Covid-19 : Des cardinaux et des évêques se joignent à un appel mondial pour dénoncer la répression des libertés fondamentales
Mgr Carlo Maria Viganò
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Nous rajoutons en bas, après l’article de Jeanne Smits, le texte de l’Appel pour l’Église et pour le monde, paru sur veritasliberavitvos.info ― A. H.
Les cardinaux Gerhard Müller, Joseph Zen et Janis Pujats ont signé un appel lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò « pour l’Église et pour le monde » rendu public ce jeudi 7 mai à 19 h 30. Des évêques et prêtres, de nombreux laïcs — médecins, universitaires, écrivains, juristes, responsables d’associations, journalistes, la liste provisoire est en fin d’article — ont d’ores et déjà également apporté leur soutien à cet appel qui veut dénoncer l’utilisation du « prétexte de l’épidémie de Covid-19 » pour violer les droits des citoyens et porter atteinte aux libertés fondamentales. Y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et d’aller et de venir.
(Addendum : Tard dans la soirée de jeudi, le cardinal Robert Sarah, mentionné comme signataire de l’appel, s’en est distancé par deux tweets. Je commente cela ici. La réponse de Mgr Viganò est ici.)
L’hebdomadaire Valeurs actuelles a publié l’intégralité de l’appel en ligne ici.
Ces limitations à la liberté en laissent présager d’autres, qui passent notamment par le « contrôle des personnes » et le « suivi de leurs mouvements ». Les signataires estiment qu’on peut craindre de voir l’utilisation de la « panique », les mesures de confinement et la crise économique profonde qui s’y associe conduire vers la création d’un « gouvernement mondial hors de tout contrôle » et des « répercussions sociales et politiques graves » dans les pays soumis à « ces formes d’ingénierie sociale ».
On ne s’étonnera pas de trouver parmi les signataires Mgr Athanasius Schneider, qui a déjà dénoncé avec vigueur la « dictature sanitaire » qui s’est mise en place.
Les signataires, parmi lesquels une dizaine de médecins italiens, soulignent d’ailleurs que cette « panique » est entretenue, alors que « les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié ».
Sur le plan médical, l’appel souligne également que des remèdes « efficaces, souvent peu coûteux », ont été « pénalisés » et invitent la communauté scientifique à veiller à ce que des « intérêts iniques » ne dictent les choix des gouvernements en la matière.
« Nous rappelons également, en tant que Pasteurs, que pour les Catholiques, il est moralement inacceptable de recevoir des vaccins dans lesquels du matériau provenant de fœtus avortés est utilisé », soulignent-ils. Des associations de bioéthiciens catholiques ont d’ores et déjà insisté pour que l’on évite l’utilisation de lignées de cellules souches ayant leur origine dans un bébé avorté en 1972, comme c’est le cas pour l’un des essais actuellement menés à Oxford.
Lire la suiteLes mondialistes se servent-ils de la crise du coronavirus pour détruire et recréer l’ordre mondial ?
Par Steve Jalsevac ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Image : Tumisu/Pixabay
Ce qui est à voir, c’est si le coronavirus est en soi un véritable élément de crise, et si ce n’est pas ce qu’on en fait qui est catastrophique. ― A. H.
17 avril 2020 (LifeSiteNews) — En février 2017, une vidéo de Remnant TV sur le discours d’investiture du président Trump, intitulée Here’s why they hate him (Voici pourquoi ils le détestent), m’a grandement inspiré. J’y fis suite en écrivant The surprising real reason for the hate against Donald Trump, l’un de nos articles les plus regardés en 2017. Je vous suggère de le lire pour mieux comprendre la signification de la nouvelle vidéo, Covid-19 : Globalism’s perfect storm (Covid-19 : véritable tempête des mondialistes), présentée ci-dessous, et mes profondes inquiétudes concernant un programme mondial très vaste dont la route croise certainement celle de la pandémie du virus de Wuhan. (Note : je l’appelle le « virus de Wuhan » parce que la norme générale est d’utiliser le nom du lieu d’où provient un virus pandémique dans l’attribution d’un nom à celui-ci, bien que l’OMS corrompue, en réaction aux pressions de la Chine communiste, ait insisté pour que nous utilisions tous le terme inoffensif de « covid-19 »).
