Sous la conduite de Jésus et de Marie ne pas céder aux tentations du monde actuel
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (9e dimanche après la Pentecôte) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Pikist
Dans l’épître d’aujourd’hui, saint Paul nous exhorte à la vigilance, en nous rappelant les terribles châtiments dont Dieu frappa les Juifs à cause de leur ingratitude et de l’abus qu’ils firent des grâces divines. De quels bienfaits extraordinaires Dieu n’avait-il pas gratifié son peuple privilégié ? Il l’avait délivré de l’Égypte et de la servitude qu’il y subissait. Il avait ouvert la mer devant ses pas. Il l’avait nourri au désert d’une façon miraculeuse. Il avait fait jaillir l’eau du rocher pour l’abreuver. Il l’accompagnait partout pour le protéger et le défendre, signifiant sa présence par une nuée, qui devenait lumineuse durant la nuit. Mais les Juifs répondirent à tant de bonté par des crimes énormes, et surtout en professant un culte idolâtrique, en se livrant à l’impureté, et en murmurant contre Dieu. Dieu punit avec rigueur les responsables de ces crimes. Ils ne purent parvenir à la terre promise mais moururent tous, soit engloutis dans le ventre de la terre, soit consumés par le feu, soit victimes de la peste, soit mordus par des serpents. Seuls, parmi les israélites sortis d’Égypte, Caleb et Josué méritèrent d’entrer dans le pays que Dieu avait promis de donner à son peuple. « Toutes ces choses, nous avertit saint Paul, leur sont arrivées en figure, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui touchons à la fin des temps » (1 Cor 10 : 11).
Car nous connaissons aujourd’hui les mêmes tentations que les Juifs. Mais nous ne pouvons y succomber sans être beaucoup plus responsables qu’eux, à cause de la rédemption surabondante accomplie par Notre Seigneur Jésus-Christ et sa grâce toute-puissante, qui nous est constamment offerte. C’est en Jésus, le Verbe de Dieu incarné et rédempteur, que nous avons traversé, par le baptême, une eau qui nous a purifiés de toutes nos souillures. C’est Jésus, vrai Dieu et vrai homme, qui se fait lui-même notre nourriture et notre breuvage, pour que revêtus de sa force, nous soyons victorieux de tous nos ennemis. C’est Jésus, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui est notre Chef et notre Pasteur, pour qu’en le suivant dans le désert de cette vie, nous arrivions sous sa conduite jusqu’à la céleste patrie.
Nous ne pourrons entrer, nous aussi, dans le royaume du ciel qui nous a été préparé, en continuant d’abuser, avec une noire ingratitude, des grâces immenses dont nous avons été et sommes toujours comblés par Dieu, bien davantage que les Juifs de l’ancienne loi. Nous sommes vraiment inexcusables, en cédant aujourd’hui aux tentations d’impureté, de cupidité, de révolte et surtout d’éloignement de la foi en Jésus-Christ, même si la société actuelle largement soumise au pouvoir tyrannique du Père du mensonge nous les impose en quelque sorte.
Le nombre et la force des tentations que nous subissons doivent nous conduire plutôt à un attachement toujours plus profond à Jésus et à son Église. La victoire sur le règne universel ou nouvel ordre mondial satanique, que veulent établir de plus en plus visiblement les ennemis de Dieu, repose dans une confiance sans bornes en la miséricorde infinie de Jésus, le Christ-Roi, et de Marie, Reine de l’univers. Et cette confiance sans bornes doit s’exprimer par une consécration renouvelée et fervente de nos personnes et de nos familles à leurs très saints Cœurs, les seules sources vives de la vraie paix et du véritable bonheur du monde entier.
J.-R.B.
Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteAndrzej Duda réélu président de Pologne
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (modifiée) : Viviane6276/Pixabay
Andrzej Duda a été réélu président de Pologne dimanche dernier, face à son adversaire Rafał Trzaskowski, maire de Varsovie. Le premier incarne (du moins on l’espère) les vertus polonaises, l’amour de la famille, de l’enfant à naître, de la patrie et de l’Église, tandis que le second représente plutôt l’idéologie LGBT mondialiste, selon LifeSiteNews :
Le président de la Pologne a été réélu avec 51,2 % des voix dimanche.
Le président Andrzej Duda, homme de 48 ans, du parti centre-droit Droit et Justice (PiS) a réussi à battre son adversaire Rafał Trzaskowski, également âgé de 48 ans, du parti centre-gauche Plateforme civique (PO) lors d’une élection qui a connu le taux de participation le plus élevé depuis 25 ans.
