jugement de discernement plus profond. Ces sujets comprenaient l’isolement de l’âme humaine et les épreuves d’un isolement humain prolongé (Belloc) ; un paradoxe chrétien rafraîchissant sur les domaines temporel et surnaturel (Jacques Maritain) ; le déracinement de la famille, non seulement de la famille chrétienne et catholique ; la conduite seulement partiellement connaissable de certains oligarques financiers et politiques influents et de leurs réseaux secrets souvent sans comptes à rendre ; et l’abus de langage (comme dans le sophisme) qui aide et couvre souvent l’abus de pouvoir. Puisse le bref examen que nous proposons ici être une contribution digne d’intérêt à un discours important, et même être opportun.
Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson
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25 août 2012
Saint Louis IX Roi de France (m. 1270)
Manipulation de l’argent et du langage : Les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Épigraphe : Un paradoxe chrétien pour limiter la tentation de la présomption pharisaïque
« L’ordre de la bonne administration morale et civile prescrit que les publicains et les prostituées prennent rang après les personnes de vie honorable. L’ordre du Royaume des cieux permet aux publicains et aux prostituées de prendre rang, dans le jugement insondable de Dieu, avant les personnes de vie honorable. » (Jacques Maritain, Freedom in the Modern World, London : Sheed & Ward, 1935, p. 78 — c’est moi qui souligne.)
L’état inhumain dans lequel nous (les humains) vivons en ce moment de l’histoire devient chaque jour plus clair. Il devient de plus en plus évident que les élites dirigeantes sont détachées du peuple qu’elles dirigent et que même ces élites sont dirigées par d’autres élites, principalement financières. Les citoyens se sentent souvent impuissants face au désordre social, moral, financier et même naturel.
Une partie de l’analyse d’aujourd’hui devra porter sur les effets de la destruction de la famille. Beaucoup de courage, d’indépendance d’esprit et de cohésion ont été enlevés aux citoyens (souvent avec leur propre collaboration) par l’isolement de l’homme des autres membres de sa famille, en particulier par le divorce (le manque de soins pour les personnes vulnérables, les petits et les personnes âgées est souvent le résultat de l’absence d’une femme au foyer qui, étant à la maison, est donc à même de fournir des soins). Nous n’avons pratiquement plus de port d’attache qui soit pour nous un refuge et une forteresse, où nous trouverions l’amour et le soutien qui nous épauleraient plus pleinement dans toute lutte politique. Oui, nous sommes affaiblis par les liens brisés, les querelles pour la garde des enfants, le partage des biens, les réprimandes et les remords. Nous avons sombré dans l’anarchie morale et sociale et cela entraîne de graves conséquences pour le bonum commune. Une société aussi hédoniste (« Je ne fais que ce qui me fait plaisir ») et atomisée est trop égocentrique pour être capable de regarder le tableau d’ensemble de la société et d’agir en fonction de l’analyse de celui-ci.
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