Depuis ses débuts, LifeSite s’est attaché à présenter aux lecteurs une vue d’ensemble exceptionnelle des liens entre les nombreuses questions qui menacent la vie et la famille. Dans cet article et la vidéo qui l’accompagne, vous trouverez des informations et des réflexions cruciales sur les changements extraordinaires qui se produisent actuellement.
Le thème de l’article de 2017 portait sur la haine dont Donald Trump est l’objet, haït avant tout parce qu’il était considéré comme une grande menace pour les plans des mondialistes visant à instaurer leur Nouvel ordre mondial (NOM), anti-Dieu, antifamille et antivie, devant être mis en œuvre sous le Président Clinton. L’article était plus pertinent que je ne l’eusse pu imaginer.
Depuis, les mondialistes ont employé tout ce qui était possible, avec l’entière coopération de leurs vicieux alliés des médias principaux de fausses nouvelles, afin de persuader le public que Trump est un homme malfaisant, incompétent et corrompu qui doit être destitué de la présidence américaine. Il faut que cela advienne pour la continuation des plans destinés à changer définitivement les États-Unis, à détruire le système capitaliste et le remplacer par une nouvelle économie contrôlée par les mondialistes, et à changer essentiellement le monde.
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo.
Le coronavirus, un cadeau pour les mondialistes
Le virus de Wuhan semble être un bienfait incroyable et suspectement opportun pour les mondialistes, leur permettant de faire avancer leur programme d’une façon plus rapide qu’à ce que nous eussions pu nous attendre. Certains sont même allés jusqu’à sembler ne pas vouloir d’une solution rapide au virus, se moquant et essayant d’arrêter des traitements prometteurs qui sauvent déjà la vie de nombreux patients contaminés.
Voyez ci-dessous la vidéo du Remnant qui illustre ce que j’essaie de transmettre dans cet article. Il s’agit d’une vidéo percutante et directe dans le style de Remnant TV. Elle compile des séquences de vidéos étonnantes et d’autres preuves qui devraient vous amener à vous poser au moins de nombreuses questions sérieuses. Si vous ne regardez pas la vidéo, vous serez bien plus démunis pour essayer de comprendre, comme le dit Michael, « la folie imprudente et irresponsable » sous-tendant le but réel des efforts extrêmes de restriction, qui ont causé une frayeur et une dévastation économique massives, et le but réel du déferlement d’attaques médiatiques dirigées contre le président Trump.
Lire la suiteAnalyse du coronavirus par Reinformation.TV : Dans la Matrice globalitaire
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Image : Ben-busy/Flickr
Jeanne Smits, dont nous reproduisons souvent les articles et dont vous aurez pu remarquer la sagacité à travers sa plume éloquente, présente sur Reinformation.TV une brochure de quelque 120 page analysant le coronavirus et l'agitation qui l'entoure :
On nous dit que le coronavirus est une catastrophe. En quoi l’est-il, en quoi ne l’est-il pas ? Il y a le fait médical, qu’il faut examiner de près, et puis il y a le bruit fait autour de lui, un bruit excessif qui rappelle, par exemple, celui des médias occidentaux autour de la guerre du Golfe. Un bruit qui assourdit et anesthésie le jugement, associé à un parfum d’opération psychologique.
Analyse d’Alain Escada, président de Civitas, de la crise du coronavirus
Alain Escada, président de Civitas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alain Escada, président du mouvement politique Civitas, écrit dans un récent communiqué ses réflexions sur le coronavirus, ayant attendu jusqu’à maintenant en observant l’agitation mondiale qui entoure le coronavirus pour donner une analyse plus juste de la situation actuelle. Je vous invite à lire ce texte très pertinent sur ce que nous vivons aujourd’hui, et dont je vous donne ici un faible aperçu.