La bataille électorale a été serrée, 68,2 % des électeurs polonais se sont rendus aux urnes lors du second tour le dimanche. Les deux candidats étaient si proches dans les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote qu’il n’était pas évident que Duda avait réellement gagné.
Le premier tour des élections présidentielles de 2020 a eu lieu le 28 juin. Ce dimanche-là, Duda obtenint 43,5 % des voix et Trzaskowski, l’actuel maire de Varsovie, 30,5 %. Au cours de ce tour, le président s’est vu disputer le vote conservateur social par Krzysztof Bosak, homme de 38 ans, du Mouvement national, qui récolta 6,79 % des voix.
Le choix polonais ne s’est pas fait entre deux candidats mais entre deux philosophies : les valeurs familiales traditionnelles polonaises contre une mentalité pro-LGBT mondialiste. Krystian Kratiuk, du magazine Polonia Christiana, a déclaré à LifeSiteNews que la proche réussite de Trzaskowski est la preuve de « changements significatifs » dans la société.
Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le prince Charles et autres mondialistes veulent réinitialiser l’économie « post-COVID »
Par Jeanne Smits (Reinformation.TV) — Photo : Flickr
« Rien ne sera plus jamais comme avant » : combien de fois n’a-t-on pas entendu cela au plus fort de la pandémie du COVID-19 ? Le monde « post-COVID », répétait l’establishment politico-médiatique, devrait trouver une « nouvelle normalité ». Et c’est en effet ce qui se met en place : les voyages faciles, les relations interpersonnelles chaleureuses, les grands rassemblements, les libertés individuelles, et même les simples poignées de main doivent paraît-il céder la place à une distanciation sociale à long terme, à des règles tatillonnes et à une surveillance potentiellement drastique. Mais ce n’est là qu’une partie du tableau. Le Forum économique mondial — celui des célèbres réunions mondialistes de Davos — en collaboration avec le prince Charles d’Angleterre et le Fonds monétaire international, a lancé une initiative révélatrice qui dévoile déjà certains objectifs dont la réalisation est facilitée par la grande peur du coronavirus chinois. Baptisée « The Great Reset » (la grande réinitialisation), elle cherche à « reconstruire » le système économique et social mondial afin de le rendre plus « durable ».
Ce bouleversement de fond en comble est présenté comme nécessaire à cause de l’effondrement de l’économie mondiale, lui-même consécutif au confinement généralisé.
Une courte vidéo présente l’initiative sur YouTube, ici, par ses promoteurs eux-mêmes.
L’idée a reçu le soutien total du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste de 1999 à 2005.
« The Great Reset » : une entreprise fondamentalement révolutionnaire
Techniquement, un reset est une réinitialisation : dans le langage informatique, le mot désigne l’action d’effacer tous les logiciels et les données d’un disque dur pour le reformater en vue d’un nouveau départ. Transposée à l’activité humaine, le reset, la réinitialisation, signifie très précisément une révolution : un retour à l’origine, une transformation profonde frappant tout ce qui jusque-là se faisait, se pensait communément. « Du passé, faisons table rase ! »
Cela fait des décennies que le Forum économique mondial fondé par le professeur Klaus Schwab en 1971 réunit chaque année des chefs d’État, des milliardaires et des grands chefs d’entreprise afin de réfléchir aux questions économiques et de « gouvernance », comme on dit. Il s’agit d’œuvrer à la réalisation d’un objectif commun : l’extension du libre-échange mondial, la mise en place de règles mondiales communes de manière à remplacer les prises de décisions souveraines au niveau des nations, ou encore la promotion de la non-discrimination, « pour transformer les économies et les sociétés » comme le disent les organisateurs des réunions de Davos eux-mêmes.
Le Forum économique mondial organise le mondialisme à Davos
Pendant longtemps, les réunions annuelles de Davos se sont déroulées de manière très discrète, voire secrète. Cela a lentement changé, à mesure que les objectifs du Forum économique mondial sont entrés dans les mœurs politico-médiatiques : les principales réunions — dont certaines régionales qui se tiennent à d’autres moments de l’année, en Chine en particulier —, l’agenda et la liste des participants sont désormais disponibles en ligne, même s’il se dit que de nombreux débats et prises de décisions ont lieu en dehors des conférences et rencontres diffusées sur internet.
L’édition 2021, consacrée à la « grande réinitialisation », promet d’être bien différente. Alors qu’une réunion physique se tiendra comme d’habitude dans la station de ski suisse de Davos (personne n’entre à Davos au moment du Forum sans une invitation officielle) cette fois, on organisera une participation en ligne mondiale en vue d’un forum virtuel réunissant de nombreuses « parties prenantes » internationales (les fameux stakeholders que nous évoquerons plus loin) et surtout des jeunes. On dit d’ores et déjà que ceux-ci auront une voix déterminante pour le monde à venir. Cela sent la dynamique de groupe à plein nez.
