Les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de «droits» LGBT et sur l'avortement, selon un rapport sur les droits de l'homme
Ahmed Shaheed, auteur du rapport sur la liberté de religion et de croyance.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Foreign and Commenwealth Office/Flickr
Il est urgent d'abroger les lois qui « discriminent » à l'encontre des femmes et de la communauté LGBT+ au nom de la religion : telle est la conclusion, en substance, d'un rapport publié fin février par le rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de croyance, le Maldivien Ahmed Shaheed. Le rapport est téléchargeable ici.
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Son rapport met dans le même sac la lapidation pour adultère et l'interdiction de l'avortement, les mariages précoces ou forcés et les « stéréotypes de genre » qui impose tel ou tel rôle aux hommes et aux femmes en fonction de leur sexe, la criminalisation des actes homosexuels et l'accès aux droits familiaux pour les LGBT.
Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. ― et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.
Précisons tout de suite qu’Ahmed Shaheed, expert indépendant et d'ailleurs non rémunéré pour ce rapport n'émet que des avis consultatifs. Il n'empêche que sa prose est distribuée par les canaux d'information de l'ONU et entre dans le corpus des documents internationaux où il est d'usage qu'on se cite mutuellement, et que la terminologie utilisée dans les documents contraignants en soit affectée.
S'agit-il dans le cas du rapport présenté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de proposer que les religions traditionnelles modifient leurs croyances et leurs préceptes moraux ? Comme l’observe Rebecca Oas de l’organisation pro-famille C-Fam, Shaheed ne va pas jusque-là, mais il pose que le christianisme et l’islam sont susceptibles d'être interprété de manière « patriarcale » ou non, et il cite des universitaires favorables à des réinterprétations « progressistes » des grandes religions traditionnelles.
On retrouve ici l'idée force du mondialisme actuel qui s'accommode de l'existence de religions mais à la condition de leur restructuration afin de les rendre compatibles avec le relativisme global qui les met toutes sur un pied d'égalité, sous la coupole des droits de l'homme est au service d'une prétendue harmonie d'ensemble.
Lire la suiteVatican : Le mondialiste Sachs désigne Trump comme «dangereux» pour le «grand consensus» mondial
Mgr Marcelo Sorondo (à gauche), Jeffrey Sachs (à droite).
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Au Vatican, lors d’une conférence de l’Académie pontificale des sciences sociales, dirigée par son chancelier Mgr Marcelo Sorondo, le mondialiste grand contrôleur des populations (promoteur de la contraception, avortement et « éducation sexuelle ») Jeffrey Sachs a donné un petit discours dans lequel il a montré les États-Unis comme un danger, notamment sous la direction de Donald Trump son président, pour le mondialisme et ses objectifs de développement durable. Donald Trump a déjà largement taillé dans le financement des États-Unis à l'étranger de l'avortement. Selon LifeSiteNews :
Sachs était l'orateur principal de la conférence du 5 février sur les « Nouvelles formes de solidarité : Vers l'inclusion fraternelle, l'intégration et l'innovation » à l'Académie pontificale des sciences sociales.
Le correspondant du National Catholic Register à Rome, Edward Pentin, a rapporté les propos de Sachs desquels il a pris une vidéo.
L'évêque argentin Marcelo Sanchez Sorondo, Chancelier des Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, souriait et hochait de la tête avec approbation pendant les dix minutes du discours de Sachs. Mgr Sorondo a déjà préconisé que les catholiques n'aient pas plus d'un ou deux enfants, et l'Académie pontificale des sciences, qu'il dirige, est passée sous le feu roulant des critiquée ces dernières années pour avoir accueilli des orateurs pro-avortement et pour le contrôle de la population, en lien avec les Nations unies.
Ainsi, Sachs l'orateur, peu à sa place dans une conférence d’une Académie pontificale (ce n'est pas la première fois qu'il vient), critiquait-il Trump qui se met en travers des beaux projets de M. Sachs et de ses semblables :
Lire la suiteLe thème récurrent du discours de Sachs était que Trump et les États-Unis sont une menace pour le « multilatéralisme », c'est-à-dire la poursuite d'objectifs communs par diverses nations.
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Sachs a commencé son discours en disant que « le multilatéralisme n'est pas menacé, en soi, dans la plus grande partie du monde. Il est menacé à cause des États-Unis, et je tiens à le dire clairement parce que ce n'est pas un jeu ».
Une alliance pour contrer le mondialisme se forme en Europe
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Breitbart et The National Post/Voici la source de la photo : ActuaLité/Wikimedia Commons, CC BY-SA 2.0, Leewarrior/Pixabay
Vous aurez peut-être remarqué que Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur d’Italie, et Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie ont une orientation sensiblement chrétienne dans leurs politiques et parti respectifs, ainsi que certains partis, bien qu’à des degrés différents, comme le PiS, au pouvoir en Pologne, Vox en Espagne, etc. Ils ont à cœur de défendre la famille normale saine et chrétienne. Viktor Orbán propose un plan en sept point, dont celui-ci, le sixième, « personne ne devrait être discriminé parce qu'il se déclare chrétien, » d'après Breitbart.— A. H.
Beaucoup de fil à retordre attend le duo Allemagne-France en vue des prochaines élections européennes.
Emmanuel Macron, président de France,
et Angela Merkel, chancellier d'Allemagne.
Des partis politiques sous la direction du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, ont scellé lundi une nouvelle alliance dont l’ambition est de former la faction la plus puissante du parlement européen et de revoir les politiques de l’Union européenne (UE) en matière de migration, de sécurité, de famille et d’environnement. Lors d’une conférence de presse à Milan, Matteo Salvini a déclaré que l’objectif premier du nouveau mouvement, appelé « Vers une Europe du bon sens », est de « gagner et transformer l’Europe ». Le ministre italien y était accompagné de représentants de partis populistes de l’Allemagne, de la Finlande et du Danemark.
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