M. Escada dénonce dans son communiqué l’esprit de mensonge qui règne dans le gouvernement français et le monde médiatique, ces médias financés par l’État ou par de puissants milliardaires (ce qui est largement vrai dans la plupart des États), il montre du doigt la suppression des libertés élémentaires (nécessaires à nos devoirs) sous la commande d’un gouvernement libertarien qui installe une surveillance de dictature afin de s’assurer de la soumission des quelques possibles récalcitrants, qui oseraient, par exemple, rendre visite à un parent mourant, ou qui (horreur !) s’aviseraient d’aller assister à la messe. Pendant ce temps-là, les zones dans lesquels l’État ne fait habituellement pas régner l’ordre sont exemptes de la discipline martiale qui chape le reste du pays… Quelle cohérence !
Ce gouvernement impréparé, le personnel médical manque de tout, et opiniâtrement irresponsable, ne dédaigne-t-il pas certaines aides proposées et certaines possibles solutions, isole dans le même temps les personnes âgées et malades des leurs ou du prêtre, les exposant ainsi à un délaissement mortel, tandis que l’État profite de la terreur coronavirienne pour faire avancer la Culture de mort. Selon Medias-Presse.info (MPI) :
Lire la suiteQu’importe aux personnes âgées d’être épargnées du coronavirus si c’est pour finir leurs derniers jours dans un abandon forcé. Beaucoup se laissent donc mourir tout simplement parce que ces mesures strictes de confinement leur ont fait perdre goût à la vie. D’autres voient leur santé mentale ou physique se détériorer jusqu’au stade fatal parce qu’elles ont été privées des stimulations de leur entourage habituel.
Et, comme s’il fallait par tous les moyens réduire le nombre de personnes âgées durant cette épidémie, un décret ministériel encourage le personnel médical à « soulager » les personnes âgées simplement suspectes d’être contaminées par le coronavirus en les traitant au rivotril, ce qui est tout simplement une euthanasie qui ne dit pas son nom comme l’a très bien expliqué le Docteur Nicole Delépine.
Toujours dans une perspective mortifère, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare à l’Assemblée Nationale que l’avortement « doit être encouragé » durant l’épidémie de coronavirus et joint les actes à la parole en prenant des mesures pour faciliter l’avortement à domicile durant les neuf premières semaines de grossesse.
Le fondateur de Twitter veut donner 1 milliard de dollars à des organismes de contrôle de la population
Jack Dorsey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : JD Lasica/Flickr
Décidément, les potentats de notre époque semblent avoir du mal à séparer leur désire de réduire la population du financement d’« aides » pour lutter contre ce qui serait apparemment une pandémie (coronavirus), ou alors ils ne savent pas où ils mettent leur argent, ou ils s'en fichent. Or, ceux à qui Jack Dorsey, président de Twitter, fait référence quand il parle de se délester d’un milliard de dollars promeuvent la « santé reproductive », ce qui est un euphémisme signifiant dans les faits : avortement et contraception ; surtout dans un contexte où ils prônent également la réduction de la croissance démographique. Selon LifeSiteNews :
Jack Dorsey, cofondateur et directeur général de Twitter, s’est engagé à donner un milliard de dollars de son propre argent « pour financer les secours mondiaux contre le COVID-19 » et à soutenir un programme politique progressiste, notamment la promotion du contrôle de la population.
« Après avoir désarmé cette pandémie, l’accent sera mis sur la santé et l’éducation des filles et sur l’UBI », annonçait Jack Dorsey sur Twitter le 7 avril. UBI signifie Universal Basic Income (Revenu de base universel).
Dans un tweet de suivi, Dorsey expliqua que l’UBI et la santé et l’éducation des filles « représentent les meilleures solutions à long terme aux problèmes existentiels auxquels le monde est confronté. L’UBI est une grande idée qui a besoin d’être expérimentée. La santé et l’éducation des filles sont essentielles à l’équilibre ».
Il mit donc un lien vers le site internet de Projet Drawdown. Ce site internet parle explicitement de « planification familiale » et de « croissance démographique ».
L’éducation des filles, selon le projet Drawdown, « est l’un des plus puissants leviers disponibles pour éviter les émissions, en réduisant la croissance démographique ». Les femmes plus instruites « ont des enfants moins nombreux et en meilleure santé, et gèrent activement leur santé reproductive ».
Ben tiens ! comme si les femmes qui ont plus d’enfants ne prenaient pas bien soins d’eux.
Lire la suiteL’ONU qui annonce la globalisation des solutions en vue d’une société « plus égalitaire et plus inclusive »
António Guterres et Xi Jingping.