Lire la suiteLe Forum économique de Davos utilise le coronavirus pour promouvoir l’homosexualité et la théorie du genre
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Un article publié par le Forum économique mondial, organisation non gouvernementale basée à Davos, en Suisse, qui comprend des centaines de grandes entreprises, a fait valoir qu’une meilleure inclusion des personnes transgenres et homosexuelles « est le secret du succès post-pandémique des villes ».
« Il existe de plus en plus de preuves que les villes LGBT + inclusives ont des “écosystèmes d’innovation” plus forts, des niveaux plus élevés d’entrepreneuriat, et qu’elles sont mieux en mesure d’attirer des talents et de fournir une qualité de vie élevée — ce qui les rend bien placées pour la reprise économique », affirme cet article du Forum économique mondial. « Une nouvelle analyse de la résilience économique offre un indice potentiel sur lequel les économies pourraient être en mesure de récupérer plus rapidement : l’inclusion LGBT + est corrélée à la résilience de l’économie d’un pays. »
« L’analyse d’Open For Business, une coalition d’entreprises faisant progresser l’égalité LGBT +, montre une forte corrélation positive (0,67) entre la résilience d’une économie et l’acceptation des personnes LGBT + », a écrit Jon Miller, qui se trouve être le fondateur d’Open For Business.
Un examen plus approfondi de l’analyse donne une image différente.
Les villes répertoriées comme ni « inclusives » ni compétitives sont, entre autres, situées en Iran, au Maroc, au Qatar, en Indonésie et en Biélorussie. Aucun de ces États n’est aussi développé sur le plan économique ou aussi stable sur le plan politique que les États-Unis et une grande partie de l’Europe, où les villes ont obtenu les meilleures notes.
L’analyse n’a en fait pas démontré de lien de causalité entre « l’inclusion LGBT + » et la « résilience économique ». Les pays ayant la meilleure « résilience économique » selon le classement du Forum de Davos sont ceux qui ont un système économique capitaliste fort comme l’aime le Forum économique mondial.
Ce que nous dit le Forum économique mondial, c’est donc qu’ultra-capitalisme et promotion LGBT font bon ménage.
« La Banque mondiale décrit les “communautés inclusives” comme une dimension clé des villes durables et résilientes », a écrit Miller. « L’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] identifie la “société inclusive” comme un moteur de résilience dans une ville. Le FMI [Fonds monétaire international] soutient qu’une économie est “plus fragile et moins résiliente lorsqu’elle n’est pas inclusive”. Un rapport de l’ONU [Nations Unies] Habitat constate que l’inclusion est nécessaire pour un “programme de résilience urbaine réussi”. »
Le Forum économique mondial a par ailleurs consacré une section entière de son site Web au « Mois de la fierté 2020 », entendez par là le mois des défilés LGBT à travers l’Occident décadent.
En janvier 2019, plusieurs sociétés, dont MasterCard et Microsoft, avaient lancé un « Partenariat pour l’égalité LGBTI » lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, visant à recruter au moins 100 autres sociétés d’ici 2020. Au moment d’écrire ces lignes, 17 sociétés ont suivi, dont Coca-Cola, PepsiCo et Procter & Gamble.
Lire la suiteLettre de Mgr Carlo Maria Viganò à Donald Trump : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mise à jour du 12 juin 2020 : Trump a tweeté la lettre de Vigano, écrivant : « Tellement honoré par l’incroyable lettre que Mgr Viganò m’a écrite. J’espère que tout le monde, religieux ou non, la lit! »
Article original du 8 juin : Alors que les Etats-Unis font face aux assauts insurrectionnels d’une confrontation raciale menée par une minorité au nom d’un tragique fait divers exploité jusqu’à plus soif, Mgr Carlo Maria Viganò a adressé une lettre de soutien à Donald Trump pour évoquer les ressorts révolutionnaires et francs-maçons de cette entreprise. Elle a été publiée samedi après-midi par LifeSiteNews dans sa langue originale.
Je vous en propose ci-dessous ma traduction aimablement relue, révisée et autorisée par Mgr Viganò. — J.S.