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV)
Il devient difficile de trouver des informations qui parlent d’autre chose que du coronavirus chinois, le COVID-19. Et pourtant : au-dessus de nos têtes, dans les hautes sphères de l’ONU, on ne se focalise pas sur l’épidémie qui a permis de mettre le monde en mode arrêt. Ou pas exactement. L’intérêt du petit ennemi invisible, qui fait que chacun considère son prochain comme un potentiel porteur de mort, est d’avoir rendu la peur universelle. Peur de la maladie et peur du lendemain, alors que le « sang » de l’économie ne circule plus. Comment s’en sortir ? L’ONU a un plan, une feuille de route. Son secrétaire général, António Guterres, a présenté son rapport spécial le 31 mars dernier, avec sa mesure la plus spectaculaire : consacrer plus de 10 % du PIB global à la résolution de la crise présente, sous la houlette des institutions internationales. Une mondialisation massive…
Reinformation.tv présentait il y a quelques jours ce plan de mainmise sur les souverainetés nationales. Mais il faut s’attarder encore un peu sur cette proposition d’António Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste. Car celui qui paye commande. Avec 10 % du PIB mondial en mains, on peut imposer sa vision des choses. Quelle est-elle ? Le rapport de l’ONU, intitulé « Responsabilité partagée, solidarité globale : la réponse aux effets socio-économiques du COVID-19 », en dresse un portrait assez détaillé. Dans ce Meilleur des mondes de demain, l’ONU voudrait appliquer le socialisme à grande échelle : socialisme au sens de redistribution des revenus à l’échelle mondiale et dépendance de tous à l’égard de l’Etat — une dépendance aux allures de soumission.
La réponse « coordonnée et globale » au coronavirus
Cela vous paraît-il invraisemblable ? Voici pourtant ce que dit le rapport de l’ONU :
« Une réponse multilatérale à grande échelle, coordonnée et globale, représentant au moins 10 % du PIB mondial, est plus que jamais nécessaire. Cette crise est véritablement mondiale. Il est dans l’intérêt de tous de veiller à ce que les pays en développement aient les meilleures chances de gérer cette crise, sans quoi COVID-19 risque de devenir un frein durable à la reprise économique. »
Et cela doit se faire par le biais d’organisations internationales : « Le 13 mars, l’OMS, la Fondation pour les Nations unies et la Fondation suisse pour la philanthropie ont lancé le premier fonds de solidarité COVID-19, qui permet aux particuliers, aux entreprises et aux institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts d’intervention mondiaux. » Autrement dit, un outil est déjà en place sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé qui souffle le froid et le chaud dans cette affaire tout en présentant la Chine comme le modèle de la réponse au coronavirus.
Tout cela doit servir à une redistribution des richesses. Il faudra « un soutien financier et technique maximal pour les personnes et les pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui seront les plus durement touchés », mais ce soutien ne saurait être celui de pays à pays. Le rapport poursuit en effet : « Compte tenu de l’ampleur des relations économiques et sociales et des échanges commerciaux dans le monde, la force de notre système de santé ne peut être supérieure à celle du système le plus faible. »
Lire la suiteCoronavirus et mondialisme : l’analyse de Valérie Bugault
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo : Freepik
Le site Strategika publie un entretien avec Valérie Bugault :
1°) Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?
VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et la narration des faits qui est diffusée.
Voici, textuellement, ce qu’il dit :
« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la “menace terroriste” : un mélange de réel et de fiction, combinés à deux stratagèmes bien connus qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult — qui se fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du “tout réel” ont tort, les partisans du “tout fiction” ont tort. Exemple : ce n’est pas parce que la “version officielle” de la crise coronavirus est fausse qu’il n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la “version officielle” des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installé furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »
Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.
[…] Dans l’ordre nous avons : l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait prévu, dès 2017, des « bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette affluence de gens à détecter ou à traiter.
Lire la suiteLes Nations Unies veulent 10 % du revenu annuel de la planète pour lutter contre le coronavirus
António Guterres.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Fondation de la conférence de Munich sur la sécurité (CC BY 3.0 DE), Wikimedia Commons
L’ONU a pour le moins de grandes ambitions… mondialistes. Selon LifeSiteNews :
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la création d’un fonds pour faire face à la pandémie mondiale de coronavirus : et il demande simultanément aux nations de donner au moins 10 % du revenu annuel de la planète entière, pour un vaste « plan de relance centré sur l’homme, novateur et coordonné » qui serait administré au niveau international.
Même si António Guterres ne l’indique pas explicitement, il semble relier le nouveau fonds, qu’il appelle « Fonds consacré à la réponse au COVID-19 et à la relance », au plan de relance massive, annonçant les deux mesures dans le même communiqué de presse.
Si les pays acceptaient le plan, les Nations Unies ou une agence de coordination similaire recevraient l’équivalent d’environ 8 700 milliards de dollars US, un montant sans précédent qui serait 2 900 fois supérieur au budget annuel de 3 milliards de dollars des Nations Unies.
Le plan proposé confierait effectivement à une agence mondiale, probablement l’ONU elle-même, la tâche de soutenir les économies du monde pendant la crise du coronavirus, en lui confiant 10 % du revenu mondial.
M. Gutteres propose aussi que l’on verse quelque 100 milliards de dollars à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que l'organisme en question forme un réseau de santé mondial d'urgence pour les données, forces de travail et matériel médical.
Bien sûr, M. Gutteres ne perd pas de vue ses plans en matière d’avortement et de contraception :
Parmi les objectifs du plan, António Guterres inclut une « vigilance portée à la poursuite de prestations de services de santé sexuelle et reproductive, tels que l’accès aux contraceptifs sans ordonnance pendant la crise ».
Le terme « services de santé sexuelle et reproductive » est un euphémisme souvent utilisé par les organisations internationales pour désigner l’avortement et la contraception.
Le spécialiste de la question chinoise et en matière de population, Steven Mosher, dénonce la fourberie de l’ONU et de l’OMS :
Il note que « la santé sexuelle reproductive » en réalité « signifie imposer la contraception, la stérilisation et l’avortement aux peuples qui ne l’ont pas demandé », et ajoute que de telles priorités ont laissé les pays les plus pauvres sans préparation, face à la COVID-19.
« Si les cliniques des pays du tiers monde avaient été approvisionnées en médicaments au lieu d’abortifs et de contraceptifs, elles seraient bien plus capables de contrer la pandémie actuelle », déclare M. Mosher. « En autres termes, les programmes de contrôle de la population coûtent des vies. »
M. Mosher a également rejeté l’idée d’augmenter les fonds alloués à l’OMS, soulignant sa complicité dans la diffusion de fausses informations sur la pandémie.
« L’OMS, en répétant comme un perroquet la propagande chinoise, a contribué à la propagation de la pandémie. Même maintenant, ils continuent de prétendre que la Chine est un “modèle” sur la manière de contenir la pandémie », déclare Mosher à LifeSite. « Ils font partie du problème, pas de la solution ».
Le dixième du revenu mondial, la dîme…
Gordon Brown, envoyé spécial de l’ONU, prône le gouvernement global face au coronavirus
Gordon Brown.
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) ― Photo : World Economic Forum/Flickr
« Rien ne sera jamais plus comme avant. » Ces mots résonnent comme un leitmotiv dans les grands médias français depuis le début de la « crise du coronavirus ». Nous allons vers un « nouveau paradigme », clament les analystes, annonçant le changement de tout : manière de vivre en société, de travailler, de soigner, de rémunérer… Gordon Brown, ancien Premier ministre travailliste du Royaume-Uni, envoyé spécial de l’ONU, vient de le dire de manière encore plus crue, puisqu’il appelle de ses vœux un « exécutif provisoire » au niveau mondial pour répondre aux besoins créés par la crise. Selon le journal de gauche britannique The Guardian qui rapporte ses propos, Gordon Brown réclame « un gouvernement global », ni plus ni moins, pour contrer le COVID-19, ennemi invisible de l’humanité.
Gordon Brown a déclaré, selon The Guardian, qu’il faut un groupe de travail composé des leaders mondiaux, d’experts sanitaires et des chefs des organisations internationales, doté de pouvoirs exécutifs pour coordonner la réponse à la crise. Il aurait d’ailleurs souhaité que le Conseil de sécurité de l’ONU participât au sommet virtuel du G20 présidé par l’Arabie saoudite, jeudi, le même qui a annoncé l’injection collective de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale pour compenser la crise économique entraînée par le confinement d’un milliard d’hommes sur la planète.