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Monsieur le Président,
Ces derniers mois, nous avons assisté à la formation de deux camps opposés que je qualifierais de bibliques : les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres. Les enfants de la lumière constituent la partie la plus importante de l’humanité, tandis que les enfants des ténèbres représentent une minorité absolue. Et pourtant, les premiers font l’objet d’une sorte de discrimination qui les place dans une situation d’infériorité morale par rapport à leurs adversaires, tandis que ces derniers occupent souvent des positions stratégiques au sein des gouvernements, au niveau politique, économique et dans les médias. D’une manière apparemment inexplicable, les bons sont pris en otage par les méchants comme par ceux qui les aident soit par intérêt, soit par crainte.
Ces deux camps, qui ont un caractère biblique, sont établis selon la séparation nette entre la postérité de la Femme et celle du Serpent. D’un côté, il y a ceux qui, bien qu’ils aient mille défauts et faiblesses, sont motivés par le désir de faire le bien, d’être honnêtes, d’élever une famille, de travailler, de donner la prospérité à leur patrie, d’aider les nécessiteux et, dans l’obéissance à la Loi de Dieu, de mériter le Royaume des Cieux. D’autre part, il y a ceux qui se servent eux-mêmes, qui n’ont aucun principe moral, qui veulent démolir la famille et la nation, exploiter les travailleurs pour s’enrichir à outrance, fomenter des divisions internes et des guerres, et accumuler du pouvoir et de l’argent : pour eux, l’illusion fallacieuse du bien-être temporel cédera un jour — s’ils ne se repentent pas — au terrible destin qui les attend, loin de Dieu : la damnation éternelle.
Monsieur le Président, dans la société, ces deux réalités opposées coexistent comme des ennemis éternels, tout comme Dieu et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres — que l’on peut facilement identifier au deep state auquel vous vous opposez avec sagesse et qui vous mène une guerre acharnée en ce moment — ont décidé d’abattre leurs cartes, pour ainsi dire, en dévoilant maintenant leurs plans. Ils semblent tellement certains d’avoir déjà tout sous contrôle, qu’ils ont laissé de côté cette discrétion qui, jusqu’à présent, avait au moins partiellement dissimulé leurs véritables intentions. Les enquêtes déjà en cours révéleront la véritable responsabilité de ceux qui ont géré l’urgence du Covid non seulement dans le domaine des soins de santé mais aussi dans la politique, l’économie et les médias. Nous découvrirons probablement qu’au sein de cette colossale opération d’ingénierie sociale se trouvent des personnes qui ont décidé du sort de l’humanité, s’arrogeant le droit d’agir contre la volonté des citoyens et celle de leurs représentants dans les gouvernements des nations.
Lire la suiteL’OMS, le sexe et les enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
Je vous avais déjà parlé du document du Bureau central de l’OMS pour l’Europe sur l’« éducation à la sexualité », qui recommandait l’enseignement de la masturbation aux enfants de quatre ans et moins… et autres horreurs de ce genre. Notons aussi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prône l’avortement dès un âge très tendre, par son approbation de la Déclaration des droits sexuels en 2015, déclaration produite par l’International Planned Parenthood Federation (IPPF).
Je vous propose ici une vidéo de l’historienne française Marion Sigaut, qui analyse en profondeur le contenu sulfureux en la même matière de diverses déclarations de l’OMS et autres organismes internationaux comme l’IPPF, grand fournisseur d’avortements.
Indépendance des médias ? La fondation Bill Gates en subventionne un paquet
Bill Gates.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Sebastian Derungs, World Economic Forum/Wikimedia Commons
Le surnom de médias « au collier » colle comme un gant aux grands journaux mainstream. Libres, ils ne le sont pas, mais assujettis au politiquement correct dicté par les mondialistes. Par l’un d’entre eux tout spécialement qui se veut le « médecin du monde » et le garant de la santé de l’humanité, le gourou dispensateur de la médecine artificielle, moyen pour contrôler les populations et leur démographie : Bill Gates le grand manitou privé qui parle aux oreilles de l’OMS, qu’il finance lourdement, et des gouvernements pendus à ses pronostics qui tombent de sa bouche comme oracles divins.
Le média indépendant FAIR (Fairness and Accuracy in Reporting) révèle que « la Fondation Gates subventionne à coups de centaines de milliers et souvent de millions de dollars des sociétés médiatiques telles que NBC Universal, Al Jazeera, BBC, Viacom (CBS, télévision par satellite dans le monde entier, mais aussi Paramount) et Participant Media. Tant Gates que la Fondation Gates sont tous deux actionnaires avec des participations importantes dans Comcast [le titan de la télévision par câble, de la téléphonie et d’Internet], qui est le principal investisseur dans Buzzfeed [le géant du Web] et Vox, ainsi que la société mère de MSNBC et NBC News. »
Tant le mastodonte de la presse britannique The Guardian que le colosse aux pieds d’argile français, Le Monde, ont également bénéficié des largesses de Gates : 5,69 millions de dollars pour l’Anglais en 2014, 2 176 790 de dollars pour l’Immonde en 2019. Ils ont beau se dire « indépendants », l’un comme l’autre sont les relais de l’idéologie de Gates pour le monde, de sa vision universelle et de ses projets « philanthropiques », comme réduire la population mondiale grâce aux vaccins.
Avec ses compères milliardaires, Soros, Zuckerberg, and Co, il est l’artisan, via l’achat des puissants organes de presses et des organismes internationaux au pouvoir supranational, de l’OMS à l’UE, du gouvernement global qui est en train de se former sous nos yeux et dont ces financiers se veulent les maîtres.
Salutation pour temps de COVID-19 : « Restez forts, et Viva Cristo Rey ! » (un beau texte du Pr John Rao)
Pr John C. Rao.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo :
Je vous propose ci-dessous, avec l’aimable autorisation d’Edward Pentin qui a d’abord publié ce texte en anglais, ma traduction des réflexions du Pr John Rao sur la crise du coronavirus et la création, à sa faveur, d’une société qui isole et aseptise les rapports humains au point de détruire notre civilisation occidentale et chrétienne.
Nous n’avons pas besoin de sécurité, mais de force, sous l’étendard du Christ-Roi, tel est son message !
Le Pr John Rao est professeur associé d’histoire à l’université de St. Johns à New York. Il préside aujourd’hui le Rome Forum fondé en 1968 par Dietrich von Hildebrand en réponse aux oppositions à Humanae vitae, qui organise des cycles de conférences sur l’histoire et le catholicisme traditionnel.
Découvrez vite cette charge vigoureuse contre la « Nouvelle normalité » ! — J.S.
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« Plus la panique grandit, plus l’image d’un homme qui refuse de s’incliner devant la terreur s’élève » — Ernst Jünger
Le but du Forum romain étant éducatif, ce serait manquer à son devoir que de ne pas faire quelques commentaires sur ce dont nous sommes témoins autour de nous et sur ce que cela signifie pour nous en tant que catholiques, en tant que citoyens, et en tant qu’hommes et femmes civilisés. Je ne m’estime pas compétent pour discuter de la cause initiale d’une maladie qui a touché le monde entier, et je ne voudrais en aucune façon minimiser les souffrances et les pertes réelles que cette maladie a entraînées pour de nombreuses personnes. Mais je crois en revanche qu’un éducateur se doit de souligner la façon dont une pandémie contrôlable a été transformée en un pandémonium totalement inutile ; d’y mettre en évidence illustration horrifiante de la désorientation diabolique qui accompagne tous les ravages de la modernité, et qui a permis à une société moderne douloureusement vide de se titiller avec le « sentiment » de faire l’expérience de la peste bubonique sans la vivre réellement.
Nos aïeux socratiques nous ont appris par leurs « Semences du Logos » que l’homme qui raisonne n’a pas besoin d’être un expert dans un domaine donné pour être capable de juger avec compétence s’il a affaire à des dirigeants dont il doit suivre les conseils ou les rejeter comme étant frauduleux. Les fraudeurs exigent qu’on leur accorde une foi absolue, et traitent celui qui doute et qui fait preuve de confusion avec mépris à cause de son ignorance invincible. Il se peut que ces imposteurs se croient sérieusement experts omniscients. Mais lorsqu’ils disent à des personnes jeunes ou en bonne santé qu’elles sont dans la même situation que les plus faibles parmi les personnes âgées ou les personnes déjà malades ; lorsqu’ils disent que, pour se protéger, la vaste masse de la population doit abandonner ses moyens de subsistance, le bien-être de son pays, la vie culturelle de sa civilisation et les outils nécessaires à son salut éternel, ils doivent être rejetés pour ce qu’ils sont en réalité : des charlatans.
Nous nous trouvons aujourd’hui à la merci de guides de ce genre, bien éduqués, peut-être même bien intentionnés, mais finalement très dangereux et arrogants. Ces maîtres du savoir nous pressent de détruire tout ce qui nous est cher afin de créer un monde aseptisé, stérile et sans âme dans lequel les êtres humains ne peuvent pas vivre et mourir avec dignité. Il faudra étudier calmement, quand ce pandémonium s’achèvera (s’il s’achève), pour établir toute la genèse et la complexité du charlatanisme en question, mais il est certainement clair que toutes les forces destructrices qui jouent un rôle dans le monde moderne, ainsi que tous ceux qui y ont volontairement succombé, y ont eu leur part malheureuse.
Lire la suiteDénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).