Gordon Brown : on ne réglera rien au niveau des nations
« Cette affaire ne veut pas être réglée au niveau d’un seul pays. Il faut une réponse globale coordonnée », a déclaré Gordon Brown. Et cela pourra se faire malgré la politique « Amérique d’abord » de Donald Trump, a-t-il ajouté. Cet exécutif mondial qu’il appelle de ses vœux s’attellerait à la recherche d’un vaccin, à sa production et à son achat, tout en empêchant que certains en tirent profit.
Le gouvernement mondial selon Gordon Brown se chargerait aussi de questions économiques, en s’assurant de ce que les efforts des banques centrales soient coordonnés, en empêchant des fuites de capitaux des économies de marché émergentes, et en se mettant d’accord sur les dépenses publiques en vue de soutenir la croissance. Autrement dit, en mettant en place un système unique au niveau mondial pour diriger l’économie. Vous avez dit socialisme mondial ?
Gordon Brown n’a pas oublié de dire que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) devrait obtenir une puissance de feu financière accrue à fin d’atténuer les effets de la crise dans les pays à bas et moyens revenus. Traduit en termes réels, cela signifie demander au pays les plus riches d’abonder les comptes de ces institutions supranationales afin de remplir les caisses des plus pauvres. Vous avez dit redistribution des biens ?
Envoyé spécial de l’ONU, Gordon Brown évoque ouvertement le gouvernement global
Gordon Brown n’est pas un simple ancien Premier ministre et ancien chancelier de l’Echiquier britannique s’exprimant comme tant d’autres sur les bienfaits supposés de la gouvernance globale. Il est l’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation globale, voix officielle et actuelle, donc, de l’ONU – en même temps qu’il est sur la même longueur d’onde que le Pacte mondial pour l’Education qui devait être lancé à Rome par le pape François le 14 mai prochain avant d’être retardé par le coronavirus chinois.
Est-ce la première fois qu’un responsable de l’ONU réclame explicitement la mise en place d’un exécutif global pour régler un problème global ? Cela se pourrait bien. Jusqu’à présent, on parlait de réseaux, de « plus de multilatéralisme » et de « solidarité internationale » : tel était le sens du discours du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors du forum de Paris sur la paix en novembre dernier, axé sur « les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme ».
Le socialiste portugais évoquait les « risques globaux » pour prôner « un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes », un « multilatéralisme en réseaux, au plus près des populations ».
Mais Guterres n’avait pas pensé à citer une éventuelle crise sanitaire parmi les « cinq risques globaux » qu’il s’agissait de prendre en compte. Il y a aujourd’hui un « ennemi invisible » et surtout commun, contre lequel nous sommes – dixit Macron, six fois en un même discours – « en guerre ». Tous ensemble, forcément. Et quelles que soient nos différences, nos divergences, voire nos inimitiés personnelles et nationales. Quelle aubaine pour un mondialiste !
Le coronavirus, l’« ennemi invisible commun » qui facilite le changement de paradigme
Gordon Brown a donc ouvertement enfourché le cheval de bataille en allant plus loin dans l’exigence d’une réponse commune, qui aurait pour première caractéristique d’écraser par le haut les pouvoirs et les souverainetés des nations. Un exécutif commun au niveau mondial, fût-il provisoire comme l’a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU, serait un organisme de pouvoir à part entière, et non de coopération.
Face à « l’ennemi invisible » et commun qu’est le coronavirus, que les populations du monde entier ont appris à craindre comme on craint l’Apocalypse, une telle instance aurait l’avantage d’emporter l’adhésion des hommes. Et ce d’autant que, nolens volens, tant de gouvernements nationaux ont précisément apporté la preuve de leur incohérence et de leurs retournements incessants face au COVID-19. Une incohérence à laquelle a largement participé l’Organisation mondiale de la santé, le bras armé sanitaire de l’ONU… On passe évidemment sous silence la réponse réussie de nations comme Taiwan ou la Corée du Sud qui ont, seules, réussi à juguler ou à éviter l’épidémie dont la principale gravité consiste en l’arrivée simultanée de nombreux cas graves dans des hôpitaux mal préparés, en prenant souverainement des mesures appropriées.
Soulignons pour terminer que l’OMS n’a pas tari d’éloges vis-à-vis du gouvernement communiste chinois pour sa gestion de la crise, quand il n’a pas d’ailleurs couvert les incohérences ou les mensonges de ce dernier. Dans un rapport daté du 28 février, mis à jour le 11 mars, une équipe de l’OMS rend hommage à Xi Jinping en particulier et à l’ensemble du pouvoir chinois (communiste) pour sa gestion de la crise, tant pour la prévention, la mise en place de mesures légales de confinement et de traitement des malades, et le retour à la normale. Le recours aux « big data » et à l’intelligence artificielle, et donc de la surveillance généralisée, pour le traçage des populations et des contaminations potentielles y reçoit une approbation explicite.
« La Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire », affirmait l’OMS le 28 février.
Avons-nous un candidat pour diriger l’exécutif global provisoire préconisé par Gordon Brown ? Ça y ressemble.
Mgr Crepaldi évoque le coronavirus, dénonce le panthéisme, le mondialisme, l’abandon de souveraineté, la culture de mort
Mgr Giampaolo Crepaldi évêque de Trieste en Italie, bénissant la ville avec le Très Saint Sacrement, le 1er mars 2020.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : Capture d’écran de la vidéo d’Il Piccolo
La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu’elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l’appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.
Dans un passionnant article publié en exclusivité il y a quelques minutes par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l’Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.
Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n’est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.
Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.
Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l’aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. — J.S.
*
Plus rien ne sera comme avant
L’épidémie liée à la propagation de la « COVID-19 » a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l’Église. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l’objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l’homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd’hui et je rappelle que, en l’absence de gouvernement de la part de l’homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu’une nature uniquement bonne et d’emblée exempte de contamination n’existe pas.
Elle pose ensuite le problème de la participation au bien commun et de la solidarité, en nous invitant à aborder, sur la base du principe de subsidiarité, les différentes contributions que les acteurs politiques et sociaux peuvent apporter à la solution de ce grave problème et à la reconstruction de la normalité, une fois l’épidémie derrière nous. Il est devenu évident que ces contributions doivent être articulées entre elles, convergentes et coordonnées. Le financement des soins de santé, un problème que le coronavirus met très clairement en évidence, est un problème moral central dans la poursuite du bien commun. Il est urgent de réfléchir tant aux objectifs du système de santé qu’à sa gestion et à l’utilisation des ressources, car l’examen du passé récent laisse constater une réduction significative du financement des établissements de soins de santé. L’épidémie menace en effet la fonctionnalité des filières productives et économiques, et leur blocage, s’il se prolonge, entraînera des faillites, du chômage, de la pauvreté, des difficultés et des conflits sociaux. Le monde du travail sera soumis à de grands bouleversements, de nouvelles formes de soutien et de solidarité seront nécessaires et des choix drastiques devront être faits. La question économique renvoie à celle du crédit et à la question monétaire et, par conséquent, aux relations de l’Italie avec l’Union européenne dont dépendent dans notre pays les décisions finales dans ces deux domaines. Cela soulève à nouveau la question de la souveraineté nationale et de la mondialisation, faisant ressortir la nécessité de réexaminer la mondialisation comprise comme une machine systémique mondialiste, qui peut aussi être très vulnérable précisément en raison de son interrelation interne rigide et artificielle, de sorte que, lorsqu’un point névralgique est touché, elle provoque des dommages systémiques globaux difficiles à corriger. Lorsque les niveaux sociaux inférieurs sont soustraits à la souveraineté, tous seront emportés. D’autre part, le coronavirus a également mis en évidence les « fermetures » des États, incapables de coopérer réellement même s’ils sont membres des institutions supranationales auxquelles ils appartiennent. Enfin, l’épidémie a posé le problème de la relation du bien commun avec la religion catholique et de la relation entre l’État et l’Église. La suspension des messes et la fermeture des églises ne sont que quelques aspects de ce problème.
Lire la suite